IDENTITÉ ACTUELLE (FACTICE) : Aoba Blossom PRÉNOM ORIGINEL : Aoba NOM ORIGINEL : ??? ORIGINES : ??? ÂGE PHYSIQUE ET MENTAL : 5-6 ans ÂGE VÉRITABLE : ??? DATE DE NAISSANCE : ??? TUTEUR ACTUEL (FALSIFIÉ) : Camille Blossom SURNOM : Vorpaline (légende lié à Alice, ce surnom est susceptible de changer un jour quand il sera plus grand) RANG : C ALIGNEMENT : Bienfaiteur PROFESSION : Quel monde ! Oser vouloir faire travailler un petit bout d’chou... ALTER : L'Élixir de Jouvence - Le sang qui parcourt ses veines possède des propriétés curatives permettant le rajeunissement ainsi que le renforcement de ceux qui le boivent. AVATAR : Seragaki Aoba - DRAMAtical murder
Origines
Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?
Il y a sûrement bien d’autres période de ma vie que je pourrais choisir de raconter. Avec une existence aussi longue que la mienne ça ne doit pas être compliqué j’imagine mais, parler de celle-ci me paraît être le mieux, je crois. On a tous besoin de faire un point sur soi un jour, de résumer tout ce qui a fait de nous la personne que l’on est aujourd’hui et c’est pour que ça que j’en parle.
À l’époque j’étais encore trop jeune pour comprendre. Même ici et maintenant, je le suis sûrement encore mais… Non, j’étais simplement en dehors de tout ça. Je ne comprenais pas l’ampleur de ce qui m’entourait, je ne voulais pas le comprendre. C’est en ce temps-là que je n’arrivais pas à entendre ce qu’il se passait autour de moi. Je ne parlais pas à cause du brouhaha. Des tubes. Des perfusions. Mon sourire n’était pas nécessaire, que je me comporte comme un enfant n’était pas nécessaire. D’aussi loin que je me souvienne, je ne voyais que le blanc. Je ne savais pas d’où je venais et à vrai dire, je ne me posais pas la question. J’étais… là. Avec ces gens qui ne regardait non pas moi, mais ce qui sortait de moi, des tubes. Je me rappelle, de personnes qui m'entourent, accaparées par leurs études et leur notes. De quelques bribes, d’autres grésillements. Encore. Des voix. L’air ambiant. Et… Le noir.
Lorsque je me suis réveillé pour la première fois. C’était avec “elle” devant. Son regard assuré et ce sourire satisfait. Je ne savais rien d’elle. Elle non plus. Elle n’était là que pour une seule chose, m’emmener. C’était elle qui m’avait sorti de ce vide, de cette léthargie dans laquelle je me trouvais. Et sûrement elle, qui m’a évité d’y laisser la vie. Est-ce qu’il aurait mieux valu pour moi de ne pas être né ? De mourir là-bas ? Je n’en sais rien...
Si je devais une partie de mon existence, je dirais qu’elle lui revenait de droit. Si je devais une partie de mon fardeau, je dirai qu’elle en est en grande partie la cause.
...Alice…
Tout comme je devais tout ça... à lui.
...Camille...
Quels sont vos rêves et idéaux ?
Un sourire à l’azur... La petite forme se penche et s’accroupit pour admirer de plus près ces structures florales. La senteur est agréable, la teinte rouge vive de l’apparition végétale venant appuyer le ton coloré des lieux. Une, deux, trois… La séduisante apparition prolifère dans cette partie du jardin avec ses soeurs, exposant ses atouts devant les êtres vivants présents. Tel un spectacle, aux milles nuances, le décor s’impose comme l’un des endroits les plus vivants du monument.
Et… Il attire ce regard mordoré jusqu’au plus profond de ses doux pétales.
Le petit approche timidement son bras, doucement, intimidé, naïf, avant de se stopper en pleine action lorsque les bruits de pas résonnent derrière lui. L’homme s’avance, ses chaussures de cuir traçant leurs propre chemin en écrasant l’herbe fraîche sous ses semelles, montrant sa supériorité à chaque nouvelle enjambée.
Il s’arrête. L’enfant relève son visage dans sa direction avec pour seul ami, les odeurs printanières.
- Méfie-toi des fleurs, elles adorent pousser sur les charognes
Un sourire amusé étire ses lèvres, les mèches d'un geai profond fixent de ses iris perçants ceux du plus jeune, cherchant, guettant la réaction mais, le petit bleu penche la tête sur le côté, interloqué. Que voulait-il dire par là ? L’angelot ne parvient pas à les comprendre.
Du rouge. Partout. Tapissant la prairie miniature en son centre alors que le lézard égorge sa proie, ses griffes se plantant avec vélocité dans sa chair sous les cris étouffés de la victime. Le mouvement, vif, vient faire gicler le précieux liquide en dehors de son abri, arrosant la végétation. Ainsi que la créature céruléenne qui ne peut que s’arrêter sur cette vision horrifiante, le regard arrêté. Presque vide quand son esprit tente de sceller cette image au plus profond de sa mémoire.
“Ces visions n’existent pas. Elles n’ont jamais existé. Oublies tout.”
Là où la fleur se propage, elle laisse sa trace. Tout comme les doigts violacés planté au pied de la plante. L’enfant regarde seulement son surveillant de fortune. Les yeux encore plus étincelant que jamais. Y-a-t-il un fond ? Peut-on accéder au delà de cette couleur ocre ?
Qui peut le dire ? Le petit n’a de cesse de tenter de comprendre ce monde. Et surtout. Cette personne qu’il ne peut que regarder avec compassion en repensant à cette scène, un rêve si blanc dans ce monde si pourpre.
Quelle est votre opinion sur votre alter et comment percevez-vous l'existence des alters ?
« Cher confrère, Je suis navré, j’aurais voulu te rendre visite bien plus souvent mais j’ai été assez… Disons occupé. N’y vois aucun rejet de ma part, ce n’était pas le but. J’étais juste… trop pris par mes recherches pour ne serait-ce qu’oser t’en parler. Ha… Bon, je me lance. Je ne voulais pas t’impliquer. Cela peut paraître idiot, je le sais. Et pourtant, j’ai conscience de la teneur de cette lettre que je t’adresse. De ses conséquences. Peut être ne me reverras-tu jamais lorsque tu la recevras. C’est un choix que je ne prend pas à la légère. Un choix irréversible. Mais je m’interdit de faiblir pour ce qui va suivre. Lis bien attentivement et détruit ensuite toute trace de ce bout de papier aussi rapidement que tu le pourras, il en va de ta survie mon ami. Une fois que tu auras détruit celle-ci, il te faudra trouver un endroit où jamais il ne te retrouvera. Tu me prends sûrement pour un fou alors que je suis encore en train d’écrire ces quelques lignes… Sans doute le suis-je déjà ? Peu importe. Rien n’importe. Le Jabberwocky existe. Je l’ai vu de mes yeux, lui, ses… “pantins”, ces pauvres enfants… Et je l’ai suivi. J’ai tenté de percer son mystère. Tu peux ne pas me croire mais je t’assure que son existence est réelle. J’ai tout vu. Tu pourras te rendre discrètement à l’adresse ci-jointe, elle contient toutes les preuves de mes dires, aucune ne manque. Fais attention à ne pas te faire suivre : c’est de la plus grande importance. Il faut absolument que tu gardes ces preuves et que tu les remettes aux autorités. Tu me comprends ? C’est de la plus haute importance. C’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui… Résigné… Il me traque… Je le sais… Il m’observe avec ces yeux reptiliens… Je ne peux plus attendre. Il faut agir. Il faut que j’agisse. Il est partout. Le sang. Les bouts de… Je n’ose te dire toutes ces visions qui traversent mon esprit à l’heure actuelle. Mais j’ai découvert son secret. Cette légende que l’on raconte sur son invulnérabilité. Le dragon immortel. Sanglant. Perfide. Il traque chacune de ses proies. Il tisse sa propre toile. L’attrape et peint ses propres tableaux à partir de la chair de ses victimes. Cette histoire que les mères racontent à leur moutard pour les effrayer afin qu’ils restent sage. Elle est vraie. Et fausse en même temps. Lis bien attentivement. Le Jabberwocky n’est pas invulnérable. Il a un secret : La chevelure bleue. Le petit est la source de son pouvoir. Retires-lui la source de sa force et la bête tombe. C’est lui qui le maintient en vie. C’est lui que le monstre garde sous son aile et l’utilise pour rester ce.. Monstre. Récupères-le, cet enfant. Sauves-le avant que- »
L’homme s’arrête, la plume toujours sur le début de sa lettre suivante tandis qu’un bruit de déchirement résonne. Les os craquent, la respiration se coupe et la plume vient tracer une ligne pour suivre ce bras retombant sur le côté. La tête retombe sur la lettre, le rouge éclabousse le bas de la page mais la créature sourit devant son œuvre. Cette tâche qui décore magnifiquement la feuille. Les preuves détruites. Le feu venant brûler la demeure sous le regard doré de l’enfant. Il en aurait presque l’habitude. Il a toujours vécu dans ce monde, ces pouvoirs sont naturels. Les siens… Il a malheureusement toujours vécu avec. Il ne peut rien y faire et...
Il est trop tard.
Le destinataire attends mais il ne recevra jamais rien… Plus jamais…
Le RePtIlIeN sAiT… oÙ… lE… tRoUvEr…
Trame
Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?
Il l’avait vu. De ses propres globes oculaires. Cette scène qui était restée gravée dans sa mémoire. Dans cette salle. Le reptile avait commis l’impardonnable. Dans cette salle, la jeune femme était entrée dans une colère noire. Mépris, rancoeur, jalousie, obsession, surprotection, tant d’émotion avait traversé la séductrice en voyant sa Vorpaline au creux des bras de son Jabberwocky.
Assise sur son siège de velour, la figure féminine attrape délicatement une brosse. Dans ses bras, son petit. Son protégé. Son trésor. Sa ChOsE…. L’enfant lui appartient. Il n’appartient qu’à elle. Rien qu’à elle. Toute seule. PERSONNE d’autre. Sa source de pouvoir. Sa possession. Son fils. Il est tout. Il est à elle. Devant lui, la chevelure azur n’a cependant pas la même assurance en apercevant l’objet. L’anxiété venant légèrement accentuer ses traits. Cette masse piquante qui menace de perforer ses mèches bien qu’un sourire attendrit réponde au petit lorsque la mère remarque son visage. Elle pourrait lui faire mal d’un simple geste. Elle pourrait le câliner sans attendre. Faire mal. Cajoler. La contradiction dans son esprit est telle que son corps finit par embrasser la petite poupée entre ses bras.
- Tu ne veux pas que maman meurt n'est ce pas ?
Prononce-t-elle d’un ton lourd et dément, un sourire aux lèvres tandis que sa prise se resserre légèrement.
- Tu ne quitteras jamais maman pas vrai ?
Elle l’aime de tout son coeur. Elle a besoin de son amour. Elle veut une réponse. Elle se rassure. Elle… VeUt… SaVoIr… Elle demande sans cesse face au visage anxieux du poupon bleuté. Il baisse le regard, intimidé, secouant la tête de bas en haut, acquiesçant lentement, sa gorge se resserrant au même moment.
- Tant que tu restes avec maman, tu n’as rien à craindre.
Tant que tu restes avec maman, tu as tout à craindre.
Mais la jeune femme reste souriante et approche l’objet des mèches lui faisant face après s’être remise en place, chantonnant joyeusement. Le petit lui, pince ses lèvres en fermant les paupières...
“Ne fais pas confiance aux adultes”
Lorsqu’il voit de nouveau. Il remarque le dragon déchu. La créature attaché au mur. Pieds et poings liées. L’homme avait-il mérité ce sort ? Pourquoi devait-il souffrir à ce point ? Qu’y avait-t-il de mal à lui avoir montré comment…
L’angelot ne sait pas, il ne peut que regarder avec son innocence le triste sort de la créature. Sa peau décrépite, les bouts de chair en lambeaux, les muscles exposés au grand jour. La tête baissée et les iris presques éteint. La souffrance se lisant aisément au sein du spectacle. La tristesse de la situation. Le petit bleu ne peut que regarder. Observer. Constater. Tout est de sa faute. Il l’a condamné. Il en est responsable. Cet acte qu’il a commis est son crime. Cet acte qu’il est sur le point de commettre est son fardeau. Il allait devoir vivre avec à partir de ce moment. Lorsque les chaînes tombent, que la créature respire de nouveau. Un bruit sourd résonne dans la prison délabrée et le monstre se déchaîne emportant tout sur son passage. Vision d’horreur qui n’échappe pas au plus jeune.
“Tu ne dois pas leur faire confiance”
Lorsqu’il se réveille. Son esprit se familiarise avec l’environnement. Noir, sale. Rouge. Mais il ne voit que l’homme baignant dans ces vestiges de liquide pourpre. Il ne voit que la personne dont il se souvient. Il ne voit que cet homme qu’il a toujours connu. Il ne voit pas le cadavre plus loin. Son esprit refuse de lui montrer. Il ne doit pas le voir. Il ne voit que le monsieur. Que ce visage familier quelque peu entaché. Que cette silhouette qui refusait de bouger depuis plusieurs minutes. Que lui.
- Camille...
Prononce le céruléen en lui attrapant le bras. Il s’accroche à cette personne comme un bambin s'accrocherai à son père, inquiet. Il ne doit pas fléchir. Il ne doit pas regarder plus loin. Juste le visage de cet adulte qu’il a libéré et qu’il veut voir aller mieux. Et pourtant, seule la main de l’individu vient rompre l’instant, attrapant la sienne pour l’emmener avec lui. Où ? Il l’ignore. Juste… Loin de tout. Loin d’ici.
“Sinon ils te feront du mal.”
Comment votre personnage réagirait-il s'il était témoin d'un crime ?
En ce temps-là… J’avais souvent mal lorsque ça arrivait. Cette douleur aux jambes, ces migraines intenses. Quand je me retrouvais dans cet état, je n’étais plus la même personne. J’étais “moi”. Cette personne qui emmagasinait tout ce que le Aoba plus jeune ne pouvait supporter. Je tentais de contenir une majeure partie de ces images, mon esprit allait même jusqu’à me forcer à occulter une grande proportion de “notre” mémoire… Ou bien, est-ce que c’était moi qui me forçait à tout oublier ? Ou… “Eux”... Je suis encore incapable d’en être sûr. Je ne peux que me remémorer ces scènes.
Pendant ces phases temporaires, j’avais la capacité de comprendre, bien mieux que mon moi immature. Je ne pouvais que le voir… Assister impuissant à ce qu’il faisait.
J’avais essayé à plusieurs reprises de me libérer de cette pression, je me rappelle bien de ce jour où j’ai fait cette erreur. Celle de croire que je pouvais sortir sans conséquences… J’en avais simplement assez. Marre de tout ce bordel, de cette vie sinistre, cachée, de ce sous-sol délabré, de l’ambiance pesante : je voulais respirer, ne serait-ce qu’une seule fois. Il m’avait suffi de le faire discrètement, un jour où Camille ne le saurait pas. Il y avait de ces journées où il évitait de m’emmener pendant ses escapades : simple précaution de sa part pour ne pas avoir à garder un oeil sur moi. Est-ce qu’il savait que j’agirai ainsi ? Peut être bien… Je ne peux que me souvenir de cet escalier que je gravissais en silence, une boule au ventre. “Quelques dizaines de minutes”, rien de plus. Histoire de me détendre. Une belle erreur lorsque je me suis retrouvé à l’extérieur. Nez à nez avec ce yakuza et ses sbires qui travaillaient avec lui à cette époque. Je l’avais reconnu facilement. Lui aussi, sans doute. Tous ceux avec qui il travaillait ne savait rien de moi, le “Jabberwocky” avait toujours fait en sorte de ne rien dire sur la relation qui nous liait. Il se contentait de me laisser derrière lui, en silence, pendant qu’il discutait aux côtés de ses différents contacts. Mais alors que j’avais commencé à avancer pour les ignorer passablement, mes yeux se sont tournés vers eux. Ces individus ne semblaient pas vouloir me laisser passer. Oui, en remarquant leurs expressions... je compris. Ce regard dérangeant, cette façon de me voir. Un danger qui eut à peine le temps de siffler à mes oreilles avant que l’un des gars ne m’attrape par le bras, puis un autre tandis que la portion restante approchait pour m'immobiliser. Cette voix hurlait près de mes tympans. Mon souffle coupé, ma gorge se resserrant. Une sensation de vide intense couplé à la confusion que je ressentais alors qu’une des mains se rapprochaient dangereusement.
”Stop…”
“Arrêtez ça…”
Un cri de plus en plus violent dans ma tête qui me poussait à me débattre comme un forcené bien que je ne pouvais rien faire de plus. Un frisson de frayeur à mesure que je ne percute la situation. Ils allaient le faire. Je ne pouvais pas les arrêter. Ces yeux écoeurants et déterminés à poursuivre leur action s’ancraient au plus profond de mon être. Et lorsque le pire se profilait, que mes poumons se remplissaient, prêt à se vider avec puissance, le vide s’emparait de mon cerveau. Je ne voyais plus, ni ces yakuzas, ni la ruelle dans laquelle je me trouvais tandis qu’une vision rouge familière explosait sous mes yeux. La seconde d’après, je me trouvais plaqué contre le mur, suffoquant un bon coup à cause de l’impact particulièrement douloureux. J’eu juste le temps de m’adapter à la situation que je croisais des iris reptiliens particulièrement familier. Et… recouvert de sang.
- Cherches-tu à t'enfuir ? Tu ne peux rien sans moi. La prochaine fois que tu t'en vas ainsi, je les laisse te souiller et je prendrais plaisir à observer.
J’entendais encore sa voix résonner en boucle, ses doigts qui pressent doucement ma gorge et, cette vision d’horreur un peu plus bas. Tous mort. Mon regard vide n’avait fait qu’observer. En silence. Sans rien pouvoir faire. En sa présence, je n’étais que l’observateur impuissant. J’avais beau ne pas vouloir y assister, je ne pouvais que regarder. Je ne suis pourtant pas le genre à rester sans rien faire mais, avec lui, je n’avais pas la force d’intervenir. Il m’en empêcherait et continuerai de faire ce qu’il avait toujours fait avec moi : Me faire comprendre que je devais rester à ma place. Obéir sans broncher. Je n’avais pas d’autres options à moins de vouloir revivre tout ça.
À quoi ressemblerait une journée type de votre personnage ?
Il y a beaucoup de temps entre les moments où Camille n’est pas à la maison et ceux où il est présent mais j’ai l’habitude d’appeler ces endroits “maison”. Je ne sais d’ailleurs pas vraiment à quoi ressemble ces “maisons” mais je me contente de ce que j’ai. C’est vrai que je m’ennuie souvent mais je préfère ces moments de tranquillité à ce monde terrifiant du dehors où il m’emmène parfois. Aujourd’hui, c’est un peu la même chose et vide. Je suis dans mon coin à dessiner sur une feuille. Les autres enfants ne m’approchent pas, je n’ai jamais vraiment parlé avec les autres. Ça arrive rarement que les autres osent venir vers moi, Camille ne laisse approcher que Sunao en général. C’est celle en qui il a le plus confiance mais… Elle ne m’aime pas vraiment. Elle-même m’ignore la plupart du temps, non, je dirais plus qu’elle me tolère. Je ne sais pas trop. Elle m’intimide bien plus que les autres. C’est pourquoi, en général, je ne fais que rester tout seul, je ne veux pas énerver Camille, j’ai aussi peur de m’approcher des autres. Mais surtout… j’ai souvent énormément de mal à entendre les autres.
Je pince les lèvres, anxieux. Le bruit se fait de plus en plus fort, à tel point que j’ai du mal à me concentrer sur mon dessin. Raison pour laquelle, je fini par reposer le crayon sur la feuille avant de me frotter les yeux. J’essaie de les ignorer mais c’est difficile. Je réfléchis à comment ne plus rien entendre avant que je ne finisse par abandonner, les écoutant sans vraiment le faire jusqu’à ce que je m’endorme par terre, sur mon dessin malgré les deux enfants jouant tout autour de la pièce.
Quand j’ouvre les yeux, je sens quelque chose de mou en-dessous, comme un coussin avant de remarquer que je suis sur le canapé. Je me redresse doucement et regarde autour de moi tandis que j’aperçois le nouvel arrivant. Camille est rentré, il prépare à manger comme d’habitude même si je laisse mes yeux observer un peu partout. Les autres sont plus calmes depuis qu’il est là. Une situation qui n’a rien d’anormal alors que je m’étire légèrement. Je suis un peu fatigué mais c’est un peu plus silencieux : c’est plus agréable.
Le reste de la journée, quand il est là, Camille met la table pour lui et moi seulement, il laisse les autres se débrouiller. Contrairement à mes camarades, il ne me laisse pas toucher à la cuisine et fait attention à ce que je mange tout. Je ne veux pas qu’il me force à manger donc j’écoute et termine mon assiette bien que je reste assis. Lui se relève après avoir mangé quelque chose de différent et qui n’a pas l’air très appétissant. Allant chercher le sirop et les médicaments qu’il me fait avaler chaques jours, il m’indique seulement une zone où j’aperçois “ce” siège où je dois m’asseoir. Je n’aime pas ce moment de la journée. Je sais qu’il ne dure pas longtemps et que ça va vite se refermer mais les piqûres font mal. Je ravale ma salive, pinçant les lèvres avec inquiétude puis je descend de mon perchoir après quelques accoups. Redoutant l’aiguille, j’arrive lentement et m’installe lourdement dessus en fermant les paupières. Après ça, je ne sais pas si Camille va me sortir ce soir ou juste me laisser dormir. Au fond de moi, je n’en ai pas très envie. Je ne veux pas voir ces visages terrifiants… Mais… Aujourd’hui c’est différent. Il me laisse me reposer sur mon lit pour que je dorme tranquillement. Je ne sais pas s’il m’emmènera demain, mais j’espère que ce sera comme aujourd’hui...
Derrière l'écran
Pseudo : Aoba (ben ouais, pourquoi changer une formule qui fonctionne /PAN) Âge : 20 piges éé Comment as-tu connu le forum ? : C’est le TC de mon potit Kanaaaa Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : à court terme, faire évoluer le personnage (la baaaase), sur le long terme ? Je sais pas, plein de possibilités : du drama, pouvoir sauver le pauvre Ao ou au contraire le précipiter par le fond à cause de sa relation malsaine avec son tuteur de fortune . Ao ayant tout de même la volonté de sauver ses agresseurs par pur syndrome de Stockholm /PAN Tant de choses à faire avec ce petit bout d’chou (ainsi que ses bonds temporaires à des âges physiques/mentaux différents :3)
maxou’
Dernière édition par Blossom Aoba le Ven 12 Avr - 2:34, édité 24 fois
Re-re-re-bienvenue, haha. Je serai en charge de ta fiche, lorsque celle-ci sera terminée et que ton Alter sera validé. N'hésite donc pas à me contacter en cas de besoin - et à me prévenir lorsque tout sera bon. (N'oublie pas de mettre le nom sur ton profil au bon format !)
Petit passage pour voir si tout se passe bien concernant ta fiche. N'hésite pas à venir nous voir dans le secteur question (discord ou forum) si tu as besoin d'informations supplémentaires, de soulever certaines questions ou autre.
Me voici – enfin – pour la correction de ta présentation. Étant donné l’attente, je vais rentrer directement dans le vif du sujet.
1°) J’aimerais que tu me donnes un peu plus d’explications sur la perception du temps de ton personnage. Parce qu’il est dit que tout ce qui est croissance physique et mentale est fortement ralentie, qu’il met plus de temps qu’un enfant normal pour apprendre les choses. Mais, d’un autre côté, il se questionne comme un adulte et semble avoir sur certains points la capacité d’apprentissage d’un adulte.
2°) Est-ce que la deuxième question raconte le moment où le centre est passé entre les mains d’Alice ? Parce que, s’il y a eu massacre, cela risque – même en étant dissimulé au mieux – de comporter des répercussions en terme médiatique et juridique. De même, lorsqu’il est dit que Alice détruit le centre pour le reconstruire dans un autre pays : de quelle manière est-il détruit ? Est-il laissé à l’abandon ? Que deviennent les matériaux et l’équipement ? Que devient le Labo concrètement ?
3°) Tu pourrais m’expliciter qui est Camille ? Elle a l’air d’une personne relativement importante pour Aoba, mais à la lecture de ta présentation, on a eu l’impression qu’elle popait de nulle part…
4°) J’ai lu que les parents ont été kidnappés pour devenir des sujets d’études en 70 et, plus bas, qu’ils se sont échappés et n’avaient aucune identification légale (nulle part où aller et pas de papiers légaux). Cependant, s’ils ont été kidnappés, c’est qu’ils sont nés et ont vécu à l’extérieur. De ce fait, ils sont forcément dans les registres et ont un état civique. Aussi, combien de temps s’est-t-il passé entre le moment de la fuite et la récupération des gosses ? Les enfants semblent être nés à l’extérieur et, compte tenu de la première partie du point 4, il est également peu probable qu’ils n’aient pas d’identification légale.
5°) Le gamin apprend le russe et le japonais, d’accord. Mais il a 5 ans, il ne faut donc pas oublier que ses capacités de langages sont limités dans les deux langues. D’autant plus que, comme tu le dis : « Comme dit plus haut, à cause de son Alter qui ralentit la vieillesse, Aoba enfant met 100 fois plus de temps à apprendre quelque chose qu’un enfant normal apprend en un an. » Du coup, attention à garder en tête qu’il a bel et bien les capacités d’apprentissage, de réflexion, de langage et vocabulaire d’un gosse très jeune.
6°) La répartition de la mémoire « A cause de son Alter, il arrive à Aoba de faire des « bons temporaires » où son corps et son esprit change d’âge temporairement. » Après vérification, c’est effectivement inclus dans ton alter en ce qui concerne le corps. Toutefois, il n’y a apparemment aucune mention en ce qui concerne l’esprit. Donc cette partie là est invalidable de notre côté. Du coup, s'il y a effectivement des éléments relatifs à cela dans ta fiche, il faudra modifier.
En derniers points, je ne prendrai en compte que l’alignement indiqué officiellement, comme tu t’en doute. Aussi, on ne pourra pas t’accorder le rang B étant donné que ton personnage a véritablement 5 ans (physiquement et mentalement). Un enfant de cinq ans (qui plus est compte tenu des éléments que tu nous a indiqué et qui sont présents dans le point 5) n’a pas le recul ni la maîtrise nécessaire pour un rang B. Qu'il ait "vécu" longtemps ne change malheureusement pas ces faits.
Je précise qu'il est souvent marqué "on" ou "nous" lorsque je parle des remarques qui on été faites : tu le sais déjà, mais nous avons été plusieurs à analyser ta fiche. D'où ces mentions.
Je reste disponible en cas de besoin ou de question,
Toutes mes excuses pour le retard, j'ai quelques difficultés à me concentrer vu que je ne suis pas chez moi >< (je rentre le 10 cela dit) M'enfin, du coup, je vais tâcher de régler tous les problèmes lié à ma fiche °^°
1) Alors, pour ce qui est de sa perception, il s'agit bien d'un enfant mais, comme je l'ai mis sur ma fiche, il y a des changements de point de vue qui, visiblement ont été mal compris donc je m'en vais vous les expliquer.
Dans le premier cadre, nous avons le point de vue d'un Ao adulte racontant son "passé d'enfant" (ce Ao est donc un Ao du futur, pas celui actuel), bien évidemment qu'il est plus adulte dans ce cadre-ci xD
dans le deuxième, j'ai choisi d'adopter un point de vu à la troisième personne donc ce n'est pas Ao qui raconte mais le narrateur omniscient.
Dans le troisième, ce n'est pas Ao non plus puisque l'on commence avec la lecture d'une lettre avant d'enchaîner sur le narrateur omniscient encore une fois.
Quatrième cadre : encore le narrateur omniscient donc ce n'est pas Ao.
Enfin, le cinquième cadre, là c'est effectivement Aoba qui raconte mais c'est encore un Aoba du futur qui raconte son passé. En l’occurrence, un souvenir marquant puisqu'il se situe un jour lorsque Aoba a fait un "bond temporaire", c'est à dire qu'il était sous forme adulte, non enfant. D'où la perception plus mature de la situation. Ici, ce n'est pas un Ao enfant.
Voici pourquoi je vais parler du dernier cadre, qui montre enfin un Ao "enfant" actuel. C'est celui-ci qui correspond le plus à la vision du Ao enfant que j'ai.
2) Je pense qu'il y a eu une mécompréhension du deuxième cadre (la faute à moi qui ait voulu faire poétique pour une fois xDDD), mais pour expliquer plus clairement la scène : ce souvenir a lieu dans le manoir d'Alice en Russie, dans un jardin intérieur. Vu l'ampleur et l'influence d'Alice en Russie, s'il se passait une quelconque attaque dans "Son" manoir, je doute qu'il y ait des répercussions puisqu'elle aura suffisamment de ressources pour se dédouaner de toute responsabilité aussi bien juridique que médiatique : en particulier si ça se passe dans son QG. À partir de là, vous vous doutez sûrement que cet évènement n'a pas lieu au moment où elle s'approprie le centre non ? Je vous le confirme donc, la scène de l'attaque a lieu biiiiien après l'appropriation du centre, sa destruction ainsi que sa reconstruction en Russie donc rien à voir avec le labo pour le coup xD
Sinon, en parlant de laboratoire, j'imagine qu'elle a du payer une entreprise de démolition pour se débarrasser de l'ancien, tous les équipements au Japon ont été détruit et il n'aurait resté qu'un espèce de terrain vague avec quelques restes de bâtiments décrépis entourés par des barrières. Depuis, le terrain aura pu être racheté par n'importe qui mais si je devais émettre une demande, je dirais que ce serait fun qu'il reste une sorte de sous-sol caché sous terre et inaccessible, une partie souterraine abritant les vestiges de ce laboratoire ainsi que ses expériences. (et si ça n'est pas possible : Deuxième possibilité : Le laboratoire a été laissé à l'abandon bien que la majeure partie de l'équipement intérieur aura été détruit par pur précaution. pour l'heure, c'est juste un terrain entouré de barrières qui fut jadis surveillé par quelques vigiles mais qui ne l'est plus depuis la destruction du clan d'Alice).
3) Hum... Bon... J'imagine que vous n'avez pas trop eu le temps de zieuter la fiche de Jabberwocky vu la question... C'est le véritable prénom de Jabbewocky en fait xD donc c'est un "il" puisque le prénom est mixte et que mes citations du personnage sont accordés au masculin xD ASSUME HIS GENDER ! xDDDD
5) Seems legit. J'ai bien dit qu'Alice lui apprenait les deux langues mais je n'ai jamais dit qu'il les maîtrisait à la perfection xD C'est un enfant et à ce titre, il a le niveau d'un enfant pour ces deux langues. (un enfant connaissant deux langues c'est tout à fait rationnel mais la maîtrise se fait avec les années alors je suis d'accord, en tant qu'enfant il parle comme un enfant), m'enfin j'ajoute qu'Aoba aura bien plus de difficultés lorsqu'il faudra parler Russe dû à son temps d'apprentissage (puisque ce n'est pas sa langue natale)
6) le coup de la mémoire avec le bond temporaire me semblait inutile à préciser dans l'Alter puisque comme on me l'a dit ce côté de son pouvoir est purement rp : ça n'a rien de déconnant et ça n'ajoute qu'une facette mentale à mon perso en fait ^^". Donc si ça gêne vraiment, j'irai demander à ajouter ça dans mon Alter puisque je tiens à ce point-ci. (je vous laisse me répondre là-dessus xD)
Dernier point : oui c'est pour ça que j'ai indiqué cet alignement directement . Hm... Ben, comme je l'ai dit, avec les bonds temporaires où Aoba sera sous forme adulte et qu'il est une facette plus mature de lui, ça me semble difficile à jauger d'où le Rang B. J'imagine qu'on verra en fonction de si je dois rajouter le point mental sur l'Alter ?
T'inquiète pour les "on" et "nous", je m'adresse aussi en "vous" et "on" pour m'adresser aux personnes qui ont corrigé avec toi du coup o/
Pour le changement de personne, il n’y avait aucun problème, rassure-toi. Juste qu'on ne comprenait pas pourquoi il faisait tout à coup si adulte.
Concernant l’autre scène, nous pensions effectivement que cela se passait au Laboratoire. Pour la version démolition par une entreprise de démolition ça va poser souci tu t'en doutes; le laboratoire est illégal, donc ce n’est probablement pas la meilleure des idées de faire intervenir quelqu’un de l’extérieur, surtout quand on essaie d'être discret. Pour l’abandon, C'est ok.
1) Pour la mention sur l’Alter. Si tu souhaites l’ajouter, il faudra reprendre ton Alter, oui. Tel qu’il est en l’état, nous ne pouvons accepter cette mention en présentation.
2) Pour le rang, après discussion avec Eli, il est maintenu à C de notre côté. On m’a fait remarqué que le personnage semblait rester en résidence la plupart du temps. Mais, honnêtement, ce n’est pas ce qui me marque le plus. Ton personnage est un gosse de cinq ans qui ne dispose d’aucune renommée en tant qu'action, reconnaissance civile (travail etc), rien. Même s'il a vécu 232 ans sur le papier, comme tu le dis dans ta présentation : c'est un gosse avec un physique et un mental d'un gosse de 5 ans. Si tu considères en plus son retard dans l’apprentissage, sachant qu’un rang B serait impossible pour un enfant de 5 ans normal, cela le serait d’autant plus pour le cas d’Aoba. Je préfère également prévenir tout de suite pour qu’il n’y ait pas de quiproquo : l’Ajout en Alter ne changerait pas ce fait, étant donné que cette possibilité d'être """vieux""" ne serait que très temporaire. Au quotidien, cela ne changerait donc rien.
T'inquiète, au moins mes explications ont pu éclaircir les choses xD
Du coup ça marche, je vais rester sur l'abandon du labo aussi, pis ça pourra potentiellement faire un lieu à créer donc sympatoche o/
Pour le point sur la répartition de la mémoire, après discussion avec le staff, comme tu l'as vu sur le chan, c'est ajouté, il est sur mon Alter
Et pour le Rang, eh bien, après mûre réflexion, je ne peux que m'incliner. Je n'ai rien à redire, c'est vrai qu'au fond, il est bien plus souvent enfant qu'autre chose et son isolement justifie le tout C'est bon pour moi, j'ai donc mis son Rang C
Du coup, c'est tout bon pour moi ^^ encore merci pour la correction Jin ^^
Du coup, puisque nous sommes d'accord sur tout et que le problème vis à vis de ton Alter a effectivement été vu, il n'y a plus aucun problème en vue.
Te voici donc validé au rang C, avec ajout de ta renommée et tes accès donnés. La FT est crée dans la foulée et les informations dans le bottins sont déjà rajoutées
Belle soirée et bon jeu ! Infos/Rappels : ─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici ─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici ─ Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil ! ─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum
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