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[AV/T-SJ]► Kate Leonhart

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[AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Dim 1 Sep - 23:48

Kate Leonhart




SURNOM :  Dusk.
ORIGINE : Angleterre.
AGE :  28 ans.
ALIGNEMENT : Neutre mauvais ou « Malfaisant ».
PROFESSION :  Consultante en Œnologie & PDG d'une entreprise de vin et spiritueux (La société Mère est en France, Kate à la responsabilité de celle implantée au Japon).
NOTORIÉTÉ : Kate Leonhart est connue en Angleterre, France et Japon pour ses talents de consultante en œnologie. Elle est parvenue à faire grandir les fortunes et la marque de petits châteaux qui sont maintenant reconnus comme des pionniers. Ses services sont extrêmement prisés et couteux. Plusieurs fois parue dans les médias pour ses investissements réussis, elle connait un franc succès grâce à sa marque Moon Shine dont elle est PDG. Celle-ci se compose d’une société mère située en France et une société sœur dont elle a l’entière responsabilité au Japon. Chaque connaisseur de grands crus la connaît de nom ainsi que sa marque.

Dusk, son identité criminelle, est connue en France ainsi qu’au Japon pour ses mises en scènes morbides et sanglantes. Elle partage les avis, certains la voient comme une criminelle qui doit être punie par la Justice et d’autres comme un ange vengeur apportant sa punition sur ceux échappant au système. Chaque scène de crime qu’elle crée est médiatisée de par son originalité et sa cruauté…

Pour ses confrères criminels, Dusk est connue pour frayer avec les Yakuzas et la rumeur voudrait qu’elle ait des liens avec l’ennemi publique numéro 1, Jabberwocky, mais personne n’a pu à ce jour confirmer ces faits et… qui s’y risquerait ?
ALTER :  Blue Water - Alter permettant de générer et manipuler l'eau
AVATAR : Fatale - Amélie Lacroix (Overwatch) - @Kate Leonhart
[AV/T-SJ]► Kate Leonhart 1567515188-unknownfyjy

You should see me in a crown


Une journée comme une autre.

France, Paris ▬ 23h25

Le bruit des couverts ainsi que celui des discussions auraient normalement dû être présent ce soir dans le restaurant parisien qui occupait l’une des places les plus populaires du 8ème arrondissement. Les plus riches se battaient afin d’avoir une table dans cette prestigieuse enseigne. Alors, pourquoi ? Quel était l’élément qui créait ce silence mortel dans le deuxième étage ? Un jour férié ? Non, quelle idée ! Chaque salarié était à sa place et faisait preuve d’un sérieux sans pareil… La réponse se trouvait dans le carré VIP, une table entourée d’hommes d’affaires. L’argent est l’un des pouvoirs les plus puissants dans ce monde et ces individus le comprenaient mieux que personne. Ils avaient usé de leurs influences et de leurs finances afin de réserver tout le restaurant en prétextant une réunion d’affaire crucial mais… entre nous, ne comprenez-vous pas la réelle raison ? N’est ce pas une bonne raison d’étaler leur réussite et écraser les plébéiens de ce fait ? Quoi qu’il en soit, le serveur qui les fixait vit rapidement qu’il y avait un problème, il entendait des grognements énervés, des paroles déplacées et puis… cette place libre, était-ce normal ? Le ding de l’ascenseur lui apporta la réponse à sa question. Une femme en sort d’une démarche souple malgré ses talons vertigineux qui la rallongent et accentuent sa silhouette longiligne. Le serveur sait qu’il devrait arrêter de la fixer, c’est loin d’être professionnel et cette erreur pourrait même lui couter sa place mais… comment détourner les yeux de cette froide beauté ? Impossible, son regard détail sa plastique de haut en bas et lui donne l’impression d’inaccessibilité, comme si un battement d’œil lui avait permit de prendre conscience de la situation. Ils ne jouaient pas dans la même catégorie, loin de là. Combien peut-elle mesurer ? Dans les 1m75 probablement… La peau bronzée, ses cheveux d’un noir de jais lui descendent jusqu’au fessier et sa longue queue de cheval ondule à chacun de ses pas alors qu’elle se rapproche d’une démarche assurée et déterminée, comme ci rien ne pouvait l’arrêter. Semblant inutile de se présenter, elle attend qu’on lui retire sa veste et rejoins l’unique table occupée du restaurant.

Assurée, elle l’est ! Balayant les reproches de ses collègues d’une main, elle leur indique que son temps est compté et qu’elle a bien mieux à faire que s’assoir et discuter, la jeune femme leur rappelle que le monde n’attend pas et qu’un marché peut leur passer sous le nez à tout moment et adopte une voix accusatrice en leur signalant leur manque de professionnalisme. Curieux, le serveur se rapproche afin de mieux pouvoir entendre leurs discussions. Il sait qu’il ne devrait pas. Pourtant, sa curiosité ne peut être assouvie de nul autre manière qu’en apprenant plus sur ces individus si… puissants.

-« Que voulez-vous que je vous dise ? Il fallait conquérir le marché non ? Je leur ai gentiment proposer de vendre leur terrain contre une somme plus que conséquente et ces imbéciles ont refusé en prétextant les valeurs familiales… Des conneries. Je n’ai pas de temps à perdre avec ça et vous le savez tous très bien, le temps c’est de l’argent et nous refusons tous ici d’en perdre. Donc, j’ai procédé à quelques ajustements, oui. Ils parlent de ventes forcées ? Ahah ! Laissez-les donc faire ! Ce n’est tout de même pas ma faute si leur magasin s’est retrouvé la cible de « casseurs ». C’est triste, mais, cela a provoqué d’importants déficits et donc accéléré la vente… Heureusement que nous étions là pour éponger leurs dettes vous ne pensez pas ? C’est la différence entre vous et moi, ne s’arrêter devant aucun obstacle, toujours continuer jusqu’à obtenir nos objectifs. Est-ce donc tant une surprise pour vous que la meilleure d’entre nous soit choisit pour notre installation au Japon ? Vous le savez pourtant tous, notre maître mot au sein de Moon Shine est l’excellence. » Déclara la femme énigmatique d’une voix froide et teintée de cynisme. Elle entrecoupait ses phrases afin de fixer tous ses interlocuteurs dans les yeux, semblant les mettre au défi de répondre… mais personne ne le fit. Semblait-elle déçue de ne pas trouver un adversaire à sa valeur ?

Portant son verre à ses lèvres, elle en boit une gorgée avant de le reposer et se lever. « Messieurs, ce fut un plaisir mais, le travail m’attend et je dois prendre mon jet privé afin de rejoindre le Japon, des affaires urgentes m’attendent et elles ne peuvent malheureusement pas être décalées. Mais je vous en prie, jouissez de tout votre saoul de l’argent que je nous rapporte à tous et restez assis bien sagement dans vos tours d’ivoires. » Reprit la femme en prenant le chemin de l’ascenseur. Elle prend sa veste que lui tend une serveuse et se tourne vers la cheffe de salle. « Lui, là. Virez-le. Si vous ne savez pas choisir des employés discrets alors vous feriez mieux de travailler au McDo, là au moins vous saurez peut-être les choisir. » Termina la cliente en pointant le serveur qui n’avait pu se résoudre à abandonner cette curiosité qui le rongeait… Sa voix d’une froideur hautaine avait claqué, imposée un ordre qui ne souffrait d’aucune réplique à part l’exécution. Sa veste enfilée, elle se détourne de la pièce et de la situation, tout ça est déjà bien loin derrière elle…
____________________________

Japon, Tokyo ▬ 15h17

Des hommes s’affairent, s’occupent de cartons contenant de la drogue et des armes. Tout doit s’écouler rapidement et discrètement, tout le monde le sait. C’est une affaire rodée chez les Yakuzas, chacun connait le rôle qui lui ait attribué ainsi que sa tâche. Si le Japon est leur terrain de jeu, Tokyo est le centre de leurs affaires. Installés dans un ancien entrepôt désinfecté, le vacarme est omniprésent pourtant il existe une pièce en hauteur parfaitement insonorisée. Il est strictement interdit d’y avoir accès, à moins d’y être invités et rare sont les élus ! On évite généralement de déranger les Shateigashira, seconds lieutenants dans la hiérarchie sans avoir une raison valable et urgente. Ou pour affaire, bien évidemment. Ce soir, une dizaine de ces lieutenants attendaient dans le salon des invités que leur rendez vous daigne enfin se montrer, ils n’avaient pas que ça à foutre ! Seulement… elle leur rapportait une très grosse somme d’argent alors ils prenaient leur mal en patience et puis, il y avait déjà eu des incidents avec ceux qui l’avait brusqué. Dusk n’était clairement pas connu parmi les Yakuzas pour sa patience, loin de là !

Comme si la pensée de son surnom puisse suffire à l’invoquer, une ombre se mouvait dans la pièce, silencieusement, elle analyse la pièce sous son casque comme à chaque fois afin de repérer d’éventuels pièges. Paranoïaque ? Peut-être un peu mais, Dusk ne laisse rien au hasard. Elle aime le contrôle et la perfection, tout doit être en ordre et sans accroches dans la mesure du possible. La jeune femme a bien compris qu’au final l’une des qualités les plus importantes était l’adaptation, savoir réagir avec vitesse et s’adapter efficacement lui avait sauvé la vie plus d’une fois ! Il y a fort longtemps, ce fut une leçon qui lui fut inculquée par son professeur, l’ennemi numéro 1 du Japon, Jabberwocky mais… cela est une autre histoire.

L’un des lieutenants se fige en apercevant Dusk, ses traits se tirent et sa tension augmente en flèche. Cette situation, la femme s’en délecte. Elle aime inspirer la peur, la crainte et savoir que son souvenir sera marqué dans les mémoires. Orgueilleuse ? Oui, c’est l’un de ses plus gros défauts mais, c’est aussi l’une de ses plus grandes forces. Souple et féline, Dusk se déplace dans la pièce pour venir s’assoir sur le siège faisant face à ses clients. Elle croise les jambes et attend qu’ils prennent la parole, se délecte de la situation et du profit qu’elle va en tirer. Le crime ne paie pas ? Quelle blague, il n’y avait que la basse populace et les plus pauvres pour dire de telles absurdités ! L’un des lieutenants arrivé récemment n’arrive pas à détacher les yeux de sa peau bleutée, se demandant comment une telle chose pouvait exister ? Il avait parfois entendu de cette femme, Dusk, une criminelle qui travaillait avec les Yakuzas dans le blanchiment d’argent. Toutes les tentatives afin d’en apprendre plus sur sa vie, sur la personne derrière le masque avait échoué, se solvant par le démembrement des espions. Des meurtres sauvages et violents qui lui avaient acquis une certaine… réputation dans le milieu.

-« Nous avons vendu une importante cargaison… voici l’argent, il faut que ce soit fait rapidement et de manière totalement discrète. On a rajouté un supplément au cas où tu serais intéressée pour faire transiter des caisses d’armes hors du Japon… ce serait peut-être le moment d’ouvrir tes horizons. Des blanchisseurs d’argents on peut en trouver des tonnes ! » Annonça l’un des mafieux d’une voix froide et atone. Ses supérieurs lui avaient demandé d’insister mais il connaissait la demoiselle et savait par expérience qu’elle refuserait, ne souhaitant pas s’exposer inutilement. Et puis…

-« Voyons, nous savons toi et moi que je suis la meilleure. Un gain rapide et massif d’argent et en toute discrétion. Et tu me menaces d’aller voir ailleurs ? Ahah… Et bien fais, non ? Les clients ne manquent pas mais, ne venez pas pleurer lorsque vos investissements financiers seront découverts. Je suis certaine que Boss Nagasaki sera ravi d’apprendre qu’il a perdu grâce à vous une agréable source de revenus… n’est-ce pas ? Je n’aime pas les risques inutiles alors vous pouvez garder votre amuse-bouche. » Répondit la jeune femme d’une voix détendue et moqueuse. Ils pouvaient penser ce qu’ils voulaient, Dusk était loin d’être idiote et savait facilement analyser les individus et les risques. « Je vous tiendrais au courant lorsque j’aurais réinvesti la totalité de l’argent et-» Déclara Dusk avant d’être coupée dans son élan par une main sur son bras. Une poigne qui lui fit lâcher les mallettes. Le problème avec l’orgueil c’est qu’il peut parfois être mal placé… et ce nouveau lieutenant n’avait pas apprécié la manière dont elle leur avait parlé. Comme s’ils étaient tous ses employés et qu’ils devaient lui obéir sans discuter. Un bruit lui fit baisser les yeux et la situation mit plusieurs secondes à s’imprimer dans son esprit. Pourquoi sa main se trouvait-elle sur le sol alors qu’il était debout ? Un terrible cris de douleur sortit de sa bouche quand il prit son moignon dans sa main, essayant vainement de contenir la douleur de cette manière ainsi que le saignement.

Personne ne bougeait car tous savaient qu’il ne fallait pas contrarier Dusk inutilement et c’était lui qui l’avait touché physiquement en premier. La jeune femme était une ressource trop importante pour la liquider… temps qu'elle leur rapportait de l’argent. Quant à Dusk, elle détourna son regard de l’homme qui gisait au sol, ce n’était rien de plus qu’un moucheron à qui elle venait d’enlever une aile avec son alter. La vie est faite ainsi, les plus puissants règnent sur les plus faibles.

Règle numéro 1 : écraser avant d’être écrasée.
Règle numéro 2 : si ce n’est pas à toi alors ça le deviendra.
Leçon universelle : La vie est une bitch, elle ne fait pas de cadeaux. S’endurcir est la meilleure manière pour l’affronter et surmonter le sommet de la chaine alimentaire.
____________________________

Japon, Sapporo ▬ 03h15

Elle court, elle a peur. Elle sait que sa vie est en danger. Pourquoi elle ? Pourquoi après tout ce qu’elle a vécu ? Ne peut-elle pas être simplement libre ? Elle se raccroche à l’espoir infime de lui échapper, à se cacher du monstre qui la poursuit afin de sauver sa vie. Elle se rendait dans le centre-ville comme tous les jeudis, voulant s’offrir un peu de répit après toute cette bataille juridique qui l’avait vidé de toute son énergie. Loin de se douter du danger, elle n’avait pas fait attention, n’avait pas prit la peine de contrôler les alentours comme on lui avait appris. Quelle erreur… Son souffle devient hiératique, ses poumons la font souffrir, elle s’oblige à continuer mais son corps refuse son ordre et ralenti pour finalement la laisser à genoux dans la sombre ruelle. Les larmes coulent sans fin, elle ne veut pas mourir. Pas comme ça ! Pas maintenant ! Un bref rire cruel lui caresse le cou et la lumière de la lune reflète une peau bleutée avant qu’une douleur lui fasse perdre connaissance.

Ce fut le mouvement de balançoire qui lui fit ouvrir difficilement les yeux. Où était-elle ? Sa tête, elle lui faisait si mal… Que c’était-il passé ? Pourquoi avait-elle envie de vomir et ce désagréable mal de tête… ? Elle distingue à peine le décor mais… s’agit-il… de son agresseur ? Cette femme assise sur la chaise à la peau bleutée dont la tête était cachée par un casque ?

-«Lylia Konochike, franco-japonaise, 35 ans, divorcée, non altérée. Travail dans un magasin de prêt à porter depuis 5 ans, une situation ainsi qu’une vie stable et normale. Le drame à l’horizon est la perte du gosse, Zacari, décédé d’un accident de voiture alors qu’il avait une dizaine d’année, triste. L’histoire pourrait s’arrêter là, n’est-ce pas ? Pourtant toi et moi savons que ce n’en est rien, hm ? » Déclara son bourreau d’une voix robotique, modifiée grâce à un quelconque gadget.

-« Q-Quoi ? J-Je ne comprends rien… P-Pourquoi ? Je n’ai rien fais ! » Cria la victime, apeurée.

-« Tu ne comprends rien ? Tu oses demander pourquoi ? Alors pourquoi me déclarer que tu n’as rien fais ? Tu sais, je trouve que tu as bien joué ton jeu lors des différents procès, vraiment, je t’applaudis, quelle comédie ! Qui pourrait vraiment croire qu’une femme sans histoire, payant ses impôts, puisse se retrouver suspecte dans une affaire d’abus et meurtres sur des mineurs et des nourrissons. Ce n’est pas très joli joli quand même… Ingénieux le fait de te faire passer pour une mère célibataire dans les parcs et profiter de l’indulgence de certains parents pour kidnapper les enfants. Enfin, là où tu n’as vraiment pas été maligne, voir totalement conne, c’est d’abuser de ces gosses. L’ADN ça te dit quelque chose ? Ta gueule ! Je n’ai pas terminé ! Pourtant, malgré toutes les preuves contre toi tu as réussi à t’en tirer… Je ne vais pas te demander comment, on le sait toutes les deux. Qui ? Qui t’a aidé ? Qui a assez de pouvoir et d’influence pour te sortir d’une telle merde ? Oh, d’ailleurs, tu ferais mieux d’accélérer le débit des réponses, il ne reste que peu de temps avant de mourir dans cette position. » Une voix moqueuse, froide et pourtant on avait l’impression qu’elle discutait de la météo autour d’une tasse de thé.

« V-vous me laisserez la vie sauve ? J-Je suis malade je sais… J-je me rends pas compte c’est co-comme une pulsion dont je ne peux me défaire… s’il v-vous plait. » Un hochement de tête et son bourreau lui promet la vie sauve, créant ainsi une infime lueur d’espoir dont se délecte secrètement Dusk. La laisser vivre ? Il en était hors de question, cette connasse allait crever dans d’atroces souffrances mais, elle allait déjà soutirer le maximum d’informations en enregistrant chaque passage sur une cassette vidéo. Dusk ne connait pas la pitié pour les criminels et cette activité de les chasser pour les exécuter lui permet de savourer les meilleures sensations de la vie. Car, au final, c’est lorsqu’elle traque et tue ceux qui le méritent qu’elle se sent le plus vivante…




Living in the Shadows


Résumez nous votre Histoire.

▬ Born To Die ▬


A l’âge de 28 ans, je n’ai toujours pas décidé si la vie était un cadeau ou un fardeau, une bénédiction ou bien une malédiction. Vous rendez-vous compte que l’injustice commence à cet instant précis alors que nous ne sommes même pas encore nés ? Il y a ceux qui vivront une vie aisée et seront aimés par leurs parents, auront des amis proches sur lesquels compter. Et puis, il y a les autres, ceux qui auront tiré la mauvaise épingle du lot et qui auront le reste, les familles merdiques ainsi que les environnements merdiques. Et vous savez quoi ? Il n’y a rien qu’on puisse faire pour changer cet état de fait, personne ne décide, ce choix vous est imposé. Cependant ! Il nous reste notre libre arbitre et notre volonté pour savoir ce qu’on veut faire de tout ce bagage. Allons-nous être une victime du Destin ou bien se rebeller et décider du chemin qu’il va emprunter ? Dans mon cas, j’ai décidé très jeune que je ne voulais être la victime de personne, pas même de la Vie. Et, si pour cela, je devais devenir un monstre et tuer alors, soit. J’étais née avec des crocs et je comptais bien les aiguiser pour m’en servir.

Je suis née dans une province de l’Angleterre, mes parents, Cheryl et Zacary Leonheart étaient des personnes aisées. Ils n’ont jamais connu la nécessité ou la précarité, allongés bien tranquillement dans leurs draps de soies dans leur grand King Size, vous voyez un peu le cliché ? Ma mère n’a pourtant jamais rien fait de sa vie, tout ce qu’elle a toujours eu elle le doit à son héritage et aux placements de mon père. Celui-ci était un conseiller en gestion de patrimoine financier, plutôt long n’est-ce pas comme appellation ?  Plus c’est long et plus… bref. Leur rencontre fut un total hasard lorsque mon père accepta une mission de placement par mon grand-père maternel. Ça n’a pas été le grand coup de foudre mais, ils se sont rapprochés petit à petit grâce à leurs idées et centres d’intérêts communs. Tous les deux âgés de la vingtaine, ils se sont rapidement fiancé mais, si vous voulez mon avis, je pense qu’il s’agissait plus d’un arrangement financier mais, que sais-je de l’Amour après tout ? Cette parfaite petite idylle, un mélange entre vacances dans les plus luxueux chalets et cocktails dans les plages privées prit rapidement lorsque le Destin jugea qu’il était temps que je naisse. Quelle idée aussi… Bienvenue dans ta nouvelle Vie De Merde Cathelyn Leonheart.

Enfin ça… c’était si j’avais eu des parents « normaux ». Pourquoi le fait d’avoir un gosse imposé dans sa vie veut obligatoirement dire qu’on doit s’en occuper ? Dans cette logique, Cheryl et Zacary décidèrent d’embaucher du personnel pour m’élever et subvenir à mes besoins. C’était d’ailleurs l’une de leur consigne principale : je ne devais manquer de rien. Et ce fut le cas ! Pourrie gâtée, j’avais absolument tout ce que je désirais, allant même jusqu’au cliché du poney qui avait dût être déguisé en licorne… si si je vous assure. Ce fut donc dans cette ambiance que je grandis, un confort luxueux mais qui me privait de la présence de mes parents qui préféraient leur vie de célibataire. Les études et mes amis constituaient ma principale porte de sortie jusqu’à ce que j’en sois privé et que tout parte littéralement complètement en live.

▬ The Loneliest Gril ▬


Et donc, comment c’est passée cette descente aux enfers, vous demandez-vous ? Rapide et brutale, du jour au lendemain nous étions passés du statut de privilégiés à parias. La vérité, c’est que le contribuable n’aime pas les blanchissements d’argent et les relations avec les Yakuzas alors, inutile de vous dire que lorsque la vérité éclata sur les affaires plus que douteuses de mon père… tous l’abandonnèrent, famille y comprit. La propriété fut saisie et tout notre argent gelé dans des comptes hors de notre portée. Ma mère fut obligée de travailler pour la première fois de sa vie dans un restaurant quelconque pendant que mon géniteur faisait tout pour laver son honneur, perte inutile d’énergie mais lorsque vous avez touché au paradis et que l’on vous l’arrache… bref, mon père sombrait lentement mais surement dans une belle dépression afin de se voiler la face.

De mon côté, je me retrouvais sans repère, dans une école publique pour plébéiens, loin de tous mes amis qui m’avaient tous tourné le dos une fois que j’avais perdu mes privilèges. Mes deux seules sources de réconfort furent la découverte de mon alter et un certain manoir qui m’apporta de l’amour et du réconfort, sans oublier de quoi manger un repas complet. Âgée de six ans, mon alter fit son apparition tardive lors d’une crise de colère qui survenait lorsque j’étais seule avec mes pensées. Je n’avais peut-être plus mon poney mais… j’avais acquis une chose bien plus précieuse et puissante. Quand bien même j’étais jeune, je savais que ce pouvoir allait changer ma vie. Ensuite, quatre ans plus tard, ce manoir… celui des Clifford. Une famille aisée qui habitait non loin de mon ancienne propriété qui m'avait toujours fascinée, la femme qui y habitait, Amélie Clifford était une héroïne connue de tous, douce et gentille qui m'offrait toujours un sourire chaleureux lorsqu'elle me croisait dans la rue. Ce jour là, lorsque nos chemins se croisèrent, elle réalisa la précarité de ma situation et me proposa de l'aider à garder sa fille, Aurore et échange je pourrais profiter d'un bon repas chaud, ce que j'acceptais bien évidemment. Notre nouvel appartement était... bien loin de ce que nous avions pu connaitre ma famille et moi. Alors effectivement, nous avions un toit sous la tête et le minimum vital mais nous étions obligé de compter nos douches et nos repas afin de boucler les fins de mois... une première. J’aurais pu refuser mais, j’étais affamée, perdue et seule… quelle idiote d’avoir pensé ne serait-ce qu’un instant que je pourrais participer leurs vies, loin des ombres de la mienne.

Ces jours paisibles prirent fin lorsque Harry Clifford apparut et que les choses changèrent de nouveau. Comment sa femme avait-elle pu accepter une étrangère et une pauvre dans leur demeure ? Et surtout pour s'occuper de leur fille ! Il hurlait, comme possédé, et qui sait ce qu’il se serait passé si Amélie n’était pas intervenue pour me défendre seulement… personne ne fit le moindre mouvement lorsqu’il me chassa comme la paria que j’étais. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Après tout, je n’avais été qu’une œuvre de charité pour elle, un passe-temps dont elle devait rire ! Comment avaient-elle pu être aussi cruelle ? Me faire connaitre un réconfort et me l’arracher peu de temps après… Mais, Cathelyn, pourquoi es-tu si étonnée ? Si tes propres parents n’ont jamais voulu de toi, pourquoi des inconnues le voudraient ? Personne ne veut de toi. Tu n’es rien. Rien de plus qu’un simple rouage, invisible et interchangeable.

▬ Paint it black ▬


L’appât du gain. Voilà ce qui provoqua notre chute. Mes parents en voulaient toujours plus et refusaient de se contenter d’une vie moyenne. Seulement, le souci, c’est qu’ils voulaient toutes ces choses en ne faisant rien, simplement profiter de la vie. L’argent facile attire les plus faibles et les consument pour ne rien laisser d’eux. Lorsque que j'étais âgée d’une douzaine d’années, mon père prit la décision d’accepter une offre qu’il ne pouvait, selon ses dires, refuser. Partir au Japon et travailler pour les Yakuzas directement était apparemment notre seule chance de nous en sortir et récupérer notre prestige perdu. Partir ne changeait pas grand-chose dans mon cas, j’avais déjà tout perdu et n’avait pas trouvé l’envie de tout reconstruire, profitant de tout mon temps libre pour étudier et m’exercer en cachette à l’utilisation de mon alter. Alors, le faire en Angleterre ou au Japon, quelle différence après tout ?

Une paisible routine s’installa dans ce nouveau pays qui dura trois ans. Trois années où mes parents prirent de nouveau gout au luxe et les joies de la carte bancaire black gold. La barrière de la langue fut une véritable épreuve lors de ma scolarité mais, avec de l’acharnement et des cours particuliers, j'ai pu me mêler à la foule sans souci. Très vite, j’appris à aimer les sciences et les nouvelles technologies traitant de ce sujet. J’adorais ce sentiment de création que proposait cette matière, comme-ci j’avais acquis un pouvoir me permettant d'influer sur le Destin, ce qui est en soit stupide je vous l’accorde mais, j’étais une gamine en quête de satisfaction et d’attention. Le plus difficile était de cacher mon alter qui avait tendance à échapper à mon contrôle et plus j’avais tendance à l’utiliser et plus ma peau prenait une couleur bleutée sans que je n’arrive à comprendre le pourquoi du comment. Étais-je malade ? Maudite ? Aussi, j’appris que parfois, il valait mieux agir de manière vicieuse et violente pour se faire respecter ou avoir ce que je souhaitais et je n’hésitais pas à me battre en dehors de l’école afin de ressentir et extérioriser toute cette colère ainsi que cette frustration qui bouillaient en moi.

Et puis, ce qui devait arriver… arriva, le cataclysme Jabberwoocky s’abattit sur nos vies. Mon père, enivré par tout cet argent gagné grâce aux Yakuzas n’avait rien trouvé de mieux à faire que détourner plusieurs milliers de yens en se pensant plus malin que tout le monde, quel idiot. Un véritable imbécile qui se pensait à l’abri des répercussions. Cette soirée là, ce fut un bruit sourd sur le parquet qui me tira de mon sommeil ainsi que la sensation d’être observée, épiée. Il apparut devant mes yeux, le visage ensanglanté et les dents découvertes, réelle promesse de mort. J’allais mourir. Mais avant, j’allais terriblement souffrir. Je le sentais à son aura, au plaisir qu’il prenait en cet instant. Assise sur mon lit, je le fixais, le regardais s’approcher comme un pantin désarticulé. Sa main… Était-ce une tête ? J’avais peu d’espoirs concernant mes parents et au sort que ce monstre leur avait réservé. Pourquoi ? Pourquoi encore ? Qu’avais-je fait pour mériter de perdre tout, encore une fois ? Mes émotions se bousculaient mais je ne baissais pas les yeux, si je devais mourir ce soir, je voulais voir la faucheuse avant qu’elle m’emporte. Non ! Mieux même, j’allais lui dire de remballer sa vieille cape et rentrer chez elle car j’étais Cathelyn Leonheart ! Ma vie n’allait pas se terminer comme ça, je m’y refusais. Je ne serais pas une victime de plus, ni maintenant, ni jamais plus. Je n’avais aucune idée de comment m’y prendre, mais, je canalisais toutes ces émotions, tout ce que je retenais en moi depuis des années, la colère, la peur, le dégout de moi-même, les ressentiments, la rage, la tristesse. Tout ce qui me composait fini par se déverser dans cette attaque que je projetais sur ce prédateur qui était venu pour me retirer la vie. Mon corps, incapable de retenir ce flux fut parcouru de tremblements et je retombais lourdement sur le lit, proie offerte mais qui avait lutté pour sa vie… je n’étais pas une victime.

▬ In The End ▬


Bien évidemment, si je suis là à vous raconter mon histoire, c’est que je ne suis pas morte cette nuit-là. Allez savoir pourquoi… Jabberwoocky, l’ennemi public numéro un du Japon a peut-être vu quelque chose chez moi ? Quoi qu’il en soit, lorsque je repris conscience, j’étais toujours allongée sur mon lit et il me fixait depuis les ombres. Sa voix reptilienne m’offrit un choix simple, lui offrir une partie de mon corps et le rejoindre ou bien mourir. Il me demanda ce que m’offrait la vie, quelle était son importance à mes yeux, voulais-je continuer d’être une proie se faisant malmener ? Et enfin, il m’indiqua qu’il me voulait, que j’avais une importance. Vous savez, à l’époque, bien que jeune, j’avais compris comment le monde fonctionnait, comment il pouvait te maltraiter si tu te laissais faire passivement. Voulais-je terminer comme mes parents ? Des déchets sans valeurs obnubilés par leur quête de pouvoir ? Non, hors de question. Je voulais être plus. Bien plus. Je voulais dominer, imposer ma Loi et ne plus être la victime que j’étais.

Finalement, ce fut un morceau de mon oreille droite que je lui offris. Pourquoi ? Dieu seul le savait ainsi que Jabber mais, c’était peu comparé au fait d’avoir la vie sauve et de tout ce qu’il a fait pour moi par la suite. En soit… je ne vais pas vous détailler toute mon adolescence. Simplement, Jabber prit le rôle de parent et s’occupa entièrement de moi, que ce soit au niveau financier ou de l'éducation. Il m'offrit une nouvelle identité, oubliant mon prénom Cathelyn et gardant mon surnom Kate et mon nom de famille en suivant mon souhait : Leonhart. C'était une nécessité de changer mais quitte à faire, je préférais ne pas m'éloigner des racines de l'ancien. Il m’apprit à contrôler mon alter, à accepter ma nouvelle couleur de peau qui était apparut sur mon épiderme et qui prouvait, selon lui, que j’étais à part, supérieure. Et bien entendu, il m’apprit à chasser, traquer et tuer nos proies. C’était… exaltant, je me sentais enfin vivante, puissante, maitresse de mon Destin et… j’adorais ça. Utilisant ses relations et son argent, il me fit rentrer dans les écoles les plus prestigieuses afin d’étudier les sciences du vin et tout ce qui tournait autour.

J’adorais la vie à ses côtés. Tout était tellement plus… mortellement vivant. Marrant non comme tournure de phrase, vous ne trouvez pas ? Pourtant, c’est en traquant et tuant mes victimes que je me sentais le plus en vie. Mais, au bout d’une dizaine d’année de cette vie qui était devenue la mienne, je ressentis le besoin de plus. D’affronter des challenges afin de me surpasser et les réussir. Et puis, entre nous, Jabby à l’habitude de faire parfois du travail assez… sale. Avec des mises en scènes merveilleuses mais… le nombre de dommages collatéraux lui importe peu.

Avec son aide et pour parfaire mes études, je suis allé vivre plusieurs années en France. Ce fut comme une… révélation. Je me retrouvais seule à nouveau, oui, mais cette fois je n’étais plus faible et victime des aléas du Destin, je prenais mes propres décisions. Au final, tout en gardant un contact avec Jabby, je décidais de traquer et tuer les raclures qui échappaient à la Justice et éviter les meurtres inutiles des civils. Pas à cause de ma conscience, ne vous faites pas de fausses idées, mais simplement car c’était de cette manière que je m’amusais le plus dans mes chasses. Pendant ces quatre années en France, j’appris à écraser la concurrence pour me faire une place dans le monde de l’œnologie jusqu’à participer à un projet de grande envergure qui fut une totale réussite et qui m’ouvrit ainsi les portes d’une entreprise leader du marché des vins et spiritueux. Je ne vivais que pour deux choses à l’époque : mon travail et mon identité en temps que Dusk. Ainsi, consacrant plus de mes semaines à mon boulot et grâce à mes excellents résultats ainsi qu’à l’investissement de Jabber, je finis par décrocher le poste de PDG dans l’entreprise et responsable d’un nouveau Chai ouvrant au Japon.

▬ Dusk & Dawn ▬


Et me voici, trois ans plus tard, âgée de 28 ans, jeune adulte et image phare de l’entreprise Moon Shine, un exemple pour beaucoup du fait de mon ascension fulgurante. Et au-delà de cette apparence se cache, Dusk, ombre vengeresse mortelle et sanglante qui a laissé bien des cadavres sur son chemin… Qui sait ce que l’avenir me réserve ? Mais quoi qu’il arrive, je serais prête à me battre. L’ombre et la Lumière… Dusk et Dawn.


Quel événement a marqué votre vie ?
J’aimerais pouvoir dire que je n’ai fait que de l’excellent travail sans aucune imperfection mais… ce serait vous mentir. J’évite dans la mesure du possible d’impliquer des civils, ces personnes faibles et innocentes qui ne rapportent aucun plaisir à les faire souffrir ou pire, les tuer. Seulement, il arrive parfois que le choix s’impose de lui-même… comme lors de cette affaire.

J’étais à la recherche de cette femme depuis maintenant plusieurs semaines. J’avais sillonné les ruelles de Paris encore et encore et elle finissait toujours par m’échapper. C’était frustrant au plus haut point ! Mais en même temps galvanisant ! Ce jeu du chat et de la souris… J’aimais le fait qu’elle puisse sentir que je me rapprochais et détaler comme un lièvre fuyant pour sa vie. De ce que j’en avais compris, cette femme possédait un alter de préservation qui agissait dès que sa vie était en danger. Et donc ? Et bien, cela faisait d’elle une proie de choix qui allait continuer de me filer entre les doigts, augmentant l’attrait de sa capture jusqu’à ce que j’arrive à l’attraper et que je la tue, bien évidemment. Son crime ? Elle avait semblerait-il tenté de tuer son mari dans un acte de folie et mit fin à la vie de leur enfant, un petit garçon d’une dizaine d’année. Oh et elle avait battu le chien jusqu’à sa mort, détail important oui, je vous assure.

Finalement cette longue course de plusieurs semaines m’avait mené dans ce petit appartement miteux de l’un des arrondissements de Paris, elle n’avait même pas cherché à quitter la ville… par manque de moyen ? Ou bien était-ce à cause du poids de la culpabilité qu’elle portait ? Peu importe, au final, cette femme était morte dès que j’avais porté mon regard sur elle… tout cela n’avait fait que retarder l’échéance. Mon erreur fut de sous-estimer ma proie. J’étais pourtant bien placée pour savoir que lorsqu’ils se sentent menacés, c’est là qu’ils deviennent les plus dangereux. Elle avait attendu que je rentre dans sa chambre d’hôtel et, cachée dans un coin de la pièce, avait appuyé sur la détente de son arme à feu. Sans le réflexe d’utiliser mon arme, une simple souris ridicule aurait mit fin à ma vie, vous imaginez ? La trajectoire avait néanmoins perforé mon casque et j’avais dû le retirer, offrant ainsi à sa vue le visage de Kate Leonhart. Mais, après tout, peu importe puisqu’elle allait mourir. Approchant de ma proie, je savourais la sensation grisante de lire la peur et l’effroi sur son visage, j’avais gagné.

Je me détournais du cadavre ensanglanté, j’avais finalement réussi à tout mettre en place afin de créer une véritable œuvre d’art. Fronçant les sourcils, je m’approchais du bureau où un pc ainsi qu’une caméra était posée. Intriguée, j’appuyais sur Play et découvrit la vérité sur cette affaire. Alerte, je respirais calmement en me concentrant sur mon ouïe et… détectait des pleurs provenant de l’armoire dans la pièce. Froide, je me déplaçais jusqu’à celle-ci et l’ouvrit pour découvrir un enfant d’une dizaine d’année. Ce même gosse qui était censé être mort de la main de sa mère…

Sur la vidéo, cette femme expliquait tout. Son mari était violent et elle l’avait supporté jusque là mais, lorsqu’il avait failli porter la main sur leur enfant, elle avait pris la décision de le quitter. S’en suivit une terrible dispute où le mari voulu se défouler sur ces deux victimes. La seule chose qui leur permit de fuir fut l’intervention du chien qui les défendit jusqu’à sa mort, leur laissant le temps de s’échapper… jusqu’à ce que j’intervienne dans l’équation. Dupée par la version du père qui se tournait en victime et blâmait la mère, j’avais commencé à donner la traque sans même vérifier la véracité de ses propos et la finalité…. la voici, je m’étais trompée, j’avais commis une erreur monumentale de débutant. Abaissant mon regard sur le gamin, je me penchais pour me mettre à sa hauteur et il recula instinctivement en tremblant mais fut bien vite bloqué dans le fond de l’armoire. J’aurais aimé pouvoir lui laisser la vie sauve… vraiment, je vous assure. Malheureusement, il avait été témoin de toute cette scène et le pire, il avait vu mon visage, celui de Kate Leonhart et pour ça… j’allais devoir effacer les preuves de mon erreur.

Si ce jour m’a marqué, ce n’est pas d'avoir tué des innocents mais tout simplement car je me suis planté, j’ai vraiment merdé et… oui, même aujourd’hui la pilule a encore du mal à passer, je dois l’avouer.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Mon équipe me regardait dans l’attente de mon discours, leurs verres à la main. C’était un grand jour, nous venions de réussir l’acquisition d’un vignoble dans une province du Japon et j’avais de grands projets pour celui-ci. Nous avions travaillé comme des forcenés pour obtenir ce résultat et ces efforts avaient finalement payé ! Raclant ma gorge, je souriais à mes salariés avant de prendre la parole.

-« J’aimerais tous vous féliciter pour ce résultat. Nous avons tous travaillé afin d’y aboutir et tous ces efforts ont finalement payé ! Vous le savez tous, je suis extrêmement exigeante avec vous car la route tracée pour Moon Shine est celle de la perfection. Aucune mauvaise note ne doit venir entacher notre Symphonie. S’installer au Japon et nous imposer en temps que pionnier était à la base un rêve que nous avons réussi à concrétiser avec nos efforts communs ! Vous me connaissez, je ne vais pas vous dire que la route qui nous reste à parcourir sera facile et rapide mais, nous devons continuer à tracer ce chemin de l’excellence et surtout continuer nos innovations ! Bref, j’en ai terminé du petit spitch motivant les troupes, profitez bien du buffet, vous l’avez mérité ! »

Des acclamations, des remerciements et chacun retourne à ses occupations. Je peux globalement dire que je suis fière de cette équipe que j’ai pris le temps de monter. J’aurais pu me contenter de ma situation paisible à Paris mais… ce sont les challenges qui me motivent et qui me donnent l’envie de me surpasser. Mes rêves vis-à-vis de ma carrière… je les ai déjà atteins maintenant il ne reste plus qu’à faire en sorte qu’ils continuent d’exister.

Le monde d’aujourd’hui est cruel, notre société n’offre pas de secondes chances aux entreprises et salariés qui n’arrivent pas à évoluer. Il y a clairement trois types de classes sociales… Ceux que l’on considère comme la risée de la population, des déchets sans aucune valeur tout juste bon à écrire « À votre bon cœur » sur une pancarte, ceux qu’on appelle la classe moyenne et qui se prélassent dans leur médiocrité parce qu’ils ne connaissent que ça et avoir plus signifierait se « sortir les doigts ». Et enfin, la troisième catégorie dont je faisais partie, celle qui dirige l’économie, l’image et donne envie au petit peuple d’avoir plus sans jamais réussir… les leaders., ceux qui sont sur le podium, un mélange de puissance et de charisme.

____________________________

Les deux hommes me regardaient en criant malgré les baillons dans leurs bouches. Assise sur une chaise, les jambes croisées, je les regarde se faire attirer lentement mais surement par la corde reliée au déchiqueteur. Une mort atroce qu’ils allaient subir et je me tenais à distance afin de ne pas salir ma tenue. Ils avaient cambriolé une bijouterie et s’étaient enfuis dans un véhicule en ignorant tout le reste. Peu importait de toute manière, tant qu’ils avaient leur précieuse marchandise volée. Même cet adolescent qu’ils avaient tué en lui roulant dessus, broyant ainsi son corps pour ne laisser qu’une poupée désarticulée, n’importait pas. Dusk est une épée, une punition, un châtiment que j’abattais violemment et cruellement sur mes victimes. Qui le ferait à part moi sinon ? Ce système corrompu qui est censé nous protéger ? Quelle blague, arrêtez.

Les cris s’intensifiaient mais je les ignorais, plongée dans mes réflexions. Avais-je véritablement un but final sous le visage de Dusk ? Non, je n’étais pas omnisciente et je savais très bien que mes actions étaient insignifiantes comparées aux nombres d’injustices dans le monde ou même au Japon. Mais, je devais bien commencer par quelque chose ! J’avais depuis bien longtemps laisser tomber l’idée d’un monde en paix et puis d’ailleurs, je ne le souhaitais pas. J’aimais profiter du chaos afin de laisser libre court à mes créations et mes pulsions.


All the good girls go to hell


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Que m’offrait le reflet du miroir ? Une femme étalant de la crème afin de cacher le défaut de sa peau à cause de son alter ? Était-ce une honte ? Aurais-je préféré être normale, avoir une vie basique comme bien des individus ? La réponse est simple et concise : non. Cacher ma véritable apparence physique me permettait une totale discrétion vis-à-vis de Dusk, mon identité secrète. Imaginez cela comme le tigre qui s’adapte à son environnement afin de chasser ses proies.

Selon moi, les alters sont des outils, des armes et sont, de base, neutres. Il ne tient qu’à nous d’en faire des armes de destructions massives ou bien s’en servir pour protéger les plus faibles. Pourquoi existent-ils ? Les théories fusent mais personne n’a la réponse exacte. Mon avis ? Hum. Je dirais qu’à un certain point de notre évolution, nous avons stagné. Comme du bétail attendant bêtement la mort fatidique qui survient à chaque cycle. Alors, l’Homme s’est tourné vers les sciences afin de transcender les lois universelles. Et la nature… Oh, la nature reprend toujours ses droits. Les alters nous ont peut-être été confiés afin de voir si nous étions capables d’accéder au prochain stade de l’évolution, si nous en étions dignes… allez savoir ce qu’il existe réellement ou non comme Divinité.

Pour ma part, j’ai décidé de me servir de mon alter pour imposer ma propre définition de la Justice. Je l’impose aux plus faibles avec une terrible violence et cruauté. Quant à ceux qui ont la puissance pour me tenir tête hum… voilà bien longtemps que je n’ai pas ressenti le frisson de la faucheuse et il me tarde de pouvoir utiliser mon alter à son plein potentiel. Cette sensation de puissance phénoménale qui coule dans vos veines, cette impression que rien ne peut vous arrêter… J’adore ces sensations et elles peuvent vite devenir une drogue où notre seule pensée est « encore ».

De ce fait, il est facilement compréhensible que les plus faibles utilisent leur seul moyen de défense pour se prémunir contre ces abus, c’est-à-dire la Loi. Ils se donnent ainsi l’illusion de contrôler, d’imposer des limites à ceux qu’ils ne peuvent comprendre. Le petit peuple n’aime pas qu’on lui tienne tête et aimer rappeler que bien qu’ils ne soient pas des altérés, ils ont le contrôle sur nos vies. Et… c’est le cas, dans une certaine mesure, pour le moment. Mais, qu’adviendra t’il lorsque le chaos se rependra comme une trainée de poudre et qu’il explosera en pleine ville ? Voilà une scène qu’il me tarde de mettre en place !


Quel est votre rapport au Crime ?
Pourquoi ? Comment pouvais-je faire une chose comme ça ? Pour qui me prenais-je ? Valais-je mieux que lui ? Tant de questions peuvent être posées par un individu avant qu’il meurt mais, dans la plupart des cas, elles manquent cruellement d’originalité. Je réfléchissais aux réponses tout en fixant son cadavre carbonisé, mourir brulé vivant devait être atrocement douloureux. Ou alors peut-être avait-il crié de plaisir mais c’était quand même peu probable. Pourquoi ? Et bien parce qu’il le fallait et parce que j’aimais ça, deux raisons simples vous ne trouvez pas ? Oui, il existait un système judiciaire… sauf que, comment faire lorsque celui-ci est trop permissif ou corrompu ? Dans le cas présent, cet homme avait brulé sa famille. Il n’avait aucun contrôle sur son alter de type inflammable lorsqu’il faisait des cauchemars et depuis la mort de sa femme et de ses enfants il était complètement brisé ce qui avait joué en sa faveur et conduit dans un hôpital psychiatrique. Oui, sauf que, où était la justice ? Il avait tué sa famille et sous prétexte qu’il avait des circonstances atténuantes on le laissait se reposer ? Non, je ne pouvais le supporter. Le sang sera vengé par le sang, voici ma ligne de conduite. Un crime doit être puni, peu importe les circonstances de celui-ci. Et oui, une partie de moi prenait plaisir à être ce bourreau dont personne ne voulait le rôle. Mes crimes seront-ils punis un jour ? Assurément, le karma rattrape chacun d’entre nous seulement je compte bien en profiter un maximum avant cette date fatidique !

Qui suis-je pour me donner le pouvoir de vie et de mort ? Kate Leonhart, ni plus, ni moins. Et cela était largement suffisant ! Pas besoin de s’appeler Dieu ou ce genre de connerie, non, il faut simplement être le maillon fort, celui qui domine. La chaine alimentaire, je ne vais pas vous faire un dessin… Mais, les plus forts survivent, coopèrent ou s’entre-tuent et les plus faibles subissent leurs caprices, ainsi va la vie. Jabberwocky m’a appris très jeune à voir le crime comme une œuvre d’art dont je devais être fière. Seulement, à contrario de ses principes, je ne souhaite pas infliger des douleurs aux innocents, cela donne un effet… bâclé. J’aime le travail propre, me donner des challenges et surtout, les réussir. Alors non, je ne suis pas une enfant de cœur ou un de ces stupides justiciers. Je ne fais qu’assouvir mes envies et mes désirs tout en étant capricieuse vis-à-vis de moi en m’imposant des limites qui corsent la difficulté.

Valais-je mieux qu’un autre criminel ? Oh que non ! Loin de là, au contraire, je serais même pire ! Tuer tout en prétextant abattre le glaive de la Justice ? Des conneries pour certains, une vengeance pour ceux qui ont été abusés. Au final peu importe, seul compte mon désir et mes envies.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Assise sur l’un de mes sofas dans mon bureau, je croisais les jambes en fixant la journaliste qui me faisait face. J’étais… fatiguée des éternelles questions mais, cette démarche était nécessaire afin de continuer la communication autour de Moon Shine. Bien entendu, nous avions bien conscience que l’effet « nouveauté » pouvait vite s’essouffler et qu’il fallait impérativement avoir un visage afin de moderniser la marque, la rendre « vivante ».  Retrouvant ma concentration, j’affichais un sourire chaleureux en répondant à sa question.

-« Et bien, je ne vais pas dire que cela fut un parcours simple et rapide. J’ai passé plusieurs années à étudier au Japon avant de les terminer en France. De là, j’ai réussi à trouver une place dans un vignoble qui subissait une importante crise du fait du réchauffement climatique. En usant de mes connaissances, nous avons réussi à modifier leurs méthodes de traitements et aujourd’hui ils ont un capital de plusieurs millions d’euros. On en vient donc à mon choix de carrière… Hum, disons que j’aime m’investir dans des causes qui semblent perdues mais qui ont un réel potentiel. J’aime surmonter des challenges qui semblent impossible et encore plus quand je réussis ahah ! Plus sérieusement, si j’ai choisi cette carrière c’est pour laisser une marque sur le monde, un gage de qualité reconnu qui sera perpétué au fil des années. J’aime beaucoup le vin et, on ne va pas se le cacher, la société Moon Shine produit l’un des meilleurs de ces dix dernières années ! Nos objectifs sont de consolider notre présence au Japon et nous exporter vers d’autres pays. »

Les questions/réponses continuent, j’ai malheureusement bien conscience qu’il faut en passer par là mais j’avais le désagréable sentiment de perdre mon temps...

____________________________

La pièce sombre dégage une forte odeur de moisi, depuis combien de temps étais-je ici ? Probablement des heures. Cet adolescent était coriace, bien plus que certains criminels confirmés mais, en appuyant sur la zone sensible qui nous terrorise… tout le monde fini par craquer. Arachnophobie, une phobie développée chez beaucoup d’individus. Vous savez, se procurer des araignées de nos jours est une chose plutôt facile finalement. Là où ça devient plus compliqué, c’est lorsque l’on souhaite acheter les plus redoutables et les plus mortelles. L’araignée 'Phoneutria Fera', son poison provoque des douleurs terribles et entraine généralement la mort si des soins médicaux ne sont pas administrés rapidement. Ce gosse, jaloux de sa sœur, l’avait enfermé dans une voiture et l’avait abandonné dans un lac. Il avait probablement attendu afin de regarder le véhicule sombrer lentement dans les eaux, tout comme je le fixais convulser, la bave aux lèvres et le visage déformé par la douleur.

Dusk… comment en étais-je arrivée à de telles extrémités ? La vie, tout simplement. Elle ne fait pas de cadeaux et vous traine dans la boue, vous oblige à regarder les injustices se succéder et vous laisse simple spectateur impuissant. Jabberwocky m’avait ouvert les yeux, montré que la vie n’était pas toute Puissante et qu’on pouvait, nous aussi, être les Maîtres de cet échiquier. Tout ce qu’il fallait faire, c’était imposer sa propre vision des choses, peu importe s’il fallait employer la force et la violence. Mes objectifs ? Vivre au jour le jour et continuer à prendre plaisir dans les deux facettes de ma vie. Dire que je souhaite éradiquer le mal serait stupide car à la finalité… sans ennemis, ne deviendrais-je pas ce loup qui tuerait les agneaux innocents ?


The worst

Pseudo : Mimi askip
Âge : 27 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Same thing ! ♥
maxou’


Dernière édition par Kate Leonhart le Mar 10 Sep - 23:52, édité 15 fois
Shizumi Junko
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Re: [AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Ven 6 Sep - 19:57

Coucou Kate

Bon, tu connais le forum, le staff pres, tout ça tout ça, je te laisse continuer ta petite présentation tranquillement, passe-nous voir quand tu auras finalisé tout ça o/
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Re: [AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Mar 10 Sep - 18:35

Coucou @Shizumi Junko

Présentation terminée et dispo pour ta lecture o/
Shizumi Junko
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Re: [AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Mar 10 Sep - 23:01

Coucou Mia!

Hé bien que dire! Kate file des frissons car elle a une idée très tordue de la Justice (et ce n'en est pas vraiment une, c'est plutôt son modus operandi qu'elle s'est choisi au final). Elle est une prédatrice quelque soit le coté que l'on regarde, le civil ou le masqué. En tout cas, la présentation se lit très bien et on rentre totalement dans la psyché du personnage. J'ai bien repéré une ou deux ptites fautes par-ci par-là, mais rien qui interrompt la lecture ; )

Je n'ai pas grand chose à redire sur la présentation ou sur ton implications avec les deux protagonistes que tu fais apparaitre dans ton histoire puisque je sais que tu as vu avec eux pour les inclure à ton histoire.

Voilà mes quelques remarques :

*Plutôt que PDG, je dirais plutôt directrice de la branche japonaise non? Car elle n'a pas la présidence de toute la compagnie, mais bien d'une partie de celle-ci.

*Quel âge a-t-elle lors de la découverte de son Alter? On a l'impression qu'elle est assez âgée mine de rien quand sa famille perd tout, hors la découverte se fait normalement vers quatre ans.

*J'avoue ne pas saisir la totalité de l'épisode avec les parents d'Aurore. Kate se retrouve non loin de chez elle c'est ça? (De plus, quel âge a-t-elle à ce moment? Car Aurore a 10 ans de moins...) Ensuite, Aurore la ramène à la maison : pour quelle raison? Et le père d'Aurore la jette dehors? Mais elle n'est pas à la rue si? Pourrais-tu me développer un peu ce passage? (Car il aura son importance du coup!)

*Sous quelle identité intègre-t-elle des écoles? Car elle ne peut plus utiliser son nom après que le Jabber ait tué ses parents et l'ait kidnappée? D'ailleurs, difficile de croire qu'elle puise conserver son nom de famille Leonhart après ce qui est arrivé à ses parents, non? A priori elle conserve son nom civil dans la vie de tous les jours et j'avoue que je ne trouve pas cela très cohérent avec l'histoire de sa famille (notamment lorsqu'elle retourne en France, etc, tout le monde se demanderait où elle était passée, non?)

*Petite question annexe : Pourquoi a-t-elle décidé de se spécialiser dans l’œnologie spécifiquement?
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Re: [AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Mar 10 Sep - 23:39

Je te remercie pour ton retour @Shizumi Junko ! ♥

1) Alors alors ! Et bien non au final car elle a bien des parts dans la société ce qui fait d'elle une actionnaire majeure de la société Mère à Paris. Celle basée au Japon est une société fille dont effectivement Kate à la charge exclusive mais, elle a bien évidemment des comptes à rendre aux actionnaires. J’espère avoir pu éclairer un peu plus ce point, tu me dis si ça ne te parait pas cohérent pour toi et j'adapterais !

2) J'avais tablé sur les 6/7 ans en fait pour marquer avec le changement qui survient dans sa vie. Donc effectivement ça fait un un peu tard mais ça me paraissait plausible, qu'en penses tu ?

3) Alors effectivement son ancienne propriété se trouve non loin de celle d'Aurore et j'ai changé toute la partie du pourquoi du comment car effectivement, il y avait une GROSSE coquille x). De fait, je suis partie sur le fait qu'Amélie lui à demandé de l'aidé à garder Aurore et Harry, fou de rage de voir une gueuse s'occuper de leur fille décide de la chasser. J'ai aussi rajouter une partie précisant qu'elle n'est pas à la rue mais qu'ils vivent dans des conditions vraiment « limites ». Ça te va mieux ?

4) Je viens de changer de fait et au final... je pars sur la famille Leonheart qui devient Leonhart. On va dire que c'est le côté conformiste de Kate qui ne veut pas trop quitter ses racines. Ça te convient ?

5) De ce côté là, c'est simplement qu'elle aime les sciences, depuis le début. Son père était un adorateur de vin. Elle aimait le voir siroter cette substance rougeâtre et au final elle a trouvé que c'était un domaine où il fallait se surpasser en thermes de connaissance et de challenges. Et puis bon, quand elle a eu le choix de se spécialiser dans une branche bien technique, elle a bien vu que le marché était en plein essor et à décidé de surfer sur la vague aussi.

Voilou o/ N'hésite pas à me dire si tu souhaites plus de précisions !
Shizumi Junko
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Re: [AV/T-SJ]► Kate Leonhart || Ven 13 Sep - 20:55


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