Ce n’était pas l’un des gardes de la chambre voisine qui parla dans les oreillettes. Probablement le responsable de la sécurité. Jabberwocky venait d’ajouter un nouveau nom à la liste de ses victimes, et probablement de se faire de nouveaux ennemis. S’en prendre à la garde impériale risquait d’avoir de plus grandes conséquences que l’assassinat de civils. Les autres gardiens respecteront-ils leur devoir de demeurer aux côtés de leurs maîtres, ou certains se laisseront-ils aller au désir de vengeance ? Quel code de l’honneur vénéreront-ils ? Mais tout cela, c’était à condition que les criminels soient identifiés.
Et ce n’était pas le cas pour le moment. Jashin attendait patiemment que son piège prenne tandis qu’Hao et son acolyte se trouvaient à une vingtaine de mètres de là, entourés de deux cadavres. Grâce à ce nouvel assassinat, ils avaient gagné du temps, mais Jashin allait probablement rendre inutile leur effort.
Pendant ce temps, les deux gardes devant la chambre du prince ciblé ne se doutaient pas le moins du monde de ce qui se passait en ce moment. Avaient-ils embrassé leurs femmes avant de venir travailler ? Là n’était pas encore leurs préoccupations. Ils se lassaient de ce traquenard qui durait depuis plusieurs jours déjà et avaient bien du mal à trouver de nouveaux sujets de conversation pour passer le temps. Mais au moins ils étaient deux, à contrario des gardes qui faisaient leur ronde seul. L’ennui et la fatigue devait être plus mortels pour eux. Comme pour ceux qui, justement, ont trouvé la mort…
Heureusement, ou malheureusement, ce calme harassant allait probablement prendre fin prochainement.
Spoiler:
Assassinat réussi ! Et sans bavure, vous prolongez le temps avant la prochaine alerte d'un lancé de dé supplémentaire.
Côté Jashin, ton piège aura des répercussion au prochain tour.
And the sky was watching that superb cadaver Blossom like a flower. So frightful was the stench that you believed You'd faint away upon the grass.
Si l’assassinat avait été fait à la perfection, cela pouvait apporter des conséquences bien mauvaises sur les épaules du reptilien. Vengeance, certes. Il y avait pensé, sans réellement s’y pencher. Jabberwocky ne souffrait ni de remords, ni d’empathie, ni même de peur. Les émotions typiquement humaines ne l’effleuraient plus et ne l’avaient jamais effleuré en quatre-vingt-dix années d’existence. C’était l’ennui, à ne pouvoir souffrir, à ne pouvoir ressentir ni faim, ni fatigue : l’oeuvre d’un mauvais dramaturge. Une tragédie boueuse et infâme que le saurien avait recouvert d’hémoglobine et d’os brisés. Les cris, la douleur d’autrui, tout cela dans une recherche insatiable du mot douleur. La vengeance ne faisait pas parti de son vocabulaire, pas parti de ce qui pourrait animer ses veines de convoitise. Alors, pourquoi s’en soucier ? Bon garçon.
Le reptilien remit en place sa veste sur ses épaules, observant Hao attraper soigneusement les shurikens au mur. La mort du garde n’apporterait qu’un répit temporaire. Mais elle en valait la peine : il n’échangerait le goût du sang sur sa langue pour rien au monde.
Ses griffes embrassèrent le bois de la porte à demi-ouverte. L’oreillette du second soldat à son oreille, il n’entendait qu’un silence sulfureux. Au coin du mur, le babadook resta immobile tandis qu’Hao, prudemment venait se placer devant lui. Le plan était aussi simple que dangereux, peut-être même stupide. C’était l’unicité de ces rencontres : on ne savait à quoi s’attendre et s’adapter à la situation demandait parfois de s’extirper de l’ombre, brièvement, pour attraper ce qui résidait à la lumière.
Jabberwocky attendit, longue silhouette immobile, qu’Hao se mit en route. L’idée était de faire diversion par ces deux attaques, et d’utiliser l’angle mort du mur et la courte distance qui les séparait des deux gardes pour en finir aussi rapidement que possible. Dix mètres n’était qu’une fine distance pour le reptile. Les mâchoires de ce dernier se mirent à craquer, bruit écoeurant tandis que les dents aiguisées se découvraient, les joues fondaient et la salive noire et putride venait recouvrir ses gencives. Une monstruosité d’épouvantail.
Hao se mit enfin en marche, se mettant soudain à découvert et jeta les deux shurikens vers les cibles, visant le visage. Le babadook suivit le mouvement quelques secondes plus tard. De la rapidité d’un prédateur, ses griffes visèrent la partie du corps non protégée par le premier garde pour y laisser un vide sanglant et gluant. Quant à ses crocs, ils vinrent avec vitesse, gueule béante et envieuse, dans le désir de se procurer un bout de chair dans le joli cou du second garde. Son rythme cardiaque ne s’accélérait pas, et les jolis ongles continuaient de crisser sur la paroi de son crâne. Les actions avaient été simultanées, mais allaient-elles seulement marcher ? Le Jabberwocky était certes sûr de lui, il était tout aussi certain que les erreurs étaient aussi charmantes que savoureuses sur sa langue écœurante.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
Résumé : Hao lance deux shurikens sur les deux gardes devant la chambre du prince (il a maîtrise rang 5 mais ce sont des shurikens dégât rang 1) pour faire diversion. Immédiatement, Jabberwocky suit et attaque les deux gardes.
Technique attaque Nigrum Uncis Rang 3 & Technique attaque Miseros Morsu Rang 3
Description de la technique Nigrum Uncis:
Utilisation des griffes du Jabberwocky pour attaquer et lacérer, mais aussi attraper, se rattraper et s'aggriper. Rang 1 : Transformation de la main de Jabber' en patte reptilienne de griffes noires. Consommation Rang 1 Rang 2 : Lacération de matériaux solides style bois ou roche. Rang 1 à 3 : Lacération allant de légère à grave, de petite à violente avec dégâts X-1 Rang 1 à 2 : Immobilisation en plantant ses griffes dans le muscle ou en aggripant (consommation d'énergie X+1 et dégâts X-1)
Description de la technique Miseros Morsu:
"Il utilise les crocs du Jabberwocky pour mordre autrui, arracher, attraper ou broyer. Rang 1 à 5 : Morsure blessant la cible Rang 3 à 5 : Les crocs sont enduits de poison blessant la cible chaque tour (Dégâts rang X-2 / tour) Possible de faire Morsure + poison en réduisant chaque effets au rang X-1 (Morsure rang 4 ferait des dégâts sur le moment rang 3 et infligerait chaque tour des dégâts poison rang 1 (comme si rang 3) )"
L’assassin était niché dans la bouche d’aération attendant que les filets étendu dans la demeure se resserrent, que la méfiance germe et que la discorde envahisse les lieux. Son plan n’était pas parfait, il en était conscient mais avec les éléments actuel c’était sans aucun doute la meilleur manière de tourner la situation à son avantage. Il n’avait plus qu’une porte à franchir mais les deux gardes étaient planté là et personne n’avait l’air de vouloir bouger.
Enfin cela était vrai jusqu’à ce que les deux personnage lui servant d’acolyte surgissent de l’autre côté du couloir, lançant un assaut éclair sur les hommes gardant la chambre. Les shurikens volaient, le reptile s’élança comme un monstre dévorant deux pauvres enfants s’étant égaré sur le chemin pour rentrer chez eux. Sauf que jamais ils ne reverront leur famille, jamais plus ils n’embrasseraient leur femme et leur enfants.
Cependant l’heure n’était pas à la poésie et la pensée philosophique, Jashin se jeta en dehors de sa cachette, tandis qu’ils réagissaient à la bête prêt à les avaler tout ronds. En touchant le sol il se transforma en poudreuse et rampa sur le sol, s’approchant à toute allure des gardes déjà aux prise avec ses collègues de travail.
Une fois arrivé à portée de main des deux hommes, il reprit forme humaine et tel une ombre sa main empoigna le sabre de l’un d’entre eux, et en un éclair il l’avait dégainé pour enfoncé cette lame éclatante dans la chaire rose du garde prêt de lui, transperçant son coeur alors que le lézard était sur le point de le laisser agonisant, les entrailles sur le sol.
Le premier homme mort, il récupérera l’arme pour venir achevé, si ce n’était pas fait, le dernier homme au prise avec le monstre, lui coupant sûrement son plaisir de lui ôter la vie petit à petit. Jashin, bien que n’étant pas le siens, comprenait ce plaisir, cependant plus de temps il lui laissé et plus il y avait de risque qu’il réussisse tout de même à avertir ses camarades. Et le temps n’était désormais plus leur alliés. Son travail ferait sûrement bientôt son oeuvre. Et à se moment il vaudrait mieux se trouver déjà en compagnie du prince.
Jashin, aussi courageux et impatient pouvait-il être invita ses comparses à ouvrir s’engouffrer dans la chambre de sa seigneurie, ainsi il ne serait pas la personne qui en ferait les frais.
Spoiler:
Jashin prête assistance à l'élimination des gardes de la chambres. Techniques utilisé : Kamui - Poudreuse (L'utilisateur se transforme en amas de poudreuse) et Avalanche sifflante (Une fois les propriétés de la poudreuse assimilé, Jashin serpente au sol pour se déplacer aussi rapidement que silencieusement.) état : 60%
Totalement surpris par la brutalité et la vitesse de l'assaut, le binôme de garde meurt sans même avoir le temps de sortir une arme ou de crier un avertissement au reste de la troupe. Le couloir se colore d'un vif rouge sang, et vous vous engouffrez tout les trois dans la chambre du prince en abandonnant les cadavres sur place.
Une chambre évidemment identique à la précédente, mais ou l'écran à été déplacé pour faire face à la porte. Un écran allumé, et ou l'image du prince apparait à la seconde ou vous faites irruption dans la chambre, lançant probablement une séquence enregistré à l'intention de tout intrus mal intentionné.
-Chers intrus, je suis le prince Kawamura Seiho. Et au risque de souligner deux évidences, je ne suis pas la, et nous vous attendions... Au moment ou vous êtes rentrés dans cette pièce pour m'assassiner, vous avez déclenché une alerte qui vous place au centre du dispositif de contre attaque de la garde impériale. Si vous êtes le Groupe S, vous serez bientôt morts ! Si vous n’êtes que de vulgaires mercenaires envoyés par le Groupe S, je ne saurais que trop vous conseiller de vous rendre. Coopérez, aidez nous à coincer vos commanditaires, et vous pourrez éviter la corde. Adieu.
Et en contrepoint à ce discours, vous entendez aussi l'ordre nettement plus bref qui retentit dans vos oreillettes.
-A tous ici contrôle, intrusion confirmée au niveau de la chambre du prince. Lancement de l'opération bouclage maintenant ! Équipes au rapport !
And the sky was watching that superb cadaver Blossom like a flower. So frightful was the stench that you believed You'd faint away upon the grass.
En tournant la poignée d’un mouvement aussi silencieux que lent, Jabberwocky découvrit avec ses collègues une surprise aussi vicieuse qu’à la hauteur du personnage qui en était la source. Les mots tombaient tels des couperets sans que l’écailleux n’y éprouve une quelconque rage. Il pencha la tête de côté, fixant ce visage noble, tendre, sans égratignure et à la certitude si palpable dans ses iris noires. Le piège princier s’était ouvert sur eux, et dans le crâne du saurien, il était bien plus question d’un jeu. Les écailles dorsales du babadook frissonnèrent d’extase. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait eu un tel présent.
Les mots continuaient à se déverser tandis que le prince avait enfin son attention, une attention qu’on ne souhaitait guère. Ses doigts gantés vinrent glisser dans une flaque de sang, tandis qu’il restait dans ce monde bien loin de la réalité. Il se fichait des mots, il préférait cette vérité dure et suave que le prince déposait sur ses squames. L’écailleux posa son doigt sur la télé, sur ce visage qui s’animait. Et de ce sillon de sang, il dessina ce sourire d’hémoglobine dans les pixels d’un futur avenir.
Jabberwocky resta immobile, écoutant désormais les hommes à son oreillette. Il ne jeta pas un regard à ses comparses tandis qu’il s’émerveillait de cette certitude vivant chez le prince. Ce dernier aimait jouer, et surtout, ce dernier était toujours là. Certes, pas part du jeu, mais observateur proche de ce dernier. Ce qui voulait dire que le prédateur avait toujours une chance de faire claquer ses mâchoires sur sa jolie nuque, et de l’emmener par le fond.
Il posa son doigt sur l’oreillette qu’il avait soustrait à une de ses victimes, sa voix grave et d’un ténor unique venant briser la conversation en cours.
« J’aimerai parler à votre maître. »
Conversation:
« Qui est sur la fréquence ? Contrôle ? Vous l'avez aussi ? - C'est l'indicatif d'Hanto... - Alors c'est une des cibles. - Passez-le moi, je veux lui parler ! - Quel merveilleux spectacle vous m'avez offert. Vous avez mon admiration, mon tendre prince. - Et vous n'avez que mon mépris, assassin. Votre capture est imminente, que voulez vous négocier ? - Rien de plus que ce que je sais et que vous mourrez d'envie de savoir ; un son sifflant sulfureux et saisissant. Ajoutez à cela mon visage, et chacun vous verra comme le chevalier coupant la tête du dragon. En échange, je ne demande que mon existence. - Votre existence ? Vous voulez dire votre survie ? Rendez vous, coopérez, et vous éviterez la peine de mort. - Ô, la mort est une tendre amie, mon cher prince. Et je ne peux prendre une telle promesse au téléphone. Je veux voir votre visage. Pour être sûr que vous ne mentez pas. Voyez-vous, je suis doué pour dévoiler un mensonge humain, pour en dénoter chaque tonalité délicate. Je ferme mes paupières et je peux m'imaginer dans les vibrations de vos cordes vocales, entre vos lèvres brunes. Si vous faites de même, pensez-vous me reconnaître, mon cher prince ? Ou bien voudriez-vous garder la surprise pour notre tendre face-à-face ? - Alors sortez. Vous avez trouvé ma chambre alors je présume que vous n'aurez aucun mal a rejoindre l'entrée principale. Sortez, et je vous rejoindrai dans le parc. - Prince ! Ce n'est pas.... - Allons, vous serez la aussi... Tout ira bien. - Je vous attend dans la chambre annexe de la votre. Vous pouvez prendre vos gardes avec vous bien sûr. Le courage est plus puissant à plusieurs. - Prince il pourrait y avoir un piège, la zone n'est pas sécurisé ! - Dehors donc. Si vous restez terré à l'intérieur, tout ce que vous obtiendrez ce sera une résistance absurde et une pluie de balles... - Cela est tellement plus confortable de rester dans ses limites. Ecoutez-les donc, ils savent mieux que vous, n'est-ce pas ? Voyez-vous, je préfère les espaces fermés ; je n'aimerai me prendre une balle d'un point de vue aérien. Et vous n'aurez pas le loisir d'entendre ce que je sais sur ce que vous avez juré d'éradiquer : le groupe S. - Retrouvons-nous à la porte. Vous dedans moi dehors. »
« Très bien. A dans cinq minutes. Ô frabjous day! Calloo! Callay! »
La conversation se termina et l’épouvantail se tourna vers Jashin et Hao. Il n’y avait besoin de résumer ce qui venait de se passer, les deux avaient tout entendu et certainement compris. On le pensait seul à agir, n’était-ce pas dans ses habitudes d’être un solitaire ? Leur avantage était donc qu’ils étaient incognito. L’un capable de disparaître en poudreuse, l’autre déguisé et certainement leur porte de sortie. C’était la fin d’une partie d’échec dont le résultat pouvait être aussi soudain que terrible. Et cela le faisait sentir si vivant. Bon garçon, chuchota-t-elle de sa voix sulfureuse dans son crâne fissuré.
« Vous savez quoi faire. » dit-il aux deux être tandis qu’il réajustait sa veste de costume. Enfin, il étira ce sourire froid, mutin, d’un vicieux boueux. « Quant à moi… Je dois me rendre à un rendez-vous galant. »
Les souliers de cuir du reptile claquèrent sur le sol, tandis qu’il se rendait prudemment jusqu’à l’entrée de la demeure. A chaque recoin de couloir, il examinait la possible présence de gardes ou de caméras, ne voyant aucun d’eux, et évitant de se faire voir par les machines de surveillance. Il glissait dans les ombres, ne se souciant guère des bruits extérieurs, des cris et des préparations. Il était là un épisode délicat, un épisode qui sait, dont sa douce faucheuse ferait partie. Mais il ne mourrait dans la tragédie. S’il devait se laisser aller à son baiser, ce serait en portant sa perfection, son costume le plus sauvage et noir.
Enfin, un dernier tournant. Il examina si ses comparses étaient aux alentours et analysa tout autant la situation. Puis, il apparut dans cette obscurité qui ronge, devenant peu à peu grise et claire en se rapprochant de la dite sortie. L’épouvantail stoppa sa marche macabre, son visage restant dans l’ombre aimante. Il remit en place sa veste d’un noir d’ocre sur ses épaules, fit craquer sa nuque et termina son rituel éternel en passant sa main dans ses cheveux noirs. Les écailles sur son faciès défiguré embrassèrent la volupté de cette situation, sa langue de reptile les contours de ses lèvres grises.
« Bon garçon. » Murmura-t-il pour lui-même et le fantôme régnant sur son âme.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
Résumé : Jabberwocky parle à l'oreillette pour négocier une entrevue avec le prince. Lui à l'intérieur du bâtiment, le prince à l'extérieur. (Je ne dis rien sur Hao et sa localisation pour que le joueur à son retour voit où le mettre et à partir d'où le jouer)
Ce qu’ils trouvèrent derrière la porte fut surprenant et de très mauvais goûts. Rien, il n’y avait rien, personne, juste une télé, affichant le visage ingrat du prince qui s’amusait à faire tourner les assassin en bourrique. De plus l’ouverture de la porte déclencha à nouveau un dispositif de sécurité. Dans les oreillettes volées ils pouvaient entendre les ordres fuser et les unités se déployer.
La phase infiltration venait de prendre fin. En tout cas c’est sûrement l’idée qu’avait traverser l’esprit de leur ennemis, cependant ils leur manquaient beaucoup d’information pour pouvoir prétendre à coincer le groupe de malfrat. Ils n’avaient aucune idée de leur nombre et rien que cela était un avantage considérable.
Tandis que les gardes impériaux se mettait en place pour encercler les assassins, Jashin, après quelques échanges d’idées avec ses compère allait se planquer à nouveau dans les conduits qu’il commençait à connaître à force de les parcourir. Le plan était simple : Le croco négociait une entrevue avec le prince pendant que les deux autres étaient en planque attendant le moment opportun pour surgir, prendre la sécurité de court et tenir la vie de leur cible entre leur main.
Jashin parcourait le trajet pour rejoindre un endroit tout près de l’entré, un endroit ou il pourrait observer, juger et agir de manière réactive. Snowfeast avait une vague idée de comment faire pour voler le prince au nez et à la barbe des gardes.
Spoiler:
Jashin se poste en observation, prêt à intervenir durant l'entrevue entre Jab et le prince.
La pièce ou se trouve l'entrée qui donne sur le parc est un grand hall décoré de vieilles armures et d'une grande baie vitrée, de joue ça doit être plutôt impressionnant. De nuit, lumières éteintes, ça l'est évidemment nettement moins.
Devant la porte, a une distance qui se veut probablement prudente de l'entrée, tout en étant assez réduite pour une discussion sans hurlements, une demi douzaine d'hommes sont répartis en arc de cercle autour du prince, pendant que l'un d'eux, probablement son garde du corps personnel, se tient juste a coté de lui. Les types portent l'uniforme et l'armement lourd des troupes de choc de la police de tokyo, combinaison blindé, casque intégral surement équipé d'un paquet de dispositif de vision, fusils d’assaut. Le garde du corps n'est habillé que d'un costard classique, tout comme le prince.
-Alors voila le Jabberwoocky... je n'aurais pas cru que vous serviriez le groupe S...
Un nom qui fait forte impression sur les gardes, tout les fusils sont braqués sur le reptile, et la tension palpable indique clairement qu'il suffira d'un éternuement inopportun pour que quelqu'un se fasse cribler de balles.
Spoiler:
Je vous laisse lancer quelque chose de votre coté. C'est votre plan ^^ Jashin, avec ton pouvoir tu peux éviter les gardes qui rentrent dans la maison et te positionner plutôt a l'extérieur en te planquant coté jardin, a toi de voir.
And the sky was watching that superb cadaver Blossom like a flower. So frightful was the stench that you believed You'd faint away upon the grass.
Le reptile observa tous ces hommes armés jusqu’aux dents encerclant le prince. Il observa le visage de ce dernier, son absence totale de protection vestimentaire. Tout cela montrait à quel point il se sentait maître de la situation. Les humains lui étaient si étranges parfois. A se croire au-dessus de tous, ils en oublient qu’une main peut les agripper et les noyer dans la masse. Si sûrs d’eux de ne pas être comme les autres êtres vivants de cette planète.
Son visage resta figé quand le prince prononça son nom autant que ses mots. Ce dernier théorisait, et il semblait si amusé de son petit jeu, dans cette certitude palpable que le saurien y vit une opportunité. Il était doué, si doué pour glisser sur les nerfs comme sur les neurones. Un vieux sourire fit crisser ses joues écailleuses.
« Lorsque le désespoir tint en laisse la volonté, le désir de voir un problème disparaître est un met que l’on me propose sans hésiter. »
Aussi métaphorique pouvait-il être, Jabberwocky laissait sous-entendre que le groupe S devait se sentir en bien mauvaise posture pour faire appel à lui et régler le cas du prince. Il donnait l’ascendant à ce dernier, une information certes fausse mais appétissante. Aux yeux du prince, n’était-il pas partie intégrante de ce groupe S ? Cela n’était qu’un mensonge, mais il n’avait besoin de savoir que le prédateur se voyait bien plus au-dessus des autres qu’au service des Hommes.
« Malheureusement, il se trouve que rien ne se passe jamais comme prévu. » Susurra-t-il de sa voix de ténor.
Il offrait là encore un doute, comme s’il montrait sa nuque au prince. Une sentence pour à moitié chuchoter qu’il était coincé. Ses écailles frissonnèrent, et il continua, son regard se posant sur les murs, avant de revenir aux iris de son interlocuteur, point effrayé par tous ces hommes armés :
« Que voulez-vous tant savoir, mon cher prince ? »
Sa langue persifla alors, longue et serpentine. Il huma l’air avec lenteur, utilisant son organe de Jacobson pour dénoter de possibles âmes inopportunes.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
Résumé : Jabberwocky cherche à caresser dans le sens du poil le prince en lui donnant des informations sous-jacentes, lui donner l'impression qu'il a "the high-ground" à la Obiwan. Il utilise son organe de Jacobson discrètement pour vérifier une quelconque présence autour de lui qui ferait office de piège ou autre.
Technique Et Ego Olfacies Rang 3
Résumé Technique:
"Jabberwocky utilise son organe de Jacobson (donc sa langue de reptile) et les écailles sous ses pieds et mains pour repérer par le premier les marques thermiques, sanguines et autres sécrétions, par le second les vibrations dans le sol. Cela marche tout autour de lui qu'importe les murs, sols et plafonds. Rang 1 à 5 : Géolocalisation au sol par vibration ou détection thermique (Rang 1 > 2m de diamètres, Rang 2 > 5m, Rang 3 > 15m, Rang 4 > 40m, Rang 5 > 100m). Possible de combiner les deux effets de détection en réduisant les effets à X-1."
Ca y’est le prince était enfin visible, sur de lui il s’était montré à la vue de tout les criminel. Pensant naïvement que le croco était seul. Jashin regardait sa cible, il observait son style et son attitude, il était sûr qu’il ne savait pas à quoi ressemblait le monde du crime, à quel point un plan aux allure si simple pourrait regorger de tiroire caché.
Un groupuscule de garde armé cernait le prince, son garde personnel et Jabber. Un si petit nombre ? Il était clair qu’il sous estimait la détermination du groupe S à voir le prince ravaler sa fierté. SnowFeast pris sa forme de poudreuse et commença à avancer et à se replacer dans un angle de mort de la formation, prenant garde à ce qu’aucun détecteur de mouvement ne le repère et qu’aucune caméra diffuse son phénomène.
Jashin s’aidait des plantes décoratives pour rester dans l’ombre, ainsi il se retrouvait à l’arrière des gardes, prêt à bondir sur sa proie. Il ne restait plus qu’une seule inconnue et il s’agissait de l’homme en costume qui se tenait près du prince. Qui pouvait il être ? Sûrement un altéré, un combattant et un protecteur entraîné et aguerri. Il faudrait donc prendre garde à ne pas laisser d’opportunité de mouvement à cet individu jusqu’à ce que le colis soit entre leur main. Il espérait sincèrement que ces collègues réussirait à s’accorder sur son assaut. Parce que s’il échouait maintenant, il serait certain qu’il y aurait des victimes dans les deux camps. Et l’assassin du froids ne souhaitait pas arrêter de vivre maintenant !
Maintenant qu’il était en position et que la tension au sein du rassemblement les immobilisait presque Jashin se laissa tomber au sol tel un petit tas de neige et il se mis à serpenter dans l’herbe à une vitesse fulgurante, une fois arrivé au pieds du prince il s’éleva et l’entoura de sa neige, l'étreinte s’était resserrée aussitôt, si son action fonctionnait le prince serait alors pris au piège dans une des formes du corps du criminel.
L’homme des neiges ayant tout de même reçu une éducation s’exprima une fois son entré en scène accompli :
-Bien le bonjour, votre seigneurie !
Spoiler:
Jashin utilise Kamui - Poudreuse pour prendre une forme volatile et se repositionne à l'arrière de la formation en faisant le plus attention possible pour rester en dehors des systèmes de sécurité, enfin il sort de sa cachette pour prendre le prince en otage au nez et à la barbe de sa garde rapproché.
Technique utilisé : Kamui - Poudreuse (Rang 1) : Jashin modifie la structure de la neige qu'il le compose pour prendre une forme de tas de poudreuse, le rendant plus volatile et moins dense.
Avalanche sifflante (Rang 2) : Sous forme poudreuse, Jashin se déplace au sol en utilisant sa faible densité pour être plus rapide.
Baiser de Shiva (Rang 3) : Jashin enferme sa cible dans un cocon de neige qu'il produit grâce à la neige qui le constitue, rendant les mouvements du piégé plus difficile tandis que le froid atteint peu à peu le corps de sa victime.
And the sky was watching that superb cadaver Blossom like a flower. So frightful was the stench that you believed You'd faint away upon the grass.
Au moment où Jashin emprisonna le prince dans une étreinte glaciale, Jabberwocky laissa ses écailles frissonner, s’extirper de son épiderme pour mieux recouvrir sa peau, son cou et son visage. Une monstruosité de lézard qui se découvrit à la lumière de ces hommes tandis qu’une voix rauque, sifflante et aux connotations sombres vint faire suite à l’entrée en matière de la neige.
« Maintenant, voilà ce que vos esprits insuffisants vont devoir comprendre. La moindre balle, la moindre traque, le moindre geste pour récupérer le prince autant que pour nous arrêter, et mon coéquipier ici présent réduira en charpie votre prince tant aimé. Ce sera une mort douloureuse, longue et vous serez incapables de pouvoir l’en extirper. Mais faites donc, j’adorerai regarder. »
Et là était un mensonge dans une vérité. Le saurien ne savait guère si Jashin était capable d’une telle prouesse, mais il savait que les soldats n’oseraient prouver le contraire. L’esprit humain était si facile à comprendre, si ennuyeux, si attaché. Et il adorerait voir une telle horreur. Sa langue persifla tandis que l’être neigeux se rapprochait de lui, le prince dans son étau. Il s’inclina burlesquement, son faciès d’horreur et de squames exprimant ce sourire macabre qui n’avait plus rien d’humain.
Et c’est alors que l’entrée trembla sous l’utilisation de l’alter d’Hao caché dans l’ombre du couloir derrière le lézard. Tout se fissura et s’écroula devant eux, bloquant le passage aux soldats et libérant la voix derrière eux. Jabberwocky reprit de sa droiture, tournant les talons pour se rendre à leur point d’entrée. Il remit en place sa veste sur ses épaules, fit craquer sa nuque et termina son éternel rituel en passant sa main dans ses cheveux noirs.
Rapidement, il observa si un mouchard était sur leur colis, et le briserait dans sa main d’épouvantail. Cela fait, son regard d’un rouge morbide se porta sur le prince piégé, un regard gourmand et mort à la fois. Celui d’un prédateur qui ne savait pas encore s’il dégusterait ses doigts, son épaule, ou son visage.
« Ô frabjous day, mon cher prince. Frabjous day ! » commenta-t-il ironiquement, la bave noire venant faire reluire ses canines aiguisées.
Il était temps de se mettre en marche. Car la certitude avait beau lui caresser l’échine, l’obscurité du babadook fuyait la lumière. Il s'enfonça donc dans la noirceur avec ses coéquipiers. Glissant contre les murs pour revenir à cette entrée sombre et humide créée par Hao. Jabberwocky en premier, le prince suivit de Jashin, et Hao ferma la marche, laissant un dernier tremblement de terre boucher les issues. De retour dans le sous-sol, Jabberwocky n'hésita pas à assomer le prince par pur confort, avant d'attraper ce dernier et de rejoindre par les égoûts, le point de rendez-vous avec le groupe S.
Il ne restait dans la demeure, que des corps tranchés, et un beau sourire sur l'écran dans la chambre du prince. Le silence hantait les lieux et les coeurs, tandis qu'une poupée de chiffon restait là, assise au bord d'un lit, à observer l'hécatombe. Bon garçon, susurra-t-elle à son oreille d'un gémissement délicieux.
« Bon garçon. » Susurra-t-il, tendancieux.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
Résumé : Jabberwocky recouvre la moitié de son corps d'écailles pour éviter toute balle intempestive quand Jashin attrape le prince. Il menace que la moindre balle ou intervention et le prince mourra dans de terribles souffrances. Hao active son alter et fait s'écrouler l'entrée du bâtiment pour bloquer les gardes dans une éventuelle poursuite. Jabberwocky examine le prince pour enlever un possible mouchard. Ils s'orientent vers là où ils s'étaient introduits.
Technique Obfirmatio squamas comedite Rang 2
Résumé de la technique:
"Jabberwocky pare son corps de ses écailles pour se protéger d'attaques physiques comme des altérations de température. Rang 1 à 5 : Résistance aux effets de changement de température équivalents. Rang 1 à 5 : Résistance aux dégâts physiques. Possibilité de combiner les deux effets en réduisant les deux (Exemple : Technique rang 2 avec protection physique 1 et Température 1)."