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[AV/T-SJ] Edgy.

Yaminomi Kuro
Yaminomi Kuro
Surnom : Shadowbringer
Profession : Justicier
Rang : A
Points d'expérience : 785
Renommée : 157
Alignement : Dévoué
[AV/T-SJ] Edgy. || Dim 20 Oct - 23:44

Yaminomi Kuro




SURNOM :  Shadowbringer
ORIGINE : Danemark - Japon.
AGE : 26 ans.
ALIGNEMENT : Dévoué. D'une manière très violente, mais dévoué.
PROFESSION :  Justicier 24/24H 7/7J. Change facilement de métier en fonction d'ou il se trouve pour convenir à ses besoins. A des notions en mécanique, informatique, cuisine, médecine, management, vente et autres activités qu'il a apprises sur le tas lui servant parfois dans son activité de justicier.
NOTORIÉTÉ : Plusieurs centaines de meurtres de criminels à son actif dans des circonstances macabres. A agi en chine, Sur toute l'amérique du sud et au Japon. Tous ses agissements sont uniquement rattachés à son masque et à son surnom "Shadowbringer".
ALTER :  Contrôle des ombres. Total Darkness.
AVATAR : Hei - Darker than black @Yaminomi Kuro
[AV/T-SJ] Edgy. 1571607862-doublecomptegif-3

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage

De longues années de cavale et de pérégrinations sanglantes n’ont pas affecté la beauté froide de Kuro. Dénué de cicatrices et des affres du temps, le justicier sanglant semble tout droit sortir d’une publicité. Son visage typé Européen le rend d’ailleurs relativement atypique aux yeux des Japonais, tout autant que ses yeux rouges et vides. En effet, cette particularité le suit partout et lui octroie parfois un regard perçant et malsain, comparable à celui d’un prédateur nocturne prêt à fondre sur sa proie. Mis à part cela, Kuro n’a rien d’exceptionnel. Pesant 68 kg pour une taille d’1M81, relativement grand sans vraiment être remarquable, Shadowbringer n’a pas l’allure d’un combattant aguerri ni d’un fervent justicier. Sa musculature n’est pas spécialement développée, du moins pour sa condition physique poussée à son maximum. En effet, le justicier préfère rester léger et mobile que lourd et puissant, n’ayant pas besoin de cela au vu de l’alter qu’il possède.

Kuro s’est fait tout seul. En raison de la faille que possède son alter, l’homme a préféré s’entraîner sans relâche pour pouvoir continuer d’agir s’il arrivait qu’il se retrouve dans le noir complet. En conséquence, il dispose d’une maîtrise aiguisée des arts martiaux et des armes à feu. Spécifiquement le krav maga et les armes de poing. Nul n’est inéluctable. De longues années d’activités meurtrières le lui ont appris. Au firmament, nul n’est censé ignorer sa condition humaine pour tenter de se rapprocher de dieu. C’est généralement ce point qui permet au Justicier de triompher de ses adversaires en les écrasant dans la poussière. Lui n’a jamais cessé de se voir comme un humain faillible et perfectible.

Mais un parcours aussi long et tâché de sang, côtoyant ténèbres et lumière ne se voit pas sur le physique d’un homme. Le mental prévaut toujours, particulièrement dans son cas. Lorsqu’il ne revêt pas son inquiétant masque pour s’élancer dans ses activités de justicier, Kuro est un homme lambda. Terriblement ennuyeux. Très introverti et peu expressif, préférant se murer dans le silence, Kuro se mure derrière une façade d’homme timide pour éviter tout contact avec la majorité des civils, préférant être mêlé le moins possible aux gens. Il ne faudrait pas attirer l’attention. Quiconque croiserai l’homme qu’il est dans ces conditions l’oublieraiT sûrement aussi rapidement. Cette personnalité invisible lui a bien souvent servi pour enquêter sans éveiller aucun soupçon, vif d’esprit comme il est. Ainsi agit le faucheur noir: lorsque l’on ne s’y attend pas. Chaque criminel poursuivi par cette figure de mort finit toujours frappé là ou il s’y attendait le moins.

Et quelle figure de mort. Lorsque la nuit vient envahir les foyers, lorsque le soleil brûle les orbites des damnés, lorsqu’un criminel fait un peu trop de bruit ou qu’un cadavre gît dans des circonstances inexpliquées, Shadowbringer est de sortie. Muni de sa tenue noire et de son inquiétant masque dépourvu de bouche, n’affichant aucune expression, le célèbre Shadowbringer abat ses ombres sur les malfaiteurs sans aucune forme de jugement. Méthodique, n’agissant jamais tête baissée sans analyser la situation excepté lorsque le temps est contre lui, le faucheur noir ne fait preuve d’aucune pitié. A tel point que c’en est effrayant même pour les civils. Massacrant aveuglément les oppresseurs, les voleurs, les tueurs, les criminels en tous genres, aussi petite leur faute soit-elle, Shadowbringer ne connaît pas la clémence. A un tel point qu’on lui attribue bien souvent une folie vengeresse, chose vraie mais méconnue du public.

Malgré sa croisade sanglante, un léger paradoxe vient compliquer les choses. Kuro est mysophobe. Maniaque de la propreté, phobique de la moindre source de saleté et de microbes, le faucheur voit ses victimes à travers cette métaphore. Des microbes bons qu’à être éradiqués au risque qu’ils ne contaminent la société et ne la rendent malade. Chacun de ses lavages de mains compulsifs peut-être comparé à la manière dont il nettoie les rues des criminels. Chaque goutte de sang est une source intarissable de saletés possibles, et de maladies en tout genre. Kuro veille toujours à éviter d’être couvert du sang des microbes qu’il tue. Peut-être est-ce la seule chose qui préserve sa santé mentale. S’il était contaminé par ce sang, qu’est-ce qui le séparerait de la fine barrière séparant vilains et justiciers ?

Sûrement les intentions.

J'ai mal à la tête. La température est insupportable, les draps me collent à la peau peau. Impossible de fermer l'oeil malgré la fatigue qui me ronge le corps tout entier. Je me suis souvent demandé pourquoi. Pourquoi est-ce dans ce genre de moments que j'en ai besoin. Je ne trouve que rarement le sommeil la nuit. Mon esprit est calibré pour rêver éveillé, mes sens s'affolent, je m'imagine en ce moment même tous les cafards commettre leurs méfaits en toute impunité. Cela me ronge. A chaque coucher, j'imagine combien de têtes je trancherai le lendemain. Pensif, j'observe le plafond depuis mon lit, inerte, les yeux brûlants sous les assauts de la fatigue. Les affres du manque de sommeil me gagnent peu à peu, jusqu'à ce que dans mon esprit germe une idée. Une base; Un principe quelconque. Et alors, je pars. Je m'en vais ailleurs, dans une contrée lointaine, hors de toute lucidité. Pas en rêve, non. Je m'en vais à la chasse. Par devoir ou automatisme, qui sait. Aucune frontière ne pourrait arrêter ma macabre besogne, nul n'est à l'abri de mes ombres vibrantes. Certains déversent leur frustration ouvertement, d'autres la libèrent dans une activité quelconque. Certains rêvent. Moi ? Je chasse. Tuant de mille et unes façons, toutes liées à une seule chose: le devoir. Si je ne le fais pas, qui le fera. Qui abattra le glaive de la justice sur les cloportes, les parasites des innocents ?

Les héros ? Non. La prison n'est pas une punition suffisante. Les cafards doivent brûler en enfer, être supprimés du monde qu'ils ont contribué à entacher. S'ils le haïssent tant, qu'ils soient renvoyés au purgatoire par ma main. Ma traque ne s'arrêtera jamais. Pas tant que je n'aurais pas rejoint mes victimes dans l'au delà. Et quand j'y serai, je les tuerais encore. Ma vaste besogne ne pourra jamais être terminée. Peu importe combien de malfaiteurs je massacrerai sur mon chemin. Cette simple idée me rend malade, me ronge les tripes, me fait frémir. Alors, la chasse m'aide à me calmer. Aussi petit soit le nombre de microbes supprimés par ma main, cela reste une victoire. Une victoire progressive. Peu importe jusqu’où me mènera cette folie, je ne laisserai plus jamais mon histoire se répéter sur autrui.


Origines


Résumez nous votre Histoire.

Il est de ces personnes ayant un passé justifiant leurs actes. Kuro ne déroge pas à la règle. Simplement, la ou certains se servent des méfaits qu’ils ont subi pour justifier de les faire subir à des innocents à leur tour… Kuro a choisi une voie différente.

Tout commence le 21 décembre 275 à Copenhague au Danemark. Un bébé naît durant le solstice d’hiver, le jour le plus court de l’année. La maternité est presque vide. Le vent siffle dans les branches dépourvues de feuillage du parc voisin, soulevant occasionnellement quelques flocons de neige. Le soleil, lui vient tout juste de se coucher à l’instant où la jeune femme pousse son dernier cri, mettant au monde son premier enfant. Le couple sourit. Yaminomi Shiro, un jeune Japonais d’à peine la trentaine a décidé de quitter le Japon pour venir vivre au Danemark, terre de naissance de sa bien aimée. Glæde For-tidlig semble ravie, tenant fermement la main de son mari alors que la sage femme vient poser doucement le bambin sur l’épaule de sa mère. Cet enfant a été si difficile à avoir… il leur aura presque fallu deux ans.

Néanmoins, les médecins s’inquiètent. Le bambin semble en bonne santé, son poids n’excédant pas la moyenne et n’étant pas non plus trop bas. Mais il ne pleure pas. Aucun son ne sort de sa bouche, laissant simplement constater sur son visage poupon une expression de surprise, comme si le petit être se retrouvait circonspect d’être venu au monde. Deuxième chose étrange, les yeux du marmot sont rouges. Un rouge virant au pourpre, bien trop vif pour être une couleur normale. Si bien que l’infirmière en charge convie quelques unes des sages femmes pour discuter à part. Il y a plusieurs possibilités. Soit ce gamin souffre d’une malformation, soit d’une maladie… soit c’est un altéré. Un médecin demande alors à la mère de leur remettre l’enfant afin de passer quelques test. Pas de panique, à première vue, l’enfant va bien. C’est avec un peu de réticence que la jeune mère remet délicatement l’enfant dans les bras du médecin, comme s’il était en verre. Son instinct maternel se manifeste déjà.

Après quelques test, il s’avère que l’enfant ne souffre d’aucun mal particulier. L’infirmière en chef, circonspecte, propose un suivi de quelques temps afin de prévenir un quelconque problème chez l’enfant. Le couple accepte naturellement, voulant offrir le maximum de chances à leur enfant.

Enfance.

Kuro fut nommé ainsi de par ses beaux cheveux noir de jais. L’enfant qu’il était eut un début d’enfance heureux, couvé par des parents aimants et entouré par de bons amis dès l’école primaire. Ses parents, qui lui parlaient Japonais à la maison afin de faire de lui un parfait bilingue, réussirent leur pari. Kuro semblait en effet doté d’une mémoire d’éléphant tout à fait exceptionnelle, et fut même diagnostiqué surdoué très tôt. Tout lui souriait à pleines dents, et tendait vers une vie heureuse. Le jeune garçon se passionna bien vite de beaucoup de choses, appréciant particulièrement le vélo, la chasse aux insectes et construire des cabanes comme tout bon enfant. Son rêve d’enfance fut naturellement de devenir pompier, comment pouvait-on rester indifférent face à ces braves individus ayant pour vocation dans la vie d’aider autrui. Kuro en restait admiratif, rêvant à son tour d’aider autrui avec la même volonté.

Entretemps, la petite famille avait ajouté au foyer deux nouvelles têtes. Un an seulement après la naissance de Kuro. Les deux petites furent appelées Odaya et Kaku, en raison de la nature calme d’Odaya et du tempérament de feu de sa jumelle Kaku. Les frères et soeurs grandirent dans l’amour et l’entente, malgré de petites disputes bénignes comme dans chaque famille. L’infirmière en chef passait chaque semaine pour examiner le jeune garçon, et avait parfois effectué des prises de sang pour des raisons ignorées par la famille. Prétexte médical, pourquoi se méfier. Elles n'avaient été faites que trois fois, chacune espacées de six mois. Il arrivait même que cette femme reste un peu afin d’échanger des commodités autour d’un thé, le couple ayant beaucoup de sympathie envers cette femme particulièrement impliquée dans la surveillance de la santé du jeune homme. Mais un petit détail attira son attention un jour ou elle auscultait le jeune Kuro. L'année de ses 4 ans, alors que les prises de sang avaient été stoppées depuis un bon moment puisque la présence d'un alter était avérée, l'infirmière se contentait d'ausculter le jeune garçon chaque mois dans l'espoir de constater un début d'alter. Ses efforts payèrent lorsque, encore tout jeune, Kuro manifesta une sorte de contrôle sur les ombres environnantes, donnant des formes aux murs telles que des ombres chinoises. N'en ayant pas conscience, et cela serait mieux ainsi, l'infirmière se dépêcha de prendre les mesures nécessaires.

Quelle erreur nous avons fait.

17 Janvier 280. La nuit est tombée sur le petit quartier où vit la famille. Kuro est un brave garçon de quatre ans montrant un grand potentiel malgré son jeune âge, et veut toujours devenir pompier. Ses petites soeurs sont entrés à la maternelle, et leurs parents s’en sortent bien. Shiro a été promu directeur de la centrale dans laquelle il travaille, et Glaede reçoit de nombreux clients tous les jours dans son cabinet de kinésitérapeuthe. L’infirmière en chef n’est plus repassée depuis près de deux mois, Kuro étant considéré comme officiellement en bonne santé et n’ayant aucun risque encouru pour sa santé à l’avenir.

En cette soirée plutôt banale, toute la famille est réunie. Ses jeunes soeurs et Kuro attendent le repas, et un bon repas a été préparé. Personne ne se doute de ce qui va arriver.

Plus loin dans la ville, au même hôpital ayant vu naître l’enfant ainsi que ses petites soeurs, l’infirmière en chef reçoit des associés. Un groupe d’une dizaine de personnes ayant prévu armes et masques dans les véhicules garés en face du bâtiment. Leur discussion semble enflammée et relativement sérieuse. Personne d’autre n’est présent dans le bureau.

“ Je vous ai remis chaque prise de sang, et ça a payé ! Ce gamin a bel et bien un alter enfoui en lui, vous l’avez vous-même fait analyser ! Je pense mériter un peu plus d’argent cette fois !“

Le plus vieux de la bande, un homme à la stature imposante, s’avance vers la criarde.

“ Certes ce gosse "semble" manipuler les ombres mais à ce qu'on sache c'est pas assez pour vous avancer. On sait jamais. Pour les deux gamins par contre, on pourra les vendre à très bon prix. Ptet même que le boss en gardera une pour lui, vous savez comme il est. “

“ Je m’en fous tant que j’ai le fric ! “

“ On verra en temps voulu. “

Lance le gaillard avant de se retourner vers ses hommes.

“ Allez les gars. En avant pour la capture. Aucun survivant si ce n’est les trois gamins. “

Le petit groupe se dirige alors vers les véhicules et prends la route. Une dizaine de minutes suffiront pour atteindre la maison. Chacun d’entre eux s’arme alors d’ak-47 et de masques blancs sinistres, ne laissant que les deux trous pour les yeux visibles pour ne refléter aucune émotion. C’est un gros coup qu’ils préparent, et chacun est prêt à accomplir son devoir.

Dans la maison, la soirée se déroule bien. Les parents observent autour d’eux d’un air bienveillant les enfants s’impatienter pour la venue du repas. C’est un beau repas que Kuro a préparé lui-même avec sa mère. Il y en a d'ailleurs bien assez pour tout le monde, pas de jaloux ! C’est d’ailleurs la jeune maman qui se propose pour l’amener. Enjouée, la jeune femme se dirige vers la cuisine pour ramener le plateau repas. Qu’il est lourd ! On peine à croire qu’il puisse être fini, même par ces petits monstres affamés !

Toc toc toc.

On frappe. La jeune maman, qui passe alors par le couloir donnant sur la porte d’entrée pour rejoindre le salon, s’arrête. Peut-être était-ce un invité en retard, on s’y perdait avec tout ce monde.

“ Entrez ! “

Hèle la jeune femme. La porte s’ouvre. Tout ce que voit le groupe depuis le salon est l’expression de surprise qu’affiche la jeune femme, puis un bruit sourd. Un simple “tchac” suivi d’une gerbe de sang et le corps de la jeune femme s’effondrant au sol, inerte. Sa tête, trouée au niveau de la tempe, laisse s’écouler une mare de sang devant le père et les enfants scotchés. Tout le monde met bien une seconde à réaliser ce qui vient d’arriver. Serait-ce une mise en scène ? Une blague ? Un groupe d’hommes armés d’armes à silencieux et munis de masque vient bientôt investir la pièce, répondant donc à leurs éventuelles questions. Le plus grand d’entre eux tient une photo des trois enfants. Kuro, Odaya et Kaku. L’homme pointe alors du doigt la fratrie de trois, assise en bout de table.

“ C'est bien eux. “

Dans un élan d’audace, le père de Kuro se jette sur ses trois enfants en bas âge pour les prendre sous le bras et enfonce la tête la première l’une des fenêtres du salon. Atterrissant dans le jardin, l’homme court. Pour sa vie, pour celle de ses enfants, pour échapper à la mort. Pourquoi ? Pourquoi cela doit-il arriver ? Kuro est incapable de réagir. Sous le bras de son père, voyant alors les hommes les poursuivre, le jeune garçon sait. Tout est fini. Ils n’y arriveront pas. Et alors qu’un des poursuivant lève le canon de son arme, pressant la détente… son père s’écroule, laissant tomber son fils et ses deux filles au sol. Les jumelles pleurent. Kuro est en état de choc.

“ Kuro… cours… protège… tes… soeurs… “

Murmure son père dans un râle d’agonie, l’abdomen et le dos percés par plusieurs balles. L’homme rend vite l’âme, son regard devenant alors gris et vide. Toute vie le quitte, le laissant alors rejoindre sa femme dans un monde meilleur. Pourquoi ? Comment ? Il y a dix minutes encore, tout allait bien. Il y a dix minutes encore, cet endroit grouillait de vie. Pourquoi l’odeur du sang est-elle la seule chose qui subsiste désormais ? Kuro ne tente même pas de résister lorsqu’un des hommes masqués vient le saisir au bras pour l’emmener, tandis que deux autres tentent de ramener les petites soeurs se débattant comme des furies. Le trio est jeté à l’arrière d’une camionnette noire. A l’avant, un chauffeur à l’allure de vieux papy vendeur de marrons se retourne vers eux, un sourire mauvais aux lèvres.

“ Belle prise. “

Kuro reste apathique. Que va-t-il leur arriver désormais ? Va-t-il seulement survivre ? Est-ce seulement réel ? Plus rien n’a de sens.

J’avais toujours pensé que l’enfer était aux cieux. Je n’aurais jamais cru le vivre sur terre.

Le temps ne fit que me prouver que tout ceci était bien réel. On nous emmena dans un vaste complexe souterrain bien loin du Danemark. Je le savais, puisque nous avions pris le bateau. Dès mon arrivée, je fus séparé de mes soeurs et isolé dans une pièce de 10 mètres carré sans lumière et sans fenêtres. Sans meubles, sans lit, sans couvertures. Le seul bon traitement m'étant offert était la nourriture, trois repas par jour passés par une petite trappe sous la porte, ma seule source de lumière. On me permettait d’aller aux toilettes une fois par jour, sans voir personne et sans jamais voir l’extérieur. Plusieurs mois passèrent sans que je ne puisse rien savoir à propos de ma présence ici. Mes nuits étaient un enfer. Dormant à même le sol dans un froid glacial et une insalubrité totale, l’endroit étant semblable à un vieux sous sol jonchant de toiles d’araignées, de cafards, de poussière. Tout dans cet endroit puait. La saleté semblait s’infiltrer par chaque pore de ma peau. Je n’ai jamais pris de douches. Cette insalubrité me rendait petit à petit malade, fou. Plus encore que le manque de contact extérieur, plus encore que la disparition de mes soeurs. Cette saleté serait mon tombeau.

Au bout de plusieurs mois, sans que je ne puisse réellement savoir exactement combien de temps s’était écoulé, un homme vint me rendre visite. Je me souviendrai toujours de son visage. Chaque visage de ce complexe sera gravé à jamais dans ma mémoire. L’homme m’expliqua qu’un alter sommeillait en moi. Pour le réveiller, il leur fallait me faire subir une grande quantité de stress psychologique. Le physique serait trop risqué, il ne faudrait pas abîmer un altéré au risque de le voir utiliser son alter moins efficacement une fois celui-ci éveillé. Toutes ces explications m’apparaissaient folles. Petit comme j’étais, je m’imaginais être un jour sauvé par un héros vaillant ou un gentil pompier. Mais cet endroit m’appris très vite le désespoir.

Pour la première expérience, je fus enfin emmené dans un autre endroit. Une grande pièce blanche, dans laquelle était situé un miroir sans teint. Deux hommes m’attachèrent à un siège sans que je n’oppose aucune résistance, toujours plus apathique. Je me pensais déjà incapable de ressentir quoi que ce soit après le massacre de mes amis et ma famille. Je me trompais. Lorsqu’il s’agit d’être odieux, les criminels s’avèrent être très créatifs. Trop créatifs. Je m’attendais à une bête successions d’images violentes sur un écran. Mais un écran ne retranscrira jamais la violence de la réalité crue. Au bout d’une petite dizaine de minutes, deux jeunes filles furent amenées. Quelques instants me furent nécessaires pour reconnaître mes deux jeunes soeurs. Elles avaient tant changé en quelques mois. Maigres, faméliques, abattues, ces deux petites filles si jeunes n’étaient déjà plus que des pantins sans conviction. Leur simple vue commença à m’agiter. Je savais que quelque chose se préparait. On vint m’installer un appareil forçant à garder les paupières ouvertes, m’obligeant alors à voir ce qui allait suivre.

Chacune de mes soeurs fut accrochée à une sorte de pilori. Encore aujourd’hui, les relans de cette nuit d’enfer me reviennent en mémoire. Cette nuit ou on fit subir à mes soeurs l’enfer, ou un bourreau fut chargé de leur faire subir l’ultime affront. Je ne souhaite plus décrire ce que j’ai vu. Je n’étais même pas en âge de comprendre ce que je voyais, et mes soeurs encore moins de comprendre ce qu’elles subissaient. Quelque chose de bien trop violent et amoral, inhumain. Mes yeux étaient contraints d’assister à ce macabre spectacle. Mon corps, faible et fébrile, était bien incapable de se défaire de ces liens qui me gardaient attachés à ce maudit fauteuil. Chaque centimètre carré de peau me brûlait. Mes os me rongeaient. Mes veines menaçaient d’exploser à tout moment. Aussi ardemment pouvais-je tenter de me débattre, fou de rage et de chagrin, aussi vaine était ma tentative. Hurler de rage et pleurer étaient mes seules armes face à ces bourreaux inhumains.

L’opération se répéta plusieurs fois. Tous les jours. Mes soeurs étaient parfois simplement tabassées. Parfois, d’autres enfants y passaient. Parfois des animaux, torturés et assassinés. Parfois des adultes. Tout ceci dura un temps infini. Ma notion du temps fut si altérée que je savais et ne saurais jamais combien de temps étaient passés depuis ma capture. Je ne découvris mon âge que bien plus tard.

Mes nuits devenaient des successions de cauchemars. La saleté me rendait fou, me rongeait de l’intérieur. Mon seul passe temps était d’écraser les cafards. Ma seule amie, l’obscurité. Celle-ci me réconfortait. Dans le noir complet, personne ne pouvait m’obliger à voir les supplices qu’on infligeait aux autres. Je pouvais me confier à elle comme à une amie silencieuse, enveloppé dans le doux voile de la nuit. Celle-ci m’apparaissait comme une protection. Une armure, une confidente grâce à qui je pouvais tenir.

“ Dis, obscurité… tu penses que je vais sortir d’ici un jour ? “

“ … “

“ Oui, moi aussi. Mais tant que je reste avec toi, tout ira bien. “

“ … “

“ Après tout, tu es partout n’est-ce pas ? “

“ … “

“ J’aurais bien aimé avoir un ami pour me suivre partout avant… “

Les années passèrent. Les images violentes ne me faisaient plus rien, j’y étais accommodé. Ce fut pourtant à ce moment que mon alter se déclara enfin. Un matin, un gardien souleva la trappe du local ou j’étais enfermé pour passer mon repas. La lumière s’échappant du trou illumina légèrement la pièce, me laissant entrevoir les ombres danser aux murs. Mon amie me répondait enfin. Comme par réflexe, l’amas d’ombres fondit sur la main tendue de l’homme pour la sectionner nettement, le laissant alors hurler de douleur en faisant retomber la trappe, plongeant alors la pièce dans l’obscurité. Kuro eut un doux sourire.

Toi et moi on est amis maintenant.
Ça y est.
                                         Nous ne nous quitterons plus.
On va s’occuper d’eux.
Ils vont payer.
                                                   Chaque chose en son temps.
Je les tuerai tous en temps voulu.

Je me vengerai.
J’ai eu la patience d’attendre jusqu’ici.

[AV/T-SJ] Edgy. Kuroi10

Kuro ne fut point réprimandé pour cela. Son alter s’était enfin manifesté. Il serait donc un parfait objet de vente pour des acheteurs potentiels. En effet, sans que Kuro n’en sache quoi que ce soit, chose qu’il découvrit bien plus tard, cet endroit n’était autre qu’une base appartenant à un groupe nommé Hydra, association de criminels et ingénieurs ayant pour but d’éveiller les alter de jeunes enfants kidnappés chez eux afin de les revendre ensuite comme esclaves à de riches acheteurs pour leur bon plaisir. Naturellement, le trafic d’enfant non altérés était aussi une partie du business macabre de l’organisation, qui versait dans l’immoral le plus absolu.

Trois ans avaient dû être nécessaires pour Kuro avant de dévoiler son alter. Hydra lui donna trois ans de conditionnement, un enfant aussi jeune ne pouvant pas se battre si rapidement. Il lui fallait prendre des forces, se mettre en conditions. Kuro eut enfin le droit de se laver et de se couper les cheveux. Le jeune garçon n’était dores et déjà plus le même. Au cours de ces longues années de reconditionnement, Kuro appris à se battre, à faire du sport, à manier son alter. Le but était simple: lui faire affronter d’autres enfants dans le même cas que lui. Seuls les meilleurs pouvaient prétendre à être vendus, et Kuro allait devoir se battre pour sa survie. Chose qu’il comptait bien faire. De ses sept à dix ans, le jeune garçon ne vit rien d’autre que l’entraînement. Lorsqu’il fut prêt, celui-ci ne montra aucun état d’âme à massacrer les autres. Il lui fallait survivre, plus que tout. Ses ombres tranchant tout à sa portée, ses années passées à hydra furent maculées de sang. Kuro n’avait qu’une seule chose en tête. Survivre. Survivre, et retrouver ses soeurs.

Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée. Mémoire brouillée.

Peut-être ses bourreaux pensaient-ils pouvoir le maîtriser indéfiniment. Dommage pour eux. Kuro s’avéra être plus incontrôlable que prévu, et parvint enfin à s’enfuir 3 ans plus tard. Nul ne peut retenir un lion en cage indéfiniment. Hydra avait créé être vengeur et allait s’en mordre les doigts jusqu’aux os. Au cours de l'évasion, l’une de ses soeurs mourut tandis que l’autre disparut tout simplement de la circulation sans qu’il ne puisse jamais la retrouver. Kuro avait 13 ans. 13 ans, et une soif de haine incommensurable consumant entièrement son être. Le jeune homme se jura de se venger. Pas seulement d’hydra, de tous les criminels de la planète. Que plus personne ne soit victime de la folie humaine, comme lui. Les héros ne s’étaient jamais montrés. Personne n’était jamais venu à son aide. Si personne en ce bas monde ne pouvait protéger les innocents, Kuro se jura à lui-même qu’il endosserai ce rôle jusqu’à la fin de sa vie.

Quatorze ans passèrent. Quatorze ans de tueries. Quatorze ans de justice sanglante. Quatorze ans ou le Shadowbringer, figure ombreuse arborant un masque dénué d’expression, progressait sur toute la surface du globe en découpant chaque criminel croisant sa route. Quel que soit le crime. Le faucheur noir n’épargnait rien ni personne. Son nom évoquait aussi bien celui d’un justicier prêt à tout pour venir en aide aux innocents que celui d’un fou furieux barbare et sanguinaire. Peu lui importait. Seuls les résultats comptaient. Et ceux-ci étaient excellents.

Incapable de vivre normalement au départ, Kuro du se débrouiller lui-même en chapardant et vivant dans la rue. Le jeune homme commencait déjà à tuer des criminels à cette époque. A force de se raccommoder au monde extérieur, Kuro se réhabitua petit à petit à la vie en société, et parvint à prendre de fausses identités une fois sa majorité atteinte pour s'en aller purger le crime ailleurs. Bien entendu, celles-ci lui étaient faites par d'autres camarades justiciers, ce rôle embrassant de toute manière pleinement l'illégalité. Kuro passa par plusieurs noms, mais sans jamais quitter son identité de Shadowbringer...

L’homme avait d'abord officié au Japon, qu’il découvrit être le pays où se trouvait Hydra, puis en Chine et dans plusieurs pays d’amérique latine ou les cartels de la drogue faisaient des ravages. Kuro commença en chine par les individus inhumains tuant les chiens en les ébouillantant à l’eau chaude, puis remonta peu à peu vers les assassins, pédophiles et autres criminels dont les vies importaient moins que celle des cafards à ses yeux. Les cartels Mexicains, brésiliens ou encore chiliens n’eurent droit à aucun répit également, voyant leurs tueries envers les civils et forces de l’ordre drastiquement baisser après le passage des ombres. La menace du shadowbringer fut si effrayante pour hydra que le groupe se démantela peu à peu, en plus de l’accablement auquel ils étaient sujets de la part des héros lorsque leurs activités furent percées au grand jour.

Mais ce n’était pas assez pour Kuro. Il lui restait les têtes pensantes, les survivants encore dans la nature. Des insectes à écraser. Après plus de 7 ans à l’étranger, Kuro revint sur les terres nippones. Et son retour se déroula en grande pompe. Chaque homme s’étant chargé de son calvaire au sein d’hydra fut rapidement retrouvé, emmenant finalement le justicier sanglant jusqu’à Tokyo où il décapita un à un ses ex tortionnaires. Pas de répit pour les déchets. Shadowbringer avait beaucoup à faire. L’ombre avait à faire. Le Japon semblait subir de nombreuses attaques de vilains dernièrement, ce qui avait inévitablement attiré le justicier en son sein. Quelqu’un allait devoir s’occuper de tout ça. Le faucheur noir était de retour au Japon, prêt à purger le crime du pays.

Quel événement a marqué votre vie ?

L’évasion.

La porte de ma cellule se referme. J’ai droit à une pièce plus confortable que le cagibi dans lequel j’étais enfermé auparavant. Le soleil doit probablement se coucher, car le garde de notre section vient de finir sa ronde. Je dois me remettre au travail. Il ne reste que quatre lunes avant le prochain combat. Zabuza, un enfant du bloc 4, m'a troqué une carte électronique de sa conception. Ce que je dois faire en échange… permettre à tout le monde de s’enfuir. Si je parviens à sortir d'ici,j'aurais tout le temps de parlementer avec mes démons. Mais il me faut retrouver mes soeurs. J'ai oublié leurs noms, je ne sais pas si elles en ont déjà eu un. Je me souviens des nombreux rire que nous partagions autrefois. Elles restaient toujours plus jeunes que moi, tout en sachant ce que je ressentais. Elles m'écoutaient parler, lorsque nous n’arrivions pas à dormir. Je n'ai jamais pu leur rendre la pareille. J’ai été lâche. Mais aujourd'hui, je peux agir pour elles. Je sais seulement qu'elles sont retenues dans le bloc 24 , ça me suffit pour les sortir d'ici. Mais avant tout, je dois rester concentré. Tous les jours, la navette pénitentiaire nous amène des repas protéinés. Ils nous servent à nous maintenir en forme pour les prochains combats, c'est la seule partie agréable. Ma cellule est l'une des innombrables cages du bloc 19, ou je viens juste d'être transféré depuis le bloc 18. Si je parviens à m'échapper, j'aurais plusieurs kilomètres à parcourir pour sortir de ma section vers le bloc 24. Avec la carte de Zabuza, j'ai enfin une infime chance de quitter cet enfer avec elles. Voilà plusieurs années que je tente de faire un plan de cet endroit sans succès. Le complexe souterrain dans lequel je suis retenu est le pire labyrinthe que je n’ai jamais vu. Ici, on enferme les enfants altérés capturés sur toute la surface du globe. Cet endroit n’est pas seulement une prison, c’est aussi un lieu de mort.... On y compte une dizaine de niveaux, creusés dans des pierres volcaniques. On y trouve des criminels de toutes sortes, mais les pires... ce sont les hommes masqués. On a longtemps cru que leur rôle n’était que de ramener les enfants. Mais il y a trois lunes, lorsque plusieurs enfants ont tenté de s’échapper... ils sont sortis de leur nid. Tel un essaim barbare. Les enfants altérés ont réagi comme ils ont pu. Ils ont d’abord placé les plus faibles en arrière. Pour les altérés plus puissants, ce fut une autre histoire. Les pertes furent terribles, a tel point que les masqués se contentèrent de jeter les corps dans un concasseur. Ceux qui ont pu survivre sont promis à au moins une année de sévices barbares. Un jour, je tuerais ces masqués. Sans perspective de jugement, ni de sortie. Et je dois dire que c'est un mal nécessaire. Ces engeances ne méritent pas la vie. Leurs méfaits sont si répugnants qu'aucun témoin n'a pu survivre pour les rapporter. Seules les charognes qu'ils laissent sur leur passage témoignent de leurs actes. En me concentrant sur mon rythme cardiaque, je constate qu’il est plus rapide que d’habitude. Obéissant à un sinistre rythme. C'est pour ce soir. Ce soir, je sauverai mes soeurs.

Les ombres projetées devant ma cellule m'indiquent que la nuit est tombée. Sans même bouger, j’étend mes ombres pour trancher les murs de ma cellule facilement. Je me suis toujours bien tenu, personne ne se doute que mon pouvoir peut trancher des murs solides. J'espère que Zabuza mérite sa réputation. Ma chance vient de naître. Avant même de réaliser le risque fou que je prends, je suis déjà en train de dévaler les couloirs interminables du bloc 19. Mon coeur cogne contre ma poitrine, mais l'image de mes soeurs m'aide à avancer. Je regarde mes bras. Ma peau est si diaphane qu'on voit presque le sang pulser dans mes veines. Toutes ces années privé de la lumière du soleil m’ont rendu pâle. Arrivé au bout du couloir, je dévale l'infinie cage d'escaliers qui descend dans ces cercles infernaux que sont les secteurs pénitentiaires. Je dois compter les étages pour atteindre le niveau 20. C'est là que l'issue la plus proche m’attend, et qu'elle me permettra d'atteindre le bloc 24. L'alarme s'est déclenchée. Ils savent que j’ai déserté ma cellule. J’entend les pas des masqués claquer au dessus de moi. Je croise le regard d’un détenu. Je lis de la peur dans ses yeux. Elle est contagieuse et tente de me gagner. Je résiste. Pense à tes soeurs. Alors que j’avance, j’entend les cris des autres détenus, qui ont compris la raison d'une telle agitation. Juste avant d'atteindre le niveau tant espéré, les pas des masqués se rapprochent. Je bifurque brusquement et crée une brèche grâce à mon alter afin de m’engouffrer quelques niveaux au dessus de mon objectif. Ici, le couloir semble silencieux. Après un rapide coup d'oeil dans les cellules, je constate que l'étage abrite les enfants incontrôlables. Si le silence est présent, ce n'est pas parce que les détenus sont calmes. C'est parce que la plupart sont morts. Privés de nourriture par des gardes trop effrayés par leurs alters pour s'en approcher, ces sauvages se sont entretués pour survivre. La cellule ou mon regard s'arrête abrite un gosse fou à lier qui ronge le tibia d'un de ses partenaires de cellule. Forcément, ils n’y a pas assez de cellule pour ces cas perdus et les isoler n’a plus aucun intérêt. Je détourne le regard sans m’en sourcier, et me concentre à nouveau sur mes jambes. Je prie pour qu'elles me portent loin de ce cauchemar, jusqu'à mes soeurs. Arrivé au bout du couloir, je m'accroupis pour tenter de passer par une chambre d'aération. Facile.

Une fois ce bloc passé, j’arrive enfin près des cellules supposées de mes soeurs. Tranchant les caméras avant qu’elles ne puissent m’apercevoir, et les gardes avec, j’atteins finalement la cage de mes soeurs. Seul problème, il n’y en a qu’une. Je me souviens de son nom. Odaya. C’est devenu une jeune fille, elle doit avoir 12 ans maintenant. Sa seule vue ravive chez moi des sentiments jusqu’à présent disparus, enfouis au plus profond de mon être. D’un mouvement, mes ombres viennent trancher les barreaux de la cellule insalubre, me permettant d’enlacer ma jeune soeur. Elle semble si fragile et faible… ces monstres me le paieront. Je n’ai pas oublié ce qu’ils ont fait subir à mes deux soeurs. Mais pour l’heure, il nous faut fuir. Odaya semble me reconnaître, c’est un début.

“ Odaya… ou est Kaku ? “

La jeune fille met un instant à répondre, restant accrochée à son frère pour ne pas flancher.

“ Ça fait plus d’un an qu’ils sont venus la chercher… je ne l’ai plus vue depuis… “

Kuro serra le poing. Elle avait sûrement dû être vendue, ou pire… mais mieux valait rester sur le scénario le plus optimiste. Ils n’auraient aucun intérêt à la tuer pour n’en garder qu’une seule. D’abord, fuir. Ensuite, Kuro ferait tout son possible pour la retrouver.

“ Allons-nous en. Elle nous attend sûrement ailleurs. “

Je remarque que ma soeur n’est même pas en état de marcher. Et si je n’étais pas dans le déni, je pourrais aisément définir pourquoi. Mais mon esprit semble refuser l’évidence. D’un mouvement vif, je place alors ma petite soeur sur mon dos et me dirige vers la salle de contrôle. Ces enfants ne méritent pas de rester enfermés. Je dois tenir parole, pour que plus personne ne vive ce que moi et mes soeurs avons vécu.

Un quart d’heure. Au fur à mesure de mon avancée, et alors que je me rapproche de la salle de contrôle, j’use de mes ombres pour m’offrir plusieurs passages dans le plafond. Il me suffit ensuite de simplement créer des plateformes afin d’atteindre les étages supérieurs, et donc la sortie. Et mon petit jeu semble marcher. Hydra a beau mettre les moyens, ils ne parviendront pas à me rattraper avec une telle mobilité. Un jour, je reviendrais me venger. Ne vous inquiétez pas pour moi. A mesure que j’avance, la salle de contrôle se dévoile. Je décide de trancher la porte en deux afin d’y pénétrer pour trouver plusieurs opérateurs. Ils ne m’ont pas vu. Il me suffit simplement de plonger la pièce dans l’obscurité, juste assez pour couvrir leur vue sans qu’elle ne soit totale, avant de les tuer de mes ombres tranchantes. Posant un instant ma petite soeur, dont l’état semble s’aggraver à vue d’oeil sous mes yeux, je me dépêche d’ouvrir toutes les cellules. Il y a un bouton en cas d’incendie, ou une clé suffit d’être insérée. Peu importe. Introduisant mon ombre dans l’encoche, je m’arrange pour lui faire épouser la forme de la clé et actionne donc le système anti incendie. Chaque cellule s’ouvre, déversant un déluge de prisonniers altérés sur les gardes. Enfants ou pas, ils risquent de comprendre leur douleur. Et les coups de feu ne tardent d’ailleurs pas.

Vite, la sortie. Elle est proche. Elle n’a jamais été si proche. L’une des grandes portes donnant sur l’extérieur semble s’ouvrir. C’est une course contre la montre. Il me faut fuir le plus vite possible, passer à travers les mailles du filet avant d’être pris en tenaille par les masqués ou bloqué par le dispositif de quarantaine. Et alors que j’arrive à l’extérieur, je tombe devant le ciel étoilé, couvert par le voile de la nuit. Cette vision m’est si nouvelle que je suis contraint de m’arrêter un court instant pour l’admirer. A nous la liberté. Enfin. Néanmoins, un groupe de masqués vient bien vite me rappeler à la réalité. Arrivant derrière nous, j’ai juste assez de temps pour ériger un mur d’ombres afin de bloquer les tirs à notre encontre. Je ne peux pas les combattre. J’ai peut-être un alter puissant, mais je manque encore d’expérience contre plusieurs adversaires…

“ Kuro… cours… protège… tes… soeurs… “

Les mots de mon père me reviennent en tête. Ses dernières paroles. Ce jour la, je n’ai pas respecté son souhait. Mais aujourd’hui… toutes les cartes sont en mes mains. Soudain, une idée me vient. Pourquoi ne pas les bloquer. Profitant du fait qu’ils soient en groupe tassé, je mobilise les ombres à ma disposition afin d’ériger un dôme tout autour d’eux à la manière d’une prison ombreuse. Cela devrait me laisser le temps de fuir. Parfait.

Vite, vite. Je ne sais pas ou nous sommes. L’endroit semble être situé en bord de mer, longé par une forêt. Les arbres me permettent de mieux nous dissimuler, et de se cacher efficacement. Mais c’est trop tard. Notre véritable ennemi nous a rattrapés, et semble frapper ma soeur. Dans un hurlement de douleur, Odaya me lâche pour tomber au sol.

“ Odaya ? Odaya ! “

Cet ennemi invisible que j’avais remarqué mais pourtant ignoré dès que j’avais posé les yeux sur elle semble s’en prendre à ma soeur. Pas maintenant… il me faut juste quelques heures… juste le temps de trouver quelqu’un…

“ Arrête, saloperie ! Stop ! “

Ma soeur se tord de douleur. Je ne peux strictement rien y faire. Ce n’est pas possible. Ça ne peut pas finir comme ça. Attrapant la main de la jeune fille, je me fige. Elle est froide. C’est dans un regard suppliant que ma jeune soeur tente de dire quelque chose, quelque chose qui finit noyé dans ses vociférations de douleur. Une fois de plus, je ne peux rien faire. Odaya se tortille, convulsant presque de douleur. Mes yeux embués de larmes troublent la scène, comme s’ils tentaient de me censurer la vérité. Et, dans un dernier soupir, ma soeur rend l’âme, achevée par le mal qui la ronge. Nous venions juste de nous revoir. Je venais juste de la retrouver. Pour une fois, je pouvais l’aider…

“ Pourquoi… “

Ma voix, tremblante et tordue par la douleur peine à sortir de ma bouche.

“ Héros, ou êtes-vous ! Un héros, quelqu’un ! “

Silence total.

“ DIEU ! A L’AIDE ! “

Mes appels se perdent entre les arbres, alors que le désespoir me frappe. C’est déjà trop tard. Dans un élan de haine, je mobilise toutes les ombres en mon pouvoir pour frapper l’assassin de ma soeur, fou de rage. Aucune réaction, il s’est juste mis à pleurer. Probablement parce qu’il venait juste de naître.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Comme mon histoire le relate, je me fiche des lois. Elles sont trop restrictives pour les héros et les civils tout en étant permissives envers les vilains. A mon sens, chacun devrait pouvoir user de son alter comme bon lui semble excepté envers autrui. Je prône la liberté d’action et la légitime défense. Je souhaite un monde ou altérés et inaltérés travailleraient main dans la main, et ou la moindre utilisation criminelle d’un alter devrait être punie de mort. C’est ce que je m’efforce de faire individuellement.

Mon alter est une bénédiction. Il s’incarne dans la seule chose en laquelle j’ai pu trouver réconfort, l’obscurité. Je sais que ce n’est qu’un hasard providentiel, mais je sais aussi que c’est une bénédiction. Une bénédiction que j’utiliserai pour éradiquer le mal de ce monde, éradiquer les criminels, et permettre aux innocents de vivre leur vie sans se soucier du danger qui les guette.

Plus généralement, les alter sont uniquement une mutation génétique aléatoire à mes yeux. Certains comme moi ont juste eu beaucoup de chance, et ont naturellement des responsabilités que n’ont pas les sans alter. C’est à chacun de décider s’il veut ou non mettre son alter au service du bien, mais j’estime personnellement qu’il incombe à chaque altéré de mettre ses capacités aux services d’autrui. Certains sont dotés de dons bien trop extraordinaires pour ne pas les exploiter au profit de l’humanité.

Quel est votre rapport au Crime ?
Un crime est tout simplement à mes yeux l’expression d’une nuisance envers autrui. Quelque soit ce que vous ferez, si c’est intentionnellement dans le but de nuire à une personne, ou que c’en est une conséquence dont vous avez conscience, je définis ça comme étant un crime. Et les criminels, je les tue.

C’est très simple. Tout crime doit être puni de mort. Ma vie est entièrement dévouée à l’éradication des criminels. Violeurs, assassins, pedophiles, agresseurs, harceleurs, chaque déchet commettant ce genre d’exactions en ma présence sera frappé de mon courroux. Je me fiche de la disproportion de mes réponses. Le crime doit être purgé sans ménagement. Nous faisons trop au cas par cas, dans la retenue. Cela ne fait que nous mener vers une impasse et une croissance toujours plus importante des criminels.

Je commet des crimes aux yeux de la société, parce que je tue. Parce que j’utilise mon alter sans autorisation. Je me fiche de cela. Agir en marge de la société me rend plus imprévisible. Je respecte le travail des héros, mais je n’en serais jamais un. L’indépendance est ce qui fait ma force.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Je m’y suis de la plus simple des manières. En tuant tous les criminels croisant ma route sans aucune forme de pitié. J’ai revendiqué ces meurtres pour instaurer la peur chez les vilains, pour les prévenir qu’ils seront les prochains et pour tuer dans l’oeuf d’éventuels vilains tentés par la criminalité. Ma méthode a pu porter ses fruits.

J’ai choisi la voie de justicier parce que j’ai été victime tant de la cruauté des criminels que de l’inefficacité des héros. Je ne veux pas que quiconque d’autre agisse subisse la même chose que moi. C’est pourquoi j’ai décidé d’enfiler mon masque et d’éradiquer le crime à ma manière. Un criminel en prison n’est qu’un criminel en sursis. Un criminel mort est une menace éradiquée à tout jamais. Si tous les héros agissaient ainsi, le monde serait bien plus sûr et les lâches réfléchiraient à deux fois avant de commettre des crimes. Nous vivrions dans un monde plus sûr.

Je changerai les choses ainsi. En éradiquant le mal. En aidant les innocents. Aussi réduite soit l’échelle de mes actions, j’espère pouvoir inspirer d’autres justiciers ou héros. Plus nous serons nombreux, moins il y aura de criminels. Moins il y aura de criminels, mieux le monde se portera. Les personnes en possession d’alter doivent prendre conscience de leur potentiel pour faire face aux criminels sans foi ni loi.


N.B:

Derrière l'écran

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Comment as-tu connu le forum ? : Kaneda m'en a parlé ! (Non c'est pas moi pourquoi ?)
maxou’


Dernière édition par Yaminomi Kuro le Mer 23 Oct - 15:06, édité 3 fois
Shizumi Junko
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Re: [AV/T-SJ] Edgy. || Mar 22 Oct - 19:46

Alors alors alors

A nous Kaneda-bis!

Tout d'abord, je me permets de dire que ta fiche, je l'ai lue d'une traite, ton écriture est prenante il faut le dire. Je ne dirais pas que la lecture en fut agréable car les sujets traités sont loin d'être anodins, mais toujours est-il que c'était assez captivant pour que je ne m'en détourne pas, malgré les actes décrits et le malaise que cela peut engendrer.

Pas de choses à redire sur la forme, mais sur le fond, il va falloir qu'on résolve ensemble pas mal de points.

Déjà, petite anecdote, dans l'histoire, tu nous dis qu'il est né le 21 décembre 275, donc ça lui fait 26 ans et pas 27.

Ensuite, tu nous dis que les prises de sang au début ne montrent pas qu'il a un Alter et que cela n'apparait qu'à ses 8 ans. La mutation génétique est présente dès le début de la vie. On pourrait imaginer une erreur avec un test mais s'ils sont répétés tous les 6 mois, impossible d'échapper aux résultats. Donc l'infirmière a du fausser les tests (ou tout du moins j'imagine) Mais pourquoi attendre 8 ans pour le vendre? Surtout s'il n'a encore manifesté aucun Alter, on peut imaginer qu'il n'en a pas un très utile ou que son Alter concerne juste la coloration de ses yeux.

Ensuite, l'Alter apparait généralement aux alentours de 4 ans, donc c'est déjà étonnant qu'il n'est eu aucune manifestation à l'âge de 8 ans, mais attendre 3 ans de plus, c'est déjà trop long.
De plus, le stress psychologique pour le faire survenir... La mort de toute sa famille me semble être un stress suffisant non? Sans compter l'enfermement et la privation sensorielle, affective et j'en passe! Et dire qu'ils ne peuvent l'abimer physiquement alors qu'ils l'affament... C'est un peu contradictoire, non?

Revenons ensuite à la fameuse nuit où ils se font kidnapper. Déjà, pourquoi faire ça le jour où sa famille est présente? Cela augmente le risque pour les kidnappeurs, ils n'ont pas attendu un jour de plus? Ensuite, pourquoi tuer toute la famille? Cela augmente le risque de poursuite, cela fait du bruit et risque d'attirer l'attention. D'autant plus qu'ouvrir le feu ainsi, c'est risquer de tuer les enfants en même temps (balle perdue) et ce d'autant plus quand ils tirent sur le père qui tient les enfants! Tout ce passage me semble peu logique je t'avoue et je pense qu'il faut le retravailler.  Ensuite, tu nous dis qu'on cherche à protéger d'autres enfants des balles, pourquoi ces enfants (j'imagine cousins, etc) n'ont pas été kidnappés mais tués? En effet, tu nous dis que l'organisation fait du trafic d'enfants Altérés comme non Altérés.

Venons en ensuite à cette période de privation. Tu nous dis qu'ils attendent 3 ans pour que son Alter apparaisse. Pourquoi insister aussi longtemps? Ils n'ont aucune garantie que son Alter soit utile? Pourquoi ne pas le vendre? Et pourquoi sacrifier les deux soeurs si elles sont aussi Altérés? Elles ont plus de valeur à être revendues non?

Ensuite, concernant son éducation : on ne lui apprend que le combat et la maitrise de son Alter? Le retour à la société par la suite doit être extrêmement difficile pour lui par la suite non? Ce serait pas mal de l'indiquer dans l'histoire. D'autant plus qu'il n'a pas d’existence légale, pas de papiers, etc... A ce sujet, comment fait-il pour voyager? (car si j'ai bien compris, un passeur illégal serait un criminel donc à tuer non?)

Passons ensuite à l'évènement marquant :
Tu nous dis à un moment qu'il a oublié le nom de sa sœur puis qu'il s'en souvient par la suite? Cela semble étrange je t'avoue.

Ensuite, concernant ces injections de protéines : qu'en est-il vraiment? Car si on lui injecte des protéines, il lui faudra plus que quelques jours pour être dénutri. Ensuite, de simples protéines n'entrainent pas de dépendance, y a-t-il des drogues mélangées au tout? Et comment fait-il pour éviter des injections? (qui sont du coup faites par autrui)

Petit détail ensuite, tu nous dis qu'il est privé de la lumière du soleil depuis des années, mais juste avant, tu nous dis qu'il peut savoir que la nuit est tombée grâce à l'obscurité qui augmente : donc sa cellule communique avec l'extérieur non? Pourquoi ne pas sortir par là tout simplement?

Ensuite, je m'étonne qu'il ait l'endurance nécessaire pour traverser un complexe de cette taille rien qu'avec son Alter, cela doit être difficile de trancher autant de murs/ de portes d'acier non?

Enfin, qu'est-il arrivé au bébé de sa soeur?

Je termine par un petit mot sur l'entête de ta présentation, où tu nous dis qu'il a causé des milliers de morts... Je pense que ce chiffre est surestimé. Au mieux plusieurs centaines, je veux bien. Mais tuer des milliers, cela impliquerait que chaque jour, il tue plusieurs personnes (12 ans ça fait environ 4500 jours donc ça ferait une personne par jour? Peu probable)

Voilà, je sais que ça fait pas mal de point à reprendre, mais c'est important pour la logique de l'histoire.

Je suis dispo pour en discuter via MP ou via Discord.

Je te laisse poster à la suite une fois les modifications faites : )
Yaminomi Kuro
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Re: [AV/T-SJ] Edgy. || Mar 22 Oct - 23:42

Salut Junko.

Bon je te cache pas que ça m'a un découragé au début parce que ça fait beaucoup et que ça dénature un peu ma fiche. J'ai quand même essayé de limiter au maximum la casse pour la garder autant que possible proche de l'originale. Mais du coup lui faire vivre tout ça encore plus tôt rend le tout encore plus cruel !

Du coup, dans l'ordre :

Kuro a manifesté son alter à 4 ans désormais, sans s'en rendre compte. (Sinon ça ruine une très grosse partie de ma fiche et ne n'ai pas envie d'avoir écrit tout ça pour rien. ) Du coup la manifestation conscience de son alter dans le complexe souterrain a lieu a 7 ans.

Sur le traitement qu'il subit, la mort de ses parents n'a pas suffi parce que c'est comme ça, Kuro était totalement apathique et sous le choc à ce moment, ça peut l'expliquer. Encore une fois le faire se manifester a ce moment efface une grosse partie de ma fiche. Concernant le fait d'être affamé, c'est corrigé.

Concernant la nuit de l'enlèvement j'avoue avoir fait ça pour rendre le tout impactant et relativement cruel à lire, mais c'était peut-être un peu trop facile. J'ai donc modifié, c'était une soirée banale et il n'y avait que les parents. Ils tirent toujours sur le père mais franchement, tirer dans le dos de quelqu'un alors qu'il tient des gamins en bas âge sous le bras c'est facile surtout pour des combattants entraînés au tir.

Du coup le fait qu'ils sachent l'alter qu'il avait justifie cette attente puisqu'il était à priori digne d'intérêt, ça justifie aussi pourquoi est-ce qu'il était dans l'obscurité la plupart du temps. Ses soeurs n'ont pas été sacrifiées, simplement l'une d'elles a servi de jouet au chef d'hydra (ce n'était pas dit explicitement parce que Kuro n'en a aucune idée) et l'autre a bel et bien été vendue malgré les sévices subits (a d'autres qui lui en feront de toute façon subir également). Je met volontairement le flou sur elle puisque la retrouver sera mon objectif entre autres sur le rp. Par contre je ne sais pas ou tu as vu ça mais elles n'ont pas d'alter ^^

J'ai fait un petit paragraphe décrivant son retour à la société bien qu'il n'y ait pas besoin d'en dire grand chose. Kuro s'est fait tout seul et est un justicier l'immense partie du temps, il ne se pose pour vivre normalement que quand il n'a plus de cibles en vue ou qu'il en a justement besoin pour chopper un criminel. Concernant les voyages, il connait d'autres justiciers pouvant lui faire de faux papiers tout simplement, et débrouillard comme il est, il a appris lui-même à le faire. Kuro se donne toujours tous les moyens possibles.

Pour le moment marquant:

On ne sait pas ce qui peut se passer après des choses si difficiles à vivre, je pense que c'est tout à fait possible d'oublier le nom de sa soeur temporairement. Ils ont été séparés alors qu'il avait 4 ans je rappelle ^^

Concernant les protéines c'est supprimé, on remet des repas normaux, j'ai fait trop compliqué alors que c'est vraiment très très optionnel.

Pour la lumière rappelle toi de la trappe, ça explique comment il fait pour se repérer. Quand on lui remet son dernier repas, si aucune lumière n'en sort, ou qu'elle est artificielle, c'est qu'il fait nuit.

Je ne pense pas que ce soit si difficile pour un gamin en plein boost d'adrénaline et qui plus est entrainant son alter depuis des années. J'imagine qu'on peut toujours expliquer ça, surtout que j'ai intentionnellement mis peu d'ennemis sur sa route pour ne pas faire trop GB.

Le bébé de sa soeur, Kuro l'a tué dans un élan de rage. C'est un peu difficile à décrire j'ai préféré le faire sous entendre.

Pour les meurtres je pense que c'est possible. De base cela faisait 12 ans, désormais 14 qu'il est dehors. Pour un justicier qui carbure à plein temps, ne se posant que très occasionnellement pour vivre normalement, je pense qu'il est tout à fait possible de tuer autant de criminels. Un seul par jour c'est plutôt faisable entre les dealers ou agresseurs lambdas dans la rue, ceux qu'il traque plus longtemps, ceux qu'il repère sur internet, sans parler des très gros coups qu'il a fait faisant beaucoup de morts en une fois. (Abattoirs chinois, cartels mexicains, réseaux pedophiles, ect...) Je sais que ça peut sembler un poil poussé trop loin mais je veux faire ressortir le côté obsédé et vengeur de Kuro à son extrême. 14 ans c'est très long, pour moi c'est totalement faisable.

Merci pour ta patience, ça a fait pas mal de points à modifier mais au final je pense m'en être sorti pas trop mal et ma fiche reste fidèle à ce que j'avais écrit avant.

Merci et au plaisir de tes retours !
Shizumi Junko
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Re: [AV/T-SJ] Edgy. || Mer 23 Oct - 16:25


Bienvenue sur le forum


Voilà, après les quelques modifications et précisions faites via Discord, on est ok. Je te valide donc rang A avec 150 de renommée, t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum
─ Tu as déjà des rp de prévus, mais n'hésite pas à contacter les autres justiciers du forum comme @Matsui Seiko ou @Saito Mai ou encore @Nicholas Collier qui pourraient être des compagnons que tu aurais connus sur d'anciennes aventures!

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