[AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori
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[AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori

Grigori Sadovski
Grigori Sadovski
Surnom : Skull
Profession : Héros Professionnel
Rang : A
Points d'expérience : 405
Renommée : 150
Alignement : Rebelle
[AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori || Jeu 2 Jan - 23:53

Grigori Sadovski




SURNOM : Skull ( Anciennement "L'Oupyr" en Russie )
ORIGINE : Russe, naturalisé japonais
AGE :  28 ans
ALIGNEMENT : Chaotique bon
PROFESSION :  Héros professionnel
NOTORIÉTÉ :  Plutôt connu pour ne pas hésiter à prendre des missions à risques.
ALTER :  Ichor : Maîtrise du sang.
AVATAR : Jimmy (ID-Boomer) - @Grigori Sadovski
[AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori Jawv

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
*Plic, plic, plic*

C’était là la musique lancinante et insupportable qui résonnait incessamment au plus profond de ces geôles oubliées des dieux.  Un royaume souterrain où l’homme aveuglé par l’obscurité erre sans but, sans une lueur pour guider ses pas, contraint de se servir d’autres sens tuméfiés pour espérer atteindre une échappatoire, jusqu’à ce que même l’espoir devienne douloureux.  Et pourtant il avance, encore et toujours, sans savoir pourquoi, il se refuse à abandonner et à se laisser aller à la douce et froide caresse des abysses.

Parce que l’homme est un animal borné, qui aimerait se penser Héros, au-dessus du commun des mortels, voué à une destinée à la fois merveilleuse et absconse. Un élu parmi les siens, un champion parmi la plèbe, une rose fleurissant dans la fange.

Mais si ce trait de caractère est commun à tous les enfants de la Terre, l’être prostré au fond de sa cellule, adossé à un mur de pierres noirâtres, ne pouvait, pour un regard extérieur, tout simplement pas être un homme, ni même une bête dotée d’un quelconque instinct de survivance.

Tout au mieux était-il une carcasse délaissée, dissimulée hors de la vue des bonnes gens. Cela expliquerait certainement sa peau blafarde et rendue presque grisonnante par son propre pouvoir, ainsi que ses cheveux d’un blond presque blanc, comme si même la couleur avait abandonné cette dépouille esseulée. Cependant, ses mains larges, crispées sur le sol glacial et son visage couvert d’encre pâle dessinant un squelette humain, aux lèvres fines étirées par un mince sourire et au nez aquilin légèrement plissé, trahissaient l’étincelle de vie qui subsistait dans son poitrail lui-même couvert de ce tatouage funeste.

Une chair qui, malgré ces stigmates morbides, exhalait donc la vie, de la même manière que ses iris d’un bleu bien trop clair, contrastant avec les sombres perles d’un sang cinabre qui s’écoulaient de ses plaies, jusqu’à ses phalanges, avant de se répandre sur la terre.

*Plic, plic, plic*

Enfermée depuis des jours - peut-être même des semaines ? - la silhouette aurait pu perdre sa carrure jusqu’à paraître rachitique. Mais toute émaciée qu’elle fut par la faute de la privation, elle demeurait toutefois telle qu’elle avait toujours été : grande, immense même, dépassant largement les six pieds de haut, et empreinte de vigueur. Les haillons qui la couvraient à peine épousaient la forme de ses épaules larges et de ses bras toujours solides malgré la faim, la soif et la folie qui la guettait dans sa solitude.

Comme un loup tournant autour de sa proie en attendant qu’elle s’épuise, la démence hantait le russe jusque dans ses cauchemars. Il avait perdu toute notion du temps, il ne savait pas quel astre luisait dans le ciel azuré, ni même combien de temps s’était exactement écoulé depuis sa mise aux fers. Il ne connaissait rien d’autre que la pénombre, et c’est au cœur de celle-ci qu’il se rattachait à ce qu’il était, à ce qui faisait qu’il était un être conscient du monde qui l’entourait. Peu importe le temps que cela lui prendrait pour ramener à ses souvenirs son identité propre, il avait toujours fait montre d’une patience infinie.

C’est sûrement cette patience, couplée à sa ténacité qui l’a maintenu en vie jusqu’alors. A voir la forme semblable à un macchabée, avachie contre la roche, peu se douteraient qu’elle saurait faire preuve d’une persévérance exemplaire si la situation l’ordonnait, moins encore iraient imaginer que c’est précisément pour cela qu’elle se retrouvait enfermée ici. A cause d’une volonté de fer et d’un altruisme qui frôlait parfois l’utopisme inavoué.

Peut-être que le jeune séquestré maudissait sa bienveillance et sa dévotion, c’étaient elles qui l’avaient conduites en ces lieux après tout. Parce qu’il pouvait aider les autres ainsi, avec tant de désintérêt, avec tant d’implication et de fidélité, il pouvait parfois se retrouver empêtré dans des ennuis si profonds qu’il ne saurait s’en extraire seul sans une certaine dose de sagacité.

Et sans un courage insensé.

Car malgré tout, en dépit de la vie qui s’écoulait petit à petit de ses balafres, il ne se sentait pas condamné : loin s’en faut. Il demeurait calme et indifférent, apaisé, les yeux dans le vague, fixant la porte de fer rouillé en face de lui comme si, par miracle, elle allait finir par s’ouvrir.

Mais il dut, bien malheureusement, se rendre compte que sa cavale ne se ferait pas par l’opération du Saint Esprit. Tant pis, il avait toujours été débrouillard. Alors avec un soupir, il se redressa, lentement, en s’aidant des quelques appuis qu’il pouvait sentir sur la paroi, avant d’arracher l’une de ses manches en lambeaux pour panser ses blessures, un bandage de fortune qui ferait l’affaire le temps de trouver de meilleurs soins une fois de retour à l’extérieur.

Car il sortirait d’ici. Pour quiconque le connaîtrait un tant soit peu cela ne ferait pas le moindre doute : Grigori n’a jamais été attaché à rien d’autre qu’à sa liberté.

Il tangua un peu néanmoins, son corps anémié se refusant à assumer trop d’efforts d’un seul coup. Par la grâce des dieux chthoniens, il réussit tout de même à se remettre sur ses pieds et, sans se presser, il s’avança vers la seule issue, celle là même qui s’offrait à lui nonobstant la sévérité des barreaux.

Et alors que son seul et unique moyen de sortie se laissait distinctement voir dans le noir, la seule pensée qui occupa son esprit fut un sobre, narquois et cynique.

« Quelle idée de jouer les héros. »

Avant que le son d’une détonation sourde ne résonne dans le labyrinthe enfoui, une cacophonie abjecte qui précéda une série de lents bruits de pas, suivi du plus parfait des silences.


Origines


Résumez nous votre Histoire.
Mon histoire commence dans des terres bien proches de l’archipel japonais. Des terres où les vallées sont sauvages et où les collines sont décorées de forêts profondes dont les bois n’ont jamais eu à subir le tranchant d’une hache. Des terres parsemées d’étroites et sombres gorges où les arbres s’inclinent étrangement, abritant des ruisselets dont les eaux n’ont jamais connu l’éclat de la lumière. Un labyrinthe émeraude dont l’épais feuillage dissimule encore les vieux secrets de la Reine du Nord, entourant la capitale de cette contrée à l’histoire aussi sublime que funeste, qui connut tant de grandeurs que de décadences.

Le pays des tsars, la Mère Patrie : La Russie.

Il m’est presque douloureux d’en parler, sûrement parce que je n’ai pas grand-chose à dire d’heureux sur ce qui représente pourtant une grande tranche de ma vie.

Une petite partie de celle-ci fila tout de même rapidement et sans accidents majeurs. J’étais l’enfant unique d’une famille certes pauvre, mais aimante, grandissant aux abords de Moscou dans une chaumière trapue et couverte de mousse, humide et pourtant chaleureuse, menant une existence relativement simple en ce monde où les tensions entre possesseurs d’Alter et ceux qui en sont dépourvus sont encore prégnantes. J’appris à lire et compter dans une petite école normale, entouré de gens banals, d’élèves anodins et de professeurs encore une fois parfaitement normaux.

De leur côté, une fois les cours terminés, mes parents eurent à cœur de m’apprendre des valeurs que les dirigeants auraient sûrement souhaité voir disparaître à tout jamais : la tolérance, la fraternité, l’indépendance, l’entraide et surtout, par-dessus tout, la liberté.

En dépit de ces prémices empreintes d’allégresse, je me souviens tristement du jour où ils durent me conduire dans un laboratoire de la Capitale, en vue de chercher en moi les traces de ce que je compris être une « altération ». J’ai rarement vu mes géniteurs aussi anxieux et paniqués, mais cela ne dura qu’un temps : les prélèvements ne furent pas concluants, j’étais un individu dépourvu d’alter selon les scientifiques, comme tant d’autres qui n’auront pas la ''brillante destinée’’ de servir leur pays grâce à leurs dons innés. Bien entendu, les résultats étaient truqués. Des amis de mon paternel, opposés au Régime, s'étaient chargés de "brouiller les pistes" et de dissimuler aux yeux du Système ma véritable nature mais cela je ne le sus que plus tard, quand je saisis enfin l’importance de ce foutu test adn.

J’étais encore jeune à l’époque, et innocent surtout. Deux tares qui furent rapidement corrigées  à l’aube de mon quatrième anniversaire, lorsqu’une sortie éducative signa le début d’un long, très long calvaire.

Les faits sont pourtant diablement simples : trébuchant sur le caillou d’un sentier où la '’maitresse’’  nous promenait tranquillement, je fis une chute, tout bêtement. Un accident bénin qui n’aurait pu être la source que de quelques larmes et d’un cri de souffrance enfantine dès l'instant où j'aurais vu mon genou écorché. Cependant, en lieu et place de l’inquiétude, c’est de la stupeur, voire de la frayeur qui défigurait les visages de mes camarades et de l’institutrice qui nous accompagnait le long de cette éprouvante traversée.

Le sang qui s’écoulait de mon égratignure était bien trop abondant pour ne pas mettre en danger les jours d'un bambin lambda. Pis encore, à mesure qu’il s’échappait de ma plaie, il ne se contentait pas de cascader sur ma jambe pour choir sur le sol, loin de là : il dessinait des arabesques qui se solidifiaient au fur et à mesure que le fluide vital ruisselait, se mouvant en fines sculptures que j'ai fixé avec bien plus d’intérêt que d’effroi, bien plus d’amusement que de crainte.

Je ne le sus que plus tard, mais l’enseignante profita de ma fascination pour prévenir les autorités compétentes tandis que nous rentrions, en urgence, chez nous. Pourtant, elle ne fit pas l'effort de me retenir et de faciliter le travail des agents de l'Etat. Peut-être était ce par peur de mes facultés, ou alors ressentait-elle, au plus profond de son âme, un quelconque élan de culpabilité, d'avoir ainsi condamné un pauvre chérubin. Cela m'importe peu à présent, comme cela en m'avait pas importé à l'époque.

Inconscient du cauchemar qui commençait à poindre à l'horizon, je retournais à ma demeure, et ma surprise fut totale lorsque j'entendis s'élever la voix de policiers, des dépositaires de l’autorité publique venus pour je ne savais quelle raison, effrayant le pauvre enfant tétanisé sur le pas de la porte  qui n’eut de meilleure solution que de se cacher au plus loin de ces individus qui devaient représenter la justice, mais lui semblaient incarner le mal le plus pernicieux qui soit.

Au bout de quelques minutes d’esclandre, les gendarmes s’en allèrent : sûrement parce que ce n’étaient pas mes géniteurs qui les intéressaient, mais bel et bien moi, "le mutant". Toutes les troupes devaient se mettre en marche et rechercher le marmot en cavale. Et alors que pour ma part je m’infiltrai dans ma propre demeure, ceux qui me donnèrent la vie m’attrapèrent dans leurs bras dès qu’ils m’aperçurent et me serrèrent plus fort qu’ils ne l’avaient jamais fait.

C’est en ce jour que nous nous sommes enfuis.

A toutes jambes nous avons quitté notre chez nous, embarquant le strict nécessaire pour  vivre au plus proche de la Capitale, si près du pouvoir que jamais il ne songerait à nous trouver ici. Oh, mon père avait bien pensé à quitter le pays, mais les frontières étaient étroitement surveillées, et comme je l’ai appris plus tard…

… J’étais un « trésor national », que la nation n’avait aucune envie de voir s’échapper.

Fort heureusement s’acheter une nouvelle identité - une nouvelle vie - n’était pas si difficile. Enfin si, oublier tout ce que nous avions bâti n’était pas une sinécure, mais obtenir de nouveaux papiers l’était un peu plus lorsque l’on savait à qui s’adresser - et mon père avait d’excellentes relations à faire jouer. Aussi modestes que nous fûmes, nous avions mis assez de côté pour nous offrir le luxe d'un nouveau départ, et rapidement nos noms disparurent de la circulation, pour un certain temps.

Un peu moins d’un tiers de ma vie se passa dans le calme de la clandestinité. Seul, j’appris à maîtriser mon pouvoir en parfait autodidacte, m’exerçant autant à m’en servir qu’à le dissimuler. Qui sait s’il ne me sera pas utile un jour ? Il m’était impensable de le mettre au service d’un gouvernement corrompu, pour autant… je devais mettre toutes les chances de mon côté, au cas où ils nous retrouveraient et essayeraient de mettre un terme à notre paix et à notre quiétude. Mais en attendant la fatalité, nous avions élu domicile dans un appartement miteux, au dernier étage d’un immeuble branlant des faubourgs de Moscou.

Nous vivions heureux en vivant cachés, et pourtant je me souviens clairement que ce bonheur fut de courte durée.

Par ma faute.

Je ne dus pas être suffisamment discret, l’un de nos voisins eut surement la malchance d'assister à l’une de mes sessions d’entraînement et  il dut s'empresser de prévenir une nouvelle fois les chiens de garde du pouvoir.

Et cette fois n'avons rien pu faire.

Tout se fit extrêmement vite. La porte de notre studio, rongée par les mites, fut prestement enfoncée ; mes parents finirent plaqués au sol et moi, séparé de ceux-ci, emmené par trois hommes visiblement désireux de me passer à tabac à la moindre incartade, au moins signe avant-coureur d’une activation d’alter.

Je connaissais peu les lois de mon propre pays, mais mon père m’avait bien prévenu de ce qui attendait les altérés, dans les contrées où règne encore le stakhanovisme. J’allais être forcé d'obéir au Régime, ou bien être surveillé comme un criminel pour le reste de mes jours.

Le sort de mes parents n’était pas plus enviable : ils avaient dissimulé un altéré aux forces de l’ordre. Peut-être même étaient ils eux-mêmes des altérés sans s’être déclarés. Mais avec ou sans cette circonstance aggravante, leur sentence serait lourde et ignoble, je n’en doutais pas une seconde. Sûrement même le serait-elle davantage que la mienne.

Et je ne pouvais rien pour eux, j’étais impuissant du haut de mes treize ans, davantage encore à mesure que les policiers m’emmenaient au loin et que les kilomètres commençaient à m'éloigner de ma famille. J’étais impuissant tant que je n’avais pas les moyens d’utiliser l’Ichor « sur le terrain », pour la toute première fois.

Fâcheusement, je ne pouvais pas me blesser pour que celui-ci puisse me venir en aide. Et malheureusement ceux qui me surveillaient n’étaient pas assez idiots pour laisser traîner de quelconques outils tranchants qui pourraient m’aider à me défendre et à me libérer.

Mais peut-être étaient-ils suffisamment stupides pour oublier, l’espace d’un instant, la raison de ma présence ici.

Fort de cette espoir, je me suis montré tout bonnement insupportable presque une heure durant, impertinent au possible. L’archétype du sale gosse à qui l’on rêve d’en coller une de toutes ses forces jusqu’à ce qu’il se taise et la ferme à jamais. Et au bout de cette longue heure, c’est ce que fit l’un de ces imbéciles.

Il me gifla, violemment, et une gerbe de sang s’échappa de mes lèvres, une gerbe qui rapidement devint une flaque écarlate qui, malgré son goût métallique, m'enivrait des fragrances d'une libération dûment gagnée.

Tout entraînés qu’ils furent, ceux-ci n’eurent aucune chance contre une attaque rondement préparée et parfaitement inattendue. Le liquide cinabre se solidifia bien trop promptement et mes gardiens, vigoureux mais dénués d’alters, furent assommés avant même de se rendre compte du pétrin dans lequel ils s’étaient fourrés.

C’est ainsi qu’un enfant à peine adolescent devint un paria dans la terre qui l’avait vu naître, s’enfuyant en abandonnant sa famille qu’il savait ne pas être en mesure de secourir.

Lors de longs mois je suis néanmoins resté en ex-URSS grâce à l’appui  et au soutien d’anciens contacts de mes parents opposés au système en place. Hébergé et caché par ceux- ci, je passais la majeure partie de mes journées à chercher jusqu'à la plus infime rumeur qui pourrait circuler sur mes géniteurs, embarqués par les gendarmes aux alentours de Moscou. Mais malgré le temps qui passait et filait comme l’ombre, tant j'étais à l'affût de la moindre information les concernant, je ne sus jamais ce qui leur était arrivé. Ils avaient « disparu », sans laisser la moindre trace.

Officiellement, du moins.

Le cœur amer et plein de rancœur, je me suis vengé sur ce système injuste et ses représentants. Rendant justice à ma manière pour préserver la population des exactions de corrompus, d'oligarques persuadés que tout leur était acquis. C’est en m’insurgeant que j'ai rencontré d’autres personnes - adultes - qui partageaient mes idéaux. Pendant un temps nous avons collaboré tous ensemble en nous dissimulant des forces de l'ordre tout en nous opposant aux dirigeants et à ceux qui pensaient voir le peuple russe se soumettre, courber l’échine sans demander son reste.

Ils nous avaient dit qu’en obéissant nous serions en sécurité, qu’en obéissant nous serions heureux. Mais nous n’étions pas heureux, nous n’étions pas en sécurité : alors nous n’avions plus à obéir.

Je pense sincèrement avoir fait davantage de bien au cours de ces quelques années que durant tout le reste de ma courte existence. Aider la veuve et l’orphelin n’était pas déplaisant, le faire anonymement ne me dérangeait pas. Un justicier masqué, tout de rouge sombre vêtu, affrontant autant la délinquance de la rue que celle qui se pare de cols blancs. Voilà ce que j’étais devenu jusqu’à presque en oublier mon nom, promptement remplacé par les sobriquets dont m’affublaient tour à tour la population et la presse soviétique à la botte du régime. Ceux-là, qui me voyaient comme un monstre et un terroriste, me surnommèrent l’Oupyr, tandis qu'une partie de la populace n’hésitait pas à me qualifier de héros.

La liesse et la joie qu’apportaient ces périlleuses années durèrent un certain temps, jusqu’à ce que les autorités finissent par prendre une décision drastique.

J’étais vu comme indésirable, et au bout d'un certain temps je ne fus plus considéré comme une épine dans le pied du pouvoir, mais comme un véritable criminel. Mon visage n’était pas connu de tous et pourtant l’on me cherchait à travers tout le pays, sans relâche. La garde soviétique mettait tous les moyens en œuvre pour débusquer le jeune Oupyr qui aimait tant les empêcher de tourner en rond, et je n’eus alors d’autres choix que de prendre, moi-même, une décision rigoureuse à l’excès.

M’en aller, enfin, loin vers l’Ouest, là où je pourrais sans mal échapper à ceux qui me voyaient moins comme un humain que comme une arme de chair et de sang, et demander l’asile dans des terres plus clémentes.

M’enfuir ne fut pas de tout repos, mais avec l’aide de quelques amis et de beaucoup de chance je parvins à atteindre la Chine, promptement quittée - avec étrangement plus d’aisance que la Russie - pour le pays du Soleil Levant.  Je n’avais pas loin de seize ans à l’époque, et lorsque je remis enfin pied sur la terre ferme, je n’avais ni repères, ni proches, ni personne qui puisse m’aider sur place.

Mais cela m’importait peu, ma situation ne pouvait être pire que dans mon pays d’origine.

Alors pendant un temps et après avoir demandé l’asile politique, j’ai enchaîné les petits boulots : serveur, barman, agent d’entretien. Tout ce qui me permettait de survivre au final, de toucher de quoi me payer un petit studio et à manger. Ma vie était quelque peu minable mais je ne m’en plaignais pas : j’avais connu bien pire et, ici, je n’étais pas traqué pour ce que j’étais. Pas encore du moins, me disais-je à l’époque.

Néanmoins, bien rapidement, vivre ainsi me devenait insupportable. J’aspirais à plus, à faire partie de ce "tout", de cette nation, et quand bien même n’étais-je pas sans savoir que le Japon n’octroyait pas la naturalisation avec facilité - moins encore lorsque les ressortissants venaient de Russie - je voulais avoir toutes les cartes en main pour le jour où, enfin, l’archipel nippon deviendra « mon nouveau foyer ».

L'on m'avait bien entendu posé quelques questions sur ce qui m’avait attiré outre la mer de Chine méridionale, et j’avais sans mal avoué les raisons de mon exil. Ils durent bien se rendre compte que je n’avais aucune estime pour les « têtes couronnées » de mon pays d’origine, moins encore l’envie de leur obéir. Ils me "relachèrent" et enfin je pus mener une existence paisible et sans encombre en attendant le jour où je deviendrai citoyen à part entière.

Mais comme je l’ai dit cette vie calme et sereine ne me convenait plus. L’adrénaline me manquait par-dessus tout, et l’idée d’aider mon prochain, de risquer ma vie pour celle de mes compatriotes, restait profondément ancrée dans mon esprit. Être utile était devenu une vocation irrésistible. Alors quelques semaines plus tard, je pris la première véritable décision de mon existence, la première qui ne soit pas induite par la nécessité et l'urgence : m’inscrire au concours d’entrée de l’université Yuei.

Fuchu n’était pas bien loin, et l’examen,bien moins difficile que j’aurais pu l’imaginer, du moins pour une personne habituée à se servir de son alter. La théorie ne me posait pas de problème, la pratique... moins encore.

Un mois plus tard, j’appris à ma plus grande joie que j’avais été accepté au sein de la filière héroïque, et lors de trois longues années je fis tout mon possible pour m’y faire une place malgré mon ascendance. Bien rapidement mon japonais devint presque aussi parfait que celui d’un autochtone - nonobstant un accent parfois un peu rude - et si quelques matières générales me donnaient par moments le plus grand mal, j’en vins à exceller autant lors des entraînements physiques que pendant les cours de Morale et d’Ethique.

Trois ans. Ce fut la durée de ces études dont le souvenir demeure encore persistant, trois ans qui ont rappelé à moi les valeurs transmises par ma famille disparue : l’amitié, l’honneur, la bonté, l’héroïsme, le courage, et au-dessus de tout cela : l’intégrité, la lutte sans merci contre la corruption.

Au bout de ces trois années je fus tout-de-même contraint de laisser Yuei derrière moi. Mais si mes excellents résultats et ma volonté de servir le peuple japonais incitèrent les autorités à me délivrer un nouveau titre de séjour provisoire en attendant mes vingt ans, date à laquelle je pourrais enfin prétendre à la naturalisation, mon pouvoir et mes origines scindaient ceux qui connaissaient mon nom en deux camps : une partie de la population avait confiance en moi malgré tout, malgré l’Ichor et mes origines slaves ; l’autre ne voyait en moi qu’un vilain en puissance, portant les stigmates de sa patrie d’origine et d’un pouvoir « cruel » et maléfique.

J’avais obtenu ma licence héroïque grâce à mes efforts et ma persévérance, mais à quoi me servirait-elle si ceux là même que j’avais juré de protéger étaient effrayés par ma simple présence ?

Alors durant deux ans j’ai redoublé de zèle, acceptant toutes les missions qui s’offraient à moi, y compris les plus dangereuses. Je n’avais pas peur de mourir, et de toute façon… Il fallait bien que quelqu’un se dévoue et les accomplisse, n’est ce pas ?

Petit à petit mon nom fut moins synonyme d’étranger inquiétant : au fil du temps, ceux que je m’étais faits un devoir de défendre acceptèrent de m’accorder, une nouvelle fois, le titre de héros.

Et au jour de mon vingt et unième anniversaire, mon rêve s’accomplit enfin : je n’étais plus un étranger. Abandonnant la nationalité russe, j’ai pleinement embrassé la japonaise et ce peuple qui, envers et contre tout, avait commencé à m’accepter.

Je me mis entièrement à son service, et je le fis à visage découvert. Je n’avais aucune honte et aucun regret à montrer mon visage en combattant le crime et la corruption. Arborant sur mon faciès et le reste de mon corps un tatouage mortuaire qui devint rapidement un masque permanent, je me mis à combattre le crime sous une nouvelle bannière, en aidant la multitude plutôt que le pouvoir, sans m’inquiéter d’un passé qui, tôt ou tard, viendrait sûrement une nouvelle fois s’imposer à moi.

Mais si tel était un jour le cas, je l’affronterai sans peur.

Car si le sang qui coule dans mes veines ne m’avait pas offert le luxe de faire partie de ce pays, je ne rechignerai jamais à le faire couler pour cette patrie qui m’avait accueilli et qui m’avait tant donné.

Quoi qu’il puisse m’en coûter.


Quel événement a marqué votre vie ?
Malgré la joie de faire partie de la « caste héroïque », et en dépit des missions qui parfois s’enchaînent et se ressemblent, des plus ennuyeuses aux plus dangereuses,  je ne peux m’empêcher de me laisser aller à la nostalgie des premières fois, dont la magie s’impose parfois à mes souvenirs.

Ma toute première mission au Japon en est un parfait exemple. Je venais tout juste d’enfiler mon costume : une longue cape bordeaux, qui couvrait mon corps d’un sombre tissu qui laissait par moments apparaître une peau si pâle qu’elle en devenait grisâtre tout en dessinant sur cette toile noirâtre une silhouette squelettique continuant les tracés qu'arborait mon visage découvert. Des vêtements qui me donnaient davantage des allures de vilain en puissance que de super héros, mais que je portais tout de même dans mon cœur.

C’est dans celui-ci que je réussis mon tout premier exploit, si futile que j’aie du mal à m’en souvenir. Appréhender un petit criminel et rendre son sac à une dame qui venait de subir un vol à l’arraché, ou intervenir peu avant qu’un tel délit se soit produit… ce devait être quelque chose dans ce genre.

Je m’en rappelle peu car ce n’est pas l’acte en lui-même qui m’a marqué, mais bien sa conséquence. En me tournant vers la victime afin de vérifier si elle n’avait pas souffert, si tout allait bien et si elle avait encore besoin d’assistance, elle se contenta de m’observer en me gratifiant de l’un des plus beaux sourires que j’ai jamais vu et de me remercier avec profusion, le visage illuminé par une profonde reconnaissance.

En dépit de mon apparence et de ma voix trahissant encore légèrement mes origines étrangères, elle m’avait remercié, reconnaissante, avant de s’en aller.

C’est ce jour là où je me suis rendu compte que peu importaient le risque, la renommée, ou les exploits héroïques.

J’agissais pour une cause bien plus noble : voir mes semblables vivre dans un monde plus juste, un monde où personne n’aurait peur d’intervenir pour aider son prochain et voir un sourire éblouir ses traits.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Beaucoup rêvent d’être le plus grand héros qui soi, si célèbre que nul, ici ou ailleurs, ne pourrait ignorer l'existence d'un tel parangon de vertu. Grand bien leur fasse. C’est un objectif louable et compréhensible, certes, mais ce n’est pas le mien. La paix dans le monde non plus d’ailleurs, ou du moins, pas directement.

Si je devais nommer un rêve, ce serait à terme la fin de toute corruption, celle là même qui souille mon pays d’origine et - comme je l’ai appris plus tard - a gangrené le Japon d’une tout autre façon. Elle fait souffrir les hommes lentement et en silence, tant et si bien qu'ils finissent par l'accepter ou la normaliser, ce qui n'est tout simplement pas admissible.

Je n’ai cependant aucunement la prétention de me croire dans le camp du bien absolu. Je ne crois pas non plus que les « Vilains » soient tous des imbéciles sans cervelle, désireux de faire le mal pour le mal.

Nos idéaux ne convergent simplement pas, même si je peux parfois comprendre la volonté ou les raisons qui se dissimulent derrière des actes désespérés, perpétrés par ces groupuscules « maléfiques ».

Simplement, j’ai pris la décision d’aider le plus grand nombre, y compris lorsque ce « plus grand nombre» inclut des personnes dont les aspirations divergent des miennes.  Cela m’importe peu que ceux que je dois protéger me honnissent ou bien même me haïssent.  Mon désir n’est pas de me faire aimer de tous, mais bel et bien de servir le peuple tout en prouvant au monde que peu importe la nature de l’alter dont nous avons hérité : rien ne nous empêche de le mettre au service du bien commun.

C’est là que la renommée peut m’être utile. En étant connu de tous, le message sera d’autant plus clair : nul n’est prédestiné à être héros ou criminel. Nous sommes seuls maîtres de notre destin et nous pouvons tous changer les choses afin de vivre enfin dans un monde où tous seront égaux.

Après tout, nous avons tous droit à la rédemption.

Le Japon pourrait être la première « pierre » de l’édifice. Après tout, c’est là que tout a commencé. J’ai dans l’espoir que, bientôt, même ceux dont l’alter ne peut être dissimulé pourront vivre en paix dans une société où ils ne seront pas jugés sur des « mutations » qu’ils n’ont jamais demandées et qu’ils subissent jour après jour.

Au moins ferais-je tout ce qui est en mon pouvoir pour améliorer les choses, pas après pas.

Changer un système est de toute façon bien plus aisé lorsqu'on le fait de l’intérieur.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Mon alter fait partie de moi, de la même façon que mes mains, mes jambes, ou bien ma capacité à respirer. Je ne le considère pas comme un cadeau divin ou une malédiction, mais comme un outil, une faculté utile et parfois extraordinaire. A l’image d’un couteau l’on peut s’en servir pour des bonnes ou de mauvaises raisons, et tout comme un couteau en posséder un ne devrait pas faire de nous des parias d’office.

Je pourrais sans mal m’opposer à l’interdiction de faire usage des alters. Une telle réglementation me déplaît quelque peu. Pour autant je comprends que de telles lois soient mises en place pour assurer la sécurité de la population. A mes yeux, celles-ci devraient simplement être adaptées, du moins pour le moment : aider quelqu’un ou assurer sa propre survie ne devrait pas faire l’objet d’une sanction pénale, ne serait-ce que symbolique. C’est une hérésie qui va à l’encontre de la nature même de l’être humain et de ses instincts les plus primaires.

Un tel geste législatif pourrait même endiguer le racisme ordinaire que subissent les individus de « mon espèce ».  J’ai parfaitement conscience d’être privilégié, à l’inverse de ceux dont les mutations sont visibles et qui sont dépourvus de licence héroïque, traités comme des lépreux et rejetés par leurs pairs. Une telle discrimination est à mes yeux une pure aberration, et je ne veux rien davantage que résoudre ce problème infect qui tâche la beauté de mon pays adoptif.


Quel est votre rapport au Crime ?
Un crime n’est rien d’autre qu’un acte particulièrement répréhensible, selon la société qui a établi cette infraction. Un acte puni par la loi pénale, plus grave que la moyenne. Pourtant, la notion de « crime » n’est ni figée, ni universelle. J’ai moi-même été considéré comme un criminel par mon pays d’origine pour avoir refusé de devenir un outil du pouvoir. Cela fait-il pour autant de moi une mauvaise personne ?

J’ai commis des crimes pour la bonne cause, et à présent je suis celui qui défend la population contre ceux-ci. Et j’en éprouve une immense fierté. Je suis intervenu lors de nombreux crimes divers et variés qui avaient tous un point commun : une atteinte à l’intégrité des êtres vivants. De la violence, un vol injustifié par la nécessite, des meurtres : autant d’infractions qui nécessitent l’arrestation du criminel qui les commet, et une "sanction" à la juste mesure des actes commis.

Mais à mes yeux, la notion de « sanction » est complètement secondaire. Personne ne devient gratuitement un criminel, et rien n’est inéluctable : la réinsertion devrait primer sur toute chose. Permettre à des repentis de reprendre une vie normale - certes surveillée, mais aussi normale que possible - afin qu’ils abandonnent le crime et retournent « dans le droit chemin » est une priorité absolue.

Un objectif de première importance qui ne pourra être réalisé qu’en mettant fin aux tensions qui règnent encore en ce bas monde.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Inutile de dire que mon arrivée parmi les héros de l'agence Seigi fut quelque peu... chaotique. Ni mon allure, ni mes origines, ni mon alter n’incitaient à la confiance. Je dus passer une batterie de tests psychologiques et physiques avant qu’enfin on m'accorde le droit de passer un premier entretien, alors même que je sortais tout juste de Yuei et que mes premiers stages s’étaient révélés particulièrement concluants.

J’imagine que m’ouvrir le bras pour offrir une démonstration de mon alter dès mon entrée dans le bâtiment de l’agence ne joua pas en ma faveur.

Mais ils durent bien se rendre compte que j’étais de bonne foi. Ou alors manquaient-ils cruellement de personnel. Cela m’importait peu à cette époque qui remonte à  près de dix longues années : j’avais cruellement envie - non, besoin -  de faire mes preuves.

Après quelques examens qui se révélèrent concluants, l'on m’envoya rapidement sur le terrain, là où je pensais avoir ma place. Durant quelque temps j’ai agi sous la houlette d’un « véritable » et respectable super héros, une sorte de tuteur. Ce fut une période riche en enseignements autant sur le métier, cet apprentissage me montrant une tout autre facette de ce que voulait dire « être un héros », que d’un point de vue humain. Mais avec tout le respect que je devais à mon supérieur, et surtout à mes collègues, je ressentais ce besoin viscéral de gravir les échelons. Non pas pour être reconnu - cela m’importait, encore une fois, bien peu outre le fait de pouvoir parler au plus grand nombre - mais pour avoir davantage de marge de manœuvre. Travailler en paire ou avec un groupe de deux ou quatre autres personnes ne me dérangeait pas, mais je me sentais atrocement bridé dans ce que je pouvais faire, agissant de concert avec mes collègues tout en rongeant parfois mon frein.

Je prenais tout de même mon mal en patience, jusqu’à pouvoir m’occuper de missions que peu voulaient accepter. Beaucoup avaient envie de rentrer chez eux et de retrouver leur tendre famille une fois leur journée de travail super-héroïque terminée, mais pas moi. Je n’avais pas de réelles attaches et je n’en voulais pas, je n'avais personne qui me regretterait. Alors je m’y collais sans regret.

Mourir fait partie des risques du métier, c’est un péril que j’encours à chaque fois que j’utilise l’Ichor. Un péril qui ne m’effraie plus depuis bien, bien longtemps.

Peut-être était-ce justement parce que je n’avais rien à perdre que je réalisais mes premiers exploits, là où beaucoup d’individus « sains » auraient rebroussé chemin. Lorsque la drogue Trigger est entrée en scène, je me suis élancé aux côtés des forces de l’ordre afin de tempérer cette menace. Et lorsque le Groupe S mit à mal, par ses actes, tout ce que j’avais espéré bâtir, je défendis le Japon avec ferveur et abandon, sans peur et sans rechigner. Malgré mes désaccords avec beaucoup de dignitaires, je ne voulais pas faiblir, et je souhaitais par-dessus tout continuer à sauver la population des nombreux périls qui la guettaient désormais.

Je finis promptement par pouvoir effectuer mes premières missions en solitaire, au bout de nombreuses années de service. Combattre des altérés devenus fous ou neutraliser des vilains au cœur cruel était presque devenu mon quotidien. Les tensions qui renaissaient suite aux agissements du Groupe S m’inquiétaient au plus haut point, et je me fis un devoir de tout mettre en œuvre pour empêcher de futures catastrophes.

Le tout avec le moins d’aide possible.

Au moins en agissant ainsi je ne risquais plus de perdre mes compagnons : j’étais seul sur le champ de bataille, seul à risquer ma vie et à valser avec la mort.

Il ne me reste qu'à voir si une telle carrière m'attend également au sein de l'agence unifiée. Reiwa a été ''créée'' depuis peu, et j'ai grande hâte de pouvoir y prendre mes marques.


Derrière l'écran

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Comment as-tu connu le forum ? : Grâce à Yamahada Mae !
Tous mes remerciements au staff pour sa patience, soit dit en passant
maxou’
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Re: [AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori || Ven 3 Jan - 21:36

Nyoup !

Bienvenue sur le forum !

Alors tout d'abord, je tiens à te dire que tu as une très belle plume et que c'est une chouette présentation de ton personnage que tu nous as fait là, avec une belle utilisation du contexte ! Bravo !

Ensuite, y'a quand même deux trois petits points sur lesquelles j'ai des questions :
- si tu t’entraînais à la maitrise de ton alter quand les flics russes sont venus, tu étais déjà blessé non ?
- A quel âge tu es arrivé au Japon ? Quelle âge pour ton entrée à Yuei ?
- Ton père à l'air d'avoir sacrément beaucoup d'amis qui défient les lois russes, il faisait parti d'un groupe de résistant/militant/révolutionnaire/antigouvernement quelconque ?


Bref, c'est vraiment pas grand chose.
Sitot que tu m'auras répondu je te validerai !

Peluuuuche
Grigori Sadovski
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Re: [AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori || Ven 3 Jan - 21:54

Bonsoir, et merci beaucoup pour cet accueil ! o/

Et merci également pour ces compliments qui me réchauffent le cœur ! Si ma fiche a été un tant soit peu agréable à lire, j'en suis tout à la fois heureux et flatté de l'apprendre !

En ce qui concerne les points qui posent néanmoins question, j'espère pouvoir apporter des réponses satisfaisantes :
- J'admets que c'est un bête oubli de ma part pour le coup, j'aurais sûrement dû préciser qu'un léger laps de temps s'était écoulé entre l'appel du voisin et l'arrivée des forces de police, de quoi laisser le temps à Grigori de coaguler sa plaie avec son alter. J'ajoute cela de ce pas !
- A son arrivée au Japon, Grigori avait entre quinze et seize ans, il est entré à Yuei aux alentours de seize ans
- Le père de Grigori faisait partie d'un groupement révolutionnaire opposé au gouvernement et je me rends doucement compte que j'ai complètement oublié de développer cet aspect-là, toutes mes excuses

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire ma fiche - dont je me rends compte qu'elle est très longue, maintenant que je la relis moi-même - et en te souhaitant une bonne soirée !
Lunalyn
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Re: [AV/T - L] Does it run in your blood ? - Grigori || Ven 3 Jan - 22:30


Bienvenue sur le forum


Tout est bon pour moi, je te valide donc rang A avec 150 de renommée et t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum. Tu peux aussi contacter les autres héros du forum comme @Ian Armstrong, @Fubuki Nami ou moi même (après tout je suis ta cheffe ! héhé ) ou encore les étudiants de Reiwa qui cherche désespérément des professeurs ou maîtres de stages héros pour des cours ou des missions !
─ Et @Yamahada Mae gagne 50 yens pour t'avoir ramené ici ! Merci à elle !

Bon RP sur Dawn of Heroes
Peluuuuuche

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