[AV/T] Tsubasa Suzaku
header
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez

[AV/T] Tsubasa Suzaku

Tsubasa Suzaku
Héros professionnel
Tsubasa Suzaku
Surnom : Phœnix
Profession : Héros
Rang : A
Points d'expérience : 769
Renommée : 285
Alignement : Bienfaiteur
[AV/T] Tsubasa Suzaku || Ven 1 Juin - 23:18

Tsubasa Suzaku




NOM & PRÉNOM : Tsubasa Suzaku
ÂGE : 18 ans, anniversaire le 15 Août.
SURNOM : Phœnix
RANG : A ou S, à voir.
PROFESSION : Héros jeune diplômé.
AGENCE : Seigi
ALTER : Phénix - Permet à Suzaku de se changer en aigle aux plumes de feu.
AVATAR : Kagami Taiga de Kuroko no Basket
[AV/T] Tsubasa Suzaku Vava311

Présentation


PHYSIQUE & CARACTÈRE
Suzaku est un jeune homme au physique assez impressionnant. Non pas qu’il possède une morphologie complètement modifiée par un Alter qui entraîna une mutation, mais plutôt qu’il sort de la norme dans sa normalité. En effet, à ses dix-huit ans seulement, le jeune héros mesure plus d’un mètre quatre-vingt-dix et est encore potentiellement capable de grandir, ce qui en fait une grande perche au milieu de la population japonaise. À côté de cela, du fait de son entraînement physique pour devenir un héros combattant et maîtriser à perfection son Alter, il a une musculature solide, taillée pour toutes formes de compétition. Mis à part la couleur de cheveux héritée de sa mère, on pourrait le confondre aisément avec son père avec tout ce qu’il a récupéré de ce dernier. C’est une qualité comme un défaut, qui le poursuivra durant toutes ses années au Lycée.
D’un point de vue vestimentaire, on le verra bien souvent porter des vêtements larges et souples, si ce n’est pas directement des tenues de sport. En effet, étant toujours dans l’action, Suzaku ne perdra pas une occasion pour suer un peu, et se tient ainsi préparé à tout, au désespoir de ses collègues qui insistent qu’il ne doit pas se balader en jogging devant la press. Autour de son cou, on retrouvera par contre une chaînette entourant un anneau, qu’il se refuse à s’en séparer, un cadeau qu’il tient à garder auprès de lui aussi longtemps que possible. Dernier détail à noter, plusieurs des tenues de Suzaku, y compris son costume de héros, sont ignifugées pour pouvoir résister aux débâcles de son alter. Les incidents embarrassants sont arrivés bien vite dans le passé…


Du point de vue du caractère, Suzazku est… Un bon gars ? Un gros con ? Difficile à dire. Il possède beaucoup de bons côtés comme des mauvais, ce qui fait qu’on peut être très facilement surpris dans les discussions avec lui.

Commençons par les mauvais points alors : le jeune est homme est complétement arrogant. Conscient de ses talents et capacités, Suzaku rappelle, souvent inconsciemment, qu’il est meilleur aux autres. Cela se voit quand il essaye d’encourager / rassurer les gens, en rappelant que ce n’est pas les autres qui sont faibles, juste lui qui est bien meilleur qu’eux.
C’est également un amoureux du risque, n’hésitant pas à clamer qu’il a choisi la profession de héros pour affronter des dangers, des gens forts, et exploiter son Alter sans être gêné par la loi. Lui dire qu’une mission a des risques élevés est ainsi le meilleur moyen de le motiver… Et donc de le faire se précipiter vers le danger tête baissée.
Et une fois qu’il entre en compétition… Il devient irritable au possible. Refusant de baisser les yeux ou de laisser couler toute provocation, il répondra avec force et arrogance pour montrer sa supériorité, si bien qu’il lui arrive d’oublier ce qui se passe autour.

Mais avant de se faire une mauvaise image de lui, revenons aux bons côtés. Suzaku possède une forme de recul qui peut en surprendre beaucoup, capable de relativiser beaucoup de situations et d’apporter des conseils d’ordre moraux ou technique aux autres (bon par contre, comptez pas sur lui pour de l’aide sur des cours, c’est une buse). Toujours à l’écoute, il fera en sorte de vous remonter le moral à sa manière.
Énergique au possible, de par son esprit de compétition, il dira rarement non pour vous filer un coup de main. Des entraînements supplémentaires, servir de main d’œuvre même une simple course, il acceptera d’aider si on lui demande et que la demande n’est pas malsaine. Bout en train qu’il, après tout, il lui sera bien difficile de refuser d’être un héros même à bas échelle.

HISTOIRE
Le monde avait changé. La naissance des Alter avait provoqué une grande révolution à travers le globe, les gens ayant des réactions allant sur tous le spectre des émotions. Émerveillement, peur, envie, dégoût, passion et haine. Beaucoup de discorde et de panique ici et là, et pour ce fait, le gouvernement a choisi d’agir. Au lieu d’essayer de neutraliser cette irrégularité, il décida de s’en servir pour son compte, en créant une nouvelle profession : Héros. Des hommes et femmes ayant l’autorisation d’utiliser leur pouvoir face à ceux qui en abuseraient. Des personnes représentant un nouvel idéal d’ordre et de justice. Des êtres qui semblaient sortir tout droit d’une fiction, maintenant idole des temps modernes.


Et moi dans tout ça ? J’étais le fils d’un d’entre eux.


Ma naissance ne fut pas sous des circonstances dramatiques, apportant un malheur à mon entourage, bien au contraire. Mes parents se sont rencontrés au milieu de ce nouveau domaine d’activité qu’était l’héroïsme. Mon père avait su profiter de cette chance qui lui a été donnée pour faire quelque chose de sa vie, suivre son idéal de justice et ainsi devenir l’un des héros les plus côtés du pays. Ma mère, quant à elle, était devenue designeuse pour les vêtements spécifiques aux porteurs d’Alter, le siens lui ayant fait comprendre la difficulté du quotidien. Une histoire assez banale à vrai dire, une retouche pour le costume du héros avec une couturière qui en avait rien à faire de son mauvais caractère et passa outre ses défauts. Et c’est quelques années après, une fois que mon père eut réussi à se faire un nom et à bien gagner sa vie, qu’ils décidèrent de s’installer ensemble, se marier et… Vous connaissez la suite.

Mon enfance, quant à elle, fut tout aussi banale et heureuse, pas grand-chose à dire dessus. Mon père n’était pas que le héros du peuple, mais aussi le mien. Chaque fois qu’il intervenait pour arrêter des criminels de tout niveau et passait à la télé, j’étais le premier à me trouver devant l’écran. Il était un exemple de force, volonté et justice, complètement impassible face aux dangers que pouvaient représenter les vilains. Combien de fois j’ai pu frimer devant les copains en petite section quand ils le voyaient à la télé, et que je disais fièrement « C’est mon Popa ! » ? J’en ai même pas honte aujourd’hui, ce sentiment de fierté encore encré en moi, toujours à essayer de l’imiter dans ses discours comme ses gestes.

Mais il y avait un revers à cette médaille, et ça j’avais du mal à l’accepter. Le temps qu’il le passait à combattre les vilains, s’en était qu’il ne passait pas avec sa famille. Petit, je me sentais souvent seul, ma mère essayant de concilier travail et famille, difficilement, et n’ayant donc que pour seule compagnie les journées sans classe une Babysitter devant gérer ma turbulence naturelle. Mais m’en suis-je plains une fois ?... Peut-être, en réalité, je ne m’en rappelle plus. Mais même étant si jeune, j’avais compris que tant qu’ils étaient capables de rentrer à la maison et de me prendre dans leurs bras pour une embrassade, le reste, j’en avais rien à faire.

Comme tout autre enfant dans ma situation, j’ai fini par développer mon Alter à l’âge de quatre ans ? Il parait que la première fois où j’ai manifesté mon Alter, c’était quand mes parents étaient tous les deux au boulot, et que ma nounou avait paniqué quand j’ai essayé de sauter pour me transformer en oiseau… Et ait fini par foutre le feu à la pelouse, apeuré à courir dans tous les sens par mon propre pouvoir.
Ce fut ainsi que je découvris que je n’avais pas hérité de l’alter de ma mère ou mon père, mais bel et bien une fusion des deux, chose très rare à l’époque. La nouvelle fut prise avec beaucoup de sentiments partagés. Ma mère, connaissant les aléas d’avoir un pouvoir aussi destructeur, avait fait un bran le bas de combat et avait changé ma chambre pour mettre que des objets aux matériaux ignifugés. De quoi me faire rire en la voyant au téléphone à crier sur tous ses collègues pour ramener ce qu’elle voulait. Mon père, lui… C’était la première fois que je le voyais avec un tel sourire, quelque chose à la fois empli de fierté et d’attente à mon égard, et ses mots furent ainsi gravé en moi comme dans du marbre.


« Peut-être qu’un jour, tu seras aussi un héros. »


Je ne savais pas s’il disait ça en rigolant, ou sur le coup de l’émotion entre deux rires (le ridicule du jardin ayant eu raison de ses nerfs), mais ça a eu l’effet d’un déclic. Moi qui voulais tant devenir comme mon père, ça devenait évident que je devais également suivre ses pas : devenir un héros. Après tout, qui n’aimerait pas le devenir ? Ils sont adulés par le peuple, symboles de la justice et la paix.
Enfin… C’était normalement ainsi. Quelques semaines plus tard, quand j’étais revenu en à l’école, j’avais annoncé fièrement à mes camarades que je possédais moi aussi un Alter et voulu le montrer en essayant de le contrôler. La réaction ne fut pas ce que j’avais prévu. En effet, ma transformation, non-content d’avoir brûlé mon uniforme scolaire, avait causé la panique auprès de plusieurs témoins qui m’ont vu en feu.
L’incident calmé, les relations que j’avais avec mes camarades étaient maintenant difficiles. Certains me trouvaient cool avec mon pouvoir, d’autre refusaient (enfin, surtout leurs parents) de m’approcher par risque que je les blesse. Même la professeur, après avoir prévenu mes parents, avait commencé à me traiter différemment par rapport à d’autres, disant que l’on devait rassembler les enfants « comme moi » dans la même classe pour le bien de tous. Je ne savais pas ce qu’elle voulait dire à l’époque, me rappelant juste de la fureur dans les yeux de ma mère en l’entendant, et le conflit dans ceux de mon père. J’ai pas mal pleuré en m’excusant, même si je ne savais pas de quoi, mais encore une fois, les mots de mon père furent ceux qui arrivent à me calmer.


« - Je peux t’apprendre à maîtriser ton alter. Mais pour ça, il faut que tu me promettes de faire le bien avec… D’être un héros. »


Il avait l’air si sérieux et tendu en me posant la question, maintenant que j’y pense. Peut-être pensait-il qu’il allait regretter son choix, que j’allais vouloir utiliser mes pouvoirs de façon bien plus destructrice qu’il ne pouvait imaginer. Mais je me souviens également que mon père retrouva son calme quand je lui annonçai avec un sourire innocent que j’allais devenir un héros dont il serait fier.

Et c’est ainsi que ma vie prit un énorme tournant dès ce moment. Depuis cette annonce, mes parents préparèrent le terrain pour mon avenir. Ma mère faisait en sorte que je ne manque de rien, d’attention comme de biens matériels qui pourraient s’adapter à mes pouvoirs. Elle s’en voulait au début de m’avoir donné son don, mais ce dernier et ce qui nous a permis de nous rapprocher. Elle faisait bien plus attention à ce que je faisais, souvent trop, et j’apprenais un peu plus de l’importance de son métier.

Mon père, quant à lui, m’avait imprégné de toutes ses connaissances, ses valeurs, ses expériences de héros. Il voulait que je comprenne que mon pouvoir avait bien des manières d’être utilisé, et que pour éviter que je ne tombe dans les mauvaises, le maîtriser était essentiel. Avec tout ça, il y eu beaucoup d’entraînement, de la fatigue, de la douleur, et même pas mal de colère. Je le trouvais dur, beaucoup trop pour un enfant comme moi, mais il ne voulait pas broncher. Il a toujours était comme ça après tout : tout se mérite à l’effort et non à la complainte. Encore quelque chose que j’admirais chez lui, qui me poussait à me relever pour lui montrer que j’étais digne d’être comme lui.

Les années passèrent, et me voilà maintenant à mes quinze ans, où tout allait se décider pour moi : l’examen d’entrée à Yuhei. Le jour pour lequel j’ai été préparé et, il fallait dire, plutôt confiant. Il faut dire aussi, quand on sait qu’on a de base un pouvoir assez classe et un entraîneur au panthéon des héros, on n'a pas de raison d’être inquiet. Oui, avec l’âge, j’avais acquis une certaine forme de fierté pour certains, arrogance pour d’autres, je m’en rends compte bien aujourd’hui. Mais honnêtement, qui ne le serait pas, en se transformant en oiseau de feu ?! Tout ça pour dire que, comme ce à quoi je m’attendais, les épreuves (physiques, ne parlons pas de l’écrit…) étaient un jeu d’enfant.

Les premiers mois en première année furent assez marquants et marqués par mon arrivée. Mon Alter avait réussi à attirer l’attention de beaucoup, et quand je leur avouai l’identité de mon père, ce fut la vraie explosion. Mes premières missions en internat avec l’agence Seigi (choix évident vu que c’était là où mon paternel était) faisaient rapidement le tour aussi, mes résultats étant bien au-dessus d’un premier année lambda. Mon nom ressortait souvent sur les lèvres des gens, souvent en me désignant comme « Le fils du héros ». Au début, je le prenais bien, vu que j’étais fier d’être le fils de mon père. Puis… Les choses prirent une autre tournure. Très vite, les gens ne me voyaient plus pour mes exploits personnels, mais plutôt que par une facilité due à mon héritage. « C’est parce qu’il est fils de. », « Le fils à papa qui se fait mousser. » « La vie est facile quand on a un père dans le métier. ».


Et c’est ainsi que commencèrent mes premiers désaccords avec lui.


Ces rumeurs et autres ragots ne semblaient pas en finir, les gens parlant dans mon dos pensant que je ne les entendais pas. Ou peut-être le faisaient-ils justement exprès parce qu’ils avaient peur de me le dire en face ? Pathétique… Enfin, il fallait bien leur montrer qu’ils avaient tort du coup, n’est-ce pas. Alors j’ai commencé à ne plus me retenir, écrasant mes camarades aux exercices, faisant du zèle lors des missions, et clamant ma supériorité avec rire et sourire. S’ils voulaient que je leur montrer que ma position, je l’ai gagné avec mes efforts, alors j’allais m’imposer en tant que Numéro 1 de l’école. Je pensais que mon père serait fier de moi en m’entendant lui dire ceci, que je ne comptais pas me laisser marcher dessus, et que je me montrai bien meilleur que la plupart des autres. Mais ses mots me transpercèrent d’indifférence.


« - Si vraiment c’est ta façon de penser, ton envie… Alors je crains que tu ne seras jamais un vrai héros. »


Je n’en revenais pas sur le coup. J’avais ressenti beaucoup de choses à ce moment. Incompréhension, peine… Mais surtout de la frustration. Il était celui qui m’avait guidé sur cette voie. Il était mon exemple, mon modèle. Et l’entendre dire que je ne serais jamais comme lui… J’ai fini par craquer. Ma première dispute sérieuse avec lui fut ce jour-là, et le début d’une longue pente symbolisant l’état de notre relation. Chaque jour, je revenais vers lui en ventant mes exploits, lui montrant à quel point j’étais bien meilleur que tous les autres, élèves comme héros confirmés. Et chaque refus m’exécrait plus que tout.
Pour lui prouver qu’il avait tort, je m’étais lancé à corps perdu sur toutes les formes d’entraînements envisageables. En mission, je ne me contentais plus de neutraliser les criminels. Je les réduisais en charpie, je les humiliais de leur faiblesse, les moquais dans leur impuissance. Mes collègues ? Je me jouais bien d’eux aux entraînements, certains continuant à penser que je ne devais mes talents que par mes héritages. C’étaient mes préférés à remettre à leur place avec une facilité déconcertante. Même, juste pour montrer que je n’étais pas le dernier des idiots, je m’étais mis à étudier bien plus sérieusement. Je n’espérais pas devenir le meilleur de l’école, mais je serais maudit de m’avouer vaincu et d’affronter le dédain de mon père une fois de plus.

Les années passèrent, et mon nom avait fait la une déjà de plusieurs journaux. J’étais passé du « Fils prodige » au « Héros flamboyant », dissociant finalement mon existence de celle de mon père. J’étais une célébrité à l’école, mon nom se dénotant bien plus facilement que la plupart de mes Senpai ou autres de ma génération. J’étais apprécié comme détesté par mon attitude. Et tout ça, je m’en foutais. Tout ça me semblait bien trop banal comparé à ce que j’attendais réellement : l’approbation de mon père. Mais même à quelques mois de mon diplôme, où je me trouvais au sommet de mon apogée, il me regardait avec soupirs et nonchalance. Alors j’avais fini par lâcher l’affaire. S’il ne voulait pas me reconnaître, j’allais lui imposer ma vision. J’allais m’imposer en tant que meilleur des justiciers, inscrire mon nom dans le panthéon, et là, il allait enfin me reconnaître comme un vrai héros.


Enfin… C’était comme ça que c’était censé se passer.


Finalement, le destin a fait que nous nous trouvions en patrouille ensemble. La première fois depuis que je suis entré à Yuhei. Bien que cela m’irritait de le reconnaître, je pouvais sentir une forme d’admiration encore pour lui. Comment son regard scrutait les alentours, l’aisance avec laquelle il s’adressait aux gens, la rapidité et l’efficacité de ses actions. Je me retenais de le dire… Mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il était un héros cool.

Puis nous reçûmes le fameux appel. Nous étions les plus proches et les plus mobiles, alors on nous a demandé d’intervenir sur place. Sans attendre, nous nous changeâmes tous les deux et prîmes notre envol en direction des monts. Qu’est-ce qui nous attendait ? Une bande de voleurs cachés ? Une prise d’otages sinueuse ? Un Criminel des plus coté du gouvernement ? Non. Il s’agissait d’un éboulement qui avait éclaté sur le flanc d’une montagne, et mettant une station balnéaire en péril, ainsi que les civils à l’intérieur. Quand j’appris de quoi il en retournait, j’avoue avoir été surpris et m’être senti trompé. Ce n’était pas le rôle de notre agence de faire ça, mais plutôt au Kyuuran.


Mais évidemment, lui… Lui était différent.


Mon père n’hésita pas une seule seconde. Sans perdre de temps, il fit un discours comme lui seul en avait le secret, rassurant tout le monde et donnant des directives de sécurité. J’avais beau lui demander pourquoi on faisait ça vu que ce n’était pas notre job. Mais il se contenta de me donner des ordres, en rajoutant que je comprendrais en agissant. Peu à peu donc, à nous deux, nous faisons en sorte d’évacuer les gens, je réussissais même à rendre mes flammes utiles en libérant les prisonniers de certains décombres. Les visages rassurés et autres remerciements des civils… J’avoue que ça me faisait quelque chose. Ca changeait des foules m’acclamant comme un gladiateur quand j’affrontais les criminels. Ce sentiment était plus… satisfaisant, étrangement. Petit à petit, les choses se passaient bien, les équipes du Kyuunan allaient bientôt arriver et tout allait rentrer dans l’ordre.

Mais… Vous connaissez la suite. Une nouvelle secousse arriva, bien plus puissante que la précédente selon les civils. Cette fois, tout allait s’écrouler, il nous fallait fuir, nous dépêcher. Mais évidemment, un malheur n’arriva jamais seul. Tout le monde n’avait pas été évacué, il manquait encore du monde à l’appel. Il fallait agir vite, même moi je l’avais compris. J’allais me jeter dans la mêlée, persuadé d’agir, mais mon père m’ordonna d’évacuer les autres en priorité, ne me laissant même pas l’occasion de rétorquer, si ce n’est une phrase.


« - Compte sur moi, personne ne mourra aujourd’hui, je protégerais tout le monde ! »


Il m’adressa alors un sourire d’approbation, le premier depuis longtemps, me remplissant de fierté alors qu’il s’envola pour chercher les dernières personnes en danger. De mon côté, tous les civils déjà évacués pure me suivre, beaucoup paniquant rien qu’avec les secousses en continu. L’incompréhension était envahissante, un séisme n’était pas sensé durer aussi longtemps, n’est-ce pas ? Mais que faire d’autre que courir après tout.
Nous rejoignîmes le point de rendez-vous rapidement, les véhicules pour évacuer les civils près pour tous les réceptionner, si bien que je ne perdis pas de temps pour faire demi-tour. Je n’allais pas le laisser seul récolter toute la gloire, n’est-ce pas ? Me revoilà vite en plein milieu du chaos, les fondations s’effondrant les unes après les autres. Avec vitesse et précipitation, je me faufilai entre les décombres, échappai aux chutes de béton, et cherchai où pouvaient-ils se trouver.


Et mon cœur fit un bon, la peur m’empoignant l’éclat d’un instant.


Les trois civils restant étaient au sol, pleurant et paniquant face à toute la catastrophe. Et par dessus-eux se trouvait mon père… Soutenant des décombres sur son dos et sous sa forme d’aigle. Je me proposai de l’aider, de lui débarrasser de ça pour qu’il puisse nous suivre. Mais je voyais moi-même que le moment où il bougerait, tout s’effondrerait. D’un simple échange silencieux, nous nous sommes mis d’accord que j’allais d’abord sortir les blessés pour qu’il puisse tout lâcher. Alors je les pris sur mon dos, portant les trois avec la force du désespoir et couru, utilisant en extrême absolu mon Alter pour échapper aux obstacles. Il valait mieux que les otages s’en sorte avec des brûlures légères plutôt qu’ils meurent après tout. Cette course infernale terminée, me voilà dehors et à l’abri, me laissant quelques minutes avant de me retourner et voir finalement le bâtiment entier s’effondrer sur lui-même.


Nous avions réussi à tous les civils. Nous avions réussi. Nous étions des héros…




==========

Cela faisait maintenant un mois que le jeune homme avait prononcé ce discours, devant une assemblée remplie de civils, journalistes et héros. Il voulait garder ça pour la remise de son diplôme, où il espérait impressionner la galerie avec cette présentation, son ultime acte d’héroïsme en tant qu’élève, avant de devenir un membre honoraire de l’agence Seigi. Mais une autre occasion lui demanda alors de présenter ses mots. Aujourd’hui, une nouvelle fois, il se présenta devant son père, lui racontant la vie, ici et là, lui racontant que les élèves allaient à nouveau intégrer les agences cette année, qu’il serait un bon mentor pour eux, maintenant qu’il était de l’autre côté de la ligne. Remarquant son retard, le jeune roux salua et s’envola pour l’agence, laissant son partenaire de discussion au même endroit que d’habitude.

Tsubasa Takamura
Mihawk
255-301
Époux, Père, Ami, Collègue, Héros.

L’épuisement physique avait eu raison de lui. Il avait tenu de toutes ses forces les décombres sur sa tête avec deux idées gravés dans son être : il devait protéger les civils en dessous de lui, et il savait que son fils viendrait les aider. Jusqu’au bout, il croyait en lui, et il avait bien raison. Mais pour Suzaku… Ce fut son plus grand échec. Lui qui n’a jamais connu les véritables sentiments de son père, lui qui n’a vu que le dédain et l’indifférence, et non l’inquiétude ou l’espérance, il lui était difficile de faire son deuil si aisément.
Suzaku aurait aimé trouver un responsable, rediriger ses sentiments confus envers quelqu’un. Mais hélas, mère nature n’était pas réellement un coupable idéal. Alors il se contenta de faire ce qu’il pouvait : ce discours. Pour beaucoup, on aurait pu croire qu’il s’agissait juste de l’histoire du Phœnix jusqu’à présent, mais à vrai dire… Étant donné à quel point son père avait influencé sa vie, il s’était dit qu’il n’y avait de meilleur hommage que de montrer l’héritage qu’il lui a légué.

Aujourd’hui, il allait devoir être comme lui : un modèle pour les générations futures. Mais comment ? C’était une réponse qu’il allait devoir trouver seul. Un défi de plus dans sa vie, et il n’allait pas y renoncer si facilement.

DERRIÈRE LE MASQUE
Mais au fond… Derrière toute cette extravagance, cette énergie que peut démontrer Suzaku face aux gens, il y a une sensation qu’il n’a plus sentie depuis longtemps. De la Fatigue. La mort de son père eut pour effet de lui retirer les œillères qui servaient à protéger ses rêves. Aujourd’hui, il est capable de voir les deux faces de la pièce héroïque. Derrière les spectacles dignes des séries Hollywoodienne et les combats dantesques face aux vilains, il y avait des coulisses que peu de monde acceptaient de voir.
Les blessures que les héros subissaient, parfois irréversibles et mettant fin à des carrières. Les problèmes liés à l’économie, alors que les dégâts causés par les affrontements coûtaient des millions à l’état. Et puis, il y avait aussi ce racisme contre les possesseurs d’Alter, les gens considérant les héros comme des abominations… Tout cela avait eu pour effet de lui faire se poser des questions sur ce qu’il faisait, ce qu’il pouvait faire… Et surtout ce qu’aurait fait son père.

Beaucoup de ces réflexions se voyaient très légèrement sur son physique. Le sourire moins grand, les épaules moins droites, le menton légèrement moins haut. Plutôt que l’excitation et l’insouciance dans ses yeux, on voit à la place une certaine lassitude, même s’il se montre enthousiaste. Le changement plus notable fut sans doute ses cheveux, qu’il a laissé pousser plus long qu’à l’accoutumer. Certains lui ont fait remarquer qu’il ressemblait bien plus à son père avec cette coupe, nouvelle qu’il prend avec un sentiment partagé.

Le collier à son cou est là pour lui rappeler que malgré tout, ce n’était pas une raison de tout foutre en l’air. Un cadeau que son père devait lui remettre à son diplôme, une preuve que malgré tout… Il pensait qu’il pouvait l’être, un héros. Quant au Comment ? C’est une question que lui seul pourra répondre…


Derrière l'écran


PRÉNOM : Ju'
ÂGE : 25 ans
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : On m'a forcé la main.
MOT DE LA FIN : Certes.
 maxou’


Dernière édition par Tsubasa Suzaku le Ven 15 Juin - 12:00, édité 1 fois
Tsubasa Suzaku
Héros professionnel
Tsubasa Suzaku
Surnom : Phœnix
Profession : Héros
Rang : A
Points d'expérience : 769
Renommée : 285
Alignement : Bienfaiteur
Re: [AV/T] Tsubasa Suzaku || Ven 15 Juin - 11:56

Aaaaaaaaaaaaaaand Done.

A vous de juger !
Hibiki Ayane
Civil
Hibiki Ayane
Surnom : Sound Wave
Profession : Actrice
Rang : S
Points d'expérience : 1724
Renommée : 290
Alignement : Juge
Re: [AV/T] Tsubasa Suzaku || Ven 15 Juin - 13:49


Bienvenue sur le forum


Croâ !

Maintenant que tu as enfin fini ta fiche, je vais pouvoir t'arracher quelques plumes.

Je sais pas si c'moi qui suis sensible et à fleur de peau en ce moment, mais j'ai presque pleuré à la mort de ton père (désolée pour le spoil les gens). Tu es méchant, je vais t'en vouloir longuement et éperdument.

Allez bref, à la vue de la maturité de ton personnage, comme il vient tout juste de sortir de Yuei, je t'accorde le rang A à Seigi. Je sais je t'avais promis le rang X++, mais je peux pas te faire un passe droit juste du fait que tu es un joli oiseau de feu <3

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
- Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
- Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Si tu as des questions, viens nous voir, mais je doute que tu en aies.

Bon RP sur le forum que tu as aidé à créer ! Bisous !

Contenu sponsorisé
Re: [AV/T] Tsubasa Suzaku ||

Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Tsubasa Suzaku
» Tsubasa Suzaku - Téléphone
» Carnet - Tsubasa Suzaku

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Heroes :: Présentations Validées-
Sauter vers: