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[AV-T/SJ]Fuir le vent

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[AV-T/SJ]Fuir le vent || Lun 5 Aoû - 0:35

Shichiro Azélie




SURNOM :  Elle est ni gendarme, ni voleur, mais elle est surnommée. cela la déshumanise, et ça lui va. On la surnomme "La Lyre".
ORIGINE : Elle est ni gendarme, ni voleur, mais elle est surnommée. cela la déshumanise, et ça lui va. On la surnomme "La Lyre".
AGE :  Vingt ans. (née le 20 août)
ALIGNEMENT : Indécise. Elle ne professe ni le bien, ni le mal. Elle ne voit que des gens qui tentent de survivre et d'être heureux. Et elle ne veut pas agir selon aucune hauteur de foi. Au fond, il y a que couler et briller.
PROFESSION :  Vendeuse dans un konbini 24h/24h (la nuit de 22h à 4h du mat), Vendeuse dans une enseigne de prêt-à-porter (le jour de 9h à 14h). Et parfois, elle joue pour les yakuzas de son monde d'enfant, les mélodies de son Alter. Emploi du temps variable, elle ne se représente qu'une fois par semaine après tout.
NOTORIÉTÉ : Azélie a une petite réputation dans le milieu des Yakuzas. Elle est connue pour l'usage de son alter et des effets de celui-ci. Une addiction sans douleur, un bonheur sans effort. C'est Azélie, un secret qui se transmet de groupes en groupes.  
ALTER :  Unified Orchestra Capacité de transformer ses cuisses/bras/cordes vocales en cordes ou clavier d'instrument de musiques.
AVATAR : Asuka Langley Soryu (Evangelion) - @"Shichiro Azélie "
[AV-T/SJ]Fuir le vent  E6qm

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
Un cri qui vient de loin. Ricochant, se perdant dans le couloir. L'enfant se tient debout, sa chemise de nuit tombe sur ses genoux. Elle regarde la porte, entrouverte. Encore un cri, un cri plus léger. Un cri qui appelle à la chaleur, un cri comme un appel qu'elle est trop petite pour comprendre. Un cri, un soupir, un hurlement, un murmure, appels d'une succube qui avait mis au monde une innocente. Trébuchant sur le tapis miteux, elle a voulu s'approcher de la porte. Azélie ne comprend pas. Il y a rien à comprendre après tout. C'est le monde des adultes. La porte claque, la porte la refuse. La porte lui donne le même regard que Maman. Adieu, au revoir, reviens demain, peut être plus tard encore.

Recule, Azélie.

Plus loin.

Encore.

Personne doit voir ta chevelure.

Recule.

Ferme les yeux.

Fais toi toute petite.

Rendors toi dans l'espoir que demain, la porte sera entrouverte pour toi.

La porte claquée, une métaphore de sa vie. Une agréable banalité. Les origines de son père ? Porte close. L'amour de sa mère ? Porte close. Yuei ? Porte close. Cela ne sert à rien d'essayer. Elle ne veut plus réessayer. Elle s'en fout maintenant, elle déchire ses diplômes. Elle les lance au vent, en priant que celui çi ne lui renvoie pas les fragments de son rêve fuyant. Elle a mal ou pas ? Elle ne le sait même plus. Tout est flou dans son esprit fatigué. Souffrance, fatigue, tout a le même goût. La même texture dans son cœur grumeleux. Alors, elle abandonne. Juste vivre, juste se coucher tout les soirs sous le même toit, juste cela. Sans bruit, sans rien. Elle a retirée toutes les portes de son misérable appartement. Personne n'aime le son des portes claquées.

Merci de l’achat. L’adulte, aux traits lissés et au sourire plat, le répète constamment comme un mantra pour éloigner le client ennuyant et redondant. Merci de l’achat, l’adolescence le disait d’un ton défiant et blessant, à sa mère usée par les hommes et les passes qui se succèdent comme un tournoi sans fin. Merci de l’achat, l’enfant perdu l’entendait. Derrière une cloison, la robe maternelle de la veille toujours sur le rebord de son berceau. Tachée, déchirée, pourtant, Azélie la serrait contre son petit coeur battant. Un doudou, une dernière senteur du parfum de maman. Avant que l’étouffante odeur des hommes viennent la rendre malade.  Azélie est ainsi, obéissante. Obéissante car, elle ne voit plus l'intérêt de la rébellion. Plate, car elle ne voit plus l'intérêt d’avoir des formes. Les formes attirent l’envie, attirent le regard. Elle veut s’effacer, elle ne veut plus jamais exister. Elle veut serrer cette robe pourrie contre son coeur, et attendre. Attendre de vieillir, attendre de sentir son corps qui s’écroule. Mourir, dans une position d’enfant. Vivre en feignant d’être adulte. Alors, comme tout les adultes de ce monde, elle vend quelque chose. Elle vend des articles qui ne sont pas à elle, avec un sourire qui n’a jamais été vrai. Fausse, fausse comme les lèvres des actrices. Cela ne la dérange pas, car quand, quelqu’un la remarque, quand quelqu’un l’aime, elle peut s’enfuir sans jamais blesser ce qui reste de son innocence.

Etoiles glacées.

Étoiles qui l’ont rejetées.

Etoiles qu’elle devrait hair.

Étoiles qui ne cesse de la séduire.  

Pourtant ce fond tordu d’Azélie est si bien caché. Artificielle enfant, parée des sacs et des vêtements qui coûtent autant que le loyer de son appartement. Précieuse créature, aimant le luxe et s’étourdissant des marques comme de ceux qui les copient. Elle aime ça, elle aime ce qui beau. Elle n’a que le goût et l’envie de la masse. En voulant se distinguer, elle ne fait que s’enfoncer dans la masse sans noms des filles mignonnes.

Yeux bleus, yeux d’amoureux. Elle n’a jamais aimée qui que ce soit, elle claque, clique, voltige en tout amusement dans les cheveux de ses amants. Elle prend, sans rendre. Elle retire, sans donner. Elle rit, sans pleurer. Sarcasme, intouchable. Martyr  des coeurs, Bourreaux des amours. Un vent serait plus favorable que son amour. Petite démone, son regard vide ne se remplit pas du mordant de sa voix. Elle aimerait que quelqu’un s’accroche, la secoue, la fasse vomir ses maigres tripes. Mais elle n’attire que ceux qui aime s’adonner à la contemplation du vide. Et tout le monde ne veut pas de cet abus constant qu’est son amour. Alors, elle doit guérir ou disparaître des flèches d’Eros. Mais, elle n’a besoin de personne. Azélie ne veut personne. Et son coeur saigne à chaque fois qu’il tente de s’exprimer.

Une prochaine fois, peut-être ?

Indécision. Sans jamais se destiner à vivre ou survivre. Elle danse, inconsciente, à la limite entre le rêve et la réalité. Elle suit les impulsions qu’on lui donne, petite poupée de son qui s’énerve si on mentionne sa condition. Déchirée comme cette société dans laquelle elle vit. Un rien peut la faire basculer dans le chaos ou dans l’ordre. Un statu quo parfait, un pied au dessus du précipice et un bras dans les nuages. Bien ou Mal ? Qui en a quelque chose à faire profondément ? Azélie ne connait que les agneaux et les vautours. Nous mangeons l’agneau et l’agneau dit que nous sommes mauvais. Mais au fond, il n’y a qu’un acte inutile ou utile. Pas d’idéalisme, pas de volonté d’être éthique. Atteindre le firmament, demeurer sur terre ou s’enfoncer dans les abysses, voici ses choix.

N’utilise jamais l’expression “fils de pute” en français comme en japonais / Est bordélique en stade terminale / Croit en Dieu quand elle souffre / A un véritable traumatisme à l’idée de “perdre quelque chose” / A peur des fonds marins / Considère son Alter comme une partie d’elle même / A une voix extrêmement douce et apaisante ce qui fait que quand elle est sarcastique, personne ne la prend au sérieux / Pleure difficilement / Aussi influençable que manipulable / Pourtant intelligente, sa confiance en soi la blesse trop profondément pour lui donner les armes pour s’affirmer / Se décourage facilement / N’aime au fond que très peu de choses / Petite dormeuse / Petite mangeuse / Violente dans ses colères mais passive dans tout le reste./Très sportive au point d’être masochiste.


Origines


Résumez nous votre Histoire.
Piège du centimètre. Ventre qui grossit à vue d’oeil. Elle se tient les cheveux pour vomir, car personne les tiendra pour elle. Elle s’adosse contre les toilettes et son regard se perd vers le plafond putréfié.Une larme s’écrase dans sa main puante, une autre. Un flux torrentiel qui ne peut pas s’apaiser. Un flux qui date de son adolescence. Des circonstances qui ont condamnés son existence. Sa tante qui disparaît, sa mère qui se pend, maladie du sang qui l’aurai emporté de toutes façons. Autant choisir sa mort, comme on ne peut pas choisir sa naissance. La seule demande de cette mère malade, est de retrouver la tante. Envolée au Japon, dématérialisée dans ce lieu de la folie technique. Elle a quittée son Gard natal, ses cigales et son vin, pour voir cet endroit qui n’a jamais eu aucun intérêt pour elle. Désir de sa mère qui causera sa perte. Tout a déraillé au Japon, elle n’a pas su trouver le bon chemin. Elle a croisée que les mauvaises personnes. Absence d’Alter, méprisable et utile pour les gangsters de petits chemins. Abandonnée par la société, endettée pour cette quête qui n’était pas la sienne. Elle a coulée. Elle a rejoint la cohorte du peuple de la nuit. Elle se vendait, pratiquant le plus vieux métier du monde. Cela payait vite et bien, sans chichis. Personne n’ignorait les appels de la chair. Surtout sa chair. Elle a toujours été sublime, contemplant sa beauté avec la vanité de sa grandeur. Elle a toujours considérée sa magnificence comme un cadeau du ciel, mais devant les clients qui s'enchaînent , elle la vomit de toutes ses tripes. Elle n’a plus le luxe d’être laide, désormais.

Un homme l’a réclamé, un homme, un pouilleux, un bandit comme des milliards d’autres de toutes les époques. Un homme qui n’a pas voulu payer, un homme qu’elle a dû laisser rentrer. Un démon qui n’a pas voulu se protéger. Le piège de la femme a prit son cou tendre, et elle avait été obligée de contempler son état, misérablement, enceinte. Elle continue de travailler, un nouveau marché s’était ouvert à elle. Les dettes s’accumulent autant que l’argent s’amasse.  Cet endroit fétide deviendra le berceau d’une vie qu’elle n’a jamais voulu, mais qu’elle aime d’un lien masochisme. Quelqu’un d’autre souffrira avec elle. Quelqu’un lui fera mal rien que par son existence. Et elle pourra l’aimer. L’homme vient la voir, frappant contre le mur. Lui demandant si elle est sûre que c’est le sien. Elle ne peut pas jurer, alors elle ment. Noie le poisson. Au final, il la laisse avec un baiser sur sa joue abîmée et une liasse d’argent dans la main.

Azélie vient ainsi au monde. Enfant voulue et rejetée. Arrivée un peu trop tard dans le monde, mais personne ne lui en veut. Son père était là, son père l’a soulevé. Son père l’a accepté. Mais est ce vraiment son père ? Personne n’a voulu creuser plus loin que cela, elle avait ses lèvres et son nez après tout. Pourtant, il avait insisté, revendiqué ce test ADN. Positif, comme une marque sur son existence.  Elle portait le nom Shichiro, appelant le respect de ceux qui savent le nom de son père. Une façon de protéger un enfant qu’il a forcé à concevoir.


Alors, elle a grandie. Elle n’a jamais eu le loisir des enfants, l’amour et le centre d’un monde maternel. Son monde était ce berceau immense et vide. Son monde était ses peluches, les caresses sur la tête de mains étrangères. Aucun retard mental, car sa mère était là pour l’aimer. Azélie était seule, mais entourée. Azélie était pure mais corrompue par la donnée des bébés dès qu’elle n’en fût plus un. Elle a apprit à composer avec ça, à répondre avec un grand sourire que sa maman était danseuse. Elle a apprit à grandir, son regard n’a jamais été très longtemps celui d’un enfant. Précoce sur tellement de poids, son alter est apparue ainsi. Comme une pluie en avril, sans jamais se faire attendre. Les premières fois, elle a eu peur. Peur de devoir jouer. Mais elle a jouée, maladroitement. Sa mère n’a plus voulu qu’elle joue quand un client honorait ce taudis de sa présence. L’enfant Shichiro a un alter de son et de souffle, jasaient les voix injustes.


Son monde a changé, son monde d’adulte enfantin a été rempli d’une myriade de son. Des gens voulant la voir à l’oeuvre, certaines passables, d’autres terrifiantes. Son esprit n’a jamais pu quitter, ce premier jour corrompu. Un homme la regardait de haut. Un homme que sa mère lui avait présenté en tremblant. Elle voulait faire bonne figure, sa seule robe propre sur le dos. Cheveux en tresses sages. Immense, terrifiant, car il ne cherchait pas à l’intimider. Il savait qu’il était intimidant. Un monstre parmi les hommes. Et, Azélie en connaissait des monstres. Ses mains faisaient la taille de son visage, ses poings pouvaient enserrer son maigre estomac. Il était horrible.  elle fermait les yeux. Pas bravache la gamine. Puis il a parlé, il s’est présenté. Sa voix n’était pas le son qu’elle cherchait, elle voulait fuir. Il voulait qu’elle ouvre les yeux, elle ne voulait pas. Pourtant, ça s’est ouvert. Il lui demandait de jouer pour lui.

Joue pour moi.

Pourquoi ?

Tout le monde veut t’entendre.

Qui ça ?

Le monde.

Le premier pied était posé. Le premier qui allait conduire à un sort qu’elle ne voyait pas encore. Jabberwocky. Jabberwocky, il s’appelait. Et ça lui suffisait pas. Elle voulait pas la suite et une fascinante répulsion lui dictait de continuer. Parce que peut-être, elle savait que tout pouvait s’arrêter dans un fracas d’os.

Elle veut vivre.

Elle joue.

Azélie a continué. L’enfance s’est envolée aussi vite qu’un collier de perle qui s’éparpille sur le sol. les perles roulent. Son corps change. Elle devient séduisante comme sa mère qui semble refuser de vieillir et de s’enlaidir.

Son caractère change, le manque d’affection devient une arme. Une revendication. Un Appel pour s’enfuir de ces ténèbres qui croupissent sous ses pieds. Elle veut se battre, elle veut se battre pour elle même, pour la lumière qu’elle pense atteindre. Elle veut devenir une héroine. Elle veut détruire cette vie qui a été condamnée pour elle. Shichiro père n’a jamais voulu d’elle, elle n’a jamais voulu de lui. Son empire n’est même pas le sien. Azélie mère, n’a jamais voulu d’elle. Alors Azélie fille ne voudra jamais d’elle non plus. Mais cette guerre mère fille, cette guerre de tripes, Azélie s’est affirmée. Elle a voulu se battre. Elle a voulu s’exercer encore et encore. Son Alter était sa porte de sortie. Peu importe ce qu’elle devait sacrifier, peu importe combien elle avait peur. Jabberwoky était devenu une présence régulière comme une lame de rasoir sur son cou, qui lui rappelait à chaque respiration profonde, qu’il était là. Il voulait constamment l’entendre, elle voulait lui tirer une expression. Une expresion béate comme chaque personnes qui l’écoutait lui donner. Elle était meilleure, mais son regard ne changeait jamais quand il partait.

Ainsi vint Yuei. Yuei et sa sortie grandiose. Malgré les ténèbres, la pourriture qui grondait, l’académie tenait bon. Et, elle voulait être comme ce fort. Intouchable, grandiose. Une héroine grandie au grain, pour briller. Sauver la veuve et l’orphelin en prenant la pose avantageuse.

Briller

Briller

Briller

Laisse moi briller.

Laisse moi scintiller.

Laisse moi oublier qui je suis.

Elle avait déjà réfléchi à son costume, à sa pose, à son sourire parfait, à son surnom. Mais la porte a claquée. Pas intéressante, le concours avait été son échec. Elle n’a pas compris. Le nom sur l’enveloppe était bien le sien. Le nom qui ornait la lettre était bien le sien. Alors pourquoi ?

Elle les détestait si fort.

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Elle n’était pas assez bien, c’est pour ça ? Elle a hurlé sa rage derrière son coussin. Elle ne pouvait pas être ainsi. C’était faux. C’était un putain de mensonge.

Derrière elle, sur la même télévision qui lui avait donné ce rêve futile, un héros disait à la journaliste niaise.

“J’ai voulu être héros avant tout pour aider les autres.”

MENTEUR.

Plus de télévision. Sa cheville en sang. Sa voix n’avait plus aucun sens désormais tant elle sonnait à ses oreilles. Elle voulait se shooter à son alter, se forcer à oublier, à ressentir ce bonheur que tous semblent avoir. Sauf elle. Elle n’a rien entendu. Elle était insensible. C’est vrai.

Elle s’est écroulée. Effondrée ce jour là. Une loque remplie de l’insécurité que sa mère lui avait léguée. Un oripeau d’une légende dont elle portait le nom. Sa fierté avait mal, si mal. Son coeur voulait fuir ce corps lâche.

Sa mère lui a touché l’épaule. Dernier signe d’un amour maternel forcé, né dans les tripes d’Azélie mère avec les âges. Et entre ses écumes oculaires, Azélie a vu pour la première à quel point sa mère avait vieilli. Toute sa rébellion, sa haine adolescente. Tout s’est assoupi. Elle s’est rangée, elle est devenue morne, souple. Elle continuait de jouer, elle n’a jamais chercher à couler dans la criminalité qu’on lui proposait. Elle n’a plus jamais allumé une télévision.

Jabberwocky vient toujours, mais quel est l'intérêt maintenant ? Elle se surprend parfois à retrouver cette volonté de lui tirer un bonheur. Et pourtant, il la guide vers des mafieux qui peuvent vouloir l’écouter. Et elle peut satisfaire ses désirs matérialistes avec l’argent que ses prestations lui confèrent. Car la prostitution n’a jamais été une possibilité à ses yeux.

Le temps qui lui reste, elle travaille comme une vendeuse. Pas besoin de diplômes, juste de savoir sourire et se taire. Encaisser, elle sait bien faire après tout. Et sa vie s’arrête là, derrière un comptoir. Dans une salle de sport. Dans une salle embrumée par la malice de ses clients. Dans un magasin de luxe dont le mépris ne la fatigue même plus.

Azélie Shichiro, c’est vraiment une fille ennuyeuse au fond, n’est ce pas ?  


Quel événement a marqué votre vie ?
Elle se trémoussait. Sur son minuscule divan. Enfin, elle pouvait continuer à regarder son dessin animé en paix. Maman était partie faire des courses, aucun homme était à la maison.
La télévision crachait un son désastreux, et pourtant, Azélie ne pouvait en avoir moins à faire que ça. Un moment de paix, un moment d’enfance qu’elle chérissait plus que tout. Mais dans sa précipitation, la télécommande glissa. S’écrasant contre le sol, le hasard a pressé une touche. Elle jurait avec des mots qu’elle comprenait pas, en se baissant pour attrapant cette télécommande traître.

Mais en relevant la tête, elle vit une chose si brillante, qu’elle put qu’ouvrir la bouche si grand. Comme si elle voulait tout avaler.

C’était une dame, une si belle dame. Sa beauté n’était pas son atout majeur. Son sourire non plus. C’était l’impression de survoler, de briller, d’exister sans contrainte au dessus de la foule qui tenait ses bras moites vers son corps divin. Elle esquivait les coups d’un criminel balourd sans sembler s’inquiéter. Azélie connaissait le criminel, pourtant aucune pitié secouait son coeur transi. Elle voulait voir encore et encore, chaque pan de son costume. Elle a fini par le capturer, le mettre à terre. Son bras cachait un chaton plus petit que l’ego détruit du méchant. Un cliché, un cliché parfait sur pattes. Et quand elle regardait la caméra, son sourire irradiait, même attrapant celui d’Azélie. La joie était si pure, si transcendante. Cette femme ne vivrait jamais dans ce taudis. Azélie avait honte de pouvoir supporter le regard de cette femme. Tandis qu’elle plongeait encore, pour en ramener des créatures humaines frémissantes.

La honte la prit d’un coup, et Azélie coupa la télévision. Son souffle errait. Elle rougissait béatement. Devant cette promesse d’un futur qu’elle peut atteindre. Elle a aussi a un Alter. Elle aussi peut sourire ainsi. Elle s’entraînerai devant le miroir jusqu’à avoir le même.

Elle veut aussi peut briller et survoler la foule.

Elle aussi pourrait devenir une héroïne.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Un rêve est chose cruelle. Un rêve ne cesse jamais de tourmenter, un rêve n’abandonne jamais. Un rêve est comme l’espoir, quelque chose qui ne devrait pas exister. Elle en a plus vous savez ?

Elle attend simplement la vieillesse, le mariage, les enfants, ou aucun des trois, comme une fatalité. Elle ne veut plus regarder les étoiles, désormais.

Pourtant, quand elle ferme les yeux, elle entend la clameur des foules. Elle sent son costume flamboyant. Elle rêve toujours de cette illusion perdue. Elle espère toujours, une opportunité. Sans jamais vouloir se mouiller encore une fois. Sans jamais tenter.
Mais elle est influençable. Elle est changeante.

Son rêve est si proche après tout. Tout le monde peut être un héros. Son futur ne se limite pas au clair-obscur.
La némesis de son rêve se rapproche autant que celui-çi. Elle peut couler, devenir mauvaise. Une démone comme ceux qui hantent ses souvenirs d'enfance. Elle régnerai en dessous. Cela l'effraie, mais comme tout mal, cela reste étrangement séduisant.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Parfois, Azélie se perd dans les anciennes photos. Le monde d’avant, le monde où la folie  n’avait pas encore commencé. Le monde sans Alters. Oh, elle ne les regrette pas. Elle ne pleure pas ce monde où le hasard avait une chance minime de faire briller le pauvre. Mais, il y a une certaine nostalgie. Un Et si qu’elle ne pourra jamais résoudre. Ce sont des choses naturelles, comme notre souffle, comme notre main. Une partie nécessaire de notre évolution, les choses sont ainsi. Alors, il ne sert à rien de pleurer les outils nécessaires à notre survie.
Alters sont des outils, des dons, chacuns peut décider comment l’utiliser et pourquoi. Personne ne va vouloir couper le bras d’un voleur, du moins plus maintenant. Plus avec nos lois.

Cependant, Azélie en est méfiante. Les lois sont lentes, les lois sont lourdes. Peut on encadrer des alters qui sans cesse change, repousse la question juridique de plus en plus loin ? En retard, terriblement en retard. L’explosion des vilains est bien une réponse à ces bureaucrates endormis. Elle le sent, dans sa veille langoureuse, que même l’état s’éloigne des lois pour réprimer les Utilisateurs d’Alters déviant.



Quel est votre rapport au Crime ?
Le crime est une forme sans fond. Un visage sans trait défini. La loi ne définit pas le crime, personne ne peut s’accorder sur ce qui est criminel ou ce qui ne l’est pas. Alors, Azélie ne dit rien. Elle ne juge pas, elle ne met pas de mot sur le crime. Elle dit les faits, sans les qualifier d’adjectif. Elle a connu les deux cotés, ceux qui les commettent et ceux qui les empêchent. Les deux comportent des salopards et des grands coeurs. Alors, elle ne juge pas le crime. Il y a pas de loi dans son cerveau. Simplement une limite, trop c’est trop. Elle ne réagit devant un crime que quand celui dépasse les bornes de ce qu’elle peut comprendre et accepter. Car le crime au fond n’est qu’une limite entre l’acceptable et l’impardonnable. Sa vie tourne autour du crime, crime du commerce de chair, crime de sang, crime d’arme. Son rêve tourne autour de la résolution du crime. Alors, elle ne juge pas. Elle ne fait que regarder et utiliser son alter quand la situation le nécessite. On peut dire qu’elle est lâche, elle répond qu’elle est compréhensive.

Elle arrête parfois des crimes. Elle en laisse parfois filer. Mais si elle l’arrête, le criminel ira forcément là où est sa place. Car, elle tiendra la mélodie jusqu’à que les policiers viennent pour jeter ce corps misérable dans un trou. Elle lâche l'emprise un peu avant. Lorsque les sirènes hurlent, elle sourit et rend à ses cordes vocales leur apparence d'origine. Elle m'a jamais été surprise en délit, heureusement. Mais elle n'agit que rarement après tout, avec toute la précaution qu'elle peut. L'effet se dissipe assez vite pour que rien ne bouge dans sa vie.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Azélie se tient sur le bord. Elle se penche dangereusement vers cette société qui ne la connaît qu’à moitié. Elle ne sait pas comment plonger. Elle ne sait pas quoi faire au fond. Elle se tient à la marge pour ne pas être éclaboussée par la douleur, par la peur, par l’espoir de cette société qui se mouvoit trop vite pour ses petits yeux. Pourtant, elle est si proche du précipice. En cachette, en contemple, elle analyse, elle s’étourdit de ses rêves et de son opposé. Elle veut vivre sa vie comme une ermite, mais elle veut brûler ses ailes pour toucher le soleil. Toute position est ambivalente, mais la sienne l’est de plus en plus. Une simple poussée pourrait la refaire tomber dans ce bain qu’elle a fuie, échaudée.

D’une certaine façon, elle en a rien faire de la société. Elle ne cherche qu’une certaine chose. Et il y a que la société qui peut lui procurer. C’est si froid dans son esprit, et brûlant dans son coeur. Au fond, il est vrai qu’on existe que grâce aux autres. Alors, parfois, elle aimerai avoir autant d’impact dans la société que la société a d’impact en elle.

Elle fait partie de l’économie. Mais veut elle faire partie du reste du monde ?
Sa psychée peut elle tenir en réalité ?


Derrière l'écran

Pseudo : Alya
Âge :  Vous qui voyez
Comment as-tu connu le forum ? : Top site
maxou’


Dernière édition par Shichiro Azélie le Mar 20 Aoû - 23:57, édité 22 fois
Shizumi Junko
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Renommée : 87
Alignement : Rebelle
Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Lun 5 Aoû - 22:15

Bonjour Alya ou Azélie, au choix!

Bienvenue officiellement sur le forum : )

Si tu as des questions ou besoin d'aide pour ta présentation, tu peux me contacter ou contacter @Sanggyae M. Wangchuck ou @Mia A. Petrisova (ou @Fubuki Nami mais elle débute!) via MP ou sur Discord.

Lorsque tu auras terminé ta présentation, poste-nous un petit message à la suite et nous viendrons lire tout ça o/
Invité
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Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Jeu 8 Aoû - 1:40

Coucou !
Merci beaucoup Junko pour ton bienvenue, ça me touche beaucoup <3
Je viens pour signaler que ma fiche est finie ! En espérant qu'elle convienne
Shizumi Junko
Civil
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Rang : C
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Renommée : 87
Alignement : Rebelle
Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Jeu 8 Aoû - 21:38

Alors, à nous petite française. Déjà, quelques mots pour te dire que j'ai apprécié la lecture de la fiche, tu as un style intéressant et une façon d'exprimer les choses qui touche juste. La pauvre petite Azélie n'a pas eu une vie facile hélas. (Et ce choix de parrain,... aïe!)

J'ai toutefois quelques petites questions à te poser sur elle :

Concernant la partie "informations", j'ai tiqué sur ses horaires de travail. Ils ne m'ont pas l'air facile à tenir, ça fait quand même du 11h/jour. Si en plus, elle bosse dans l'ombre... Il ne lui reste que peu de temps libre non?

Ensuite, pourrais-tu juste me rajouter l'oeuvre d'origine avec le nom du personnage de ton avatar, entre parenthèses, comme ceci : (Evangelion). C'est juste pour me faciliter le travail pour la suite! o/

On va s'attaquer par la suite au plus gros morceau à mon sens, la description physique et psychologique. Autant j'ai trouvé la lecture de ta fiche fluide et emprunte d'une émotion douce-amère, autant je me suis perdue dans cette partie... Elle me semble très longue et surtout contradictoire.  Par exemple, tu nous dis qu'elle est tout d'abord "innocente" puis "bourreau des coeurs" et ensuite "vénale"? Je t'avoue que je n'ai pas trop saisi le personnage. Et le changement de style de narration m'a également perturbée. Je pense que tu peux à la fois simplifier et uniformiser cette partie.

Ensuite, tu nous dis qu'elle a une chevelure rousse et yeux bleux, et ce en raison de ses origines, mais du coup, sa mère est 100% française ou à moitié? Car si sa mère est déjà métissée, il semble peu probable qu'elle ait des traits caucasiens, et encore moins ses couleurs de cheveux et d'yeux. Après, ça peut être lié à son Alter en revanche o/

Je dois aussi dire que je n'ai pas tout compris concernant le vrai père d'Azélie. Tu nous dis dans l'histoire qu'il a voulu punir sa femme en enfantant une autre fille c'est ça? Mais il ne la reconnait pas? C'est un peu contradictoire du coup. Qui est ce père du coup? (tu dis "père inconnu" dans la partie "informations" mais dans l'histoire on dirait que c'est bien son père qui l'a reconnue?) Et ce "Itoko" semble important, qui est-ce exactement?

Enfin, j'en viens à la partie "Quel est votre rapport avec le crime" où tu me dis qu'elle utilise son Alter pour arrêter des criminels : c'est contre la loi ça puisqu'elle ne possède pas de licence héroïque, elle se ferait arrêter en même temps que le bonhomme. Donc précise-moi bien qu'elle s'esquive avant que la police n'arrive.

Je termine par le dernier point, qui concerne en fait la totalité de la présentation. Tu as choisi la voix de "civile" mais en fait, puisqu'elle travaille directement et régulièrement pour Jabberwocky, on peut directement la placer dans la case "vilaine". A la limite, si tu me dis que ses arrestations de vilains et criminels sont très importantes, on peut la placer dans la case "justicière". Mais très clairement, elle n'est pas une civile ordinaire...
Donc à toi de voir dans quelle catégorie tu veux la situer. A l'heure actuelle, on est clairement sur une vilaine, entre ses liens avec Jabber et le fait qu'elle joue pour la Mafia.

Voilà, je te laisse modifier/me redire tout ça et je repasse sur ta fiche^^
Invité
Invité
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Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Lun 19 Aoû - 23:35

Coucou !
Après des modifications, je reviens en force !
Je te fais ça correctement bout par bout pour pas m'embrouiller

-Pour la partie informations, pour les heures de boulots, je n'ai fais que me référer sur les horaires habituels des gens à double emplois ! Elle fait exprès d'avoir le moins de temps possible et elle peut avoir des horaires différés le dimanche etc, elle comble les trous avec ses répresentations, le soir quand elle ne travaille pas au Konbini

-J'ai modifié pour le père ! Merci bien de me l'avoir fait remarqué, j'ai mis la mention de père "absent". Azélie ne l'a officiellement rencontré que deux trois fois !

-J'ai modifié la partie physique/caractère, normalement c'est bon

-Sa mère est pure française ! Donc sa couleur de yeux/cheveux est possible, sachant que certains japonais ont les yeux bleus suite aux îles communes avec les Russes tout au nord du Japon ! (Et avec certains contacts avec les européens/hollandais dans les années Edo).



J'ai modifié son rôle, elle est vilaine désormais ! On en a bien discuté en MP, je te remercie de ta patience envers moi et j'ai modifié pour ses arrestations, elle utilise son alter assez pour maintenir un criminel mais elle le relâche juste avant que les policiers arrivent. (ses cordes vocales étant invisibles)
Shizumi Junko
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Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Mar 20 Aoû - 23:13

Coucou Azélie!

Alors tout d'abord, merci pour les modifications.

Tout d'abord concernant la description physique/caractère, je t'avoue que c'est bien plus clair ainsi, je pense avoir mieux saisi le caractère de la demoiselle maintenant!

Ensuite pour le coté cheveux et yeux : Ok si sa mère est 100% française du coup!

Pour le père, je te laisse faire les modifications comme vu en PV Discord.

Enfin, il faudrait juste corriger un poil le codage de ta fiche au niveau "histoire"

A tout de suite o/
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Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Mar 20 Aoû - 23:58

Coucou !
J'ai fais tout ce qu'on a discuté ensemble ! J'espère que le code colle désormais D:
Merci pour les compliments par ailleurs
Shizumi Junko
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Re: [AV-T/SJ]Fuir le vent || Mer 21 Aoû - 22:14


Bienvenue sur le forum


Cette fois c'est la bonne! Tout est bon, je te valide donc rang B avec 90 de renommée, t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum
─ Tu as déjà un lien avec Jabberwocky de prévu, mais n'hésite pas à contacter ses protégés comme @Blossom Aoba ou "Hōko Chisame". Tu peux aussi avoir croisé quelques civils au cours de ton boulot comme @Ethan Kagehika, @Sato Kusuki, @Himura Eishun ou encore @Benimaru Bōdowan

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