[AV/T - SW/MP] Lan Zhāng__ fleur d'orchidée

Lan est un joli brin de femme qui qui s'épanouit un peu plus au fil du temps. Ses traits ressemblent à ceux de son père davantage qu'à ceux de sa mère et parfois, cela l'ennuie. Elle n'aime pas l'idée de ressembler à son géniteur qu'elle considère comme un être méprisable au possible mais... on ne choisit pas à qui on ressemble, malheureusement. Puis malgré ça, elle se trouve très belle et très charmante, alors ce n'est pas trop grave, pas vrai ?

Lan aime ses grands yeux bleutés qui savent exprimer tant de choses, ces belles prunelles qu'elle trouve unique et que beaucoup aiment contempler. D'où viennent-ils ? De son père, dont les origines ne sont pas seulement chinoises. Elle aime aussi ses longs cheveux noir de jais, lisses et brillants car elle en prend bien soin ! La jeune femme aime son visage aux traits qu'elle trouve habilement dessinés, son nez fin et ses pommettes parfois un peu rougies par l'émotion. Ses oreilles ornées de boucles élégantes, ses sourcils fins qu'elle entretient, ses lèvres pulpeuses qu'elle veille à bien hydrater. Parce que la jeune femme est coquette, elle se maquille souvent, prend très soin d'elle et dépense parfois un peu trop en produits de soins, en accessoires, vêtements et autre. C'est plus fort qu'elle, il faut l'avouer !
Ce qu'elle n'aime pas trop chez elle ? Peut-être son front qu'elle trouve trop large, on lui a souvent dit qu'elle avait un grand front et si ce n'est tout de même pas un complexe, cela la dérange un peu parfois.

En dehors de cela Lan est une grande femme toisant le mètre quatre-vingt trois ! Ses jambes sont longues, très longues ! Son corps reste proportionné, elle a été très sportive plus jeune et cela se voit, quelques fins abdominaux sont encore visibles, ses jambes sont légèrement musclées et ses fesses également. Lan n'aime parfois pas trop ses bras qu'elle trouve trop fins, ses amis lui disent que ce n'est pas le cas mais c'est aussi plus fort qu'elle.  

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Serviable - Bienveillante - Déterminée - Travailleuse - Têtue - Autoritaire - Parfois cynique - De temps à autre trop froide - Imprudente - Rigoureuse - Loyale - Sociable - Sincère - Secrète - Méfiante.

Quand on la connaît un minimum, on se rend vite compte que Lan est une femme adorable, dotée d'un caractère profondément bon et doux. La jeune femme a le coeur sur la main et fera toujours passer les autres avant elle, quitte à s'oublier et abîmer sa santé ; un point qui, en soi, n'est pas une qualité. Lan veut toujours repousser ses limites et celles de son Alter, pousser encore et encore, puiser dans une énergie qu'elle n'a parfois plus parce qu'elle veut à tout prix Aider. Ce n'est pas bon, elle le sait mais elle ne peut pas s'en empêcher. Tout comme elle ne peut pas s'empêcher de vouloir protéger les autres envers et contre tout, qu'elle connaisse ces gens ou non. Se jeter sur une victime pour la protéger d'un énième coup, s'interposer, hausser le ton face à un vilain etc. Lan est une femme de caractère qui ne se laisse pas faire, elle sait monter la voix, maîtriser les mots pour blesser et vous lancer des regards qui mettent des frissons dans le dos. Lan est une femme sûre d'elle et de ses convictions qu'elle défend avec brio.

Loyale envers ses proches, elle est une amie en or. A l'écoute, présente, disponible, elle vous changera les idées si vous allez mal, écoutera vos malheurs et vous assurera des journées de folie ! L'amitié est une chose très importante pour elle et elle n'accepte pas n'importe qui dans son cercle de proche car la confiance est une chose fragile chez elle, elle ne l'offre pas à tout le monde et ne se confie qu'à une toute petite poignée de personne. Lan est secrète et n'aime pas bien parler de son passé ou de sa vie de tous les jours, c'est plus simple pour elle d'écouter que de se confier.
En dehors de cela, la métissée chinoise est une femme rayonnante qui aime sourire, faire des blagues, sortir, s'amuser et profiter de la vie ! Elle n'est pas toujours la tête dans les études et aider les gens, c'est une personne à part entière qui aime vivre pleinement son existence. La plupart du temps de bonne humeur et tâchant de rester positive, Lan est bien différente de la première impression qu'elle offre aux inconnus ! Si elle est sociable et parle facilement aux autres, Lan est aussi un peu froide aux premiers abords et pas aussi souriante et amusante qu'à l'accoutumée.

Elle a ses mauvais côtés qu'on connaît un peu moins, elle a aussi des peurs, des moments de doute et d'anxiété. Ses nuits sont rarement belles, elle dort peu et pas toujours très bien. Elle craint de voir ses amis proches l'abandonner, elle craint que son père rentre à nouveau en contact avec elle, elle fait des cauchemars sur la mort de son jumeau et elle se sent encore creuse. Tout n'est pas tout rose, évidemment, mais c'est le cas pour beaucoup d'entre nous, pas vrai ? Lan donne un visage souriant et ne confie pas cela à ses proches, n'aimant pas paraître "faible". Ce n'est pourtant pas être faible que de se laisser aller et de pleurer un peu, mais son éducation stricte l'aura ainsi formaté.

Lan est une femme qui aime l'art et les belles choses, elle passe de son temps libre dans des musées ou des galeries d'art. Ses fins doigts écrivent poème et dessinent de jolies choses qu'elle ne montre pas aux autres, c'est son petit jardin secret. Ces choses-là sont trop intimes et la décrivent trop profondément pour qu'elle ose le montrer aux autres. Lan est après tout fragile, elle peine à s'ouvrir totalement, même si elle est heureuse, certaines choses l'empêchent de vivre complètement, d'être entière.

Femme têtue qui n'en fait qu'à sa tête pratiquement tout le temps, elle déteste profondément qu'on lui dise quoi faire, qu'on lui donne des ordres et suivre bêtement les lois et les règles. Les lois sont parfois faîtes pour être enfreintes. Lan pense ainsi et suivra sa propre ligne de conduite qu'elle trouve bien meilleur. Tant pis si cela lui apporte quelques problèmes ! La jeune femme est assurée que sa manière de faire vaux celle de la loi et de la pseudo justice. C'est aussi pour cela qu'elle s'entête à soigner autrui même si elle n'en a pas le droit. Jamais en public, toujours le plus secrètement possible à son domicile. Ceux qu'elle soigne ne risquent guère de la dénoncer, elle est bien trop utile et douce pour cela : qui irait dénoncer la main soignante, en plus si elle le fait gratuitement ? Lan sait pertinemment qu'elle est dans l'illégalité mais elle s'en fiche, tant pis pour elle si un jour elle est attrapée. Peut-être fuira t-elle, peut-être retrouvera t-elle les bras de son père pour qu'il la cache. Qui sait.

100 mots minimum.

Fille d'un trafiquant d'armes chinois aussi discret que doué, Lan est née en même temps que Kenta, son frère jumeau donc. Née d'amour, d'après ce qu'on père lui disait, elle ne connu pourtant pas si longtemps sa génitrice. A l'aube des quatre ans de ses enfants, elle prit la poudre d'escampette après une énième violente dispute avec son mari, laissant sa progéniture derrière elle, entre les mains de cet homme qui s'adonna à une éducation stricte et froide. La jeune femme ne se souvient pas vraiment avoir vu un jour l'amour dans les yeux de son père, ses mots étaient froids, ses démonstrations affectives bancales et sa présence parfois oppressante. Pourtant Lan est certaine qu'il les aimait et les aime encore aujourd'hui et ce, même si elle ne l'aime pas. Ou plus. Elle le trouve surtout méprisable, dorénavant.

(Aparté découverte d'Alter)
Lan découvrit son Alter d'une manière très simple. A ses trois-quatre ans, comme beaucoup d'enfants. Lors d'un jeu, Kenta s'était blessé et en voulant le réconforter, en posant ses mains sur lui, les enfants avaient vu la blessure se refermer. Une cicatrisation rapide et efficace ! Depuis, la jeune fille n'avait cessé d'étudier l'étendue de son Alter en compagnie de son jumeau lui aussi doté d'un Alter.
(fin découverte)

Enfant, avec Kenta, ils ont beaucoup cherché son approbation, à le faire sourire et rire mais ses affaires l'intéressaient davantage. D'ailleurs, c'est assez tôt que les deux enfants développèrent leur propre manière de dialoguer, aussi tôt qu'ils se prirent d'amour pour les histoires de super-héros et de vilains, au plus grand désarroi de leur père. S'il tentait souvent de les détourner de là, ce n'était jamais efficace et les deux enfants prirent vite la décision d'essayer un jour d'intégrer Yuei. Evidemment, les plans se passent rarement comme prévu et c'est donc quand ils étaient en âge de rejoindre l'académie que Kenta perdit la vie dans un tragique accident. Lan en fut dévastée, muette pendant un certain temps en dépit de la sollicitation d'un psychologue, de médecins et de son père. En elle se développa de la colère, de la tristesse et une forme de désespoir : qu'allait-elle devenir sans Kenta ? Tous ses plans d'avenir étaient basés sur lui. Entièrement sur lui. Son monde s'était effondré.

Mais le temps continue de filer et la vie aussi, il ne faut surtout pas perdre le fil, il faut continuer de vivre. Lan continua donc. Si elle parlait encore moins à son père et se montrait plus virulente envers lui lorsqu'il lui demandait d'user de son alter pour soigner ses Hommes, elle commençait à s'ouvrir un peu plus au monde extérieur. Il le fallait bien. Ses études se poursuivirent donc dans le circuit commun, sans mention d'alter ou de héros, elle voulait juste s'éloigner de cela. Avec son alter qu'elle affectionnait malgré tout, en dépit de son inutilité le jour de la mort de son frère, elle décida de se diriger vers des études de médecine. De s'endurcir. Il n'était plus question de s'évanouir sous les émotions, de ne pas être capable de sauver les vies de pauvres innocents qui ne demandaient pas à être mêlés à ces inepties.

Lan s'endurcit donc, évitant de plus en plus son père, trouvant un job aux environs de ses 17 ans grâce aux contactes de son géniteur. Un petit job bien payé tandis qu'elle continuait son lycée au mieux (de toute façon elle ne dormait déjà pas beaucoup, elle avait songé à mettre à profit ce désagrément). Elle oscillait entre les deux, travailleuse et déterminée comme elle l'avait toujours été.
Suite à cela, elle prit son indépendance un peu avant ses vingt-ans et donc, son âge adulte officiel, elle falsifia quelques papiers avec un ami pour se faire, mettant simplement son père comme garant sans qu'il ne le sache et ce, afin de ne pas être embêtée.  Si elle ne donna pas ses contacts à son père, elle savait de toute façon qu'avec ses informateurs, il savait où elle se trouvait et ce qu'elle faisait. Lan se demande surtout pourquoi il ne vient pas lui mettre la main dessus : c'est bien trop étrange.

Dans tous les cas, Lan se fit un nouveau cercle de proches, poursuivant ses études en médecine, vivant sa vie au mieux avec ses peurs et ses insécurités. A présent, la jeune femme est plus épanouie, sans son père sur le dos et cet environnement envahit d'ordures meurtrières. Oui, elle respire bien mieux.

200 mots minimum

La mort de mon frère jumeau, Kenta. Vous savez, on dit parfois que les jumeaux sont reliés par quelque chose d'indescriptible et c'était le cas pour mon frère et moi. Nous étions extrêmement proches, petits, nous avions inventés un langage pour parler sans que notre père nous comprenne ! Nous étions toujours fourrés ensemble, nous nous comprenions aisément et en plus d'être mon frère, il était mon meilleur ami. On rêvait de devenir un duo de super-héros incroyables, de quitter la domination de notre père ensemble et de vivre pour toujours l'un pour l'autre. Malgré les années passées depuis sa mort, son absence est encore quelque chose qui me hante, je dois l'avouer. Si j'ai passé l'éponge sur beaucoup de chose de mon passé, je n'ai pas encore pu le faire sur la mort de Kenta ; c'est aussi cet événement qui, je l'avoue, a déclenché mon antipathie pour les héros et un mépris encore plus grand envers les vilains.

Le jour de sa mort, nous revenions d'une énième balade pour fuir le courroux de notre géniteur. Nous comptions rejoindre Yuei en douce, il est vrai et l'idée de voir sa descendance aspirer à devenir des super-héros ne lui plaisait pas le moins du monde.
Dans tous les cas, nous étions au mauvais endroit au mauvais moment. Comme beaucoup d'autres. Une attaque de vilain, des hurlements, des tentatives de fuite puis l'arrivée de héros et un affrontement puissant. L'un des héros semblait bien se ficher de risquer de blesser quelqu'un et ses deux collègues ne me paraissaient pas mieux ; mon frère fut écrasé sous quelque chose, peut-être un morceau de bâtiment, je ne m'en souviens plus clairement. J'ai hurlé, essayé de l'aider mais je crois bien m'être évanouie sans pouvoir aider davantage. A mon réveil, j'étais à l'hôpital et plus tard, on m'apprenait la mort de Kenta. Voilà tout. Je n'aime pas trop parler de ça.

150 mots minimum.

Petite, j'avais tout un tas de rêves différents, comme beaucoup d'enfants, j'imagine. Grandir m'a laissé moins de place aux rêveries et j'ai abandonné la plupart de mes rêves et objectifs. Je me souviens avoir voulu devenir une héroïne, quelqu'un qui inspirait les foules et les enfants ! Mais tout cela s'est envolé. Maintenant ? Je veux simplement vivre ma vie sans qu'on vienne marcher sur mes plates bandes. J'aspire à devenir chirurgienne et me faire une place paisible dans cette société qui souvent, m'exaspère. Les affrontements me fatiguent, les guguerres héros-vilains tout autant mais si je peux aider les pauvres gens qui en pâtissent grâce à mon alter, c'est la moindre des choses, n'est-ce pas ? C'est ce qui m'intéresse. Je n'ai pas de beaux et grands rêves, je dois l'avouer, mes aspirations ne sont pas incroyables dans un monde où certains deviennent des légendes et des êtres fabuleux. Les héros n'ont plus vraiment mon soutien depuis quelques années et les vilains ne sont que des personnes bien pathétiques à mes yeux ; cette société m'a épuisé depuis longtemps.

100 mots minimum.

Mon Alter est une bénédiction, du moins, j'imagine. On m'a souvent dit à quel point il était précieux, que je devais m'en servir à tout prix pour les autres et c'est ce que j'ai décidé de faire. Mon père voulait me garder pour lui et ses affaires de crapule, pour soigner ses hommes mais je n'ai guère envie de soigner de telles personnes. Pourtant, j'aurais préféré que les Alter n'existent jamais. Que jamais ces idées de héros s'insufflent dans l'esprit des gens, que les vilains usent de ça pour tuer, voler et faire régner le chaos. Si je trouve ces derniers méprisables au possible, je n'apprécie pas davantage les héros qui ne sont parfois pas plus délicats, je trouve.

Dans tous les cas, bien que les Alters me rebutent parfois, j'utilise le mien afin de soigner ceux qui souffrent de ces affrontements, les civils qui n'ont rien demandé, en somme. Oh, il m'arrive parfois d'aider des héros, peut-être même des vilains mais c'est surtout que je refuse de laisser quelqu'un mourir sans agir. Cela n'entre pas dans mon code morale, je ne suis pas une meurtrière.

100 mots minimum.

Le crime ? Vous savez, mon père est trafiquant d'arme, s'il est très doué dans son domaine et anonyme, il est un homme froid et sans pitié. J'ai baigné dans une ambiance très criminelle, les hommes de mon père n'étaient pas non plus des tendres. J'ai voulu fuir cela très jeune, je n'ai jamais vraiment aimé cette violence gratuite et sans nom, je suis sensible à tout ça même si je le cache assez bien.

Dans tous les cas, je ne suis pas femme à rester bras croisés face à un crime, mon impulsivité dans ce genre de situations peut me mettre dans des situations bien délicates. Je déteste l'injustice, la violence et le chaos, alors je suis malheureusement cette inconsciente qui va élever la voix et me mettre entre la victime et l'agresseur, quitte à prendre des coups. Cette partie de moi m'exaspère mais je ne sais pas faire autrement, voyez-vous. Donc oui, j'ai beaucoup d'expérience liée au crime, malgré moi. Si j'en ai arrêté ? Il ne me semble pas, je me suis déjà interposée mais je n'ai rien de spécial, je ne suis pas une grande combattante et mon pouvoir n'est pas offensif. Je suis plutôt du genre à être utile au chevet de la victime.

100 mots minimum.

Je vis très bien en société, j'ai des amis, mes études se passent très bien, je sors, je vis ma vie. De ce côté-là, pas de problème, je suis bien intégrée, non ? Même si je n'apprécie guère toutes les lois qui régissent nos vies, je fais comme bon me semble en respectant mes propres limites qui sont le respect d'autrui, la bienveillance et la solidarité, entre autre. J'aspire à devenir une grande chirurgienne, peut-être de renom, peut-être pas. Je souhaite avant tout aider les gens de la société qui souffrent, les âmes en peine et en pleurs. Dévouer ma vie à aider les autres me semble un chemin qui m'est tout tracé, depuis toujours, peut-être pas en devenant un super-héros reconnu de Yuei mais en aidant à mon échelle.

Je ne me considère pas non plus comme une justicière, faire la guerre aux vilains, je laisse ça à d'autres. Je ne suis pas une justicière, simplement une civile qui fait son job. Oui, c'est tout.

150 mots minimum.