[AV-T/SW] Watanabe Hiroshi
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[AV-T/SW] Watanabe Hiroshi

Watanabe Hiroshi
Apprenti Héros
Watanabe Hiroshi
Surnom : Gluttony
Profession : Fleuriste / Criminel
Rang : B
Points d'expérience : 977
Renommée : 74
Alignement : Esprit Libre
[AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Mar 18 Juin - 21:44

Bonjour à tous !

Nouvelle prez' pour un reroll ! Je préviendrai quand elle sera full avec l'alter.

WATANABE HIROSHI/FUJIMA TAKUMI




SURNOM :  Gluttonny
ORIGINE : Japon
AGE :  36 ans
ALIGNEMENT : Chaotique Neutre
PROFESSION :  De façade un simple marchand de fleur, sinon Criminel tout simplement.
NOTORIÉTÉ : En vous dirigeant vers la célèbre école pour futur super héros, vous avez certainement dû passer devant son magasin sans vraiment le remarquer. Après, c’est normal, qui ferez attention à un fleuriste de nos jours ? Certainement pas des personnes qui sont trop occupés à s’auto-persuader qu’ils arriveront à devenir des héros émérites. Et pourtant, le Fujima Flower Store a très bonne presse dans le centre-ville de Tokyo. Il est rare de voir la boutique vide tout au long de la journée et c’est bien normal : les compositions florales qu’il offre collent parfaitement à la demande et au ressenti de ces clients ainsi qu’à leur portefeuille. Car oui, et cela en étonne plus d’un, leur prix défit toute concurrence malgré leur qualité indéniable, à se demander comment ce fleuriste survit depuis toutes ces années.
Eh bien, si vous prêtiez plus d’attention à ce qu’il s’y passe à l’intérieur et que vous étiez un peu plus familier avec le langage des fleurs, certaines compositions qui ont l’air d’extérieur tout à fait normal possèdent une légère différentes de celles dites « classiques ». Et si vous étiez le client de ce bouquet, vous recevriez en plus de ce dernier une petite carte qui vous demande de vous rendre à un certain endroit à une certaine heure. Lorsque vous vous y rendez, vous pourrez demander n’importe quoi à la personne en face de vous et elle s’exécutera. Cependant, faites très attention à ce que vous souhaitez, car les conséquences peuvent être désastreuses. Il n’y a pas de retour arrière possible. Et, surtout, veuillez à avoir la somme exacte, sinon vous risquerez de vous faire avaler par « Gluttonny ».
ALTER :  Gluttonny : Permet à son corps d’assimiler pratiquement tout et n’importe quoi afin de s’augmenter.
AVATAR : Sakata Gintoki (Gintama) - @Watanabe Hiroshi
[AV-T/SW] Watanabe Hiroshi 58603_v

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
La main posée sur la poignée, le cœur battant, une goutte de sueur glaçante glissant le long de l’échine, vous hésitez. Encore. Et encore. Vous finissez par prendre une grande inspiration et vous poussez la porte. La sonnette du magasin vous fait sursauter tellement vous êtes sur les nerfs. Vous évitez les regards, vous pensez qu’ils savent ce que vous vous apprêtez à faire. Vous foncez vers le comptoir, les yeux rivés vers vos chaussures. Vous vous arrêtez juste devant, votre front dégouline sur le sol. Vous hésitez une nouvelle fois. Est-ce la bonne chose à faire ?

« Bonjour et bienvenue au Fujima Flower Store. Je m’appelle Fujima Takumi et je suis le propriétaire de ce magasin. Que puis-je faire pour vous ? »

Une voix claire, enjouée, vous sort de vos pensées et vous levez la tête. Un sourire bienveillant - quoi qu’accompagné d’une légère volute de fumée de cigarette vienne vous piquez le nez - vous accueille. Vous ne répondez pas instantanément, mais ce sourire ne quitte pas le visage de votre interlocuteur. Celui-ci attend patiemment que vous lui répondiez, secouant très légèrement la tête au son de la légère musique qui ambiance le magasin. Ses cheveux noirs de jais suivent ses mouvements, sa mèche en V effectuant de légers sauts sur ses lunettes de soleil. Cette vision vous détend légèrement et vous venez à vous demander si vous êtes au bon endroit. Vous déglutissez très légèrement. Vous regardez à droite et à gauche et vous finissez par lui énumérer ce que vous voulez : un bouquet pour votre femme.

D’un coup, vous êtes pris d’un fort tremblement et un très léger hoquet de surprise s’échappe de votre bouche. Vous en êtes sûr : l’expression de la personne devant vous a changé pendant une microseconde. Son air de bienfaiteur s’était durci. Ses yeux jaunes – sans doute des lentilles - vous ont transpercé. Sa mâchoire s’est crispée et un sourire carnassier était apparu sur son visage. Votre cœur a raté un battement. Vous avez bien cru qu’il allait vous bondir dessus. Mais il reste immobile. Toujours avec son sourire accueillant. Il se retourne alors et se déplace dans l’arrière-boutique pour s’afférer à préparer votre bouquet. Vous le détaillez un peu du regard, sans vraiment croire ce dont vous avez été témoin. Vous le voyez poser un casque audio sur ses oreilles et sautiller très légèrement en chantant pendant qu’il prépare votre commande. Sa chemisette au motif florale virevolte au grès des fleurs piquées, son collier tintant.

Vous ne pouvez pas imaginer qu’un homme aussi passionné pour son travail et enjouée pourrait faire des choses pareilles. Il travaille entouré de fleur, ce n’est pas possible.

Après plusieurs minutes au doux son de ses claquettes glissant sur le carrelage – parfois, vous l’avez même vu manquer de se casser la figure, mais il retrouvait toujours son équilibre -, il revient vers vous et vous tend ce que vous lui avez demandé. Vous récupérez alors votre bouquet et vous apprêtez à partir lorsqu’il vous interpelle une dernière fois :

« Au plaisir de vous revoir ! … Et soyez à l’heure. »

Vous déglutissez une nouvelle fois. Vous avez froid dans le dos. Vous en êtes maintenant certains : vous êtes bien au bon endroit. Le ton de sa voix est devenu incisif, glaçant. Vous vous précipitez en dehors de magasin, vous bousculez même certaines personnes, mais vous ne vous excusez même pas. Vous ne vous retournez même pas. Vous sautez dans votre voiture et rentrez chez vous. Vous vous arrêtez. Vous regardez le bouquet posé à côté de vous et voyez une petite carte. Vous la prenez, l’ouvrez et la lisez : une date, une heure, une adresse et, surtout, un montant. Vous n’avez jamais vu autant de chiffres, ce sont pratiquement toutes vos économies. Vous hésitez encore une fois. Ce n’est peut-être pas la bonne chose à faire. Vous vous prenez le visage dans vos mains. Les sanglots montent et des larmes coulent.

Une voix vous sort de vos tourments et vous tournez la tête vers sa source : c’est votre femme. Elle vous attend sur le pas de la porte, un sourire aux lèvres. Cela vous soulève le cœur, mais vous arborez le même sourire qu’elle : faux. En sortant de la voiture, vous n’oubliez pas le bouquet que vous lui offrez, le petit mot bien calé dans votre poche. Vous vous persuadez que vous avez pris la bonne décision.

Deux jours plus tard, en pleine journée, vous vous rendez à l’endroit indiqué. Un parc public. Vous êtes déterminé. Vous vous asseyez sur un banc et vous attendez. Vous vérifiez votre montre toutes les minutes, votre rythme cardiaque s’accélère au fil du temps. Vous ne faites même pas attention aux alentours.

Soudainement, pile à l’heure qui était écrite sur le bout de papier, vous sentez quelque chose se poser sur votre épaule, ce qui vous fit sursauter. Vous levez votre regard et vous êtes pris d’un léger mouvement de recul lorsque vous croisez celui de la personne qui vous a dérangé. Son air vous terrifie. Le rictus dans lequel son sourire est figé vous fait déglutir, ses yeux d’un rouge sang fait frémir le vôtre et ses cheveux argentés vous ne rassurent pas. Il ne vous fait qu’un signe de tête en levant les yeux vers une direction et s’éloigne de vous. Il vous faut quelques secondes pour reprendre votre esprit et vous le suivez.

Vous arrivez dans un endroit reculé, cela fait plusieurs minutes que vous n’avez croisé quelqu’un. Le stress commence à monter, surtout lorsque vous voyez la personne en face de vous s’arrêter et se retourner. Vous avez affaire un homme assez grand, habillé d’un kimono gris, un bouc assez peu fourni. Il croise les bras, vous regarde droit dans les yeux et prend la parole d’une voix sèche et roque :

« Qui, quand, où et comment ? »

Vous avez un moment de recul, vous vous demandez ce qu’il veut dire. Cette personne n’est pas du tout le fleuriste que vous avez rencontré auparavant. Est-ce un piège ? Cependant, vous vous souvenez de ce que vous avez entendu d’un de vos collègues : personne ne connaît vraiment son identité. La seule chose où les rumeurs se recoupent, c’est la boutique. Vous prenez alors votre courage à deux mains et lui répondez :

« Ma femme et son patron, demain soir, à son appartement et qu’ils souffrent. »

Aucune réaction de la part de votre interlocuteur. Il hoche juste la tête et s’approche de vous. Il pose alors sa main sur votre épaule, s’approche dangereusement de votre oreille et vous susurre :

« J’espère que vous avez ce que je veux… Sinon…
- C’e-c’est bon, ne vous inquiétez pas ! J’ai tout ici ! »

Avant même qu’il ne fasse quelque chose qu’il puisse vous coûter quelque chose, vous vous désengagez et lui tendez un petit bout de papier ainsi que la carte que vous avez reçu dans le bouquet. Il attrape les deux, un air légèrement déçu sur son visage alors que sa bouche s’était entrouverte, ce qui vous a laissé apercevoir des dents ciselées. Après un bref regard porté à ces deux bouts de papier, il range le premier dans sa poche alors qu’il mange le second. Vous n’en croyez pas vos yeux. Vous pensiez qu’il allait le brûler, mais pas qu’il allait le manger. Vous déglutissez légèrement à l’idée que ça auriez pu être votre oreille à la place de ce bout de papier à cause des bruits qui courent à son sujet. Il vous laisse alors sur place et disparaît de votre champ de vision. Vous, vous restez immobile pendant quelques secondes avant de tomber sur votre postérieur… Et en larme. C’est fini, vous ne pouvez plus reculer.

Trois jours plus tard, vous êtes convoqués au commissariat, et plus précisément à la morgue. Vous êtes meurtris, vous avez repensé maintes et maintes fois à ce que vous avez fait, mais il était trop tard. Lorsque vous vous retrouvez devant les casiers mortuaires, votre organisme ne tient pas le choc. Vous rendez tripes et boyaux sur le sol à la vision de ce qu’il reste de votre femme. Vous ne pouvez pas la regarder plus d’une seconde alors que c’est vous qui est responsable de ce qu’il s’est passé. Vous n’arrivez pratiquement pas à la reconnaître : elle est édentée, défigurée, énucléée, tailladée et démembrée. Plusieurs marques de morsures sont visibles, mais le fait qu’elle soit carbonisée empêche tout prélèvement d’ADN. Ce qui a permis de l’identifier a seulement été son alliance qui était posée sur son torse. Dans la journée, un inspecteur vous demande si vous savez où se trouve le patron de votre femme, celle-ci ayant été retrouvée dans ce qu’il restait de l’appartement de ce dernier. Il vous montre certaines photos prises sur les lieux : les murs étaient arrachés, les vitres explosées et tout avait brûlé. Malgré l’ignominie de la scène devant vos yeux, vous ne pouvez empêcher un très léger rictus de satisfaction d’apparaître sur votre visage. Il avait payé et c’était tout ce qu’il compte pour vous. Cela lui apprendra à coucher avec votre femme. Tant pis pour elle.

D’un côté, vous êtes satisfait d’avoir fait ce choix… D’avoir fait appel au service de « Gluttonny ».


Origines


Résumez nous votre Histoire.
Vous connaissez le lycée Rouhi ? Ce lycée qui a implosé à cause d’un scandale à cause de corruption ? Eh bien, j’ai eu l’extrême chance d’être né dans la famille d’un des principaux suspects lors de cette affaire. Mon père, Watanabe Ryuji, était l’un des enseignants de la filière héroïque et, je ne vais pas vous le cacher, vivait bien au-dessus des moyens qu’un professeur marié à une femme au foyer pouvait avoir. Les comptes en banque n’étaient jamais dans le rouge malgré les dépenses perpétuelles de sa femme, Watanabe Chiho. Fait assez cocasse : ma naissance concorde parfaitement avec le jugement et l’emprisonnement de mon paternel. D’après ma grand-mère, elle a dû emmener sa fille aux urgences alors que celle-ci attendait patiemment son mari alors qu’elle perdait les eaux.

Je n’ai pas vraiment eu le temps de connaître mon géniteur, je le voyais que très rarement lorsque ma mère daignait lui rendre visite. Pas qu’elle n’avait pas le temps, mais elle lui en voulait terriblement de lui avoir menti toutes ces années. Elle pensait tout simplement qu’il vivait sur un gros héritage comme il lui en avait promis. Elle n’était pas vraiment futée à cette période et s’était laissée un peu embrigadée. Le pire dans tout ça, c’est qu’à cause de cette histoire, très peu de personne ne voulait l’embaucher vu l’ampleur du scandale, mais elle ne perdait jamais espoir. Elle est peut-être un peu simplette, mais elle déborde de bonne volonté… Enfin, elle en débordait.

Mon enfance n’a pas été de tout repos pour elle. J’étais… Comment dire… Un enfant très turbulent, prêt à rentrer dedans à la première occasion. Je me souviens du premier nez que j’avais pété parce que l’autre gosse me cassait les couilles avec mon père. « Booouh t’as pas de père, booouh ton père c’est qu’un sale méchant ! » Bouuuh, t’as plus de nez pauvre connard ! Je lui avais balancé un bout du mur des toilettes de l’établissement que j’avais arraché avec mes dents. Le pauvre pleurait des larmes de sang pendant que mes camarades de classe, au départ rassemblés pour voir la confrontation, se dispersaient sans vraiment que je ne comprenne pourquoi. J’ai vu débarquer les profs et le directeur en trombe. Celui-ci m’a carrément pris par l’oreille et m’a traîné jusqu’à son bureau où il a appelé ma mère pour qu’elle vienne me chercher. J’avais cinq ans et je venais de me faire virer de mon premier établissement malgré mes résultats exemplaires.

Et pourtant, elle n’a rien dit, elle contentait de sourire face aux déluges de propos rabaissant que proférait le gérant de l’école. Quand celui-ci avait terminé, elle ne lui a fait qu’un signe de tête et m’a pris par la main sans me presser et sortit du bâtiment en silence. Je me souviens encore de son sourire, le même sourire qu’elle avait toujours arboré, pendant qu’elle me faisait rentrer dans la voiture. On a fait le trajet jusqu’à la maison comme si de rien était… Jusqu’au moment où elle m’a attrapé dans ses bras et s’est mise à pleurer sur mon épaule. Elle s’excusait en sanglot d’être une mauvaise mère et qu’elle essayait tant bien que de mal de m’élever. Ce moment m’a calmé directement.

Depuis ce jour-là et du reste de ma scolarité, je n’ai blessé personne. Et pourtant, j’avais toutes les occasions, mais j’arrivais à me contrôler. Je m’étais rendu compte à quel point j’étais un mauvais fils et j’essayais de me racheter. Et quoi de mieux pour se racheter que d’intégrer l’une des écoles les plus prestigieuses du Japon : Yuei. Quelle ironie quand même : mon père utilisait les jeunes enfants plein d’espoir et de candeur afin de les faire intégrer des agences héroïques pour le profit des Vilains et j’allais intégrer une branche héroïque.

Cette période de ma vie n’a pas été très intéressante… Mais la fin de celle-ci a été assez mouvementée. On va dire qu’elle a légèrement orienté mon choix de carrière. Faut dire, s’échapper d’une prison juste après avoir obtenu son diplôme héroïque, ça laisse des souvenirs. Je ne voulais pas purger mes cinq ans de prison, je trouvais ça un peu trop dur. Je suis quand même resté quelques bons mois où je m’étais fait malgré l’isolement quasi-complet dans lequel j’étais quelques bonnes rencontres que j’ai aussi aidées à s’évader. Je n’avais pas vraiment d’option, et comble de l’ironie : ils faisaient partis d’un des groupes que mon père aidait… La boucle est bouclée.

J’ai passé plusieurs années sans trop faire de vague du côté de Sapporo, en bossant pour eux. Grâce à mon alter, je passais inaperçu tellement je pouvais changer de tête à volonté. Je faisais un peu les sales boulots : extorsions de gain ou, comme ils le disent, « taxe de protection », recouvrement musclé de crédit et autre petites tâches ingrates qu’on fait faire à un nouveau. Certes, j’ai quand même pas mal profité des vices de cette société alternative. Sauf l’alcool… Mauvais souvenir avec l’alcool. Simplement, au bout de quatre ans à passer sans vraiment gravir les échelons, j’ai fini par claquer la porte et me barrer pour retourner à Tokyo. Ils doivent toujours être à ma recherche.

J’ai quand même appris certaines choses avec les années passées chez eux : on pouvait se faire beaucoup d’argent sur le dos de l’ignominie de l’homme. L’Homme est lâche, mais s’il a à sa disposition un moyen de faire ce qu’il n’oserait jamais de ses propres mains, il serait prêt à payer une fortune. Alors, grâce à d’autres contacts fait pendant mes années de larbins, j’ai réussi à monter ma petite affaire d’homme à tout faire déguisée en fleuriste – parce que oui, j’aime les fleurs -. Au départ, je prenais un peu tout ce qui venait, même les trucs légaux. Cela faisait rentrer l’argent afin de pouvoir faire fleurir l’entreprise. J’étais assez boulimique au niveau du travail, enchaînant les journées à sourire niaisement sous les traits de Fujima Takumi – d’après les gens, ça aidait les personnes à ne pas se douter de ce qu’il s’y tramait - et à faire l’abruti et les nuits à commettre des infractions – ou non. Et… Le travail engendrant du travail, j’avais de plus en plus de diversité dans mes actions. Cambriolage, extorsions, règlement de comptes, et même assassinat. J’étais plutôt content de cette dernière activité, je pouvais laisser libre cours à mes envies, sans pour autant être discret.

Oui, bon, certaines fois, j’ai fini en prison, mais vu qu’il ne pouvait pas me priver de me sustenter, je trouvais toujours un moyen de m’échapper, enfin comme j'aime bien le dire : je m'auto-libérais pour bonne conduite… jusqu’à l’année dernière, en Aout 301 où, non-content de mes évasions perpétuelles, ils finirent par m’attacher sur un lit, me mirent un bâillon en métal et me nourrirent par intraveineuse. Et ce coup-là… Ce n’était pas vraiment de ma faute. C’est un flou total. Tout ce dont je me souvenais, c’est que je sortais d’un casse avec des personnes que je ne connaissais pas vraiment. J’avais servi de bulldozer pour enfoncer la porte du coffre et on s’était fait un sacré petit paquet de pognon. La dernière chose dont je me souviens, c’est un des gars qui m’avait proposé d’essayer un truc pour fêter ça au niveau de la planque. Il disait qu’il avait chopé ça et que c’était la meilleure drogue au monde. Elle avait un nom à la con, enfin que je trouvais débile à l’époque… Trigger. Il ne m’avait pas du tout mis en garde contre elle et comme j’aimais les nouvelles expériences, j’ai accepté d’en prendre. Et là, trou noir complet.

Quel événement a marqué votre vie ?
Je me sens… Engourdi. Ma tête me fait un mal de chien. J’ai mal. J’ai l’impression de brûler. Tout mon corps est en ébullition. Je ne vois rien. Tout est trouble. Ma tête. Bordel. Qu’est-ce qui se passe ? Où suis-je ? Je ne comprends plus rien. Je n’arrive plus à respirer. J’étouffe. J’essaye de respirer. Un truc m’en empêche. C’est lourd. Très lourd. Ma nuque me fait souffrir. Qu’est-ce que c’est ? Tout est flou. Merde. Ma mâchoire. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je croque dans quelque chose. Je n’arrive pas à voir. Je suis bloqué. Je n’arrive pas à ouvrir la bouche. J’étouffe. J’ai l’impression de me noyer. J’ai chaud. C’est chaud. C’est quoi ? C’est dur. C’est souple. Je croque. Du liquide s’échappe. Il inonde ma bouche. C’est métallique. Je ne vois rien. Tout est embrumé. J’ai le tournis. J’ai envie de vomir. Je ne comprends rien. J’ai les oreilles qui bourdonnent. Tout est confus. À l’aide. Quelqu’un.

Le brouillard commence à se dissiper. Je vois de plus en plus net. J’observe difficilement les environs, tout est encore nappé dans un nuage de fumée. Ou plutôt, de poussière. Ma nuque me fait vivre un enfer. J’ai l’impression d’avoir un buffle dans la gueule. La gueule ? C’est bizarre. Quelque chose m’a l’air changé. Plus important, dans quoi mes dents sont-elles enfoncées ? Je ne comprends pas. Je n’arrive pas à retirer cette muselière. Pourtant, j’y mets toutes mes forces. Bizarre. J’avais les bras aussi long ? Et les mains aussi grandes ? À l’aide. Je sens un liquide chaud couler le long de ma gorge. C’est désagréable. Cela coule le long de mon torse. Merde. Où est passé mon tee-shirt ? Je ressens le vent me fouetter. Il fait froid.

Lentement, mon mal de tête commence à passer et la lucidité revient. Même si, je l’avoue, j’aurais aimé rester dans le gaz. Des lumières rouge et bleu dansent autour de moi et des sirènes battent la mesure. Qu’est-ce que j’ai encore foutu ? J’entends des gens me hurler dessus. Je vois des ombres projetées sur l’épais nuage de poussière. C’est les flics. Jetant un léger regard par-dessus mon épaule, je vois des personnes un peu plus rapproché en costume. Ils doivent être des héros en service et je dois être leur cible. Bordel, c’est encore pire que ma première cuite, j’ai une sacrée gueule de bois. J’ai encore cet énorme poids qui me pèse dans la bouche. Mes dents sont profondément plantées dans quelque chose et j’ai une forte impression qu’elles n’étaient pas aussi longues.

J’ai encore les yeux un peu embrumés, mais je réussis à attraper les deux extrémités de l’objet non identifié dans lequel je mords. Je ressens comme des poils… Non, des cheveux. J’attrape fermement cette tignasse. C’est bizarre comme sensation. Avec mon autre main, je tâtonne un peu. Un bras. Deux bras. Une jambe. Deux jambes… Dans quel merdier je me suis encore foutu ? J’en saisis une. Avec un peu de force, j’arrive à me défaire de ce poids mort et je le jette à mes pieds. Je m’essuie la bouche avec le revers de la main et je l’observe. Déjà, non, je n’avais pas les ongles aussi longs. Et c’est rouge, rouge sang. Mon cœur loupe un battement tandis que les connexions se fassent au niveau de mon cerveau. Rouge, chaud, métallique, deux bras, deux jambes, une tête. Un gars ! Putain, je croquais dans un gars !

Face à cette surprise, j’effectue quelques pas en arrière, mais je trébuche sur quelque chose et tombe en arrière. Je me réceptionne tant bien que de mal, mais je sens mes ongles pénétrer dans quelque chose qui se met à gémir de douleur. Je me redresse en un instant, une main sur la bouche et l’autre sur le cœur. Un autre corps ! Celui-là est complètement déchiqueté, mais la personne est vivante… Enfin, il rend plutôt son dernier souffle. Je viens de l’achever. J’entends une personne me hurler une nouvelle fois dessus, mais avec tout ce brouhaha je ne comprends rien. Je continue un peu d’observer le sol et je comprends de moins en moins. Un, deux, trois, quatre… Je compte dix corps autour de moi, mutilé, dévoré. C’est vraiment moi qui ai fait ça ? J’en ai aucun souvenir. Et le pire dans tout ça, ce ne sont pas les corps, mais ce qui les entoure.

La poussière se dissipant de plus en plus grâce au vent qui se lève, je me rends compte que je suis au milieu d’un champ de désolation. Tout est dévasté. Il ne reste que des débris et des gravats à perte de vue. J’ai l’impression que toute une rue s’était effondrée. Sur la route se trouve une dizaine de voitures de police et pratiquement le double d’homme à couvert derrière leur véhicule. Certaines étaient écrasées et il restait parfois des morceaux de bâtiments sur leur toit ou leur pare-chocs. Certains policiers étaient même blessés. Et pas que. J’ai remarqué que certains héros étaient aussi mis hors d’état de me nuire.

D’un coup, je me sens plaqué au sol par une énorme masse dans mon dos. Mes pieds décollent du sol sur quelques mètres avant que je n’écrase violemment au sol. Ma mâchoire cogne contre un débris et me sonne. Je n’ai même pas le temps de protester que quelqu’un m’attrape les deux bras et me les croise avec brutalité dans le dos, m’arrachant un cri de douleur. Je tourne difficilement ma tête pour me rendre compte que c’était l’un des héros qui restaient encore sur ses pieds. Il a profité de ma confusion certaines pour intervenir. Il est quand même pas mal amoché : son costume ne ressemble plus à rien, son visage est mutilé et j’ai l’impression que certaines de ses côtes sont pétés vu comment il se tient. J’essaye de me débattre, mais rien n’y fait. Je n’ai plus aucune force, le monde tourne autour de moi… Et je finis par m’évanouir.

Je ne sais pas combien de jours se sont passés depuis. Je n’ai subi que des interrogatoires à rallonge alors que j’étais attaché de la tête au pied. On me déplaçait grâce à une chaise roulante sur laquelle on avait restreint le moindre de mes mouvements. J’avais une épaisse plaque d’acier qui m’entourait la gorge et le menton ainsi qu’un cercle au niveau du front, m’empêchant d’effectuer le moindre mouvement de tête. Ils avaient sans doute peur que je réussisse à dévorer mes liens. Je n’avais plus aucune liberté, plus aucun droit. Cependant, j’ai quand même appris ce qu’il m’était arrivé. En gros, c’était la drogue que j’avais consommée, la Trigger, qui m’avait rendu complètement fou et avait décuplé le pouvoir de mon alter, celui-ci ayant fait complètement fait n’importe quoi avec mon corps. L’absorption massive de ciment avait complètement changé ma physionomie et mon physique, je ressemblais plus à une bête qu’à un être humain. Le pire, ce furent mes cheveux qui traînaient par terre. Les corps qui m’entouraient là-bas étaient les gars avec qui j’avais fait le casse la veille de l’incident… Je pense qu’ils ont instantanément regretté leur décision. Peut-être qu’ils n’étaient pas au courant de l’effet de cette drogue… Et là, une bonne question se pose : comment cette drogue était-elle en leur possession ? Enfin… Moi, je n’en sais rien et je n’ai pas arrêté de leur répéter que je ne les connaissais pas du tout. Heureusement, j'étais totalement méconnaissable.

Pour éviter tout risque, lorsque je n’étais pas en interrogatoire, on me fixait sur une surface en forme de X, attaché par tous les endroits possibles, et j’étais nourri par intraveineuse, limitant au maximum les risques d’une nouvelle évasion. J’avoue m’être un peu résigné, je ne pouvais rien faire. J’attends juste mon jugement… Sauf qu’il n’est pas arrivé. À place, une grosse explosion souffle la porte de ma cellule, je vois plusieurs personnes me libérer et on m’extrait avec plusieurs autres personnes loin de cette prison maudite.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Je ne sais pas… Je ne me suis pas vraiment penché sur la question. Vous savez, les rêves, les idéaux, l’avenir… C'est des questions que seuls les gens normaux peuvent se poser. Les gens comme nous, les rebuts de la société, les « porteurs d’alter » comme ils nous appellent, on n’a pas vraiment ce luxe. C’est déjà bien si on pense à quoi on va manger le soir-même. Certes, j’ai une petite affaire qui tourne bien, mais ce n’est pas suffisant pour préparer l’avenir. Surtout que, depuis qu’on m’a aidé à m’évader, je n’ai pas vraiment eu le temps de retourner livrer des fleurs et j’avoue que ça me manque un petit peu. Heureusement, d’après mes sources, ils n’ont pas encore fait le lien entre moi et le Fujima Flower Store qui est juste « fermé à cause des travaux ». Enfin si, il y a quelque chose que j’aimerais.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
S’il y a une chose qui me ferait plaisir, c’est que ce monde arrête d’être hypocrite avec les alters. J’ai l’impression qu’ils sont tous jaloux de n’avoir été choisi. Avouez que c’est plus simple de faire ce qu’on a envie si on en possède le pouvoir. C’est super cool de ne pas rester cantonner à sa misérable qualité d’être humain. Oui, bon, il y en a qui abuse… Mais vous ferez quoi, vous, si vous aviez en vous quelque chose de spécial ? Vous resterez enfermer dans votre petite case à faire votre petite routine alors que vous pourriez faire autre chose ? Si vous me répondez oui, vous êtes comme tous les autres : de sales hypocrites, comme tous les autres.

Vous êtes tous cantonnés derrière votre barrière morale, prônant que la justice a toujours raison et que nous sommes des criminels. Et pourquoi ? Parce qu’on n’hésite pas à franchir cette ligne invisible et complètement idiote que vous appelez « la loi ». Personnellement, je n’en ai rien à carrer de tout ça. J’ai vécu plusieurs années du côté de Sapporo et tout se déroulait à merveille. Aucune action n’était condamnée, on était libre de faire ce que l’on veut. « La liberté s'arrête là où commence celle des autres » qu’il disait l’autre con, bah moi je lui pisse à la raie. Tout le monde devrait être libre de ses actes et devrait être jugé de manière digne et pas parce qu’on a été choisi par la loterie de la vie.

Quel est votre rapport au Crime ?
Un crime, c’est ce que les gens aimeraient faire, mais n’en ont tout simplement pas les couilles et préfèrent rester enfermer dans leur petit confort. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir enfoncer son poing dans la gueule de quelqu’un qui est un véritable salopard ? De braquer une banque parce qu’on a besoin de pognon, mais au lieu de cela on choisit de trimer toute sa vie dans un métier minable ? Ou encore de buter le mec qui a osé couché avec votre femme ? Et votre femme par la même occasion, parce qu’elle n’avait pas qu’à vous tromper ? Eh bien, moi, je fais tout ça, sauf que je n’ai pas de femme.

Je ne compte plus les fois où j’ai volé, passé à tabac, extorqué, démoli, tué et massacré. Bien sûr, rien de tout ça n’est pour mon plaisir personnel, je ne fais ça seulement pour l’amour de mon prochain… Et de mon porte-monnaie.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
C’est simple : profiter de la vie, de la liberté, du pognon et de l’hypocrisie des autres. Après, je n’avais pas vraiment eu le choix. Ma première condamnation a scellé mon destin. C’était la première fois que j’avais picolé de manière sévère et je ne savais pas du tout que l’alcool allait autant me taper sur le système. D’après ce qu’on m’a raconté, trois videurs sont venus m’embrouiller alors que je bouffais le bar. Je leur avais balancé ce qui en restait à la gueule, deux de mes camarades de classe m’avaient ceinturé et j’aurais arraché l’épaule d’un des deux. Je vous avoue que je ne m’en souviens pas très bien, mais je sais qu’à cause de ça, j’avais pris pour plus d’une dizaine d’années de prison. Comme je n’aimais pas trop le concept, j’avais mangé mes menottes et j’ai creusé le mur avec mes dents pour m’enfuir.

J’ai fini par embrasser cette voie une fois arrivé à Sapporo où personne ne te jugeait… Ou s’ils osaient, tu pouvais leur faire lécher le sol sans aucun scrupule. C’est à ce moment-là aussi qu’on m’a demandé de faire certaines tâches plus ou moins ingrates, ce qui ne me dérangeait pas plus que ça. J’avais que ça à faire et ça rapportait quand même un petit pactole. J’en venais même à me demander si je pouvais continuer de faire ce genre de chose, mais à Tokyo. Mes employeurs ne seraient pas des criminels notoires, mais juste des personnes lambda qui, hypocrite comme ils sont, n’hésiteraient sans doute pas d’employer quelqu’un d’autre pour se salir les mains à leurs places.

J’en ai discuté un peu à droite et à gauche, et j’ai fini par ouvrir ma petite boutique en plein centre-ville de Tokyo un an après. Les montants étaient exorbitants vus qu’ils comprenaient aussi certaines primes de risque, mais j’avais régulièrement des salarymans, des lycéens, des femmes qui venaient dans ma modeste boutique, attirée par certaines rumeurs que mes contacts avaient relayées moyennant finance. C’était vraiment amusant de voir Monsieur ou Madame Toutlemonde me demander de saccager une épicerie concurrente, de voler un tableau ou de passer à tabac quelqu’un. Il y en avait même qui revenait après pour m’accuser parce que j’avais des fois dépassé les bornes, mais vu qu’il n’y avait aucune preuve et que la personne ne reconnaissait personne dans le magasin, elle repartait bredouille. Cela me procurait un certain plaisir et mon compte en banque n’arrêtait pas de grossir… Peut-être que je réussirai à racheter l’amour de ma mère.


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Dernière édition par Watanabe Hiroshi le Dim 23 Juin - 22:46, édité 10 fois
Sanggyae M. Wangchuck
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Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Mer 19 Juin - 3:04

Hello et bienvenue parmi nous @Watanabe Hiroshi !

C'est super que tu fasses un vilain comme reroll, on en manquait ! J'ai bien hâte de lire tout cela et qui sait avoir un lien sous @Jabberwocky !

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à me contacter ou à contacter Shizumi Junko ^^ Par mp ou sur Discord !

Lorsque ton alter sera validé et que tu auras terminé ta fiche, n'hésite pas à nous le dire ci-après =)

P-S : J'ai une petite question vis-à-vis de ton avatar : tu prends deux personnages. Cela sera-t-il justifié dans ta fiche ?

Bon courage pour ta fiche !

Cordialement,

Le Petit Prince.
Watanabe Hiroshi
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Watanabe Hiroshi
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Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Sam 22 Juin - 14:57

Eh Bonjour Le P'tit Prince !

Merci pour l'accueil !

Pourquoi pas, il faut voir.

Et, pour la petite question : lorsqu'il tient son rôle de fleuriste, il est Fujima Takumi, un homme aux cheveux sombres. Sinon, quand il se balade ou autre, souvent ses cheveux sont argentés, même s'il peut changer à volonté de couleur et même faire des dégradés grâce à son alter.

Sinon, j'ai tout terminé. Ce fut long, j'ai passé beaucoup trop de temps à écrire ça pour la qualité. Je m'en excuse, mais je n'en pouvais plus à la fin. Je dois être à une dizaine d'heure d'écriture, je suis beaucoup trop lent. J'espère que c'est assez pour ne pas être cantonné au rang C... Haha.

Voili Voilou !
Sanggyae M. Wangchuck
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Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Dim 23 Juin - 4:38

Hey Watanabe,

Me voici donc pour lire et corriger ta fiche. Pour ta réponse vis à vis de l'avatar, en soit je me dois de te dire que réserver deux avatars ce n'est pas trop possible. Je t'explique : si un nouveau membre arrive et souhaite prendre l'un des deux avatars il ne peut tout simplement pas. Certains héros réservent des costumes de personnage mais le personnage en lui-même est libre. Par exemple Kaname utilise le costume de Winter Soldier d'Avengers, mais le personnage de Winter Soldier n'est pas réservé. Vu que ton personnage sous ses cheveux bruns ressemble à un japonais lambda, je te propose de juste réserver ton avatar de vilain et dans tes rps, fiche rs, de décrire vite fait qu'il ressemble à une personne lambda pour sa couverture et en tant que fleuriste.

Aussi, c'est cool que tu aies pris le temps de faire ta fiche. Ca montre ta motivation et elle est complète. Néanmoins, il s'agit de la décision du staff que d'évaluer le rang de ton personnage en fonction de ta fiche. Je n'apprécie pas forcément les "J'espère que je n'aurais pas le rang C". Bien que je n'apprécie pas ce point, sache que ta fiche sera lue et évaluée objectivement et ne sera pas influencée par mon opinion personnelle.

Ceci dit, voici quelques points que j'aimerai voir avec toi avant de valider ta fiche !

Premier point : Tu dis dans ta fiche qu'il intègre Yuei. Alors okay pas de souci là-dessus hein, juste que tu dis plus haut que il a été viré de son établissement avant et ça ça fait pas très bien dans un dossier. Comment a-t-il fait donc pour rentrer à Yuei malgré cette tâche dans son dossier ? Par la suite tu dis que juste après avoir terminé sa filière héroique, il a été en prison. Je ne comprends pas trop ce point, qu'a-t-il fait pour terminer en prison ? Tu peux me répondre à la suite de ce message. S'il s'agit d'informations que tu ne veux pas dévoiler à des membres, tu peux tout à fait les mettre en hide pour que le staff soit seul à lire.

Deuxième point : Plus tard, il se cache sous une fausse identité donc à Tokyo. Je pinaille mais comment a-t-il fait pour se créer une fausse identité ? Tu peux me répondre à la suite de ta fiche.

Troisième point : Dans l'évènement marquant que tu décris, tu dis que le ciment en le mangeant lui à donner cette étrange apparence. Je sais que ton alter te permet en soit de changer en fonction de ce que tu dévores. Mais j'ai du mal à comprendre comment ingurgiter du ciment lui à donner cette apparence en fait. De même, je répète ce qui a été dit sur ta fiche d'Alter : dévorer des humains ne fait pas part de ton alter n'est-ce pas ? Cela ne te donne pas leurs aptitudes ou leurs apparences ? En soit, que tu fasses pratique de cannibalisme y a pas de souci. Je le fais bien sous Jabberwocky, mais cela n'apporte absolument rien à ce dernier de dévorer un humain à part la satisfaction de supériorité et le goût. Si tu fais preuve de cannibalisme, un esprit humain normal (donc non atteint de psychopathie ou sociopathie par exemple) peut gravement être atteint. De même que dévorer de la chair humaine peut détériorer ta santé physique et mentale.
Aussi, qui sont les personnes qui l'ont libéré de prison ? Car vu ce qu'il a fait il a du être entourer d'une sacré sécurité. Une évasion a du être orquestrée par des gens puissants !

Quatrième point : Bon, les montants exorbitants demandés à Monsieur ou Madame tout le monde, en soit un salaire moyen japonais n'est pas excellent. Je ne te demande pas de modifier, juste de garder en tête que tu ne peux pas demander des milliards de yens à un salary man. Autant qu'il souhaite voir une épicerie saccagée, un homme lambda ne peut pas payer cette somme.

Voilà pour les quelques précisions, ce n'est pas grand chose en soit donc ça devrait le faire rapidement pour ta validation !

En attendant ta réponse,

Cordialement,

Le Petit Prince.
Watanabe Hiroshi
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Watanabe Hiroshi
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Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Dim 23 Juin - 22:45

Hello !

Pas de problème pour le premier point. Je corrige ça pour juste garder Sakata Gintoki !

Pour la petite remarque, je m'en excuse. J'étais juste un peu fatigué et vu qu'il n'y a plus de "rang souhaité" dans la présentation, j'ai pensé que c'était encore une bonne idée... Et y'a des moments, il faudrait que j'arrête avec mes "bonnes idées".

Concernant ensuite des questions :

Premier point : Je suis parti du principe que Hiroshi a voulu se racheter une conduite après avoir été choqué par la réaction de sa mère. Je sais que c'est un peu "utopique" vu comment le Japon fonctionne, mais je me suis dit que si quelqu'un y met complètement du sien, il aurait sans doute le droit à une seconde chance. Ils l'ont déjà payé assez cher, car la compensation pécuniaire a été assez conséquente même si je n'appuie pas trop dessus, en plus du bagage que la famille Watanabe se traîne à cause du père coopérant avec les Vilains, ayant été pratiquement au centre du scandale concernant le lycée Rouhi.

Concernant le passage dans la prison, ça a été brièvement expliqué dans la dernière partie de la fiche. Pour faire court, il a été foutu en prison après avoir arraché un bon morceau l'épaule d'un de ses camarades de classe qui le ceinturait afin de l'empêcher de passer à tabac l'un des videurs qui était venu l'embrouiller car notre héro, une grosse faim naissante et n'étant pas du tout habitué à l'alcool qui, à cause de son alter, tapait BEAUCOUP plus sur cerveau, se mettait à manger littéralement le bar. Bien sûr, il ne s'en souvient pas du tout et ce n'est que ce qu'il a entendu de la part des rares personnes qui sont venus lui rendre visite avant son évasion.

Second point : S'ayant fait plusieurs contacts en prison et surtout pendant les années où il s'est réfugié à Sapporo avec les personnes qu'il a aidé à faire échapper, il a simplement profité de son alter et les talents de quelques faussaires à qui il avait rendu certains services pour se faire une nouvelle identité. Tout son passé a été réécrit, mais il a acheté de manière tout à fait légale son établissement.

Troisième point : Pour le côté cannibale, il ne l'est pas. Il utilise juste son alter qui lui a offert une mâchoire aussi puissante qu'un gorille et des dents à toutes épreuves. Pour lui, il serait stupide de ne pas les utiliser, même contre les autres humains. Cependant, jamais il n'a avalé une seule fois de la chair humaine... Bon, du sang, parfois, c'était inévitable.

Pour le côté "modification" du corps humain, il faut mettre ça sur le dos de la drogue Trigger et de quelques bouteilles d'alcool qui ont complètement ruinées la lucidité de Hiroshi et décuplé son agressivité. Vu qu'elle décuple les pouvoirs des alters, je suis parti du principe que, dans sa folie meurtrière, il a ingéré une quantité considérable de béton, plus que son corps ne devrait normalement supporter sans subir de contrecoup, et cette quantité a fini par changer la structure physique de son corps humain. L'alter évoluant de manière anarchique au lieu de la drogue, il a fini par façonner de manière chaotique le corps de notre "héros".

Concernant l'évasion, Hiroshi était simplement détenu dans la principale prison du pays et, vu qu'en aout 301, le groupe S a lancé une grande vague d'attentats contre tous les points névralgiques des héros au Japon et, bien sûr, la prison haute sécurité où sont emprisonnées quelques beaux spécimens. Il se trouve qu'il a été libéré en même temps que pleins d'autres.

Quatrième point : Les montants sont exorbitants en prenant bien sûr en compte le niveau de vie d'un salaryman. Vivant lui-même au Japon, il sait très bien combien les gens gagnent normalement. Ca lui plaît un peu de voir que, malgré les prix qui dépassent à des moments 2 à 3 fois le salaire d'un homme lambda, la personne est quand même prêt à le payer pour ne pas se salir les mains.

Voilà voilà ! J'espère que mes réponses ont été claires et encore désolé de la petite remarque déplacée.

Cordialement,
Gluttonny.
Obata Karma
Apprenti Héros
Obata Karma
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Rang : C
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Renommée : 40
Alignement : Esprit Libre
Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Lun 24 Juin - 0:06

Bon reroll à toi !

C'est marrant parce qu'on a le même alignement, mais des destinés différentes, comme quoi le caractère joue un grand rôle dans nos choix 😏
Sanggyae M. Wangchuck
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Sanggyae M. Wangchuck
Surnom : Le Petit Prince
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Rang : B
Points d'expérience : 740
Renommée : 155
Alignement : Juge
Re: [AV-T/SW] Watanabe Hiroshi || Lun 24 Juin - 4:04


Bienvenue sur le forum


Bonjour à toi et bienvenue sur le forum ! Il n'y a pas de mal vis-à-vis de tout cela, en soit on ne propose plus la possibilité de demander le rang que l'on souhaite afin justement d'éviter toute déception ou confrontation inutile entre le membre et le staff. Nous avons un nouveau système de correction plus juste et équilibré Smile

Merci pour toutes tes explications. C'est beaucoup plus clair pour moi ainsi ! Ta fiche est bonne pour sa validation. Tu es validé rang B avec 110 de renommée.

Pour bien démarrer sur le forum, voici quelques propositions de membres que tu peux contacter pour un petit lien voir un rp ! Tu peux peut-être envoyer un petit message à @GyŌ Asao qui est l'actuel directeur de Yuei ! Il y a aussi les fraîchements validées @Anna Sonnenknecht et @Obata Karma. La première est une héroïne et professeur de mécanique à Yuei, qui pourrait tout à fait être par exemple ta némésis ! La seconde est un deuxième année à Yuei avec un alter plutôt sauvage ! Enfin, je peux te conseiller @Jabberwocky qui est un tueur à gages/bourreau et tortionnaire, et la sympathique @Rose Manami qui est une tragiquante d'armes.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

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