[AV/T - HA] Shizumi Junko
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[AV/T - HA] Shizumi Junko

Shizumi Junko
Civil
avatar
Surnom : /
Profession : Chirurgienne
Rang : C
Points d'expérience : 2824
Renommée : 87
Alignement : Rebelle
[AV/T - HA] Shizumi Junko || Dim 17 Mar - 20:38

Shizumi Junko




NOM & PRÉNOM : Shizumi Junko
ÂGE : 28 ans
SURNOM : /
RANG : C ou B?
ALIGNEMENT : Chaotique Bon – Rebelle
PROFESSION : Chirurgienne – Spécialité Médecine de catastrophe et médecine de guerre. Sur le marché du travail en Avril 302! (Affaire à saisir pour les agences !  Razz )
ALTER : Vapor – Son alter lui permet de faire s'évaporer un élément en le touchant.
AVATAR : Takemi Tae – Shin Megami Tensei PERSONA 5
[AV/T - HA] Shizumi Junko Nv3h

Origines


Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?
Ma vie ? Elle était franchement merdique.
C'est ma mère qui m'a élevée jusqu'à l'âge de 5 ans puis elle est décédée brutalement. J'étais trop petite à l'époque, mais maintenant je sais que c'était un cancer du foie foudroyant.
J'ai été placée dans un orphelinat, puisque ma mère était née sous X. Je n'avais pas d'autre famille qu'elle et mon père. Parlons-en de mon père. C'était un vilain, très connu à l'époque. Il éradiquait les sans-alters et, d'aussi loin que je me souvienne, il était en cavale. Je ne le croisais donc pas souvent, mais je l'adorais. Je ne comprenais pas, à l'époque, pourquoi tout le monde disait qu'il était mauvais, alors qu'il me traitait comme si j'étais une petite merveille quand il me voyait (ça ne durait hélas jamais très longtemps, il s'esquivait rapidement, cavale oblige).

J'ai alors été placée en orphelinat. Mon Alter m'a très rapidement isolée des autres. Je n'avais pas hérité de l'innocent Alter d'illusions visuelles de ma mère mais du pouvoir monstrueux de mon père. Je portais à l'époque d'épais gants de ski pour éviter de toucher qui que ce soit et lui infliger des blessures. Mais ma situation ne m'a pas empêchée de sauter une classe, puis une autre. L'école me semblait trop facile et on a finit par me dire que j'étais très en avance sur les autres enfants. Je les trouvais en effet stupides et méchants. Il faut dire qu'ils me le rendaient bien.

Mais tout cela, j'aurais pu le supporter. Ce qui a merdé c'est quand les familles des victimes de mon père ont décidé de se venger de lui. Je ne sais pas comment ils ont eu accès à ses informations confidentielles mais ils m'ont retrouvée et ils m'ont enlevée en pleine rue, alors que je rentrais de l'école. C'était facile, j'étais seule, comme d'habitude. Je n'avais pas onze ans.

Ce jour-là, ils m'ont fait regretter de ne pas être déjà morte, vous pourrez lire le rapport médical. Je n'avais plus un membre de valide et j'avais reçu tellement de coups que je suppliais, d'abord pour ma vie, puis pour qu'ils m'achèvent enfin. La terreur qu'on ressent à l'idée que la douleur va continuer... C'est terrible. Même aujourd'hui, je me souviens de chaque instant. Je voudrais oublier mais tout est gravé en moi, de façon indélébile.
Ensuite... c'est une autre histoire. Si vous voulez l'histoire officielle, celle du gouvernement, mon père m'a enlevée et il a essayé de me tuer comme il a massacré tout les autres sans-alters présents dans le bâtiment. La vérité... La vérité, c'est que mon père est venu me sauver. Je me souviens quand il a surgi du plafond. Il a simplement posé la main au sol et mes agresseurs se sont évaporés en l'air, simples vapeurs de sang et de chair...

Je ne me souviens plus de rien après ça, j'ai enfin eu droit à un coma miséricordieux. Je ne connais le reste que par ce qu'on m'a raconté. On a identifié mon père aux abords d'un hôpital, j'étais dans ses bras. J'imagine qu'il voulait me faire soigner.
Il a alors été forcé d'engager le combat contre des héros qui patrouillaient dans le coin, qui me croyaient en danger. Ils ont fini par le tuer.

Je vous laisse imaginer la suite. Mon réveil, les douleurs, la rééducation, la guerre contre les officiels du gouvernement qui voulaient me faire avaler leur version douteuse, les crises de panique, les cauchemars, les pleurs...
Il m'a fallu des années pour m'en remettre. J'ai fini par ne plus évoquer la vérité au profit de la version officielle. Les gens traitaient ma version soit par du mépris soit par de la compassion. J'en garde une amertume et une colère froide envers le gouvernement.
Mais ce n'était pas tout, j'ai du passer un temps fou en rééducation et par la suite en suivi psychiatrique. Je suis passée par les traitements qui m’abrutissaient, seule solution pour que je panique pas à la moindre camionnette, les longues séances de thérapie cognitive, les réveils nocturnes,...

Alors oui, ma vie fut merdique. D'autres questions ?

Quels sont vos rêves et idéaux ?
Mon rêve, après autant de temps passé dans les hôpitaux, c'était d'être médecin.
Je ne voulais pas être une Héroïne, comme les autres enfants. Je n'arrivais pas à oublier que c'était des Héros qui avaient tué mon père. Je sais, encore à ce jour, qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Il devait être fou furieux ce jour-là. Et comment restreindre quelqu'un qui peut s'échapper de n'importe quel lien ou prison ? Ils n'avaient probablement pas d'autre choix mais... Non, je ne voulais pas faire ça.
Entrer à la faculté fut aisé. J'avais eu une bourse d'excellence à la fin du lycée, ce qui a payé mes frais d'inscription. J'ai ensuite enchaîné les petits boulots jusqu'à l'internat.
Le début des stages à l'hôpital fut très difficile. Être confrontée à la douleur et au sang me renvoya mes propres traumas en pleine face. J'ai eu une recrudescence de crises de panique, je ne dormais presque plus. Mais bon, je suis une acharnée alors j'y suis retournée, jour après jour, jusqu'à m'habituer, même s'il fallait aller vomir entre deux chambres de patient ou avaler trois comprimés à la suite contre l'anxiété.
J'ai réussi à décrocher mon internat de chirurgie sans problèmes. Ma vie était entièrement dédiée à mes études à l'époque. Je n'avais pas de famille et peu d'amis. Alors tout mon temps libre, je le passais à étudier. Et ça payait je dois dire, mes professeurs ne tarissaient pas d'éloge. Et plus j'apprenais, plus j'aimais cette discipline. J'ai fini par remarquer que quand j'opérais, quand j'étais dans ce moment entre la vie et la mort, alors je me sentais bien. Il n'y a alors plus rien autour de soi, il n'y a que le patient, son problème et moi, mes mains, mes compétences. J'adore ça.
Donc mon rêve, quelque part, il est déjà accompli. J'étais une pauvre gamine sur laquelle on aurait pas parié et je me suis hissée jusqu'en haut de la chaîne alimentaire de notre société.
Alors maintenant, j'aimerais juste trouver un endroit où je pourrais continuer à exercer. Le reste, je ne sais pas, j'aimerais apprendre à vivre peut-être ? Trouver des amis, un mec qui reste plus longtemps qu'un soir, je ne sais pas, je ne sais pas...

Je dois avouer que... si j'avais un jour l'occasion de faire éclater la vérité sur mon histoire et surtout celle de mon père... Si je pouvais dire au monde entier que, même si c'était un psychopathie meurtrier, il m'aimait... Ça compterait beaucoup pour moi.

Quelle est votre opinion sur votre alter et comment percevez-vous l'existence des alters ?
Quand j'étais jeune, j'avais vraiment peur de mon Alter, je pensais que je finirais comme mon père. Son Alter était incroyablement plus puissant que le mien, je peux vous le dire. Je l'ai vu en action après tout. Lui, il pouvait faire disparaître des gens d'un claquement de doigt, faire disparaître un mur tout entier en une fraction de seconde. Alors pendant longtemps, je me suis isolée, je portais même d'épais gents de ski à une époque (je vous raconte pas la galère à l'école). Et au début, il était incroyablement instable, il pouvait ne pas marcher pendant une semaine et un autre jour, l'arbre auquel je grimpais disparaissait.

Ça ne s'est pas amélioré avec le temps, surtout avec ce qui m'est arrivé. Il avait tendance à s'emballer pendant mes crises de paniques. Une fois, je me suis même retrouvée à moitié nue dans la rue parce que j'avais fait évaporer ma jupe... Hyper pratique. Bref. Ce n'est que pendant le lycée que j'ai appris à l'apprivoiser et à me passer de mes super gants de ski. Ca concorde bien entendu avec l'amélioration de mon état psychologique, vous vous en doutez. Maintenant, je le contrôle sans problème au jour le jour et je ne le déclenche plus sans le vouloir, même s'il m'arrive très rarement de faire des crises. Et finalement, je l'ai carrément détourné de son usage premier. Mon père en avait fait un pouvoir monstrueux, moi, je l'utilise pour sauver des vies. Donc au final, si je devais répondre à votre deuxième question, je dirais qu'un Alter n'est qu'un outil, ce qu'on en fait en dit long non pas sur le pouvoir, mais sur la personne qui l'utilise.  


Trame


Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?
Bof. C'est vous qui posez les questions ici. Je peux vous parler de plein de choses.
Vous préférez quoi : que je vous raconte mon enfance à attendre que ma mère rentre en plein milieu de la nuit, seule dans l'appartement ? Elle ne pouvait pas se payer de nourrice. J'étais assez intelligente pour  qu'elle m'explique que je n'avais pas le droit de faire de bruit quand elle n'étais pas là. Alors je jouais sans bruit avec ma poupée abîmée, je peinturlurais en boucle les même livres de coloriage, je regardais la télévision pendant des heures en grignotant des biscuits. Ça vous botte ?
Je peux aussi vous parler de l'orphelinat si vous voulez. Les autres enfants n'osaient pas m'approcher, il faut dire que j'en avais blessé quelques-uns au début. Personne ne veut voir disparaître un morceau de peau de son visage ou de son bras. Et en plus ça fait très mal. Alors du coup, ils me traitaient de sorcière, de vilaine. Il me balançait des cailloux en me mettant au défi de les évaporer avant qu'ils ne me fassent mal. Ils s'introduisaient dans ma chambre et me volaient mes souvenirs, brûlaient mes affaires,.. Je n'ai plus aucune photo de mes parents si ce n'est une photo de mon père que j'ai volé à un mec du gouvernement, quand il est venu me voir à l’hôpital.
Parlons-en tiens, de cette époque. Je peux vous parler du moment où j'ai ouvert les yeux à l'hôpital, avec les quatre membres dans le plâtre, les douleurs et la longue rééducation, l'humilité qu'on retrouve quand on a besoin de quelqu'un pour satisfaire ses besoins de base, les interrogatoires de la police, les pleurs et l'indignation de l'époque, les colères que je subissais à ne pas vouloir adhérer à leur version de l'histoire.
La seule chose dont je ne veux pas parler c'est... cette nuit-là. Demandez-moi tout ce que vous voulez, mais pas ça.

Comment votre personnage réagirait-il s'il était témoin d'un crime ?
C'est une question piège c'est ça ? Je ne suis pas une Héroïne, je n'ai pas le droit d'intervenir, vous le savez très bien. Alors, je ne sais pas, probablement que mon premier réflexe, ce serait de me mettre à l'abri. Ensuite, j'imagine que je ferais en sorte d'appeler les autorités. Je déteste les flics, je déteste le gouvernement, mais bon, s'il y a la vie de quelqu'un en jeu, j'imagine que je n'ai pas d'autre choix que de les appeler à les rescousse. Après, s'il faut aider aux premiers soins pendant que la police ou un Héros s'occupe de la menace, comptez sur moi, c'est mon boulot après tout.
Par contre, oubliez-moi si on parle de vols ou des deals un peu louche. C'est pas mon problème tout ça et ça ne me regarde pas. Je ne vais pas sortir de mon chemin pour me mêler d'une affaire sordide. Et si on me demande, je n'étais pas là. Je ne ferais pas obstruction au travail des autorités, mais je ne vais pas leur faciliter la tâche non plus. Je n'ai aucune confiance en la Police ou les officiels. Mais je sais que les Héros ne sont pas comme ça. Je vous ai dit que, à l'hopital, ceux qui avaient du se battre contre mon père étaient venus me voir ? Ils se sont même excusés...

À quoi ressemblerait une journée type de votre personnage ?
Hum, je suis encore en clinicat jusqu'à la rentrée scolaire. Oui, même à Bac +12, les médecins suivent les rythmes scolaires, je vous assure. Bref, je me lève vers six heures pour arriver à l'hopital vers sept heures et quart. Je passe la visite du service puis à huit heures, direction le bloc opératoire. On y reste jusqu'à seize ou dix-sept heures en fonction du planning. A nous de trouver un instant dans la journée pour avaler un morceau et aller aux toilettes. C'est beaucoup plus facile maintenant que c'est moi qui opère, on ne peut pas commencer sans moi... Bref.
Si je suis de garde, on enchaine avec les urgences du jour jusqu'au lendemain, et ensuite vous pouvez relancer ce qui est écrit au dessus. Sinon, j'ai le droit de repasser au service, régler les soucis avec les internes, s'ils en ont eu, boucler le travail administratif... Ensuite, c'est quartier libre. Alors ça dépend de la journée. J'essaye d'aller faire un peu de sport deux à trois fois par semaine. Ce n'est pas du sport à haut niveau, c'est simplement pour garder la forme, bien entendu.
Le soir, j'ai besoin de m'occuper l'esprit. Je ne veux pas avoir de temps pour penser au passé, alors je sors, dans des bars, en boite... Ou alors je travaille à la maison. De toute façon, en ce moment, je suis en pleine recherche de mon futur emploi alors je suis plutôt occupée le soir, avec mes CV et lettre de motivation...


Derrière l'écran


Pseudo : Mamie ou Junkette, à votre guise.
Âge : 28
Comment as-tu connu le forum ? : en cliquant de partenaires en partenaires en partenaires.
Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : A court terme : se faire engager quelque part. Pour le reste, elle veut simplement continuer à exercer et avoir une vie a peu près normale, loin des emmerdes de son enfance. Son rêve le plus fou serait de faire éclater la vérité sur l'affaire de son père, mais elle ne sait pas comment faire...
 maxou’
Hibiki Ayane
Civil
Hibiki Ayane
Surnom : Sound Wave
Profession : Actrice
Rang : S
Points d'expérience : 1724
Renommée : 290
Alignement : Juge
Re: [AV/T - HA] Shizumi Junko || Mar 19 Mar - 21:18


Bienvenue sur le forum


Coucou petit chat <3

J'espère que je t'ai pas trop fait attendre Surprised J'ai vu que ta fiche était finie trop tard.

Cela dit, ma lecture est faite et merci beaucoup la rédaction, j'ai même appris un nouveau verbe, j'ai cru à un néologisme au début Very Happy

Je n'ai rien à reprocher à ta fiche en soi dont la lecture est très fluide si ce n'est 2-3 étourderies. Aucune incohérence majeure et une bonne cohésion dans l'ensemble.

J'veux bien t'aider à niquer le système si tu veux ! Ton père il sera innocenté *fuit*

Bon alors, comme tu es étudiante en soi, tout juste diplômée si j'ai bien compris ou qui le sera bientôt, je ne crois pas que ton personnage aie encore eu le temps de se faire un nom. De ce fait, sans regard à la fiche, je te donnerais le Rang C. Simplement pour voir l'évolution complète de ton personnage en partant de la racine où, je crois, elle se situe en ce moment.

Breffouiille ! Pour moi c'est validé :3

BIENVENUE ! <3

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bon RP parmi nous <3

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