[AV/T - NS] Seiei Kira

Mon avis sur la vie que j’ai mené jusqu’à présent ? Eh bien, ce n'est pas réellement une opinion positive.

Par où commencer ? Débutons par le plus simple. Seiei Kira est né à Tokyo au moins de mars, seize ans plus tôt. Il est né d'un père japonais militaire et d'une mère infirmière américaine. Cette dernière avait déménagé au Japon car elle raffolait de la culture japonaise.

Je crois qu'on appelle ça une « weeaboo ».

Ensemble, ils eurent un enfant et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. Ou pas. Il est de connaissance général qu’un alter fait souvent son apparition chez les enfants à un jeune âge. Lorsque notre protagoniste su comment faire renverser le pot de fleurs favori de sa mère d’un simple mouvement de sa main du haut de ses quatre ans, cela compliqua les choses dans la petite maisonnée située en banlieue de Tokyo.

« À qui appartient ce morveux ?! », avait-il beuglé.

En temps normal, la progéniture hérite du pouvoir de l’un de ses parents. Dans les cas les plus rares, l’on retrouve le même alter un peu plus tard dans l’arbre généalogique. Le père de Kira est né sans alter tandis que sa mère possèdait un alter lui octroyant la possibilité de respirer sous l’eau. Aucun membre des deux familles n’a un alter répertorié en lien avec la manipulation du vent. Alors pourquoi diable cet enfant possède une telle aptitude ? La situation familiale dégénéra rapidement, l’homme de la maison accusa aussitôt son épouse de l’avoir trompé. La vérité dans tout ce tumulte ?

Mystère et boule de gomme. Nul ne sait, moi encore moins. Après tout, je n’avais que quatre ans.

Après le divorce, le père ne voulut prendre en charge le gamin. Convaincu que son fils est la raison que son mariage ait coulée comme le Titanic, la mère rejeta le blâme sur lui et refusa également d’en prendre soin. La cour en charge du dossier décida donc de donner l’enfant entre les mains de la direction de la protection pour la jeunesse. L’organisme le plaça dans un orphelinat à Tokyo en attendant qu’on lui trouve une famille d’accueil. Une vie parfaitement normale tournant au cauchemar.

Il y a des limites à sortir de sa zone de confort, haha.

Néanmoins, les années passèrent et il était clair que personne n’allait l’adopter. Avec le temps, Kira devint un trouble-fête. Les mauvais coups dans la rue étaient devenus son mode de vie. Puis, il se fit un ami dans ce triste milieu : Hibana Kazuto. Un garçon aux cheveux noirs et aux yeux rouge. À les voir agir, il s’agissait de son jumeau perdu. Son frère d’une autre mère. Les deux garçons se complétaient, tant au niveau comportemental qu’au niveau alter. Kazuto était capable de générer du feu à partir de son corps. Le vent augmentait la puissance de ses flammes. Assisté par l’alter de vent de son meilleur ami, ils devinrent un duo inséparable. Et parmi les jeunes délinquants du secteur, Kazuto et Kira étaient des rois. Une jeunesse de misère marquée par la pauvreté, le vol, la bataille dans la rue pour prouver qui est le plus fort du quartier et peu importe ce que font les délinquants de ce monde. Le tout, bien sûr, jumelé aux nombreuses interventions policières et les conséquences qui vinrent avec. Une vie de merde, à proprement parlé. Mais c’était leur vie. Leur réalité. Ils en étaient fiers.

Vous savez, lorsque vous trouvez quelqu’un qui vous complète sur tous les niveaux imaginables, c’est un sentiment spécial. Il n’y a pas de mots pour expliquer notre amitié. Je couvrais ses arrières et il couvrait les miens. J’étais là pour lui dans les moments difficiles et il était là pour les miens. En bref, tout ce qu’il faut retenir, c’est que nous étions inséparables et nous avions le sentiment que le monde entier ne pourrait jamais nous arrêter.

Toute bonne chose a une fin. C’est ainsi que la vie fonctionne. Rien ne dure éternellement. Ce jour-là, Kira apprit que la vie est cruelle. Les deux inséparables avaient 13 ans. Une explosion éclata à deux blocs de la ruelle où ils séchaient les cours. Les adultes fuyaient pour leur vie. Les jeunes adolescents couraient dans la direction du chahut, enthousiastes. Ils voulaient voir les héros en action. Cependant, lorsqu’ils arrivèrent sur les lieux, c’était la mêlée générale. D’une façon ou d’une autre, le binôme se retrouva au beau milieu d’un conflit armé entre les agents de la paix, les héros puis quelques vilains braquant à une banque. Un scénario classique pour des criminels.

Ça semble presque tiré d’un conte.

Les enfants manquent de jugement. C’est un fait. Ils n’ont pas encore la maturité et l’expérience de vie pour prendre les meilleures décisions. Fuir lorsqu’il y a un danger, un supposé réflexe dans le cerveau reptilien chez l’Homo Sapiens, n’est pas ce qui est passé dans l’esprit des deux jouvenceaux. Et par un quelconque éclair de génie, au lieu de laisser les professionnels faire leur boulot, ils décidèrent de se joindre à la mêlée. En aidant les policiers, ils obtiendront un statut. La reconnaissance. La renommée. L’attention sera tournée vers eux. Ils voulaient absolument goûter à la gloire.

Nous étions stupides. De vrais imbéciles. Tout ce que nous voulions, c’était une opportunité. Une opportunité pour démontrer que nous ne sommes pas que des déchets de la rue. On voulait prouver notre valeur aux yeux du monde.

Évidemment, rien ne se passa comme prévu. En voulant tendre une embuscade au plus gros morceau de viande sur le plat, un immense colosse possédant un corps de caoutchouc, le plan des deux garçons se retourna contre eux. Ils avaient attisé sa furie. Le vilain voyait rouge. Dans une ultime tentative de fuite, ils se retrouvèrent acculés à un cul-de-sac entre deux bâtiments. Avec quelques secondes de plus, Kira aurait pu prendre son ami dans ses bras et utiliser sa maîtrise du vent afin de se propulser au toit. Malheureusement, le duo n’était pas assez rapide. Le titan attrapa le jeune Seiei et le propulsa sur le mur de briques sur le côté. L’impact le cloua au sol, ne pouvant plus se relever. L’assaillant attrapa ensuite l’autre adolescent par la gorge et le souleva. Il serra sa poigne, voulant l’achever en l’étranglant.

Clairement pas notre meilleure décision.

Un policier apparu au bout de la ruelle. Pour comprendre son action, il faut adopter son point de vue : il voyait un énorme vilain, debout, au-dessus d’un gamin planqué au sol. Il jugea qu’une vie était en danger. Il leva son arme à feu et tira. À plusieurs reprises. Le caoutchouc n’est pas la matière la plus solide. Les projectiles passèrent donc au travers de l’ennemi sans l’endommager. Kazuto, caché par son grand torse, n’eut pas la même chance. Il fut atteint par deux balles, au thorax et à l’estomac... Le temps sembla ralentir lorsque son corps tomba au sol. Plus un seul mouvement de sa part. Plus le moindre son. Le monde alentour sembla se faner pour notre protagoniste lorsque la lumière quitta rapidement le regard de braise de Kazuto.

… Que voulez-vous que je vous dise ? J’ai perdu mon complice. Mon meilleur ami. Mon frère. De la manière la plus conne qui soit. D’une manière qui aurait pu être évitée si nous étions intelligents. Vous voulez savoir la suite ? Tout ce dont je me souviens, c’est que je pataugeais dans une marée de sang aux côtés de son cadavre. Le reste, un gros blanc. Mais je n’ai jamais oublié l’horreur que j’ai ressentie. Et, encore une fois, je ne pourrai jamais exprimer avec exactitude la peine, le chagrin et la haine qui m’ont envahi. Encore aujourd’hui, je fais mon deuil.

Le diagnostic tomba et on appela au centre où on hébergeait Kira. Hibana Kazuto est mort par état de choc avant de se vider de son sang. « Il n’a probablement pas souffert longtemps », lui disait-on pour tenter de le réconforter. Néanmoins, cela n’a très peu d’importance.

La réalité est que Kazu’ est mort et c’est en grande partie ma faute. Et avec lui, une partie de moi s’est volatilisée. La seule chose qu’il laisse derrière lui, c’est un « dog tag » : une plaque d’identification militaire dans le style américain. Sur celle-ci, l’on peut lire son nom, sa date de naissance, son lieu d’origine et son groupe sanguin. C’est tout. À ce jour, je le porte encore sur mon cou et je ne m’en sépare jamais.

Bien que Kira sombra dans ses pensées suite au décès de son camarade, il y a un point positif qui peut-être ressorti de ce malheureux incident : il ne peut continuer sur cette voie. La mort de Kazuto le fit réaliser que poursuivre ce mode de vie n’aboutira pas à grand-chose. S’il s’entête à rester un délinquant, où atterrira-t-il ? Un pauvre mendiant dans la rue ? Un dealer de drogue sur le coin d’une ruelle ? Un de ces fameux crétins qui ont eu la charmante idée de braquer la banque ? Ou bien peut-être que son destin l’amènera vers une mort subite et cruelle comme celle de son ami ? Non, ce n'est pas le futur que Kira désire. Ce n'est pas le futur dont les deux adolescents rêvaient.

Pour être franc, ça m’a pris de nombreuses semaines pour me relever et sortir de ma chambre. À un tel point que j’ignorais à quoi ressemblait la lumière à l’extérieur. Après mûre réflexion, j’étais prêt à me tenir debout et à changer.

Autrefois un délinquant réputé, le jeune Kira changea drastiquement. Il coupa les ponts avec les mauvaises influences. Bien qu’il ne soit pas un grand fervent de l’école, il se rattrapa au niveau de son éducation. Le plus étonnant, c’est qu’il offrit même ses services en tant que bénévolat dans le secteur. Il souhaitait améliorer son dossier et abandonner sa réputation de mauvais garçon, car son ultime objectif en demandait les efforts : le lycée Yuei, académie prestigieuse n’acceptant que la crème de la crème. Et il faut se l’admettre, Kira était loin d’être un citoyen exemplaire. Mais cela changea avec le temps. Deux ans plus tard, il appliqua et reçu une réponse positive. Seiei Kira est désormais un élève de Yuei en filière générale. C’était difficile, très difficile, mais ses efforts se retrouvèrent récompensés.

Quand on veut, on peut !

Mais pourquoi donc en filière générale ?

Je sais. Je possède un puissant alter. Je détiens les aptitudes nécessaires pour devenir un apprenti héros. Si je m’applique, je crois que je pourrais devenir un héros réputé. Cependant, je n’ai aucune envie d’en devenir un. Un gâchis ? Oui, peut-être. La raison ? Je les hais. Je hais les héros pour ne pas avoir sauvé mon frangin alors qu’ils étaient si proches de nous. Je hais les vilains pour avoir causé autant de misère au sein de la société. Je hais la police pour être incompétente et d’être responsable pour son meurtre. Vous trouvez que j’exagère et que ma réflexion est immature ? Hahaha. Oui, sûrement. Toutefois, il faut bien que je blâme quelqu’un d’autre pour la mort de Kazu’. Si je dois porter ce fardeau seul, je vais finir par perdre la tête.

Notre histoire débute donc en décembre 301, juste à temps pour le temps des fêtes. Seiei Kira, en seconde année, commence à s’activer.

En voilà une question difficile.

Plus jeune, Kira voulait être à l’apex de la hiérarchie. Un roi. Et, dans un sens, il l’était déjà, mais un roi dans la rue, ce n’est pas réellement une position de rêve. Lorsqu’il décida de se prendre en main, son seul objectif était de rentrer à Yuei. Avoir le nom d’une telle école prestigieuse dans son dossier effacerait toutes les bêtises qu’il a faites par le passé. Pourtant, une fois cette aspiration devenue réalité, l’adolescent ne s’est pas encore fixé un nouveau rêve.

Yuei était mon idéal. Et maintenant que j’y suis, j’ai de la difficulté à me projeter dans un futur métier. Je suis indécis.

C’est normal. Ça prend du temps pour en apprendre sur soi et savoir ce que l’on veut réellement faire dans la vie. Il n’est pas rare pour les jeunes adultes de se réorienter et changer complètement de programme d’études. Pour l’instant, le brun garde ses options ouvertes. Ce dernier a déjà pensé à presque tout : médecin, charpentier, pompier, journaliste, etc. Tous des métiers intéressants et qui correspondent à son champ d’intérêt, mais rien qui ne le charme. Le métier de policier l'aurait bien tenté, mais il y a deux problèmes : le premier, c'est qu'un policier a tué celui qu'il considérait comme son frérot. Le second, cette même expérience lui a donné une immense phobie noire des armes à feu. Donc, oublions ce projet. Toutefois, bien qu’il soit hésitant sur son avenir, il y a une chose que Kira soit résolu d’accomplir. C’en est presque une obsession.

Je veux devenir plus fort. Si puissant que je pourrai protéger les plus faibles sans problème. Ce fameux jour, mon impuissance a coûté la vie de mon ami. Si j’étais plus fort, ce cauchemar aurait pu être évité. Donc, je m’entraîne et je prends soin de ma forme physique : musculation, haltérophilie, course, sports (surtout le basket) et toute forme d’exercice physique imaginable jumelé d’une alimentation idéale pour la prise de masse et de force.

Avec l’entraînement, Kira a atteint une forme physique au même niveau que celui d’un athlète-étudiant. Son corps est un temple et il en est fier. Néanmoins, il faut rester réaliste. L’on vit dans un monde où des surhumains possédant toute sorte de pouvoir se baladent dans les rues. La force physique brute n’est guère suffisante. C’est pour cette raison qu’il met en pratique la maîtrise de son alter en cachette, bien à l’abri des regards indiscrets. Autrefois, il l’utilisait pour faire valoir son point dans le quartier. Aujourd’hui, il souhaite l’utiliser pour bien de la population.

Je sais, utiliser son alter sans permis est illégal. Mais franchement, ça me passe six pieds par-dessus la tête.

Je ne tournerai pas autour du pot : je suis fier du pouvoir que je possède.

C’est dans sa personnalité : Kira est un individu avec une grande fierté. Sa force et ses capacités font partie des éléments qu’il considère les plus précieuses. Même s’il n’est qu’un rat de la rue, il reste fier de ses origines. Son alter, bien sûr, est certainement le point qu’il louange le plus. Bien que simple, la manipulation du vent est une arme versatile et dangereuse. La nature l’a bénie d’une capacité en or.

Pour ce qui est de l’existence des alters, je vais exprimer mon point de vue en vous posant une question : si on vous demanderait de vous priver de l’utilisation de l’une de vos jambes ou l’un de vos bras, est-ce que ça vous ennuierait ?

Ne soyons pas dupe : il est clairement impossible que la société puisse autoriser à chacun de ses membres d’utiliser librement son alter dans la vie quotidienne. Déjà que les vilains semblent monter en force, abolir une telle loi créerait un immense chaos dans les heures qui suivent l’annonce. On ne peut faire confiance à chaque individu. Il y aura toujours un idiot pour abuser de son pouvoir afin d’en tirer un maximum de profit. Et dans le plus triste des cas, certains ne se déchaîneront que pour le plaisir de le faire. C’est la raison pourquoi il n’y a qu’une poignée d’élus pouvant l’utiliser librement.

Toutefois, je ne peux m’empêcher de vouloir l’utiliser.

Bien qu’il comprenne la logique derrière ce raisonnement, il ne peut complètement la supporter. Un alter est une extension de son propre corps. Pourquoi se priver de l’utilisation de quelque chose qui est naturel ? Un alter est une bénédiction. Autant en profiter un maximum et l’utiliser de manière intelligente. Tant que son usage ne cause du tort à qui que ce soit. Si un quidam utilise son alter en respectant les limites morales, alors cela ne lui fait ni chaud, ni froid.

Pour être franc, c’est plutôt décevant. Il n’y a rien d’extraordinaire.

L’alarme du cadran matinal s’enclenche pendant plusieurs secondes jusqu’à ce que le brun appui nonchalamment sur le bouton de retardement avant de se retourner, souhaitant retourner entre les bras de Morphée. L’on répète ce processus pendant au moins trois fois avant que notre protagoniste s’énerve et décide finalement de se lever, non sans se plaindre. « Il est beaucoup trop tôt », dit-il souvent en bâillant. Et il n’a pas tort, le soleil ne s’est souvent pas levé.

Je suis d’accord avec le proverbe qui dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Par contre, un congé, ici et là, ferait mon bonheur.

Il saute directement dans la douche puis prépare son lunch pour la journée. Direction, la salle de musculation pour une séance d’entraînement. Le meilleur moyen de se tenir debout pour la journée – après le café bien sûr – est l’exercice physique !

Ce n’est qu’une question de commencer la journée du bon pied !

S’ensuit l’inévitable : les cours. De longues heures interminables à écouter les enseignants. Une vraie plaie, mais il s’applique. Bien qu’il aimerait dormir – et Dieu sait à quel point les sujets peuvent être lourds parfois – il prend tout en note.

Je suis où je suis présentement grâce à cette discipline que je me suis imposé. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais tout laisser tomber.

Après la souffrance et la misère vient le bonheur et la joie ! Une fois avoir survécu aux cours, c’est l’heure du sport. Spécifiquement, le basketball. Kira désire faire partie de l’équipe, il se pratique donc rigoureusement. Il ne manque jamais une pratique. Et puis, c’est un sport dans lequel il est naturellement bon. Il avait un bon adversaire qui était capable de se mesurer à lui par le passé. C’est simplement dommage que, depuis sa mort, Kira n’avait plus touché à un ballon de basket.

Ce sont des bons souvenirs. Je regrette d’avoir négligé le basket depuis que Kazu’ est décédé. J’ai du temps à rattraper. Une chance que la main se regagne facilement. Mais bref, je m’égare.

Pratique ou non, après l’école, c’est direction le dortoir. L’heure du repos et des devoirs – parce que près de huit heures au lycée ne suffit clairement pas pour nous faire souffrir – a sonné. Puis, il se couchera suffisamment tôt pour pouvoir répéter la routine le lendemain. Ou bien, s’il s’agit de la fin de semaine, il ira à son boulot étudiant avant de retourner dans son terrier.

Je vous avais prévenu : décevant. La vie d'un élève en filière générale n'est pas aussi excitante que celle d'un élève en filière héroïque.

Cependant, il survient assez fréquemment que, s’il possède un moment de libre, Kira brise sa routine pour se réfugier à l’abri des regards indiscrets. De préférence, un endroit isolé afin de pratiquer la maîtrise de son alter. Un lieu où il peut se déchaîner sans attirer l’attention. Mais des coins comme ceux-ci, il n’y en a pas des masses. Il doit être prudent. Sans permis, l’utilisation de son alter est illégale. Il pourrait être congédié de Yuei si on le surprenait sur le fait. Toutefois, c’est un risque qu’il est prêt de prendre afin d’atteindre son objectif.