[AV/T] Sosei Yashin - We're all just prisoners of our own cells ~
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[AV/T] Sosei Yashin - We're all just prisoners of our own cells ~

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[AV/T] Sosei Yashin - We're all just prisoners of our own cells ~ || Ven 27 Juil - 23:43

Sosei Yashin




NOM & PRÉNOM : Sosei Yashin
ÂGE : Âge variable (cf alter), né en réalité il y a 26 ans. A modifié son âge pour se fixer à 40 ans.
SURNOM : Le Chirurgien
RANG : A
ALIGNEMENT : Juge - Loyal neutre
PROFESSION : Chirurgien
AFFILIATION : Le Syndicat - Pôle Informateur & Médecin
NOTORIÉTÉ : Principalement connu au sein du syndicat (bien que beaucoup ignorent son visage), il en est également connu en dehors sous son surnom pour ses qualités de médecin. Un peu comme une légende urbaine, on raconte qu'il peut guérir n'importe quelle maladie rare, mais personne ne connaît sa réelle identité. Si vous avez quelque chose à lui offrir en retour, c'est lui qui vous contactera, et non l'inverse.
ALTER : Altération cellulaire - Cet alter permet de modifier les cellules selon deux axes différents : vieillissement/rajeunissement et renforcement/affaiblissement. C'est ici !
AVATAR : OC - par Valentina-Remenar
[AV/T] Sosei Yashin - We're all just prisoners of our own cells ~ Amv0

Origines


Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?
Ce que j’ai fait jusqu’à présent ? Pas grand-chose. Je dirais qu’il ne s’agit que du prologue d’une vie qui aspire à être grandiose. J’en ai peut-être pas l’air comme ça, mais en vrai j’ai que 26 ans, dont trop d'années passées à travailler. Si je me vieillis et que je parle avec une voix grave, c’est simplement pour paraître sérieux. C’est comme ça que ça marche avec les clients. Si on veut monter, faut pas avoir l’air d’un blaireau.

Le prologue, parce que j’ai pas encore eu le temps de m’amuser. Je viens juste de finir mes études de médecine. J’avais beau faire partie de l’élite de ma promo, ça prend du temps cette merde. J’ai dû faire beaucoup de sacrifices, enfermé dans ma chambre d’ado à réciter les noms du moindre organe composant le corps humain, pendant que d’autres sortaient s’amuser et cramer des bagnoles. Le pire, c’est que c’est même pas pour une quelconque vocation ou quoi. J’ai simplement voulu faire comme mon père, surtout que je comptais sur mon alter pour me faciliter la tâche. Avec des capacités comme les miennes, ce serait bête de me priver alors que ça pourrait être un sacrément bon moyen d’engranger du pognon.

J’en ai rien à taper de faire le bien et ça ne m’amuse pas plus que ça d’entendre des femmes pleurer la mort de leur mari. C’est pour ça que je ne me suis pas engagé dans le public. À l’université, j’utilisais le moins possible mon alter pour ne pas me faire ficher. Je sais que je pourrais être utile pour la société si je travaillais dans un hôpital, mais c’est bien trop peu lucratif pour moi. Vous faites un truc pour moi, je fais un truc pour vous, c’est comme ça et pas autrement.

Une fois mon diplôme en poche, j’ai rejoint une clinique privée qui rétribuait ses médecins les plus performants au prix d’or. Ici ne venaient que les vilains ou autres criminels en tout genre qui cherchaient à éviter les hôpitaux publics. Vous savez, pour pas avoir à expliquer leurs blessures, et tout ce genre de trucs. Beaucoup de malfaiteurs se sont fait choper par la police alors qu’ils étaient inconscients, sur un lit d’hôpital. Les gens font plus attention maintenant. Je n’ai jamais considéré que soigner les personnes mauvaises faisait de moi un être mauvais. Je ne suis qu’un honnête travailleur, qui ne pose aucune question et qui se contente d’encaisser les chèques. Ce que font mes patients une fois remis sur pieds, ça ne regarde qu’eux.

Mes parents ne savent pas ce que je fais. Comme je suis parti de Tokyo pour déménager à Sapporo, ils ne connaissent rien de ma clientèle. Ils pensent sans doute que je poursuis le rêve de mon père, celui de devenir le plus grand chirurgien du Japon. Tss, en un sens ils auraient peut-être pas totalement tort. À mes débuts, j’me suis fait pas mal de potes à la clinique. J’ai fait croire à tout le monde que mon alter se réduisait à l’accélération du processus naturel de guérison, histoire de ne pas attirer les convoitises. Ainsi, j’étais qu’un chirurgien de plus dans cet hôpital privé qui ressemblait plutôt à une usine désaffectée. C'était le prix à payer pour exercer en toute discrétion.

Pourtant, je n’y suis resté qu’un an. Un pote, à qui j’ai fini par dévoiler la vérité, m’a ouvert les yeux. Avec un alter comme le mien, je pourrais gagner bien plus que ce que je me faisais ici. Des milliardaires étaient prêts à payer des sommes astronomiques pour soigner le cancer de leurs jeunes maîtresses. J’ai fait ça pendant quelques mois, six tout au plus, le temps d’amasser un certain pactole. De quoi arrêter de travailler. Ça m’a aussi permis de développer mon réseau. Vous savez, vous sauvez la vie des gens, et puis forcément ils vous sont reconnaissants. Vous commencez par demander quelques billets, puis des contacts, et enfin des informations pour faire pression sur ces contacts.

C’est à partir de ce moment que j’ai décidé de me vieillir. C’était la première fois que je modifiais l’intégralité des cellules de mon corps pour passer d’un garçon de vingt-cinq ans à un homme de quarante. Ainsi, je suis rentré dans la cours des grands, et j’ai développé une nouvelle ambition. J’ai intégré le Syndicat en tant qu’informateur d’abord, grâce à ces fameux contacts, puis en tant que  chirurgien. J’ai fini par me créer un personnage, celui du « Chirurgien », dont j’étais le seul intermédiaire. Je m’occupe des cas désespérés du Syndicat, sans que personne -ou presque- ne sache que c'est moi. Je travaille aussi régulièrement à côté, pour les particuliers qui en ont les moyens. L’argent ne m’intéresse plus. Enfin, disons qu’il n’est plus ma priorité principale. Des secrets, des promesses, des services rendus, tels sont mes honoraires maintenant.

C'est ainsi que se clôt le prologue, et que débute l'intrigue.

Quels sont vos rêves et idéaux ?
Des rêves, je ne pense pas en avoir. Je me suis assez vite rendu compte qu’avec mon alter, contrairement au reste du monde, je n’aurais pas à craindre la mort. Il suffit que je ne m’attire pas trop d’ennui, que j'ai un peu de chance et rien ne devrait m’arriver. À partir de là, quand on a un temps illimité, les rêves deviennent futiles. Même si je n’ai que vingt-cinq ans aujourd’hui, je sais que j’aurais l’occasion d’expérimenter tout ce que le monde a à proposer si je m’en donne les moyens.

En partant de ce simple constat, j’en déduisis logiquement que les choses qui me feraient vibrer seraient celles qui me mettraient en danger. Ce qui fait que l’homme s’amuse, qu’il profite, c’est qu’il a un avenir incertain et qu’il craint à tout moment les aléas de la vie. Les forces qui lui sont supérieures le terrifient. J’ai donc besoin de ce piment. À petite dose, bien sûr, car je ne suis pas un combattant. Je sais très bien que j’ai aucune chance en face-à-face contre un héros, et ce n’est pas ce que je recherche. Ce que je veux, ce sont les choses de la vie qui ne sont accessibles qu’à ceux qui en ont le temps, et qui vous font vous sentir puissant. L’argent, l’influence et le pouvoir. Trois mots qui sont bien souvent synonymes. Et je compte le faire sans me salir les mains.

Je ne suis pas un criminel, je me contente de les aider en restant au second plan. Je n’ai jamais braqué de banque ni attaqué de civils. J'ai conscience que ma jeunesse me rend naïf et qu’il sera compliqué d’intégrer le monde du pouvoir, celui des grands hommes et des grandes femmes. C’est pour ça que le Syndicat représente un challenge pour moi, un coup d’essai. Je m’y engouffre sans savoir où cela me mènera. Peu m’importe, j’ai le temps.

En ce qui concerne mes idéaux, il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Je pense que les hommes sont comme ils sont et qu’il est illusoire d’espérer les changer, bien que je me laisse le temps de la réflexion à ce sujet. Ce qu’il faut, c’est un ordre pour les encadrer, une hiérarchie stricte. Stricte, pas répressive. Il faut juste que chacun ait conscience de sa place et de ses attributions. Pas besoin de violence.

Un monde d’ordre, c’est une société où chacun respecte les règles qui lui sont naturellement imposées. Ça ne veut pas nécessairement dire la loi, simplement les obligations qu'une certaine fonction exige. Il doit exister des héros, comme il doit exister des criminels. C’est une sorte de balance qui ne peut être modifiée. Celui qui sort de son groupe ou qui transgresse ses règles risque de tout remettre en question. Or, l’essentiel est la stabilité.

En clair, je suis quelqu’un qui observe et qui ne prend pas parti. Je suis mes intérêts et les règles qui me sont imposées, comme n’importe quel être sur Terre le devrait. Le reste, c'est pas mes affaires.

Quelle est votre opinion sur votre alter et comment percevez-vous l'existence des alters ?
Les alters ? J’en sais trop rien, j’suis un peu mitigé sur le sujet. D’un côté, le mien est bien pratique et permet de sauver des vies, mais d’autres sont trop destructeurs. Ils foutent un bordel monstre. Ils ne font qu’accentuer les inégalités de naissance ou, au contraire, renversent l’ordre établi. On perd nos repères et on voit bien que les autorités ont du mal à se positionner là-dessus. Et quand y a le bordel, moi j’aime pas ça.

J’vais pas vous sortir le couplet du : « tant qu’ils sont utilisés à bon escient, j’ai aucun problème avec ça », parce que ce serait faux. Peu importe qui les utilise et comment, certains sont trop dérangeants. Mais on y peut rien, alors faut bien s’habituer. Et puis, vu ce que je fais du mien, j'pourrais donner de leçons à personne. Je ne vous dirai pas non plus « Puisque c’est comme ça, je refuse d’utiliser le mien car ce serait encourager les inégalités ». Non, comme tout le monde, j’ai envie de profiter du système. Le mien me permet de m’en m’être plein les poches, alors comptez pas sur moi pour m'en priver. À partir du moment où plein de gens ont un super-pouvoir, ne pas utiliser le mien serait un piètre acte politique.

De toute façon, on a pas le choix, donc faut faire avec. Autant se concentrer sur le positif. Ils offrent des possibilités à ceux qui n’en avaient pas jusqu’à présent. Beaucoup se révèlent utiles pour la communauté. D’autres sont badass et font rêver les gamins. Il suffirait juste d’instaurer un peu plus de contrôle sur leur utilisation pour que tout aille bien. La caractéristique principale de l’homme est de savoir évoluer et s’habituer aux changements. C’en est le meilleur exemple.


Trame


Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?
Note de l'auteur : Désolé pour les imperfections, je n'ai absolument pas fait d'études scientifiques donc il se peut que je raconte de grosses conneries Wink.

L'action se passe il y a six mois de cela.

_____________

« Bon, impossible de faire marche arrière maintenant… Tu es prêt ? »

Yashin lui fit comprendre que oui par un simple hochement de tête. Ils sonnèrent au grand portail doré, puis se retouchèrent tous deux les cheveux en attendant que leur hôte vienne les chercher. Une grande dame aux cheveux poivre et sel ne tarda pas à approcher pour leur ouvrir. Elle était entourée d’une dizaine de gardes du corps, qui exhibaient fièrement leurs neuf millimètres à la ceinture. Une manière de leur faire comprendre que s’ils étaient des charlatans, ils le regretteraient amèrement.

Le chirurgien entendit son ami hoqueter légèrement. Lui se contentait d’exprimer son anxiété en tapant son index droit contre sa hanche. Le portail s’ouvrit lentement, et tout le monde resta silencieux. Il n’y avait rien à dire, tout avait déjà été vu à l’avance. Une simple salutation respectueuse fut suffisante. L’allée de pierres qui menait jusqu’à la porte de la demeure était plus longue qu’elle n’en avait l’air. Ils marchèrent bien cinq minutes avant d’atteindre la porte en chêne.

Une fois à l’intérieur, l’atmosphère s’adoucit. On sentait que la femme avait du mal à leur faire confiance, mais les deux jeunes hommes en face d’elle représentaient sa dernière chance. Ils étaient parvenus à un marché. Après que Soma -un collègue devenu ami- ait fait comprendre à Yashin que son alter lui permettrait d’obtenir tout ce qu’il voulait, ils s’étaient mis en quête de milliardaires désespérés qui seraient prêt à tout pour obtenir un remède miracle. Pour commencer, il leur fallait quelqu’un de faible émotionnellement, à qui ils pourraient extorquer un maximum de blé. Ils comptaient faire ça dans les règles, sans violence ni fausse promesse.

« Où se trouve le patient ? demanda nerveusement Soma. C’est mon ami qui va l’opérer.
- Il se repose dans sa chambre, à l’étage. Suivez-moi. »


Les gardes du corps ne les lâchaient pas d’une semelle. Cela importait peu, mais ça suffisait pour leur faire comprendre certaines choses. Ils avaient contacté Mme. Shindai, PDG d’une des plus grandes entreprises textiles du Japon, après être tombés sur son histoire sur le net. Âgée de 55 ans cette année, elle avait toujours été très liée à son père. C’est lui qui l’avait aidée à démarrer son affaire. Le pauvre homme souffre malheureusement de la maladie d’Alzheimer et elle désespère de trouver un médecin qui pourra le soulager. Quand elle reçut l’appel de Soma, qui promettait qu’il pouvait lui trouver quelqu’un pour stabiliser son état, elle avait tout de suite affirmé être prête à les rétribuer généreusement. Elle était prête à faire d’immenses sacrifices pour empêcher son père de l’oublier. Bien sûr, elle s’était méfiée et c’était toujours le cas aujourd’hui, comme en témoignait la présence de ces dix malabars.

Chaque pas sur l’escalier de bois se faisait entendre. Yashin essayait de marcher sur la pointe des pieds, comme s’il avait peur de réveiller ses parents après avoir fait le mur le temps d’une soirée. C'était la première fois qu'il faisait ça, il avait peur de ne pas être à la hauteur. Et si elle refusait de les payer ? Il avait promis vingt pour-cent du pactole à son ami. Ils arrivèrent vite dans une immense chambre, au centre de laquelle se trouvait un lit double entouré de matériel d’hôpital. Le brun posa sa mallette métallique sur une grande table, entraînant un choc qui rompit le silence. Soma sursauta. Il en sortit d’abord son diplôme officiel de chirurgien et celui de son ami, qu'il tendit à sa cliente.

« Nous avons besoin d’être seul avec le patient pour opérer, commença-t-il. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une intervention lourde et il n'en gardera aucune séquelle. Vous pouvez laisser des caméras dans la pièce si vous le souhaitez. »

C’était faux, mais il se sentirait moins nerveux s’il était seul avec son ami. De plus, il n’avait jamais vraiment utilisé son alter en public et préférait le garder secret encore un peu de temps.

« Très bien, ne tentez rien de stupide. Si vous arrivez à le guérir, vous aurez vos 150 millions de yens (approx. 1,160M en €), comme convenu au téléphone. »

Tout le monde quitta la pièce, et enfin il ne resta plus que les deux complices pour faire leur office. Leur plan était simple, en deux étapes. Ces 150 millions ne leur suffisaient pas, ils savaient qu’ils pourraient avoir plus avec un peu de comédie. Ils n’étaient que des novices un peu trop gourmands.
Yashin devait d’abord effectuer un diagnostic. La maladie d’Alzheimer s’attaque au cerveau, détruisant lentement ses cellules et ses souvenirs avec. Le patient en arrive même à oublier son propre nom. Le brun ignorait l’avancement de la maladie, mais sa fille lui avait assuré qu’il n’avait pas encore complètement perdu la tête. Boarf, tant qu’il reste des cellules saines, ça devrait aller. Il demanda à son collègue d’administrer un puissant anesthésiant au vieil homme. Ce n’était pas nécessaire, mais dans un monde où les alters étaient encore rares, il fallait paraître professionnel.

Une fois le patient endormi, il posa ses deux mains au niveau de son crâne, soulevant doucement ses quelques cheveux blancs. Heureusement, il s’aperçut que la maladie n’avait atteint qu’une infime partie des cellules du cerveau et que l’opération ne serait pas très compliquée. Il retourna dans l’autre salle pour en informer Mme. Shindai et passer à la seconde phase de ce plan très simple.

« Madame, on a beaucoup de chance. Son cerveau est endommagé, mais ça reste encore dans mes cordes. Je ne pourrais lui rendre les souvenirs qu’il a déjà perdu, mais je peux faire disparaître la maladie de son corps. Le problème… c’est que c’est quand même plus grave que ce que je pensais.
- Comment ça ?! Que voulez-vous dire ?
- Eh bien… Une opération de ce genre me forcera à utiliser mon alter à sa pleine puissance. Pour le sauver, je vais devoir puiser dans ma propre énergie vitale.
(Des gouttes de sueur commencent à perler le long de ses joues.) En clair, je devrais sacrifier cinq ans de ma vie. Mon corps et mon visage vieilliront, sans que je ne puisse rien y faire.
- Mais… c’est affreux !! Vous seriez prêt à faire ça pour mon père ?
- À vrai dire, oui. Seulement, et je suis désolé de vous demander cela, mais j’aurais besoin d’un… petit dédommagement. Pour le temps perdu, vous voyez.
- Bien sûr ! Soignez-le et je vous donnerai le double de ce qui était prévu.
- Merci de votre compréhension, madame. J'y retourne. »


Ouf, il n’avait pas craqué, et ce malgré les regards accusateurs des gorilles. C'était pas simple pour un amateur comme lui. Il gagnerait en assurance avec l'expérience. Tout ceci était un mensonge, mais c’était un moyen comme un autre d’obtenir un peu plus d’argent. Pour une milliardaire, ce genre de montants n’était finalement pas grand-chose. Il avait hésité à demandé plus, surtout quand il voyait la facilité avec laquelle elle avait cédé, mais il ne voulait pas être trop gourmand. Et puis, c’était déjà énorme pour lui.

De nouveau face à son patient, il reposa ses mains sur son crâne et se concentra. Il devait visualiser chaque petite cellule pour repérer celles qui étaient infectées. Il y en avait peu, mais on voyait qu’elles avaient commencé à ronger la partie supérieure de son cortex cérébral. Pour certaines, il suffit de les faire rajeunir jusqu'au stade où elles n'étaient pas encore infectées, tandis que les autres se montraient plus résistantes. Le chirurgien dut les faire vieillir au point de les détruire, tout en empêchant le cycle cellulaire de causer la division. En même temps, il tachait de développer et de forcer la division de celles qui étaient en pleine santé pour qu’elles viennent remplacer les cellules malades. Cela prit une bonne vingtaine de minutes, mais il parvint finalement à régler la situation.

Pendant ce temps, Soma restait à côté de lui, lui glissant de temps en temps quelques outils de chirurgien pour mieux feindre. Une fois l’opération terminée, Yashin resta dans la même position le temps de faire lentement vieillir son propre corps. Face à la caméra, sa cliente pouvait donc suivre avec horreur sa transformation, qui témoignait de la véracité de ses propos. Il agita ensuite un flacon odorant sous le nez de son patient, qui se réveilla lentement. Quand le temps fut venu, ils ouvrirent à nouveau la porte de la chambre. L’ami du brun s’avança légèrement.

« Comme vous pouvez le constater, l’opération s’est déroulée à merveille. Comme cela a été convenu au téléphone, nous laissons le temps au médecin de votre famille de faire quelques tests pour vérifier. »

En voyant le visage vieilli de cinq ans du chirurgien, même les gorilles en costume ne purent cacher leur surprise. La femme restait sceptique, mais la lueur d’espoir que l’on pouvait observer dans ses yeux semblait avoir atteint ses pommettes. Elle fit rentrer un vieil homme dégarni dans la pièce, rapidement suivi d’une équipe de médecins en blouses blanches. Ils avaient tout ce qu’il fallait sur place : scanners et autres machines qui pourraient servir à analyser son état. Après une bonne heure passée à patienter, le verdict fut rendu.

« C’est incroyable ! Il est guéri ! »

La femme poussa un cri de soulagement, et vint saisir les deux mains de Yashin.

« Merci infiniment ! Mes hommes vont tout de suite apporter votre argent. Vous avez un don, le monde devrait être au courant !
- Eh bien… c’est-à-dire que vu la contrepartie exigée par mon corps, je ne peux faire des opérations de ce genre que peu de fois. À vrai dire, c’était ma première. Je préfère rester anonyme. »


La cliente remercia les deux hommes chaleureusement et leur glissa entre les doigts deux mallettes fourrées d’argent. Les deux hommes avaient le sourire aux lèvres. Jamais ils n’avaient espéré se faire autant d’argent, et ce en toute légalité. Une fois à l’extérieur, le brun reprit son âge normal. Ce fut la première opération d’une longue lignée, lui donnant assez de confiance pour aller tenter sa chance dans le Syndicat.


Comment votre personnage réagirait-il s'il était témoin d'un crime ?
Yashin n’a jamais été quelqu’un de sensible. Encore moins depuis son déménagement à Sapporo. Il ne commettra généralement pas de délit de ses mains, bien qu’il soit ouvert à toute nouvelle expérience. Quoiqu’il en soit, ça dépend du degré de gravité de l’acte, mais il n’aurait aucune raison de réagir. Il se contenterait de passer son chemin, ou d’observer si cela semble important, prêt à glaner la moindre information.

Si la victime est riche et que l’agresseur n’est pas trop puissant, peut-être viendra-t-il s’en mêler. Au pire, il attendra que le pauvre mec se soit fait tabasser pour aller l’aider dans sa guérison, au prix d’une modeste rétribution. Enfin, maintenant qu’il est plein aux as, c’est même pas dit qu’il ferait le déplacement. Faudrait vraiment que le type puisse lui apporter quelque chose d’important.

Il n’éprouve pas de sympathie particulière pour ses collègues du Syndicat, donc il ne viendra pas non plus les aider. Son travail à lui, c’est en coulisse. Tant mieux si des gens se font blesser, il n’aura qu’à passer derrière pour étendre son influence. Peu de gens oublient le médecin qui les a arrachés à une mort atroce.

Il y a bien sûr des crimes qu’il ne cautionne pas et n’encouragera pas le meurtre, sauf quand il peut lui être profitable d’une quelconque façon. Les enfants, on y touche pas, et les femmes enceinte non plus. Les viols non plus il n'accepte pas. Ce sont les seuls cas où il interviendrait ou préviendrait les autorités compétentes.

À quoi ressemblerait une journée type de votre personnage ?
Le quotidien de Yashin a pas mal évolué depuis qu’il a fini ses études de médecine. Pendant un an, il a tout de même fait l’effort d’aller travailler dans une clinique privée, qu’il a quitté depuis. Il a enchaîné avec six mois pendant lesquels il traquait les milliardaires malheureux pour leur venir en aide (c’est comme ça qu’il concevait la chose). Cela lui prenait pas mal de temps.

Maintenant qu’il n’a plus assez de ses poches pour contenir son argent, son quotidien s’est un peu calmé. Il continue de se réveiller tôt, mais cette fois pour s’investir dans son rôle d’informateur pour le Syndicat. Il laisse traîner ses oreilles un peu partout, et profite du réseau qu’il s’est créé l’année précédente. Discret, il se plaît à fréquenter les plaques tournantes de la pègre. Cela lui permet de ressentir ce fameux frisson de danger dont il a tant besoin. Il passe également quelques heures par jour à soigner les blessures des membres du Syndicat, mais pas seulement celles qui nécessitent l’utilisation de son alter. Il reste un chirurgien de talent pour intervenir en cas d’urgence.

En parallèle, et principalement en fin d’après-midi, il continue de chercher des « cibles » potentielles. N’ayant plus besoin d’argent, ses critères de sélection ne se cantonnent plus au compte en banque mais plutôt aux relations. Étrangement, et quand il n’a rien à faire, il bosse quelques heures en tant que bénévole dans un hôpital. On ne lui confie pas les cas importants, mais son diplôme suffit généralement pour qu’on lui accorde une certaine autonomie. Face à une telle hausse de la criminalité à Sapporo, les établissements de santé public se retrouvent complètement surchargés. Il ne leur viendrait même pas à l'idée de venir cracher sur la main d’œuvre.

En bref, il est encore en train de se chercher. Il n’est là que depuis peu, alors il n’a pas grand-chose à faire. En attendant, il comble ses journées avec des activités variées.


Derrière l'écran


Pseudo : Aucun en particulier, Yashin ça me va.
Âge : 18 ans.
Comment as-tu connu le forum ? : Topsite Smile
Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : A court terme, développer son réseau. A moyen terme, augmenter son influence et se faire connaître dans le Syndicat. Le long terme, il n'y pense pas encore. Pourquoi se presser ? Il a tout son temps.
 maxou’
Fujihara Beniko
Apprenti Héros
Fujihara Beniko
Profession : Meilleure Graphiste du Monde ! ♥
Rang : A
Points d'expérience : 90
Renommée : 151
Alignement : Bienfaitrice
Re: [AV/T] Sosei Yashin - We're all just prisoners of our own cells ~ || Lun 30 Juil - 20:07


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Bonsoir à toi et bienvenue sur le forum ! Tout est bon ! Je trouve le personnage très intéressant et j'ai beaucoup aimé ta fiche =)  Je te valide donc rang A, te donne ta couleur et tes accès, puis t'ajoute dans les listings.

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