[T-SJ]Thomas Aleksandrov - @THE_Tank

Thomas est un homme dans le début de la trentaine plutôt grand, toutefois il n'est pas au point où les gens se retournent puisqu'ils n'en croient pas leurs yeux. Il possède une carrure imposante et un corps musclé avec les entraînements militaires qu'il a subit avant son BAC. Jusqu'à maintenant, même s'il n'est plus dans l'armée, il entretient son corps en conservant son ancienne routine militaire. La chair dans le haut de son dos et de sa nuque est partiellement brûlée. Son avant-bras droit est également recousu après une douloureuse rencontre avec un crocodile.

Ses cheveux noirs coupés au niveau de la nuque paraissent légèrement bruns sous la lumière du jour. Ils sont toujours bien entretenus et propres peu importe les conditions métrologiques. Quelques mèches lui tombent au niveau des yeux sans pour autant lui bloquer la vue. Une paire de lunettes noire coupe son visage ovale et recouvre ses iris bleu-gris. Il ne doit les porter que s'il désire lire des romans ou regarder son téléphone portable.

Dans la vie de tous les jours, le garçon porte un complet noir avec une chemise et une cravate de la même teinte que son habit. Il s'habille rarement d'une autre manière et lorsqu'il le fait, c'est qu'il est obligé. C'est une habitude qu'il a conservé de son entreprise en Russie puisque son père le réprimandait durement de ne pas avoir l'air professionnel. Le garçon sait parler couramment le russe, l'anglais et le japonais. Ces trois langues lui sont pratiques pour son travail. Certaines personnes peuvent parfois avoir de la difficulté à le comprendre dû à son fort accent natal.


Depuis la perte de son équipe, le militaire ne ressent plus aucune empathie envers les autres qui l'entourent. Il lui arrive souvent de soupirer avec un shooter à la main en repensant à leurs méfaits. Thomas était un homme loyal et considérait son équipe comme une famille qu'il n'aurait jamais pu trahir. Il a de la difficulté à laisser les gens dans son coeur et préfère leur mentir plutôt que de développer une relation sincère. C'est un bon acteur qui a un penchant naturel pour le mensonge, il n'a donc pas de difficulté à mettre les gens dans sa poche.

Dans la vie de tous les jours, il garde constamment une façade normale et s'oblige à avoir une personnalité aimable . C'est plus facile pour lui d'agir dans la sympathie et l'amour des gens que dans la haine. Il est rare de voir son vrai visage lorsqu'il n'est pas dans une mission secrète puisqu'il ne désire pas abîmer son image d'homme d'affaire parfait. Cette image lui est importante puisque c'est tout ce qu'il lui reste de bien autre que sa personnalité dégoûtante et les actes perfides.

La haine et la colère mènent souvent le garçon par le bout du nez, mais la maîtrise qu'il a développé avec le temps lui permet de se contrôler. À moins d'être sous une pression intense, Aleksandrov prend le temps de réfléchir à toutes les possibilités avant de se lancer. C'est une habitude qui lui a souvent sauvé la peau. Ses nombreuses connaissances et son intelligence lui permettent également de créer des gadgets. Il s'en sert pour sa compagnie qu'il dirige.

"Certains hommes sont sans but, ni logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux... Ils veulent juste voir le monde brûler."

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours prétendu. Au primaire, les autres enfants n'aimaient pas ma façon d'être. J'étais froid, distant, étrange à leur yeux. Ils m’écartaient du groupe, me harcelaient et volaient mon matériel. J'étais la victime parfaite pour leur méfaits. C'était... inconvénient. À ce moment, j'ai compris que si je voulais être traité normalement, je devais agir ainsi. J'ai alors enfilé un masque et les ai imités. J'ai prétendu avoir des sentiments, vouloir des amis, me soucier d'eux, alors qu'au fond, je ne ressentais rien d'autre qu'un gouffre envahissant.

Quelques mois plus tard après mon changement, le harcèlement s'était totalement arrêté. Je m'étais intégré à l'école, j'avais plusieurs amis ainsi que des bonnes notes. Toutefois, rien n'avait vraiment changé. Ce vide grandissait toujours en moi, n'épargnant rien sur son chemin. Tout ce que je vivais, ce n'était qu'un mensonge, une illusion que je gardais en place par intérêt. Je ne désirais rien d'autre que ressentir quelque chose, n'importe quoi !

C'est à mes dix ans, soit trois ans après, que mon plus grand souhait s'est réalisé. En me réveillant un matin comme les autres, quelque chose clochait. Mon ouïe se déferlait au moindre bruit, tous les sons déchiraient péniblement mes tympans. Au début, c'était supportable. J'allais en cours, je côtoyais mes amis, je survivais. Je m'en tirais avec des maux de tête fréquents et des étourdissements. Je tentais d'ignorer ce changement brutal, mais après un moment, c'était devenu invivable. J'étais incapable de supporter les autres élèves autour de moi qui parlaient, pleurnichaient, riaient. La seule pensée qui me trottait à l'esprit, c'était de poser mes mains à leur gorge et serrer jusqu'à ce qu'ils se taisent à jamais. La haine se répandait lentement dans mes veines comme un poison mortel attendant patiemment le jour où j'allais céder à mes tentations.

Ce jour ne tarda pas. La tentation était si forte que je n'avais pas pu résister à mes démons. Ils étaient tous choqués, ces pauvres cons ne comprenaient rien. Après un tel événement, le reste de mon primaire se déroula à la maison avec un professeur particulier. Je fréquentais également un pédopsychiatre à toutes les semaines. Ils m'entouraient de partout, c'était étouffant. J'ai prétendu être désolé et avoir des regrets d'avoir presque tué mon "ami". Ils auraient bien tous pu crever que j'en aurais rien eu à foutre.

J'ai joué au bon garçon jusqu'à ce qu'ils me considèrent apte à retourner au secondaire. Là-bas, j'ai recommencé ma vie à zéro. Pendant mes 4 premières années, tout s'est bien passé. J'ai développé une meilleure maitrise de moi même et un intérêt pour la lecture. J'ai obtenu de nombreuses mentions d'honneur, mes notes étaient élevées, j'étais l'élève modèle que tous les professeurs souhaiteraient d'avoir. La seule chose qu'ils ne savaient pas, c'est que chaque matin, je m'empêchais d'amener des explosifs et de faire sauter leur sale gueule.

À ma dernière année scolaire, un jeune homme changea tout. Il était social, énergique et aimé de tous. Nous n'avions échangé que quelques paroles, mais ces moments étaient gravés dans ma mémoire. C'était la première fois qu'une étincelle s'allumait en moi. En une année seulement, nous avions développé quelque chose de spécial. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je me sentais étrange, comme si on m'avait jeté un sort. Tout ce que je savais, c'était que je voulais l'avoir à moi seul. C'était insoutenable, de le partager avec les autres... J'étais incapable de me contrôler près de lui. En peu de temps, l'étincelle s'était transformée en un feu dévastateur.

L'été suivant notre graduation, je l'ai enfermé chez moi pendant un mois. Je l'aurais gardé plus longtemps, mais la police était à mes portes avec un mandat. Mon ex-prisonnier avait tout raconté à la police. Comment je l'avais kidnappé, traité, violé. Pour ne pas ruiner sa réputation, mon père a fait taire l'affaire en achetant le juge. Tout ce que je voulais, c'était l'avoir à moi seul. Il aurait dû m'accepter.

Mon père était désappointé par mon comportement. Si bien qu'il m'a envoyé dans l'armée sans même me consulter. Là-bas, ils m'ont brisé autant physiquement que mentalement. Mes oreilles saignaient à chaque jour, mon seul carburant pour avancer chaque jour, c'était la haine. J'étais revenu à ma source primaire d'énergie.

J'ai servi l'armée pendant deux ans avant de me faire mordre par un crocodile et brûler en partie le dos par une explosion. Tout ça, dans la même nuit. Après ça, j'ai quitté pour faire un bac en administration suivi d'une maitrise afin de suivre les pas de mon père. Ma vie était redevenue aussi fade qu'avant. Tous les jours, je devais continuer de prétendre que je vivais. C'était difficile de revenir à un état de mort après avoir connu la vie. J'avais besoin de sensations fortes pour continuer.

Après mes études, j'ai commencé au haut de l'échelle dans la compagnie de mon père. Ils étaient tous jaloux de mon talent, de moi. Ils espéraient me faire plier en me parlant dans le dos et en tentant de ruiner ma réputation, mais je n'en avais rien à foutre de leur enfanteries. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient, je n'avais qu'à les remplacer par des travailleurs loyaux.

Ma vie n'était pas intéressante. Tout ce que je faisais, c'était dormir, faire de l'exercice, travailler, lire et naviguer sur le web. Tout était ennuyant, sauf quand je naviguais le web pour regarder des memes. L'humour noir était ma petite lumière parmi les ténèbres. Toutefois, quelque chose m'intriguait. J'entendais souvent parler du Deep web dans les commentaires de ces site webs, mais n'y avait jamais été. Apparemment, c'était malsain. Je n'avais pas perdu de temps et j'ai navigué dessus en téléchargeant un VPN et Torr.

Le deepweb pigmentait ma vie. C'était devenu la nouvelle drogue sur laquelle je pouvais ressentir un peu de plaisir. Je naviguais régulièrement sur des redrooms, c'était l'un de mes petits plaisirs de voir les gens se faire torturer. Cependant, quelque chose me bloquait. J'étais embêté de ne pas pouvoir les faire souffrir moi-même, après tout ce temps à regarder. J'ai sans hésité, j'ai crée propre redroom en secret: Bloodyvirgin666.onion . Mon identité était bien cachée, personne ne pouvait me retracer. C'était nécessaire puisque mon père fut la seconde personne à passer dans mon nouveau show. Comment dire, il était devenu obsolète pour servir la compagnie. Moi, j'étais un bien meilleur chef.

En quelques temps, je m'étais vite lié d'amitié avec certaines personnes qui fréquentaient ma Redroom. Avec eux, je n'avais pas besoin de prétendre être une personne normale pour ne pas choquer. Ils étaient pareil que moi. Nous avions crée un groupe Skype pour discuter tous les jours, et parfois même faire des appels vidéos en anglais.

Un soir, trois ans après notre rencontre, nous étions tous un peu bourrés. Nous avions eu une idée sur un coup de tête: jouer au dart sur un globe pour décider où nous allions nous rencontrer. C'était la première fois de ma vie que j'étais aussi saoul, le dart tombait à chaque fois à côté. Après une dizaine d'essais, c'était finalement tombé sur le japon!

Nous nous étions rencontrés là-bas et immédiatement nous étions devenus des meilleurs potes. Nous nous étions fait construire une maison qui nous servait de repaire. En quatre ans, notre amitié était devenu soudée comme rien au monde. Je tenais tellement à cette équipe que j'aurais pu en donner ma vie. Seulement... toute bonne chose a une fin. Lors d'un de mes nombreux voyages entre la russie et le japon pour ma compagnie, ils se sont fait attaqué dans leur sommeil et décimer par un plus gros poisson que nous étions. Je n'ai appris la nouvelle qu'à mon retour lorsque j'ai vu les murs du repaire peint en rouge.

Au retour de ma visite en Russie pour régler certaines affaires avec ma compagnie, mon équipe et moi avions prévu de boire un coup afin de fêter nos 7 ans ensemble. Les Super Best Friends avaient traversé de nombreuses épreuves et mené à bien de multiples missions qui auraient pu être fatales plus d'une fois.

Nous étions si soudés que rien ne pouvait nous séparer. Notre seul défaut était que nous nous pensions invincibles ensemble. Après tout, les héros qui avaient croisé notre route n'avaient pas réussi à nous attraper. C'était seulement naturel de se penser ainsi. Comme nous avions toujours besoin de repousser notre limite, la SBF avait donc décidé de prendre un groupe de criminels comme cible. Il y a près d'un mois, nous avions attaqué d'autres criminels et volé tout ce qu'ils avaient. Je croyais que cette fois-ci allait être comme toutes les dernières fois et qu'ils allaient nous craindre, mais j'avais tort. 

Lorsque je suis rentré dans notre repaire, tout ce que j'y ai trouvé étaient trois cadavres et des murs peint de sang. J'ai laissé tomber mon sac militaire au sol et je me suis approché d'eux, comme si je ne pouvais pas en croire mes yeux. Je pouvais voir des traces de lutte, ils s'étaient défendus jusqu'à la mort... Ces connards avaient peint leur logo sur nos murs avec le sang de mes coéquipiers. À cet instant, tout ce que j'ai été capable de faire a été sortir de là et de brûler notre repaire, emmenant avec eux tous nos souvenirs. Je m'étais agenouillé non loin du repaire en feu et j'ai regardé les flammes engouffrer tout ce que j'aimais. Je n'ai pu m'empêcher de crier tout en laissant des larmes couler sur mes joues.

Je n'ai seulement que 32 ans, mais j'ai accomplis beaucoup de choses dans ma vie. J'ai atteint le plus haut grade dans ma carrière, je suis riche et je peux voyager sans encombres. Ma motivation est cependant... morte avec mon équipe. Tout ce que je veux maintenant, c'est de voir brûler le monde. Je m'en fiche à quel prix. Je veux qu'ils souffrent autant que ce que j'ai vécu lorsque je les ai perdus. Je n'ai rien d'autre qui m'attend derrière moi et je ne suis pas capable d'avancer vers d'autres gens. Je ne suis pas certain de pouvoir rencontrer d'autres gens et de me lier d'amitié avec eux... Mais bon. Si je pouvais avoir un but ou un rêve, je pense que ce serait ça.

Je ne suis pas en possession d'un Alter, donc je ne peux pas savoir ce que c'est d'être surpuissant grâce à un pouvoir, mais je compense avec l'armement que je développe tous les jours dans mon entreprise d'artillerie loude. Ceux qui possèdent ce genre de pouvoirs se pensent meilleurs que le reste de la population, mais en prenant la grosse tête ils vont bientôt se heurter à un mur. Je pense que cette loi peut réguler un peu ce phénomène, mais bon. Les lois sont faites pour être brisées, n'est-ce pas?

Malgré le fait que mon équipe ait rejoint la mort, je me dois de respecter la charte que nous avions tous signé avec notre sang. Si vous l'avez bel et bien lue, vous comprendrez que je suis familier avec ce qu'on appelle un ''crime''. J'en ai commis de nombreux, autant par nécéssité que pour satisfaire mes désirs les plus malsains. J'ai blackmailed, kidnappé des gens, violé, torturé et tué de nombreuses personnes. Je n'hésiterai pas à le refaire si j'en ai de besoin.

Lorsque je n'étais encore qu'un directeur dans la compagnie de mon paternel, j'ai découvert en naviguant sur internet ce qu'étaient les Redrooms. Ma curiosité malsaine m'avait poussé à aller voir et à regarder de nombreuses vidéos où les victimes se faisaient torturer. C'était devenu un besoin récurrant tel une drogue. C'est en créant ma propre redroom que j'ai réalisé à quel point j'avais besoin de sensations fortes comme celles-ci. J'avais besoin de trancher des gorges et de faire regretter à mes victimes d'être vivants devant un public. La vie d'homme d'affaire ne m'apporterait jamais satisfaction et je ne serais jamais capable d'en trouver dans une relation amoureuse non plus. Je n'ai donc pas le choix de garder ma vie d'homme d'affaire comme couverture pour assouvrir mes désirs malsains dans l'ombre. Avec le temps, j'ai toujours envie de sensations encore plus fortes alors je prends toujours plus de risques avec mon identité et mes aggressions.