Nana ☼ Ceremony & Devotion
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Nana ☼ Ceremony & Devotion

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Nana ☼ Ceremony & Devotion || Sam 9 Juin - 21:42

Momochi Nana


       
       

       NOM & PRÉNOM : Momochi Nana.
       ÂGE : Vingt-quatre ans.
       SURNOM : Deva.
       RANG : S
       PROFESSION : (Artiste & gourou) Nana est une jolie fleure : pétales libres dans le vent, elle se lève et se laisse s'épanouir au creux des vagues de son destin. Elle est une artiste. On scrute les mouvements de son pinceau, on s'arrache ses toiles, on essaie d'en deviner les messages obscurs et abstraits. Douée de ses mains, Nana peint, dessine, construit, sculpte, au gré de ses envies. Nana, on la connaît : elle fait dans l'art contemporain et ses expositions attirent les badauds, alors qu'elle n'a absolument aucune idée de ce qu'elle fait. Mais elle sait que la populace naïve, les autoproclamés intellectuels, se jettent comme des veaux sur tout ce qu'ils ne comprennent pas. Ou sur tout ce qui les fascine. Le mystère, le Divin, le sacré. Elle sait de quoi elle parle, parce qu'elle est aussi Deva, une sacrée businesswoman, voilà le moins qu'on puisse dire. Elle est un marchand de sable dans des vêtements de Bouddha, une petite vendeuse de joie et de rêve. On lui mange dans la main et elle compte les pièces, comme autant de rêves qui s'accumulent et qui n'auront jamais aucune réponse.
       AFFILIATION : Libre. Nana est connue, dans le monde des ténèbres, comme Deva, mystérieux chef spirituel masqué, malgré son jeune âge, du groupuscule Prajñā, bien connu dans le milieu des bouddhistes pratiquants, du pays comme à l'international. Les mauvaises langues diraient qu'il s'agit là d'une secte, qu'une fois membre, on ne peut plus la quitter, qu'ils vendent la bonne parole et les reliques de leur gourou à prix d'or, que certaines familles de fidèles ont mystérieusement disparu, qu'il ne s'agit que d'une vaste arnaque, et ils auraient bien raison. Mais la frontière est mince et la liberté que tous ont de mettre en pratique leurs idéaux doit être respectée, n'est-ce pas ?
       NOTORIÉTÉ : Le chef spirituel aux nombreux visages de Prajñā est tristement célèbre, mais à qui la faute si des naïfs laissent leur vie et leur argent entre les mains d'un pseudo-Bouddha au nom de leurs croyances ? On récolte ce que l'on sème, et ils vous diront que d'une secte, nous en sommes loin: ils n'étaient simplement pas assez méritants pour atteindre le salut promis par leur maître à penser.
       ALTER : Nirvana – Nana est capable d'insuffler un profond sentiment de félicité et de plénitude aux personnes qui l'entourent, les rendant douces et passives. Faisant d'elles de doux alliés. (Lien.)
       AVATAR : Yonaga Angie – Danganronpa V3
Nana ☼ Ceremony & Devotion N4x2

       
Présentation

       

       PHYSIQUE & CARACTÈRE
       
Nana respire et inspire la joie de vivre à qui la regarde ou accepte de passer ne serait-ce que quelques jolies secondes à ses côtés. Elle est une boule d'énergie et d'inspiration : elle fascine, elle fait rêver car elle a l'air elle-même profondément rêveuse, perdue dans un monde qui nous semble loin, si loin, beaucoup trop loin. Nana, on dirait qu'elle voit des choses que les mortels ne peuvent pas voir : alors, elle l'exprime dans ses œuvres, dans ses tableaux, dans ses sculptures, c'est probablement cela, n'est-ce pas ? Elle est envoûtante, Nana, comme tout ce qu'elle produit, tout ce qu'elle dit, tout ce qui file entre ses lèvres : ça vient de loin et ça nous emporte encore plus loin, tout là-bas. Nana, c'est une bouffée d'air frais, un peu excentrique, un peu perchée, mais on aime l'écouter et se gaver d'optimisme spirituel. On ne comprend pas trop ce qu'elle dit, ni de quoi elle parle, mais elle en parle si bien, Nana : c'est comme une jolie histoire, une jolie musique. On lui prend la main et on a envie de la suivre.

Et les mains qu'elle prend, elle les mord et les dévore, Nana. C'est un requin, derrière ses cheveux blond platine, sa peau sombre trahissant ses gênes exotiques et insulaires, et son sourire d'ange un peu déphasée. C'est un poison, Nana, sous ses vêtements rapiécés ou trop étranges, avec ses belles paroles : elle vous embrasse et vous étouffe mais vous vous sentez bien, si bien. C'est une mauvaise drogue qui nous semble pourtant si plaisante. Nana, ce n'est pas une rêveuse : le sacré, le divin, le mystique, les miracles, la réincarnation et toutes ces conneries, elle n'y croit absolument pas. Mais elle sait se montrer convaincante. Faire avaler n'importe quoi à qui veut bien l'entendre, à qui a besoin de l'entendre. C'est un serpent, Nana, comme papa et maman et les autres ont pu lui apprendre : mets ton plus beau masque, ma princesse, et offre-leur toute la joie dont ils ont besoin pour illuminer leurs pauvres vies. Ils te suivront, te suivront, jusqu'au bord du gouffre et au-delà s'il le faut, tant que tu feras briller leurs yeux.

Et elle le fait si bien, Nana. Manipulatrice et mythomane assumée, elle sait comment faire fructifier son affaire et ne recule devant rien pour abuser de la confiance de ses nombreux, trop nombreux fidèles. Cachée derrière son masque blanc et ses longues robes de cérémonie, elle les toise du haut de ses coussins soyeux et les abreuve de ses paroles cryptiques qu'ils interprètent bien comme ils veulent : tant qu'ils sont heureux, qu'ils tendent la main, et qu'elle peut se servir d'eux et de leur porte-feuille, tout va bien.

C'est une businesswoman, Nana, mais elle est prudente. Elle se cache, danse au milieu des bals costumés, à la frontière, là, celle qui est grise, entre les ténèbres et la chute. Ni trop, ni trop peu, juste assez pour qu'on l'écoute et qu'elle sente l'ivresse du pouvoir, des fils des pantins, qui, courbés, l'écoutent prêcher tout ce qui lui passe par la tête.

C'est une pragmatique, Nana, elle sait comment faire pour exister dans ce vaste jeu de dupes. Elle sait se faire oublier quand il le faut, elle sait s'entourer d'alliés et les brosser dans le sens du poil, elle sait jouer à Nana, l'artiste, ou à Nana, la jeune demoiselle un peu trop rêveuse qu'on aime suivre dans ses délires.

Danse macabre.

       HISTOIRE
       
Nana sourit, derrière son masque immaculé, alors qu'elle sent la chaleur de la main de la femme lui faisant face dans la sienne. Elle entend ses sanglots, elle voit ses larmes de joie déchirer ses joues. Elle semble heureuse, si heureuse.

Nana murmure, murmure, sa voix résonne derrière le masque qui la sépare définitivement du monde des mortels, des fidèles, elle la rassure, lui signifie que si ses prédictions sont aussi bonnes, c'est parce qu'elle a su s'en donner les moyens. Elle a tendu l'oreille, a écouté ses modestes enseignements et la vie le lui rend. Joie, bonheur, réussite et délivrance, voilà ce qui l'attend à l'arrivée, lorsqu'elle atteindra l'éveil.

La femme, la cinquantaine, se lève finalement, s'inclinant platement devant celle dont elle ne pourra jamais croiser le regard, cachée derrière un masque protégeant sa pureté, mais qu'elle connaît comme sa sauveuse, comme Deva, celle qui a été choisie pour poursuivre l'enseignement des principes de Siddhārtha Gautama, le premier Bouddha, sur cette terre corrompue et rongée par le mal, le vrai, celui de la société toute entière.

Elle est l'Éveillée de ce siècle, leur havre de paix, leur refuge au milieu de la détresse, leur Nirvana. Qui sont-ils, pour mériter d'être bénis par ses sages paroles ? Personne ! Et pourtant ils sont là, si proche d'Elle, leur Sauveuse. Ils s'abreuvent de ses paroles, se gavent des reliques qu'Elle leur offre gracieusement au seul prix de la soutenir, elle qui est condamnée à la frugalité. Elle leur permet de se séparer des chaînes du matérialisme et du capitalisme qui les entravent. Quelques milliers de yens pour une éternelle bénédiction et un ticket pour l'illumination.

Et Nana rit, derrière son masque immaculé, alors qu'elle pose les yeux sur son carnet à croquis, recouvert de gribouillis sans queue ni tête, qu'elle a simplement interprétés comme bon lui semble. Les humains sont tout en simplicité : ils veulent tous entendre la même chose.

Elle est là pour le leur donner.

Elle se lève. Ses robes de cérémonie tournent autour d'elle. On lève la tête, on la suit du regard, solennel. L'homme à ses côtés s'avance, grave, et s'adresse à la salle remplie. Il semble âgé, mais pas trop. Sa voix est profonde, lorsqu'il annonce aux fidèles que la séance du jour est levée, car Deva a besoin de se reposer, de recharger son énergie spirituelle. Mais qu'ils ont bien évidemment toujours la possibilité d'offrir leurs dons au monastère et d'acquérir leurs reliques bénies.

Cet homme, c'est son père, japonais pur, contrairement à sa mère, une beauté des îles. Si Nana était dans le monde du spectacle, il serait son manager. Ah, mais peut-être y est-elle véritablement, en vérité ? Elle est comme une actrice qui monte sur scène face à une foule qui est précisément là pour entendre ses mensonges. Elle va leur en donner pour leur argent.

C'est ce qu'on lui a appris, c'est le monde qu'elle connaît, c'est le monde qu'elle aime, maintenant. Elle s'y sent si forte, elle s'y sent en sécurité, on l'aime, on l'aime, et elle tient leur vie au bout de ses lèvres.

Quelle ivresse !

Nana a toujours vécu dans un milieu aisé mais savoureusement corrompu. Son père, un amateur d'art, n'a jamais vraiment caché ses liens avec les organisations criminelles et les Vilains de tout genre qui avaient besoin de liquidités ou de faire disparaître leurs marchandises encombrantes. Arnaqueur avéré et receleur notoire, c'est ce qu'on retiendra de lui. En comparaison, sa jeune femme, une sombre beauté exotique, est un ange. Un ange qui a décidé de se laisser brûler les ailes.

Le père de Nana n'a presque jamais connu que Tokyo et n'a jamais été, pour le moins du monde, croyant ou attiré par le sacré. La mère de Nana, avant de sauter les deux pieds dans un monde de ténèbres, ne connaissait que sa jolie île natale. Elle aussi, ne croyait pas au mystique, mais elle en avait été abreuvée depuis toute petite.

Et Nana arriva.

Elle et son père retrouvent leurs appartements, retrouvent sa mère après la séance du jour. On la félicite, on la congratule. Elle retire le masque, satisfaite. Ah ! Quel bon travail elle fait, leur jolie princesse, leur petite reine. Elle fait tomber le masque, quitte ses vêtements pompeux et embrasse cette vie de vices.

Depuis toute petite, ils savaient que Nana feraient de grandes choses. Elle dégageait quelque chose, on avait envie de l'écouter, de la regarder, de la suivre dans ses flots de paroles. Jusqu'au bout du monde. Il suffisait d'être avec elle, cette petite bouille d'ange, pour se sentir bien. Voilà ce qu'elle nous apportait : de la quiétude, de la félicité, une douce ivresse, un sentiment de bonheur simple dont on ne pouvait plus se passer. C'était bien évidemment le fruit de son Alter, un océan de plénitude à qui le voulait bien, qui se manifestait alors qu'elle était encore petite.

Les perspectives étaient belles, elles étaient grandes. D'un mot, d'une simple présence, Nana vous faisait oublier tous vos malheurs et vous apportait la paix intérieure ! Il aurait été dommage de ne pas en profiter, ange sur terre qu'elle est, de ne pas faire profiter le monde de sa douce thérapie.

Elle leur apportera l'éveil, la sagesse, la paix intérieure éternelle. Prajñā.

Petite fille haute comme trois pommes, on l'affuble de vêtements trop grands, on cache son visage, on entretient le mystère, on créé le personnage. Le mythe.

On la promène, on la présente aux badauds, aux naïfs, aux êtres torturés en manque de bonheur. Ils l'écoutent, elle s'abreuve de leurs larmes chaudes. Elle fait ce qu'on lui demande: ils veulent être heureux ? Ils veulent que la bonne fortune soit de leur côté ? Eh bien soit. Si c'est là ce qu'ils veulent entendre, elle peut bien le leur dire. Après tout, ce ne sont que des mots.

Et les mots n'ont pour seule valeur que celle qu'on veut bien leur donner.

C'est elle, c'est l'élue, l'éveillée, le nouveau Bouddha, celle qui voit tout et a tout vu, celle qui vous tient la porte qui mène vers un monde meilleur, loin des conflits, loin des discriminations, loin des Alters qui n'en font qu'à leur tête.

Deva.

Les foules se déplacent et se lèvent pour elle, ange mystérieuse derrière son masque blanc, gourou, chef spirituel, appelez-la comme bon vous semble.

Le résultat est le même.

Ses paroles sont d'or, ses bénédictions aussi, elle tend l'oreille, guète le tintement des pièces et le bruissement des billets. Se délecte de ce simple sentiment de toute puissance et de douce impunité.

Elle s'est prise au jeu, Nana.

Elle ne peut plus quitter la scène, Nana.

Elle ne veut plus jamais la quitter, Nana.

Jusqu'à la fin du spectacle, Nana.

Seule, au-dessus de tous, à la tête baissée et au dos courbé.

Nana.

☼ ☼ ☼

Prajñā.

La sagesse, l'éveil, la paix intérieure, la compréhension de tout et de toute chose.

Voilà ce qu'elle leur apporte, ce qu'elle leur offre.

Prajñā.

Un mouvement religieux affilié au bouddhisme, qui a sû se développer aussi rapidement que mystérieusement, d'abord simplement au Japon, puis dans toute l'Asie, et au-delà au sein des communautés d'émigrés.

Prajñā.

On le chuchote un petit peu, sans trop savoir pourquoi. C'est un petit peu comme un poison, une pillule difficile à avaler et à recracher. C'est une ombre, une hydre qu'on ne comprend que vaguement. Une vaste entité.

Prajñā.

Le mouvement doit sa notoriété soudaine et son développement éclair en la personne de son gourou, celle qui s'est élevée comme leur maître à penser, leur symbole de paix et de plénitude, leur marchand de rêve qui distribue félicité et bons points. Deva. Une Divinité, c'est ce qu'elle est.

Les fidèles du mouvement en sont persuadés: ils croient en la réincarnation de Siddhārtha Gautama, le Bouddha originel, et en sont certains, c'est elle, elle, leur Deva, qui a été choisie pour les emmener sur la voie de ces préceptes ancestraux. Comment pourrait-il en être autrement ? Ils se sentent tous si bien en la présence de cet être de pureté dont jamais ils ne pourront connaître le visage sous peine de s'éloigner de l'illumination et d'être condamnés à érer, aveugles, sur les chemins de l'ignorance.

Prajñā.

Ils sont nombreux à la suivre, si nombreux, beaucoup trop nombreux à baisser la tête et à boire ses paroles sans vraiment savoir pourquoi. Ils sont nombreux, si nombreux à s'installer sur le sol froid des monastères du culte et à écouter, écouter. Et à donner, à donner.

Tout ce qui est matériel est mauvais mais n'ayez aucune crainte ! Rachetez-vous, blancs moutons, achetez, simplets. Votre argent pèse si lourd sur votre conscience, laissez Prajñā vous en délester, laissez Deva s'en délecter.

Prajñā.

Le culte est puissant, il est une vague, une masse de fidèles au sourire niais, la tête pleine de félicité, le corps noyé dans la plénitude à force d'être restés bien trop longtemps noyés dans le Nirvana que leur offre Deva.

On le sait pourtant, tout du moins on s'en doute, c'est un secret de polichinelle. On sait ô combien les sectes sont des poisons, des démons insidieux, des hydres indomptables: tranchez-leur la tête, une autre repoussera.

Prajñā.

Ils le disent: ils prônent l'Éveil de l'Humanité, la paix intérieure et globale, la fin des discriminations et des conflits à travers la connaissance de toute chose, la félicité et la plénitude.

Et pourtant.

Prajñā.

Escroquerie, extorsion, pensée unique, endoctrinement, séminaires toxiques, leur gourou les prend et les brise, les remodèle à son bon vouloir: ils quittent tout pour la suivre, et on dit même que certains grands de ce monde ont décidé de lui emboîter le pas sur la voie de l'Éveil, de Prajñā.

Là est sa force, parasite. Dans sa douce voix, dans sa chaleureuse aura.

Dans son mystére.

Cachée derrière son masque de cérémonie, dans sa tour d'ivoire.

Sa tour de Babel.

Celle qu'on ne peut pas atteindre.

Prajñā.

       

       
Derrière l'écran

       

       PRÉNOM : Nana, ce sera bien.
       ÂGE : 24 ans.
       COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Amano Rin.
       MOT DE LA FIN : 100 000 yens le talisman béni, qui veut ? (Et oui, la fiche est terminée.)
       
 maxou’
Hibiki Ayane
Civil
Hibiki Ayane
Surnom : Sound Wave
Profession : Actrice
Rang : S
Points d'expérience : 1724
Renommée : 290
Alignement : Juge
Re: Nana ☼ Ceremony & Devotion || Dim 10 Juin - 6:11

Holà ma superbe gourou.

Wow ! Quelle fiche merveilleusement bien écrite.

Parjñä

Sans soucis, je t'offre ta validation au rang S

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
- Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
- Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bisous !

Ps: @Amano Rin récolte 50 yens
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