[T-SJ] Abraham Jäggercrown, le Chasseur

Avant tout très professionnel et carriériste, ce vétéran refuse de prendre sa retraite depuis bientôt dix ans qu’on lui la propose. Lui qui ne vit que pour son travail, il ne supporterait sans doute pas de devoir rendre sa plaque. Son impartialité relative, son air immuable parfois ponctué d’un sourire malsain et sa froideur déconcertante font un très mauvais cocktail pour quelqu’un censé être du bon côté de la loi; c’est le “Badcop” par excellence... Mais vous connaissez le proverbe n’est-ce pas? “All Cops Are Bastards”. ce vieux rapace prend un malin plaisir à faire tomber les malfrats comme des mouches, calculant toujours un coup d’avance sur ses proies, jouant de son intellect ahurissant pour le meilleur et surtout le pire. Ce n’est pas pour rien qu’ont l’appelle le chasseur. Ce type ne témoigne jamais d’aucune pitié, d’aucun sentiment ou scrupule, traitant son prochain comme du simple gibier, voire même se nourrissant de la souffrance d’autrui. D’après lui la justice triomphe toujours, sans compter que la fin justifie les moyens. Il n’aura donc jamais un centième d’hésitation avant de vous glisser 45 grammes de plomb dans les tripes s’il le juge nécessaire, fussiez-vous un gosse. Compiler ses prises est pour lui comme une véritable drogue, le poussant dans une sorte de folie perfectionniste qui ferait froid dans le dos à n’importe qui. En somme, quelqu’un pour qui les sentiments humains, source de faiblesse, sont depuis longtemps oubliés.

Abraham s’accoutre toujours d’une tenue assez austère et sobre, reflet de son âge déjà avancé. Un pantalon, une chemise-cravate quelconque accompagnée d’un impair font largement l’affaire quand il ne porte pas son uniforme et ses insignes réglementaires. Son calibre l’accompagne partout, dans et hors du commissariat, bien caché dans son holster de poitrine. Il n’est ni petit ni grand, mais sur sa stature voûtée demeurent des épaules bien carrées malgré les assauts du temps. On remarque aisément ses années passées sur le terrain; ses multiples cicatrices qui témoignent mille batailles parlent d’elles-mêmes. Ses mains sont usées, son visage ternis, son sourire décharné par la clope qui trône toujours entre ses lèvres, et ses cheveux ont des reflets d’ivoires mais quiconque à l’oeil un tant soit peu aguerri remarquera le fringuant jeune homme qu’il était autrefois.  

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Abraham Jäggercrown est né un jour de pluie, un jour qui aurait pu résumer tout sa vie: sombre, froide et morne. Je ne m'attarderai pas trop sur son enfance qui fut somme toute simple et joyeuse, accompagné de son frère et de sa soeur sous la gouverne d'une mère pianiste et d'un père professeur.
La partie où l'intérêt débute vraiment est plutôt la fin de sa jeunesse, quand notre héros parti s'engager dans la police. Son père, très réfractaires à l'idée que l'un de ses enfants parte dans quoi que ce soit d'autre que les arts ou l'éducation, se querella longuement avec lui. Tant et si bien qu'Abraham finit en froid avec ses parents, quittant du même coup le domicile familial.
Comme par vengeance, il noya toute sa haine et son énergie dans sa nouvelle profession, enchaînant les heures supplémentaires et oubliant toute relation sociales.
Jusqu'à la mort de son père, 1 ans plus tard.
Ce fut la douche froide. Certe il n'avait jamais accepté sa vocation mais cela n'enlevait en rien l'affection qu'il avait envers lui. Il ne s'était pas adressés la parole depuis plus d'un ans et plus jamais il ne pourrait revenir en arrière. Plus jamais il ne pourrait avoir l'approbation de son géniteur pour la vie qu'il avait choisi. Cela vous semble peut-être accessoire, voir désuet, mais plus que la douleur d'avoir perdu un être cher, un goût d'inachevé lui resta en travers de la gorge.
Hors pour le très professionnel A. Jäggercrown, l'inachevé est inacceptable. C'était là sa pire hantise même.
Le pauvre se noya alors encore plus dans sa tâche, créant du même coup le plus sournois des cercles vicieux; il sentait qu'il ne serait jamais plus digne de son père, alors il effaçait son chagrin dans le travail, travail que son père lui-même reniait. Encore et encore.

Il monta les échelons rapidement, mais il lui en fallait toujours plus. Plus de pouvoir, de responsabilités, tout ce qui pouvait lui meubler l'esprit serait le bienvenu pour qu'il évite de ressasser ses regrets. Ce qui était un cercle vicieux devint une véritable drogue, l'agent Jäggercrown partant en pente douce vers la folie pure d'un perfectionnisme absolu, gérant le plus possible d'affaires simultanément. Sa confiance en autrui s'amenuisa, il se mit à appliquer le proverbe "on est jamais mieux servi que par soit même" au mot près. Bien sûr sa réputation de flic trop zélé à demi-cinglé le précéda, terminant de le rendre complètement asocial, mais qu'importe! Il était d'une efficacité sans faille alors personne ne lui causait du tort sous peine de s'en mordre les doigts.

Enfin ça, ce fut avant sa rencontre avec Gina. Une mannequin italienne au charme fou, la seule femme qui su faire vaciller les convictions d'Abraham. Heureusement pour lui, son élan amoureux fut réciproque et il se marièrent dans la foulée, aux 26 ans de notre héros. Il se laissa enfin aller aux petits plaisir de la vie, relâchant un peu la bride sur son travail. Peu de temps après leur mariage, ils eurent un fils: Arthur, héritier du nom des Jäggercrown. Sa naissance fut sans aucun doute le plus beau jour de la vie d'Abraham. Lui qui se cloîtrait dans sa peine, Gina et Arthur furent les deux seules lumières qu'il croisa dans le long couloir obscure de sa vie.

Mais c'est 5 ans plus tard que la malédiction d'Abraham revint à la charge.
Il venait juste d'être nommé chef-inspecteur, un poste suffisamment prestigieux qui n'est, certe pas au sommet de l'échelle, mais largement assez aisé pour s'en contenter et vivre une vie paisible jusqu'à la retraite. Cette situation idyllique pris vite fin lors d'un règlement de compte directement chez les Jäggercrown...
En effet Abraham ne s'était pas fait que des amis chez les malfaiteurs, et certains d'entres eux voyaient sa justice d'un bien mauvais œil. Aussi fut-il décidé par un groupe d'ex-condamnés de se venger de cet homme qui les avait tous mis sous les barreaux. Ils se rassemblèrent pour ce qui devait être au départ un simple pillage de sa résidence, mais par malchance Gina et Arthur se trouvèrent sur les lieux à l'heure du crime. Soucieux de ne pas laisser de témoins gênants et surtout fiers de blesser Abraham au plus profond de son être, la mère et le fils subirent la pire des morts qu'il soit. Un déchaînement de violence tel qu'identifier les cadavres devint quasiment impossible.
Avec une ironie malsaine, le destin fit que le chef-inspecteur rentra plus tôt que d'habitude ce jour là. Tout d'abords il vu sa porte grande ouverte, chose fortement inhabituelle sinon totalement alarmante. Inquiet, il passa en trombe par la salle à manger où était entreposé l'emblème des Jäggercrown: son fusil de chasse, orné des initiales de chacun des ancêtres à qui il avait appartenu. Il attrapa une poignée de cartouches, en chambra une dans chaque canons, le tout accompagné d'un pressentiment atroce dans le crâne et un goût amer dans la bouche. Il couru dans le salon, alerté par un fracas soudain pour découvrir... Le massacre. Une dizaine d'homme était là, se prenant en photo comme pour se vanter du chaos qu'il venait de répandre, empoignant ce qui semblait être les restes d'une femme et d'un enfant.
Ce jour là ce ne sont pas deux, mais trois personne qui moururent trop tôt. Gina. Charles. Et le peu d'humanité qu'avait recouvré Abraham.
Le fusil cracha un premier coup de feu, arrachant la gorge de l'homme le plus proche. Puis un deuxième qui ouvrit le ventre de deux autres. Abraham rechargea trop vite pour que ces chiens ai le temps de réagir; il fit tomber les têtes, perfora les jambes, les bras, éclata torses et épaules... Il était seul contre dix mais sa rage et sa haine furent si fortes qu'il valait une armée entière.
Aucun des assassins ne pu quitter la maison, ni même la pièce. Le tout se déroula en une unique minute qui sembla durer des années.
Quand il en eu terminé, Abraham ne lâcha pas une larme. Et pour cause. Le vrai Abraham était parti rejoindre sa femme et son fils dans l'au-delà. Ce qu'il restait sur terre, couvert de sang, n'était qu'une coquille vide dénuée de sentiments humains.

Après cette tragédie, qui fut classé comme simple "légitime défense" grâce à ses relations, il redevint instantanément ce bourreau de travail qui ne pensait à rien d'autre qu'à sa fonction. Muté à l’étranger par Interpol pressée d’étouffer cette histoire morbide concernant l'un de ses agents, il redevint un automate sadique n'ayant de cesse de débusquer tout ceux défiant la loi. Il remeubla son esprit, occultant tout le reste, replongeant dans sa folie douce. Les journalistes le surnommèrent "le Chasseur" à cause de son arme, et suite à cette tragédie qui trôna longtemps dans la catégorie faits-divers de la presse.
Cela lui allait très bien, car pour lui, ceux qui défient sa justice ne seront que des proies inlassablement traqués, et exposées sur son tableau de chasse déjà bien garni. Humain ou pas vous n'êtes que du gibier qui finira empaillé tôt ou tard.

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Cela semble évident, mais le tournant majeur dans la vie d’Abraham fut la perte d’Arthur et Gina. Mutilés, torturés, démembrés par un cruel revers du destin. Impossible de savoir ce qu’il arriverait à celui qui remémorerait ce douloureux souvenir à Abraham; une mort violente ou un regard désabusé comme si tout ceci avait été vécu par quelqu’un d’autre? Toujours est-il que la vraie santé mentale de l’inspecteur est désormais totalement brisé et que rien n’est récupérable, corrompu jusqu’à la moëlle… Contrairement au masque qu’il montre au quotidien, certe dérangé, mais capable de donner le change socialement parlant.
Avant le massacre, le processus faisant de lui un être maléfique était réversible: preuve en était de sa vie familiale. Hors, tout les espoirs de rédemption se sont maintenant envolés des pensés de Mr. Jäggercrown. Il est difficile de montrer à que point cela l'a impacté, le plus évident restant de dire qu'il est devenu un monstre encore pire que ceux qui ont perpétrés le meurtre innommable de son fils et de sa femme. L'humanité ne suffit plus à le décrire désormais, en passant du côté obscure il s'est changé en créature amorale et insensible. Inutile de s'étendre à nouveau sur la douleur mentale, par contre la douleur physique semble elle-même ne plus l'atteindre... Certe, il la ressent mais son esprit détraqué est incapable de l'assimiler à la souffrance: se casser un doigt lui procure autant de sensation qu'attraper un objet quelconque. Terrifiant pour les âmes les plus sensibles et pour ses nouveaux collègues. De toutes manières, le major n'adresse guère la parole à ses subordonnés que pour lâcher ses ordres d'un ton sec et monocorde.
Peut-être serait-il retourné dans le droit chemin si Gina et Arthur étaient encore là, mais peut-être aussi était-il corrompu dès le départ? Passant sa vie à tomber dans un entonnoir vers la folie malgré une période de lucidité après son mariage et son premier enfant? Nous ne le saurons jamais. En tout cas les faits sont là, et mieux vaut avoir cette saloperie à forme humaine avec que contre soi.

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Droit, juste, sévère, impartiale, froid, pervers, c’est un policier “modèle” par excellence. Il ne défend ni paix ni justice personnelle, mais bel et bien celle écrite sur les textes de lois qu’il applique et connaît à la virgule près... Mais cet excès de zèle est sans aucun doute la source de sa perte progressive, sa fuite en avant: il a beau avoir été un parfait rempart policier jusqu’à présent, la détente l’empêchant de sombrer dans l’illégalité pour capturer toujours plus de criminels est très fine. Il en est certe complice, mais pourtant hait secrètement le système carcéral et pense qu’aucune rédemption n’est possible, que l’être humain finira toujours par faillir. Cela ne le gêne évidemment pas, puisque ce n’est rien d’autre qu’un camé à l’adrénaline enchaînant les arrestations comme si sa vie en dépendait. Il reste malgré tout lucide sur sa condition: l’état japonais et Interpol le tolère sans pour autant l’encourager. Il sait qu’il est un mal pour un bien, et qu’on l’envoie là où il faut quelqu’un capable de se salir les mains sans remords, que ce soit pour lutter contre la propagation du trigger ou le soulèvement des héros contre le système de notations. Il est un maillon essentiel pour dominer les jeunes recrues encore remplies de nobles idéaux, et prendre la responsabilité d’actes immoraux mais nécessaires au bon fonctionnement de la société. Arrêter une famille complète? Aucun problème. Condamner un mineur? Aucun soucis. Appliquer la peine de mort? Aucune trace d’empathie.
Abraham n’aspire plus à rien depuis longtemps. Ce n’est qu’un pion doué de libre arbitre qui accepte (pour le moment) que l’on se serve de lui comme tel. Mais peut-être viendra un jour où cela ne lui suffira plus, et ce jour-là, les coupables passerons sur l’échafaud sans procès...  

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Haïssant chaque êtres de cette terre et lui y compris, le Major Jäggercrown se moque bien ses semblables pourvu d’alter. Cette engeance juridiquement ingérable ne fais que lui compliquer la tâche, et peut-être regrette-il un peu l’âge de la terreur où tout était plus simple. Selon lui, un coupable munis d’alter mérite une sanction identique à celle d’un non-doté à crime équivalent. C’est peut-être là l’un des rares points positifs de sa haine omniprésente; elle lui empêche toute forme de racisme ou de discrimination. Mais bon, il est inutile de se voiler la face, et le jour où des lois raciales viendront à être écrite (ce qui est sans doute déjà le cas quand on y réfléchit) il les appliquera sans le moindre état d’âme. Après tout, cela l’avantagerait même dans sa quête de “justice”: plus besoin de faire au cas par cas et il pourrait ainsi enchaîner les affaires encore plus rapidement qu’à l’accoutumé. Son addiction à l’action prenant évidemment toujours le dessus sur sa rationalité.

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Qu’est-ce qu’un crime? « Enfreindre la loi » vous répondra t-il avec un sourire dérangeant sur les lèvres. Le monde n’est évidemment pas binaire avec le blanc et le noir d’un côté, mais c’est ainsi qu’Abraham a décidé de le voir. Il est l’incarnation d’une justice poussée à outrance, et puisque la fin justifie les moyens, rien ne saurait lui être reproché. Jamais tout à fait dans sa juridiction mais jamais vraiment illégal non plus, il joue sur la limite entre les deux, cherchant par un plaisir malsain une certaine souffrance chez les prévenus qui auront le malheur de croiser son chemin.
Tel le grand stratège qu’il s’avère être, il n’a plus aucun d’états d’âme et ne vous aidera que par pure obligation policière… ou alors c’est que vous ferez parti de l’un de ses sombres desseins. Homme, femmes, enfants, il ne fait pas la différence entre qui que ce soit et jugera tout le monde de manière équivalente, d’une impartialité froide et calculatrice, peu importe quel contexte vous a poussé à commettre un acte illicite aussi bénin soit-il.
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Témoignage audio de Mr G.Soda, son ex-commissaire
"Voilà quelques semaines à peine que l'officier Jäggercrown vient de recevoir sa mutation au Japon. Vraiment peu enchanté comme à son habitude, il acquiesce cependant bien sûr à l'obligation de ses supérieurs, son éternel sourire morne rivé aux lèvres, duquel dépasse sa non moins éternelle clope. Ce n'est pas la première fois que le major transite comme du bétail que l'on enverrai se faire abattre ailleurs. Déjà à l'époque de la mort de Gina on l'avait envoyé se faire voire en Allemagne. Il a toujours su l'allemand et il fallait étouffer cette histoire de "Chasseur" avant que la police Tchèque ne vienne marcher sur les plates-bandes d'Interpol. Il manquerai plus que cette bande de bons à rien découvre qu'il faisait leur boulot à leur place. Ce n'est pas tout à fait illégal mais...
Le major est un très bon élément pour tout ce qui concerne le sale boulot. Alors quand il y a eu l'affaire du pyromane fou en France, par exemple, c'est lui qui s'en est chargé. Il paraît que le gars avait un alter de flammes et grillait une gamine quand il lui a mis la main dessus. Toute l'escouade a eu un mois de permission pour se remettre, mais lui, il était revenu dès le lendemain, siroter son café derrière son bureau de l'époque comme si de rien était. Pareil pour les sœurs Bellford en Angleterre, vous savez, celle qui ont enterrées vivants une trentaine de pauvres gars? Il a buté la première qui avait tenté de le planter. Après, il s'était servi du cadavre encore chaud comme appât pour coffrer la seconde. Le pire, c'est que j'ai beau savoir qu'il a failli y passer, je suis persuadé qu'il aurais pu éviter d'en crever une... Comment, je ne sais pas, mais bon sang... Ce type est trop efficace en fait. C'est sans doute pour ça que les hautes instances le garde. Que voulez-vous, on aurait beau lui faire faire un bilan psychiatrique, il serait tout de même assez malin pour faire semblant d'être sain d'esprit. C'est qu'il est bon acteur le bougre, vous l'avez pas vu imiter le grand-père apeuré pour attraper ce gars-là au Canada - Ha pardon je m'égare.
Pour en revenir au tout début de notre histoire, Ab' a été muté au Japon récemment, à cause des gangs yakuza, du groupe S et des lois assez dures sur les héros là-bas. Il leur faut un bonhomme capable de prendre les sales décisions à leur place, et si possible qui ne pose pas de questions. Il ne connaît pas la langue à ma connaissance mais nul doute qu'il saura la parler en un ou deux mois. Ça fait parti de son boulot de s'adapter après tout. Enfin bref, moi je l'ai dirigé pendant 5 ans, et je peux vous dire qu'il vont avoir une bonne surprise dans son nouveau bureau. Ils n'auront plus grand chose à faire à part écouter les directives du vieux vétéran, mais en ce qui concerne l'ambiance... Je suis désolé d'avance."

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