[AV/T -JH] Murdock Shirogane
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[AV/T -JH] Murdock Shirogane

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[AV/T -JH] Murdock Shirogane || Ven 30 Nov - 16:42

Shirogane Murdock




NOM & PRÉNOM : Shirogane Murdock.
ÂGE : 19 ans.
SURNOM : Au sein de la Police : Imperator / En qualité de vilain : Lucifer.
RANG : A.
ALIGNEMENT : Chaotique Neutre / Esprit Libre.
PROFESSION : Capitaine de Police.
AFFILIATION : Indépendant.
NOTORIÉTÉ : Connu lorsqu'il agit masqué sous le nom de Lucifer, le justicier porteur de lumière, pour avoir tué plusieurs vilains en usant illégalement de son alter.
ALTER : Inner Spark, permettant de générer de l'électricité dans son propre corps pour augmenter grandement sa vitesse et faire d'autres choses sympathiques du même genre.
AVATAR : Akashi Seijuro - Kuroko no Basket.
[AV/T -JH] Murdock Shirogane 1f8138dc291d03a12d1656afc83dcf28

Origines


Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?
Bercée d'illusions et de désillusions. Voilà qui résume tout en son sens le plus strict et le plus cartésien. J'ai toujours vécu ma vie selon l'idéologie qui définit que le plus fort est celui qui dirige son destin, qui décide de celui des autres, et que tout lui est dû. Et cela m'a plutôt bien réussi durant mes premières années de vie.

Pour être au sommet, il me fallait cacher ce que je savais faire. Pourquoi avoir toujours dissimulé mon alter ? Parce qu'il est plus facile de surprendre, de dépasser les prévisions des gens lorsque l'on a un atout de taille dans sa manche que tout le monde ignore. Si on vous prend pour quelqu'un de lambda, on ne s'attendra jamais à ce que vous visiez, et surtout atteigniez, le sommet. En me basant sur ce principe, j'ai toujours fait en sorte d'être l'outsider, celui que l'on n'attendait pas en tête de classement.

Mais ça ne marche qu'un temps. Au bout d'un moment, lorsque l'on s'habitue à vous voir réussir contre toute attente, vous n'êtes plus si prévisibles. Vous êtes juste "le petit génie qui va sans doute y arriver". Mais tant qu'on réussi, on s'en moque. Tant que l'on gagne, on s'en fiche.

Puis quand on se dit que c'est bon, que l'on arrivera toujours premier et que l'on aura donc tout ce que l'on désire, la vie, cette chienne, vient vous flanquer une baffe pour vous rappeler à la réalité et vous faire un croche-patte, histoire que vous tombiez dans la boue, avant qu'elle n'appuie sa semelle de godasse sur votre tête pour vous noyer dans la flaque où vous vous êtes gaufré.

Tu veux connaître mon avis sur la vie que j'ai mené jusqu'à maintenant ? Un doux rêve qui a pris fin brusquement avec un constat des plus violents : être premier, être le meilleur, ne peut pas empêcher le destin de te décoller la tête s'il le désire... Ou les criminels de te voler ce qui t'est le plus précieux.

Alors honnêtement, se voir freiné dans ses rêves, voir que l'égo humain surpasse le sens du devoir, et que ceux qui sont en poste ne cherchent qu'à protéger le pouvoir qu'ils ont acquis, sans se soucier du devoir qui leur incombe... Ça me donne envie de vomir... Ça me donne envie de leur coller la baffe du siècle. Le genre de pain qui leur fait faire trois fois le tour de leur caleçon avant qu'ils ne tombent les fesses sur le sol en se demandant où ils sont et ce qu'il vient de se passer.

Mais si j'agis comme ça, je leur donne le prétexte pour m'évincer. Alors je vis ma vie avec un masque. Celui du parfait petit Capitaine, politicien, dangereux de par son esprit, qui réfrène toute humanité, qui est froid, voir cruel, à la limite du tyrannique mais qui obtient des résultats défiant la norme.

Puis la nuit tombe... Et là je peux laisser exploser ma rancœur, ma rage, ma haine contre l'injustice que je vois tous les jours. Je peux enfin me débarrasser des règles quand je porte mon masque. Je peux enfin fracasser le crâne du voleur, du tueur, du violeur, et le mettre là où il doit être : six pieds sous terre. Même si cela n'atténuera jamais la fureur qui m'anime, cela me soulage au moins pendant un moment. Court, certes, mais c'est toujours ça de pris.

Alors voilà comment je perçois ma vie jusqu'à maintenant : cacher mes capacités a été difficile, et j'ai parfois failli céder... Mais j'ai trouvé ma voie aujourd'hui. Masqué derrière mon titre de Capitaine le jour. Libre et moi-même quand je porte un vrai masque la nuit.

Quels sont vos rêves et idéaux ?
Dans un monde de bisounours, je te dirais bien que j'aimerai que l'on vive tous en paix, bercé d'amour et autres niaiseries. Mais malheureusement, on sait tous les deux que le monde n'est pas une guimauve enduite de chocolat avec un parfum de fraise qui flotte dans l'air. La vie est une saleté capable de te surprendre à tout moment, peu importe ta force, ton endurance, ton intelligence.

Alors dans un monde où tout peut arriver, je ne peux certes rien faire contre le Destin. En revanche, lorsque la main de l'homme y est pour quelque chose, là c'est différent. Quand j'éclate le crâne d'une pourriture, on peut dire que j'agis en qualité de justicier... Mais aussi comme la main de ce destin qui leur rappelle qu'à tout moment, ils peuvent se faire joyeusement tuer sans qu'ils ne puissent y faire quoi que ce soit.

Tu veux mon rêve ? Avec toute la cruauté et la beauté que ce monde a à offrir ? Alors je vais être assez clair et assez cash, en restant le plus réaliste possible. Ce que je souhaite plus que tout, c'est me baigner dans le sang de tous ces gratte-papiers de ma hiérarchie, qui ont oublié que leur métier, leur rang, leur imposait un devoir qu'ils ont depuis longtemps oublié au profit de leurs intérêts personnels, de leur carrière. Et si au passage je peux mêler leur hémoglobine à celle de tous les criminels qui pensent qu'ils peuvent rester impunis, alors c'est un joli bonus que je ne vais pas refuser.

Ça me permettrait de pouvoir laisser libre cours à mes émotions, d'avoir à cesser d'être froid, calculateur, sans cesse sur mes gardes. Je pourrais alors juste "être moi", sans avoir à regarder par-dessus mon épaule à chaque action que je fais, à chaque mot que je dis. Mon rêve, c'est cette justice absolue... Qui tombe comme un couperet sur le criminel et empêche toute réclamation. Une justice pure, directe, violente, répressive et qui pousse à y réfléchir à deux fois avant de s'en prendre à un innocent. Le genre de justice qui donne pas envie au mariolle dans les locaux de la Police de se foutre de ta gueule quand tu l'interroges, avec son petit sourire en coin que t'as envie de lui éclater sur le bureau. C'est plutôt le genre de justice qui le fait chier dans son froc de s'être fait choper. Voilà mon rêve... Que les criminels et les égocentriques ayant oublié leur sens du devoir qui les protègent se chient dessus jour et nuit parce qu'ils auront peur de cette justice absolue.

Quelle est votre opinion sur votre alter et comment percevez-vous l'existence des alters ?
Mon Alter est ma carte maîtresse, l'As planqué dans ma manche qui fait de moi un tricheur, mais aussi un gagnant inattendu. Déjà tout gosse quand j'ai vu que je pouvais aller plus vite, courir plus vite, penser plus vite, j'ai vu ça comme un avantage, pour surprendre, pour atteindre le sommet du podium. Si j'avais révélé cet atout, on m'aurait considéré juste comme un autre ahuri avec un pouvoir et basta. Rien qui sorte de la norme, rien qui me permettre d'apparaître comme gagnant dans une compétition. Mais là, j'étais le type "normal" qui avait des résultats qui dépassaient la condition humaine.

Mon Alter est toujours demeuré caché à tous, y compris à ma propre famille. Je n'en ai pas honte, loin de là, mais pour mon bien, il est préférable que l'on ignore son existence. Peu m'importe de me prendre une raclée sur un ring parce que je n'utilise pas ce pouvoir. Si je quitte l'arène avec le sourire aux lèvres, c'est parce que je sais que ma défaite n'a rien à voir avec mon potentiel... Mais qu'il s'agit juste de sauver les apparences pour pouvoir faire mieux plus tard.

Pour ce qui est des Alters en général, disons que je les vois comme une chance donnée par le Destin. Une chance pour que le type qui est tout en bas de l'échelle puisse éclater son boss qui ne fout rien de ses journées. Une chance donnée aux opprimés de la vie pour qu'ils puissent casser la bouche de leurs tortionnaires. Même le pauvre type tout méprisé de tous peut inspirer la crainte et se défendre de ses bourreaux avec un Alter puissant.

Mais c'est aussi la chance pour les criminels en puissance de dévoiler leur véritable visage. Ceux qui n'auraient jamais osé agir, faute de pouvoir, ne se sentent plus pisser et prennent les armes pour réaliser leurs envies égoïstes, au détriment des autres. Les Alters nous permettent d'exprimer nos désirs, de nous montrer tels que nous sommes réellement. Ils ne sont que l'expression de notre véritable nature. "On fait ce qu'on veut faire... Parce qu'on en a le pouvoir". Si c'est un but noble, c'est une bonne chose. Si c'est afin de concrétiser de noirs desseins... Alors c'est là que j'interviens pour mettre fin au rêve du prétentieux qui pense avoir tous les droits parce qu'il a obtenu un peu de pouvoir.

Le pouvoir corrompt les hommes... C'est mon point de vue. Donner plus de pouvoir à l'homme, c'est le tenter sur la voie du mal, davantage que d'habitude. Cela permet aux criminels de révéler leurs intentions. Mais à contrario, cela permet aux hommes de bien d'agir avec plus de moyens. Alors mon avis sur la chose est mitigé. Le seul bon point, c'est que lorsque l'on utilise notre Alter, on le fait forcément avec une intention... Et c'est cette intention qui trahit qui vous êtes. Un bon samaritain, ou un salaud de première.

Et selon le cas, il est possible que vous tombiez sur moi au détour d'une ruelle mal éclairée. À ce moment-là, priez pour que votre Alter vous permette de courir plus vite que moi ou m’empêche de vous couper la respiration… Définitivement.


Trame


Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?
Il n’y a pas grand-chose à dire concernant mon passé. Élevé dans une famille noble, riche, on peut dire que j’avais une « cuillère d’argent dans la bouche » en venant au monde. Enfin, ça c’est le bon côté et malheureusement, les gens s’arrêtent souvent à cette apparence. Naître chez la noblesse vous impose certains devoirs que les gens ignorent. La seule chose que mes parents ont toujours attendu de moi, c’était que je sois au-dessus du lot. À part la place de premier, il n’y a rien d’important. Voilà comment résumer le crédo de ma famille… Et la joie de vivre dans laquelle j’ai grandi. Si ton premier mot n’est pas composé d’au moins quatre syllabes, mes parents considèrent que tu sais toujours par parler. Après faut croire que j’aimais être contrariant. Si quand je dis « caca » ou « popo », ils ne font rien… Bah qu’ils ne se plaignent pas si j’en fous partout. J’étais un gamin après tout !

Enfin bon, dès mes trois ans on a déjà commencé à essayer de me bourrer le crâne, à m’apprendre des trucs, et autant dire que je n’avais pas vraiment de loisirs. Hormis quand j’ai commencé à me mettre au sport quelques années plus tard, pour me défouler, je n’avais aucun exutoire. Le fait que les serviteurs de la famille me regardent avec pitié aurait dû mettre la puce à l’oreille de mes parents sur leur sens de l’éducation… Mais allez savoir, on ne voit que ce que l’on veut voir.

À cinq ans, j’ai découvert mon Alter. Ça fait bizarre quand vous êtes en pleine lecture d’un bouquin et que vous réalisez avoir lu trois-cent pages en moins de dix secondes au compteur. C’est encore plus bizarre quand vous retentez le coup et qu’une étincelle électrique fout le feu au bouquin. Mais je pense que le pire, c’est l’alarme anti-incendie qui résonne et qui déclenche les jets d’eau qui sortent du plafond dans toute la baraque. Pour éviter de me faire enguirlander, j’ai juste prétendu que c’était parce que je voulais l’attention de mes parents. Étrangement, les soubrettes n’ont pas haussé le ton et ont eu l’air désolé pour moi. C’est à partir de là que j’ai commencé à cacher mon Alter à tout le monde.

Pour la suite, j’ai simplement eu un parcours scolaire accéléré, sautant les classes très vite. Faut dire que pouvoir étudier plusieurs centaines de fois plus vite que les autres aide pas mal. Alors du coup, quand on me dit que « je suis un génie », ça me fait doucement rigolé intérieurement. Mais en complément de mes études, j’avais droit à des cours complémentaires. Musique, cuisine, escrime, combat à mains nues, et même tout le tralala de l’étiquette de la haute société.

Forcément, en demeurant isolé de tous avec pour seul objectif la première place, j’ai rapidement développé un tempérament solitaire, pragmatique, froid et détaché. Quand on est calculateur et hautain, on s’attend à pouvoir tout contrôler. Mais le Destin arrive et vous flanque une mandale violente dans les dents quand vous prenez un peu trop la confiance et que vous pensez avoir cerné le monde qui vous entoure. La première baffe, ça a été de me faire tomber sur une stagiaire qui a renversé son café sur ma chemise et ma cravate lors de mon premier jour en qualité de « jeune apprenti Officier de Police ». Déjà que quand t’arrives à un tel poste à seize ans, on a du mal à te prendre au sérieux, mais quand en plus t’arrive avec une chemise toute pleine de café, autant dire que c’est encore moins gagné.

Bon, le bon point, c’est que les enquêtes ne piétinaient pas et j’ai rapidement gagné la réputation d’un Lieutenant de Police tenace, bosseur, qui ne vit que pour son boulot. Le mauvais point, c’était tout simplement cette foutue stagiaire qui faisait bourde sur bourde. Un coup elle bourrait la photocopieuse, un coup elle se trompait dans les toners et on imprimait tout en rose, ou un coup elle me filait le mauvais dossier alors que je me rendais en audience au tribunal. Bref, une catastrophe qu’on aurait dû dégager. Mais allez savoir pourquoi, elle avait une joie de vivre contagieuse. Son côté réservé, rapidement intimidée, et son sourire, suffisait à mettre tout le monde au poste de bonne humeur. Même moi, je me surprenais à trouver le café qu’elle préparait agréable.

N’allez pas vous faire des idées en vous disant qu’on est tombé amoureux, qu’on est sorti ensemble et tout un tas de fadaises du genre. Je l’appréciais juste, parce qu’elle était d’une gentillesse rare, toujours souriante, courageuse, travailleuse, et qu’elle ne se laissait pas démonter par les erreurs qu’elle commettait. En un sens, je l’enviais… C’était un peu comme un rayon de soleil dans ma vie morne et obscure, comme une étincelle qui me donnait foi en l’humanité. Si des gens comme elle existent, alors mon boulot de flic a un sens.

C’était ce que je me disais… Jusqu’à ce que je doive me rendre à son domicile pour procéder à l’enquête liée à la découverte de son corps, dans le hall de l’immeuble miteux où elle vivait. Rapidement, on a coincé le type qui l’avait tué. Juste un toxico qui cherchait à la braquer pour pouvoir se payer sa dose. C’est ça que j’entendais par « grande claque dans la gueule de la part du Destin ». Parce qu’il venait de me prendre ma conviction la plus intime : celle que les gens de bien étaient protégés. Et les choses n’allaient pas s’arranger.

Le fils d’un haut gradé ayant commis une bourde dans la procédure, le criminel a été remis en liberté. Et pire que tout, si l’erreur avait été signalée en temps et en heure, on aurait pu rattraper le coup. Mais le père du bleu a préféré couvrir sa réputation et celle de son fils en maquillant la bêtise de son fiston et en rejetant la faute sur un autre bleu, qui était pourtant prometteur, juste parce que le fautif était jaloux du talent de son homologue.

Indigné, j’ai voulu faire éclater ça au grand jour, mais on m’a vite fait comprendre que même si j’avais été promu au rang de Capitaine juste après, comme pour acheter mon silence, il valait mieux ne rien dire… Il valait mieux qu’un meurtrier reste en liberté, qu’un incapable reste en poste, et qu’un agent prometteur soit viré, plutôt que d’entacher le nom de l’institution.

Comprenant très rapidement que même si j’avais mis au point un dossier accablant, je me serai fait rapidement mettre au placard, j’ai pris sur moi. Je suis resté étonnamment stoïque, comme si j’acceptais le « pot de vin » qu’était cette promotion. Je savais que mon acharnement au travail et l’ensemble des résultats positifs et impressionnants que j’avais obtenus ne plaisaient pas à ma hiérarchie, car j’apparaissais comme étant celui qui leur faisait de l’ombre, alors j’ai donné cette apparence… J’ai commencé ce jour-là à porter un masque. Et je me suis montré patient… Très patient.

J’ai attendu deux ans. Deux longues années à compter les jours, pour éviter que l’on remonte jusqu’à moi, avant de me mettre en mouvement. Pendant ce temps, j’ai suivi la carrière du rookie qui a été « remercié » alors qu’il était innocent, en lui offrant un emploi au sein de ma famille. Et je n’ai pas lâché des yeux notre ami meurtrier et son bienfaiteur incapable qui a continué de faire erreurs sur erreurs, en comptant sur son père. Je me suis contenté d’attendre, en préparant méthodiquement mon plan.

Au bout d’un moment, j’ai fini par mettre les deux hommes en confrontation en les poussant à être au même endroit, au même moment. Forcément, flic et criminel ensemble, ça finit par partir en vrille. Ce soir là, j’ai utilisé mon Alter à des fins purement criminelles. Pousser légèrement le bras du tueur et celui du flic ripou, pour être sûrs que les deux ne se manquent pas au moment d’appuyer sur la détente. Profiter du fait qu’ils soient au sol pour écraser leur gorge en les laissant me fixer dans les yeux au moment de rendre leur dernier soupir, l’un après l’autre.

Ce soir-là, j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais éprouvé… Le sentiment de satisfaction le plus incroyable de ma vie. Un tueur toxico en moins, une pomme pourrie en moins… Ça faisait d’une pierre deux coups. Et j’ai fini par y prendre goût. Toutes les ordures qui passaient en travers des mailles du filet, toutes les raclures qui souriaient pendant leur procès, d’un air provocateur, parce que tout le monde savait que c’était eux, mais que personne ne pouvait le prouver, ou que tout le monde avait peur de parler… Tous ont fini par passer de vie à trépas mystérieusement, alors qu’ils se promenaient la nuit. Afin de ne pas laisser de piste, je ne sélectionnais pas que des dossiers sur lesquels j’avais travaillé, mais bel et bien des cas venant d’autres postes de police, d’autres affaires singulières avec lesquelles je n’avais aucun lien. Le seul rapport entre ces affaires ? Une ordure qui s’en sortait sans être inquiété.

J’ai rapidement été surnommé « Lucifer », le Justicier des Enfers. Un homme qui bougeait très vite, en laissant des étincelles électriques derrière lui, et qui portait un masque effrayant. Et personne ne s’est jamais douté qu’il s’agissait en fait de l’Imperator, le Capitaine de Police réputé « sans alter », dont les ordres sont absolus et qui paraît froid, détaché et sans émotion, qui se cachait derrière ce masque.

Comment votre personnage réagirait-il s'il était témoin d'un crime ?
Pour répondre correctement à cette question, il faut avant tout clarifier le contexte, car ma réaction sera très nettement selon ce dernier.

S'il m'arrive de constater un crime alors que nous sommes le jour et que j'agis en qualité de Murdock Shirogane, le Capitaine de Police démuni d'Alter, alors ma façon d'agir sera nettement plus raisonnée, basée sur la réflexion, la ruse et la logique. Est-ce que je serai capable de mettre ma vie en jeu pour sauver quelqu'un, sans devoir utiliser mon Alter ? La réponse est bien évidemment oui. On ne devient pas Policier sans un certain sens du devoir qui est élémentaire à la fonction que l'on veut remplir. Celui qui hésite à cette question n'a pas sa place parmi les forces de l'ordre, et encore moins parmi les héros.

Il faut dire qu'en général, quand on se met à hurler "Police", on a deux types de réaction : le type va soit partir en courant, soit essayer de nous éclater le crâne. Quand en plus on a l'air totalement détendu, stoïque et froid, cela aide à faire pencher la balance dans la direction du premier choix. Et si on en arrive au deuxième, ma foi, j'ai toujours mon arme de service et il se trouve que je suis un excellent tireur. Néanmoins, je n'outrepasserai pas mes fonctions en tuant de sang-froid un criminel. Ma priorité sera de l'arrêter en faisant usage de la force strictement nécessaire, afin de le traduire en justice, en faisant confiance à notre système judiciaire... Même si ma confiance en ce dernier est loin d'être aveugle.

Avoir un Alter qui peut s'utiliser modérément pour pouvoir prendre en compte l'ensemble des paramètres de la scène de crime et avoir le temps de réfléchir sur la meilleure solution aide énormément dans ce genre de situation. Neutraliser le criminel sera ma priorité. Protéger la victime sera en deuxième. Et pour ce qui est des dégâts matériels, ma foi, je ne prends même pas la peine de m'en soucier. Pourquoi cet ordre atypique ? Parce que j'estime qu'il y a quatre catégories de flic : ceux venus pour mettre les crapauds derrière les barreaux, ceux venus pour défendre les innocents, ceux qui cherchent juste à toucher leur salaire en fin de mois et ceux qui sont carriéristes et ne pensent qu'à eux. Pour ma part, j'appartiens à la première catégorie.

Bon, c'est sûr, si je peux éviter que l'otage ou la victime finisse entre quatre planches, je ne vais pas me concentrer uniquement sur la possibilité de coincer le criminel. Après tout, je vois sur le long terme. Le laisser s'échapper pour sauver la veuve et l'orphelin est une chose que je peux faire, dans l'optique où je me dis que ce n'est que partie remise et que je finirai par le coincer. Mais entre passer du temps à me montrer gentil avec les victimes, et passer du temps à bosser pour coincer le criminel, mon choix se porte indubitablement vers la deuxième option.

En revanche, si nous sommes de nuit, c'est tout à fait différent. Lorsque j'agis en tant que Lucifer, porteur de Lumière et Justicier des Enfers, là c'est une autre paire de manche. Si j'assiste à un crime, autant dire que déjà d'une part, il est dommage pour son auteur que ça soit moi qui soit témoin, et d'une autre part, j'espère pour lui qu'il court plus vite que moi. Parce que sans hésitation, si je peux lui broyer la gorge ou lui fracasser le crâne, je ne vais pas me priver de cette opportunité. Certes, toujours sauver la veuve et l'orphelin, mais en l'occurrence, je considérerai que ma mission n'est pas accomplie tant que je n'aurais pas coupé le souffle du malfrat de façon définitive.

Mieux vaut pour les criminels qu'ils me croisent de jour lorsque je porte mon costume et mon insigne, que la nuit, quand je porte ma cape et mon masque. Dans le premier cas, ils risquent de passer quelques temps à l'ombre. Dans le second, ils iront rencontrer leur créateur.

À quoi ressemblerait une journée type de votre personnage ?
Le truc bien avec le boulot de flic, c'est que les journées se ressemblent rarement. Principalement parce qu'on ne travaille que rarement sur le même genre d'affaire d'affilé. Mais si je devais extrêmement simplifier les choses et mettre cela à l'échelle d'une routine, ce serait comme ce qui suit.

Levé sept heures du matin. Je commence par me réveiller en prenant un bon café bien noir et par manger six ou sept paquets de biscuits au chocolat. J'enchaîne ensuite avec des exercices de gainage, de renforcement musculaire et de cardio, histoire d'entretenir la machine et la tuyauterie.

Quand j'ai fini tout ça, il doit être au moins... Sept heures et quart. Après tout, pouvoir tout faire en accéléré, ça aide. Du coup j'enchaîne avec un repas qui se résume à une omelette de deux kilos, environ un kilo de viande rôtie, et un peu de salade pour me donner bonne conscience. Du coup quand j'ai terminé d'avaler tout ça, il doit être sept heure et demi.

Je me rends ensuite à mon travail en voiture où mon chauffeur me dépose. Je prends mon poste à huit heures après avoir avalé un bon litre de café, toujours bien noir. Je lis les rapports de la nuit, l'ensemble des interventions des forces de l'ordre de mon district, histoire de me tenir à jour. Je compare avec ce que marque le journal, pour voir si on parle de nous ou si on a des événements importants qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.

Je passe en revue les troupes, puis je m'attaque au suivi des dossiers de mes hommes. Un peu de politique avec les rapports à mon supérieur, au maire, aux autres autorités liées à mon travail. Puis ensuite, je peux enfin me faire un peu plaisir en me greffant sur les procédures de mes hommes. Je prends rapidement connaissance des dossiers, investigations faites et à faire, j'oriente un peu tout le monde sur les pistes à suivre, sur la suite des enquêtes.

Encore un peu de politique, d'administration, comme l'organisation des plannings. Parfois je participe aux interpellations chez nos amis les vilains, j'appuie les héros avec l'aide de mes hommes, même si le travail est moins gratifiant que d'aller cogner du vilain. Bref, la journée normale d'un Capitaine de Police en somme.

Une fois dix-huit heures, je donne leur soirée à ceux qui ont bien travaillé, et je reste jusqu'à ce que ceux qui ont du retard se soient mis à jour. Quand les bureaux sont vides, je consulte alors les rapports des Tribunaux pour voir les affaires qui ont été jugées récemment. Si une décision de justice ne me plait pas, je sais que la nuit va être longue.

Dans ce dernier cas, je rentre chez moi, dans l'annexe du manoir où je m'entraîne avec l'équipement adapté pour supporter la rapidité de mon Alter. J'enfile mon manteau à capuche et mon masque avant de quitter discrètement les lieux. J'agis méthodiquement pour localiser ma cible et ensuite... Si je rentre dans la nuit, cela veut dire que justice a été rendue.

Et le lendemain, rebelote. Après, il m'arrive souvent d'user discrètement de mon Alter pour prendre connaissance de l'ensemble des rapports, procédures, comptes-rendus et autres paperasses qui prennent une éternité à lire. Cela me permet d'être au courant de l'état de chaque affaire, propre à chacun de mes hommes, ce qui leur donne souvent l'impression que je suis un espèce de surhomme omniscient dont les ordres sont absolus et indiscutables, car j'arrive à avoir une vue d'ensemble sur le schéma judiciaire et toutes les affaires en cours, ainsi que leurs ramifications, similitudes, rapprochements, etc etc...

Mes hommes m'apprécient assez je pense, justement parce que je suis sévère, mais juste. Je laisse volontairement un fossé entre nous en restant froid et pragmatique pour qu'ils sachent qu'ils peuvent se reposer sur moi en tant que chef. Mais en un sens, ils ont toujours peur de moi, car quand le patron qui fait rarement des erreurs jette un œil à vos dossiers, vous avez toujours l'appréhension de ce qu'il va dire. Un mot gentil et un compliment donnent le sourire... Alors qu'une erreur décelée et l'air mécontent sur mon visage suffisent à les plonger dans l'effroi pour le reste de la journée.

Je pense que s'ils savaient que j'étais le "Lucifer", ils tomberaient des nues, car un homme qui se montre toujours stoïque, avec un sang-froid à toute épreuve, ne peut pas être un tueur qui laisse libre cours à une rage dévastatrice comme je le fais lorsque j'agis de nuit en étant masqué.


Derrière l'écran


Pseudo : Ethan Rayne ?
Âge : 20 ans et dix ans d’expérience.
Comment as-tu connu le forum ? Mon témoin de mariage m’a entraîné dans cette galère, qu’on le pende au clocher du Mont Saint-Michel !
Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : Dans l'idéal, éradiquer le crime. Mais comme c'est pas un bisounours, juste mettre assez les pétoches aux gens pour qu'ils n'envisagent même pas de devenir des criminels... Et ce aussi bien en tant que Capitaine de Police qu'en tant que Vilain, tueur de... Vilains.
 maxou’
Nakano Jin Soo
Héros professionnel
Nakano Jin Soo
Profession : Archéologue - Héroïne
Rang : B
Points d'expérience : 44
Renommée : 120
Alignement : Rebelle
Re: [AV/T -JH] Murdock Shirogane || Mar 4 Déc - 20:12


Bienvenue sur le forum


Eh bien, pas grand chose à dire, si ce n'est que le personnage a un bon potentiel. L'aspect Vilain et Civil dans la police, c'est un mélange intéressant ! Intriguée par comment les choses tourneront pour lui. Au vu du parcours de ton personnage, le fait qu'il puisse être rang A si jeune ne me choque pas outre mesure : il a l'habitude des crimes en étant dans les forces de police, il semble avoir tout de même une bonne maîtrise et on comprend qu'il a un certain nombre d'actions à son actif (et on est dans des actions quand même avec une répercussion logique sur sa notoriété). Très jolie présentation, d'ailleurs ; c'était vraiment plaisant à lire! Tout est bon, je te valide donc rang A, te donne ta couleur, ta renommée et tes accès, puis t'ajoute dans les listings.

Bon jeu avec ce personnage !

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
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