[AV/T - NF ] On the "Lookout"
header
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

[AV/T - NF ] On the "Lookout"

Shikai Tonbo
Shikai Tonbo
Surnom : Lookout
Profession : Espion / Voyeur Professionnel
Rang : B
Points d'expérience : 0
Renommée : 90
Alignement : Neutre Mauvais
[AV/T - NF ] On the "Lookout" || Ven 28 Fév - 15:18

SHIKAI Tonbo




SURNOM :  Lookout
ORIGINE : Japon
AGE :  24 ans
ALIGNEMENT : Esprit Libre (Neutre Mauvais)
PROFESSION :  Espion / Voyeur professionnel
NOTORIÉTÉ : Inconnu au bataillon, c'est un pervers de bas étage sans grands accomplissements.
ALTER :  Glass Eye : permet à l'utilisateur de créer et manipuler des orbes à travers lesquels il peut voir.
AVATAR : Shinji Hirako (Bleach) - @Shikai Tonbo
[AV/T - NF ] On the "Lookout" Chroni10

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage

"Docteur Monogokoro Rira, à propos de monsieur Shikai Tonbo. Sujet atteint de troubles paraphiliques prononcés, plus précisément de tendances au voyeurisme depuis l'âge de dix ans. Causes parentales, traumatisme chronique ayant atteint un seuil inquiétant depuis maintenant six ans. Le patient ignore la gravité de ses actes et est persuadé être dans son bon droit. Présente des pulsions sexuelles fortes, rarement violentes mais extrêmement incapacitantes..."

Incapacité à vivre en communauté. Difficulté à se contenir et surtout en présence d'une femme. Telles sont les accusations médicales inscrites dans le dossier Shikai. Ce jeune homme dans la fleur de l'âge est diagnostiqué comme un pervers sexuel dangereux et psychotique en passe de voir son cas s'aggraver en l'absence d'une mise en quarantaine et d'une cure sévère.  Sous la perspective de son psychologue, le docteur Monogokoro, une femme d'expérience douée pour lire les gens : Ce n'est pas un méchant garçon, pas encore. Il a besoin d'aide pour réaliser que ses convictions sont erronées seulement voilà, même son expertise et ses recherches en sont bien incapables.

Voyeur depuis l'enfance, Tonbo n'est intéressé que par une chose dans la vie : les femmes. Il les aime, les respecte, les complimente et les aide quand il est de bonne humeur mais le lunatique malade est d'humeur changeante, tout dépendant de l'urgence de ses désirs et de la violence de ses pulsions qu'il a décidé de ne plus restreindre. Il ne se trouve pourtant pas dangereux : "Je regarde, c'est tout." Ce qu'il semble oublier c'est qu'il regarde "sans consentement" ! Il tire plaisir de ses observations sans forcément établir de contact, il se complaît à admirer le corps nu, en plein ébat ou juste en train de se déshabiller... À vrai dire il se délecte des plus infimes opportunités. Le pervers peut parfois se satisfaire d'une tenue un peu moulante en centre-ville voire d'un balcon découvert en terrasse - il semble que tout ce qui l'intéresse, c'est de franchir les limites de l'intimité d'autrui.

Ses troubles lui paraissent bénins alors qu'ils enveniment son quotidien. Comme un véritable passe-temps, il perd de longues heures à observer plutôt que de mettre en oeuvre des actes réellement bénéfiques comme la recherche d'un emploi. En tant qu'esprit libre, il refuse l'autorité et chérit sa liberté qu'il invoque à chaque fois qu'on juge ses agissements.

"Il y a bien d'autres fous qui s'excitent à observer les oiseaux, et eux, on leur attribue un joli nom, des ornithologues, c'est bien ça ?"

Dans le déni total, Tonbo n'aime pas avoir tort et être contredit. Surtout quand il s'agit du pourquoi de son comment, il ne faut pas l'interroger trop longuement au risque de l'agacer. Chaque être est libre de faire ce qu'il veut, c'est une conviction à laquelle il tient depuis toujours. Inversement, il n'est pas du genre à se questionner ou juger les motivations des autres, tout ce qui l'importe c'est que leurs intérêts n'entrent pas en collision avec les siennes.

Son penchant pour le voyeurisme prend une tournure bien plus dangereuse quand il s'agit de satisfaire une furieuse envie de voir des personnes souffrir. Imprévisible, il peut être poussé à faire du mal selon son humeur et quand elle est massacrante, il prend un plaisir encore plus malsain à orchestrer des jeux pervers mettant en scène des victimes innocentes et beaucoup de sang. Tous ces troubles sont liés à son statut de faible victime soumise d'autrefois, avant qu'il ne s'émancipe totalement au collège. Victime de maltraitance à domicile puis de harcèlement scolaire, le docteur Monogokoro avance que sa "maladie" est majoritairement due au traumatisme lors de son rapport avec les autres et que par conséquent elle pourrait être "guérie" via des traitements non médicamenteux, psychologiques, dans lesquels Tonbo doit arriver à réaliser ce qui est tolérable et ce qui ne l'est pas.

Mais le jeune homme est loin d'être stupide, depuis toujours, il brille même au niveau scolaire par des résultats exemplaires malgré ses failles sur le plan mental, timidité et manque de confiance en soi le poussant à se renfermer. Afin de mieux déguiser ses vices amoraux, il s'est inventé une passion artistique et devient peintre à ses heures perdues.
Le vicieux fait mine de dessiner des paysages et de la nature morte mais se spécialise plutôt dans l'art cru du nu. Pour lier l'utile à l'agréable, il s'amuse à repeindre les scènes qu'il a espionnées, avec une précision affolante démontrant des capacités de mémoire visuelle et de dextérité artistique intéressantes. Avant de devoir prendre ce motif pour alléger le jugement médical, il n'avait jamais éprouvé aucune sensibilité pour l'art en général, c'était un geek tout ce qu'il y a de plus banal, à l'aise derrière un clavier et loin des ambiances camaraderie qu'un garçon de son âge devrait apprécier.  

Les gens ? Il en a eu une très mauvaise expérience et de ce fait, ne les porte pas dans son coeur. Égocentré et individualiste, il ne se préoccupe que de lui et se trouve bien loti tant qu'il n'est pas derrière les barreaux. Tonbo n'a aucun intérêt à leur faire du mal gratuitement, c'est d'un besoin de revanche que part son côté malfaisant, rendant au compte-gouttes tous les abus qu'il a pu subir. Il doit avoir un sentiment de puissance quand il observe sans être vu, tire beaucoup de jouissance des risques encourus et de fierté sachant qu'il est "le meilleur pour ça."

Mais sa vision simpliste du monde est encore en pleine construction et peut encore empirer notamment après ses séances avec le psychologue qui, au lieu de lui faire voir la lumière et le droit chemin, lui apporte la réflexion pour préciser ses convictions. Selon lui, son alter n'est pas sien par hasard. Il doit bien en faire quelque chose et à défaut de s'en servir pour aider son prochain, autant l'utiliser pour s'aider lui-même. Ainsi, son but actuel reste de trouver sa place. Comment peut-il valoriser ses compétences, sachant que la peinture ne lui rapporte rien de concret ? L'on peut considérer Tonbo comme un supervilain poursuivant de noirs desseins, il s'est même inventé une identité répondant au nom de Lookout, première étape de sa descente vers les enfers.

Pour un introverti, l'apparence est une notion vague avec peu d'intérêt mais en sa qualité d'artiste autoproclamé, Tonbo échappe à la règle et se permet des fantaisies extravagantes bien à lui. Vous le verrez le plus souvent avec un béret chic et une chemise à carreaux sous un gilet, vous forçant à le traiter de hipster sinon à saluer son audace vestimentaire. Un peintre tiré à quatre épingles ça n'est pas convaincant, il doit transpirer la créativité, le style, même si pour beaucoup l'habillement du jeune homme est souvent de mauvais goût, trop criard.

Si son sens de la mode n'est qu'à peine plus affuté que sa soi-disant sensibilité artistique, ce n'est pas le seul signe distinctif qui permettra de reconnaître cet homme entre milles. Son visage a des traits bien propres. Plutôt en longueur, ses yeux, son nez et sa bouche ne sont que géométrie sur un tableau blanc. Son regard est rempli de sarcasme, il jette toujours un oeil presque agacé sur son monde, quand il n'est pas en train de se le rincer. Les dents de Tonbo sont décrites comme "très carrées", bien en ordre, toutes rectangulaires provoquant un effet de satisfaction à chaque fois qu'il sourit, même s'il est plus fréquent qu'il les montre en une moue de désagrément.
Le jeune voyeur est suffisamment conscient des risques de ses occupations pour porter un masque lorsqu'il part en "patrouilles." Celui-ci ressemble fortement au visage d'un squelette ridé, aux yeux profonds et noirs et permet de dissimuler son identité.


Origines


Résumez nous votre Histoire.
" Le patient présente des séquelles post-traumatiques étroitement liés à son vécu, à savoir vie avec un couple de pervers irresponsables pour parents avec, entre autre, père violent, harcèlements scolaires prolongés durant ses années collèges, une "forte" attirance non-refoulée pour le sexe opposé dès le lycée pour laquelle le manque d'assistance psychologique a causé la dégénérescence en comportement pervers violents... "

Hey, vous ne faites qu'effleurer mon passé de martyr ! Vous ne mentionnez pas mon intellect ? Il m'a permis de passer ma scolarité sans aucun accroc pendant que je préparais la chute de cet enfoiré de gros dur. Et aussi d'espionner cette bonne meuf du lycée pendant une semaine non-stop sans me faire attraper. Et puis...

" Nous nous en tiendrons à un résumé sobre, monsieur Shikai... Note pour moi-même : le patient ne se cache pas de ses précédents et semble plutôt les assumer avec fierté... "

Et comment ouais ! J'aimerais beaucoup tomber à nouveau sur mes parents, qu'ils voient d'eux-mêmes le monstre qu'ils ont créé. Tout est de leur faute, s'ils ne mettaient pas leurs vices en tête de priorités, peut-être que je serais encore le petit garçon sage que j'étais à la base ? Pas de vision d'horreur en voyant votre mère brutalement saisie dans un costume cuir moulant, pas de moule-burnes saillant avant le mariage. Bref, résumé sobre.

Je suis né d'une famille modeste à Tokyo, mes parents, deux "artistes" rebelles qui n'auraient même pas dû avoir d'enfant. Du coup, mes jeunes années n'étaient pas fameuses, aussi loin que je me souvienne, on mangeait des pâtes et des plats surgelés au moins cinq jours sur sept, l'appartement était correct, dans le minimum syndical, dans un quartier tranquille où les voisins préféraient s'occuper de leurs afffaires. J'étais plutôt casanier mais même quand je jetais un oeil dehors par la fenêtre, je voyais rarement un chat s'amuser là-bas. Vous l'aurez compris, doc', je suis un introverti par nature. Je n'avais pas vraiment d'amis et aussitôt qu'on m'eut envoyé à l'école, c'était comme envoyer un agneau sans défenses à l'abattoir. Mes "camarades" ? D'étranges personnages. Arrogants, imbus de leur propre personne partant tous, et je dis bien TOUS dans une course sauvage vers le succès. 80% des gosses souhaite devenir héros plus tard, rien que ça ! Mais moi ...

Mon alter s'est manifesté un an avant que je ne fasse ma rentrée à l'école élémentaire. J'avais bien cinq ans, et tout ce qu'il s'est passé ? J'ai produit une petite poignée de billes de verre fragiles qui ne me servait à rien, même pas à jouer, puisque je n'avais pas d'amis avec qui le faire. Ainsi donc, j'étais étiquetté, classé parmi les faibles. C'était un sort que j'acceptais auparavant, après tout je n'avais pas de chance, pas de personnalité, je n'avais rien - j'étais déjà convaincu d'être voué à l'échec et à l'oubli. A cause de ma... grande self-estime, les plus forts adoraient me taquiner à leur façon. Au début c'était des blagues plus agaçantes que drôles, et bien vite on se mit à me tirer les cheveux ou à me tacler dans les couloirs. Je ne pouvais rien y faire. "Va jouer aux billes" qu'on me disait ! J'ai bien voulu positiver et me renseigner sur une éventuelle carrière de joueur professionnel mais les compétitions de billes ne m'intéressaient finalement pas. Seulement une année plus tard, je découvrais la faculté de voir à travers mes orbes lorsque j'en ai produit un suffisamment gros pour fonctionner. C'était ... mieux, mais pas vraiment.

Dans tous les cas, ma première entrevue avec la conseillère de l'école m'a mis sur la piste !
Surveillant, caméraman, photographe, même policier et puis finalement, le choix du peuple, héros. C'est ce dernier qui m'intéresse à l'époque, cette conseillère m'a littéralement sous-entendu que je pouvais le faire même avec cet alter. Pour une fois, j'avais un peu de lumière dans la vie, un peu d'espoir, je me disais "avec ça, je pourrais vraiment veiller sur ma famille et mes amis !"
Quand j'y repense, j'ai envie de lâcher une larme ... et de gerber en même temps. Il est vraiment impressionnant de voir la puissance de l'esprit. Par cette simple volonté, je réussissais à surmonter les difficultés sociales de ma vie en me concentrant sur le rêve. J'ai étudié, étudié encore dans l'espoir d'avoir un dossier digne des plus grandes académies héroïques même si à côté, je négligeais assez le physique. C'est comme si l'énergie de l'univers se mettait à vibrer en harmonie avec les miennes, ces vibrations positives que je m'efforçais de diffuser envers et contre tous; Mère, qui était à la base modèle pour calendrier, finissait par obtenir un "poste" en tant que modèle de mode. Avec ses nouveaux revenus, l'on peut m'engager une nounou, non-ironiquement surnommée "Nono" - une sorte de super-héros dans le domaine du babysitting quand je me repasse en mémoire tout ce qu'elle a dû faire pour moi parce que mes parents en étaient incapables. Elle m'a appris à être autonome, reconnaissant elle-même l'incompétence de mes géniteurs et devinant qu'il allait me falloir compter sur ma personne plus tôt que prévu.

Grâce à elle, je pouvais avoir une meilleure main mise sur ma vie, mais son affection et sa douceur était bien les seules choses agréables que je connaissais. Le pire moment de ma vie, c'est le moment où tout a commencé ! Je devais avoir six ans et demi voire sept ans ... Mais pendant un jour de semaine, j'ai eu le malheur de faire un cauchemar effrayant ! Si horrible que je me suis réveillé en pleurs et en sueur, j'avais BESOIN de mes parents malgré les mises en garde de Nono - je ne peux pas compter sur eux, je le savais.. Alors j'ai fait irruption dans leur chambre et ... Ah voilà, j'ai encore envie de gerber ...

"Gardez votre calme monsieur Shikai, respirez ... Il va vous falloir accepter ce passé traumatique et le premier pas sera d'accepter de me le raconter. Prenez votre temps."

Vous êtes une petite sadique, vous savez ça, miss ? Je savais pour sûr que vous aviez ça en vous, les femmes en uniformes et de surcroît, les femmes aux lunettes sont toujours les plus ... mesquines. Bon ... Puisque vous insistez ... Je suis donc entré dans leur chambre, pour trouver mon père, le pantalon sur les genoux et la caméra à la main, pendant que ma mère, dans sa plus belle tenue d'Eve, s'amusait en jeux de mains avec quelques-uns de leurs amis. Ceux-ci portaient des masques d'animaux, sauf l'un d'entre eux, celui-là était habillé d'une tenue moulante en cuir noire. Un second cauchemar, vraiment. Ce soir, j'aurais préféré mourir dans mon lit plutôt que d'aller chercher leur réconfort.
Et à partir de ce jour, ils m'en ont toujours voulu. A moi ! Pour les avoir dérangé !! Sérieusement, vous auriez pu mettre une pancarte "ne pas déranger" au moins ! Tout un tas de questions me sont passées par la tête, du genre, depuis combien de temps font-ils des soirées pyjamas sans moi ?!
Parce que je les ai embarrassé devant leurs copains, ils se sont mis à me frapper et à me punir injustement, leur torture préférée étant de m'enfermer dans le placard de la chambre pendant qu'ils fricotaient juste à côté, alors que j'entendais tout et que je pouvais voir si j'avais l'audace d'ouvrir les yeux et de les passer à travers le trou de la serrure. Ca a duré longtemps, jusqu'à ce que je fugue et que j'aille me réfugier chez Nono. Je me souviendrais toujours de ces moments ... Je lui ai dit que je détestais les adultes, qu'ils étaient tous pourris mais elle me rassurait en affirmant qu'ils n'étaient pas tous comme ça. Elle a fait les bons choix, prévenant la police pour les violences et finissait par demander ma garde exclusive, prête à m'adopter pour l'éloigner des deux fous dangereux. C'était la fin d'un calvaire mais le début d'un autre, tout le scandale entourant la jeune égérie de la mode se répandit comme une traînée de poudre : à l'école, la situation empirait et ce qu'importe l'établissement dans lequel je me trouve.

Il m'aura fallu attendre mes dix ans avant d'avoir le courage de me défendre. Enfin, c'est un bien grand mot, je me suis mis à observer, voilà tout. J'ai suivi l'un de mes agresseurs récurrents jusque chez lui et pendant des semaines entières, j'espionnais les moindres faits et gestes de toute sa famille jusqu'à découvrir des secrets que je pus utiliser à mon avantage. Je leur ai montré que la force ne faisait pas tout, avec ces informations je l'ai forcé à se retourner contre tout le monde afin de chambouler la hiérarchie des harceleurs.

"Poursuivez ..."

Ah, vraiment ? Eh bien au collège, j'ai connu "l'amour." Une jolie jeune fille, mais j'étais bien trop timide pour l'approcher...

"Laissez moi deviner, vous avez "observé" ?"

En plein dans le mille. Et avec grand plaisir, par dessus le marché ! Il faut dire qu'elle était vraiment belle ... Même dans son petit pyjama à licornes.

"Et ça, Nono n'en sait rien ?"

Jamais, si elle l'apprenait elle m'aurait tué. Pour une fois que j'avais un tant soit peu d'affection pour un humain, autant ne pas la décevoir ! Pour ça, je me suis longuement entraîné sur mon alter. Même si j'empruntais déjà une voie obscure, je me disais encore que tout ça était pour le bien de mon rêve héroïque. J'étais on ne peut plus impliqué, j'évitais volontairement l'attention au collège, évitant de me faire des amis alors que c'était tout ce dont j'avais besoin pour ne pas partir en vrille. J'ai préféré faire profil bas, j'ai refoulé plusieurs avances en leur disant clairement ne pas avoir besoin d'assistance. Le monde m'avait construit comme un loup solitaire, je ne compte que sur moi.
Bon j'ai failli me faire virer, il se trouve que je savais très bien jouer les enfants traumatisés et les victimes ...

La suite de ma vie, madame, je crois l'avoir passé entre les mains de quelques autres psychologues qui n'ont rien pu faire pour m'aider. Le lycée Yuei m'a refusé d'office, alors j'ai revu mes ambitions à la baisse et j'ai intégré une école héroïque bas de gamme. La seule chose que j'ai aimé là-bas, c'était bien sûr les filles et l'uniforme... Je suis resté pendant un semestre entier, essayant d'acquérir le plus possible avant l'inévitable. Je me suis fait prendre alors que j'espionnais une enseignante aux toilettes. Vous voyez le topo, exclusion définitive, plainte pour harcèlement sexuel et cette fois même Nono n'avait plus foi en moi. Alors j'ai fini par accepter qui je suis, puis me voilà devant vous, en train de raconter ma vie pour la énième fois.


Quel événement a marqué votre vie ?
Le plus difficile reste de choisir lequel vous raconter. Mais je vais opter mon petit favori, j'appelle ce souvenir : "Hana" !

Hana Honoka était ma camarade de classe du collège - une fille simple et discrète, mignonne, délicate et visiblement fragile. Je suis tombé amoureux de ses grands yeux azurs derrière ses verres et de son attitude réservée. La femme parfaite pour un rat de bibliothèque comme moi. Je l'observais depuis le premier jour, en classe, dans la cour, à la librairie, à la cantine, au gymnase et à la piscine, je ne pouvais m'empêcher de la regarder tant elle plaisait à mes nombreux yeux. D'habitude je la laissais tranquille une fois les cours terminés mais il fallait bien qu'un jour je saute le pas - je me suis installé d non loin de chez elle et j'ai attendu la nuit. Usant de deux drones, j'ai suivi les mouvements de sa famille, attendant patiemment que ses parents se couchent pour m'infiltrer chez eux et pouvoir la regarder de plus près. Hana avait la fâcheuse habitude de laisser sa fenêtre ouverte - peut-être se disait-elle qu'elle était en sécurité entre ces quatre murs. Que les héros veillent. Que sa chambre située à l'étage était inaccessible. Mais rien ne peut arrêter l'amour. Je me suis servi de mon alter avec créativité pour atteindre la pièce sans trop d'encombres. Nono ne me cherchait pas ce soir car j'ai prétendu rester dormir chez un ami imaginaire. J'avais tout prévu pour passer la nuit là, au dessus de la Belle aux Bois Dormants. Je n'avais même pas l'envie ni le cran de toucher, non, je voulais juste la contempler. J'appréciais les traits relaxés de son visage endormi, la paix innocente et pure qu'elle représentait.

J'ai fait le tour de sa chambre, parcourant ses possessions sans n'avoir l'intention de voler quoi que ce soit. Il y avait des photos encadrées d'une famille heureuse, elle avait même une certification qui attestait de son niveau avancé au violon, une fille brillante. Mais alors que je me plaisais à fouiner, j'ai heurté du pied une commode, ce qui eut pour conséquence de faire tomber un petit verre rempli de feutres et de crayons de couleur. Un grand frisson a parcouru mon corps, rompant l'extase et l'excitation se transformant en angoisse et désespoir. Elle s'est levée en sursaut et fit face à ma silhouette drapée dans l'obscurité. En l'espace de quelques secondes j'ai vu son expression fatiguée être confuse, surprise puis apeurée sans transitions. Elle a poussé un cri de terreur qui m'a glacé le sang ; j'aurais dû fuir mais je n'ai pas pu, figé en place jusqu'à ce que ses parents ne m'attrapent.

Ce qui est important ce soir là, ce n'est pas que j'ai été découvert, non. Ce qui est essentiel c'est que j'ai compris ce qui m'animait. Le désir pervers de satisfaire mes yeux. Je ne fais rien de mal, je ne voulais pas lui faire peur, seulement regarder. Et comme tout le monde, au fond, je ne fais qu'aller vers ce qui m'attire. A partir de cette première expérience, je suis devenu quelqu'un d'autre. Je prenais enfin mon courage à deux mains pour mon bien, j'étais enfin capable d'agir pour concrétiser mes voeux.
150 mots minimum.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Je suis un esprit libre, je n'agis pas pour le bien commun mais pour mon plaisir personnel. Ce à quoi j'aspire ? A la liberté, pardi ! Je veux simplement être en mesure d'assouvir mes désirs et de voir s'épanouir mon potentiel. Peut-être un jour deviendrais-je un peintre reconnu ? Je ne sais pas ... En tout cas je me sentirais heureux aussi longtemps que j'exercerais ma liberté comme bon me semble.

Pour ça, il me faudra donc passer entre les mailles du filet qu'est la société. Ils ne veulent pas des gens comme moi, qui préfèrent penser par eux-même plutôt que d'être conditionnés pour remplir une fonction. Et moi, j'ai horreur de l'autorité et du système, il n'y a pas de place pour la liberté d'expression dans un monde où les valeurs sont normalisées. Le héroïsme est dénaturé, la solidarité ? Devenue un moyen pour atteindre ses fins. Le gouvernement nous ment et nous manipule, les médias nous lavent le cerveau et aux yeux des héros ? Nous sommes des statistiques, un nombre de points qui équivaut à leur score qui, en retour, leur donne droit à des privilèges irréfléchis. Je suis content qu'il existe autant d'autres libres penseurs, qui se démènent seulement pour faire valoir leur propre vision du monde et je rêve de faire partie de ceux-là jusqu'à ma mort. Je ne compte pas arrêter de pourchasser mon simple rêve, celui de mater toutes les femmes que je veux, espionner, épier, surveiller à outrance et peindre les perles que je découvre.



Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?

C'est la vie. C'est l'évolution logique des pauvres êtres humains. Les alters sont pour moi une belle innovation au même titre que la télévision et l'automobile, à l'époque où elles étaient toutes deux des nouveautés venant modifier drastiquement le mode de vie. De nos jours, les super-pouvoirs sont donc aussi répandus qu'un téléphone portable au vingtième siècle ; rares et d'un autre temps. Ceux qui en sont étiquetés par la population et le mien, Glass Eye, est le genre à attirer la méfiance, quand les gens apprennent que je peux les surveiller à leur insu. Certains smartphones brillent par leur processeur, d'autres par leur capacité de stockage. Je suis donc fier de posséder les meilleurs yeux du marché - même si ce fût un vrai travail que de les améliorer jusqu'au niveau actuel, je peux m'estimer heureux d'avoir su accepter ma nature. Car oui, chaque alter est bien propre et lié à son porteur. Avec Glass Eye j'étais destiné à être un observateur exceptionnel ! Je pense donc lui faire honneur en observant autant que possible.
En revanche, je déteste ces lois qui souhaitent restreindre leur usage. Pourquoi ne serions-nous pas libres d'utiliser notre corps ? Ils ont érigé une société bâtie autour de ces capacités mais les ont réservés uniquement aux héros, encore une tentative de l'état pour garder le contrôle des foules. Ils savent, au fond, que le petit peuple de base n'ose pas se rebeller et avec ces nouvelles armes, ils craignent le retournement de situation alors ils s'en protègent ! Je ne suis pas un leader, je ne mènerai aucune rébellion mais si tout le monde prenait le temps d'honorer leur libre-arbitre, qui est notre tout premier super-pouvoir universel, nous verrons que ces lois n'ont pas lieu d'être.


Quel est votre rapport au Crime ?
La société me voit comme un "criminel" - une sorte de "danger public" parce que je "menace" l'ordre et la paix selon les textes de lois grattés par quelques types en costume qui pensent savoir précisément ce qui est bien et ce qui est mal. Selon moi, le véritable crime, c'est d'imposer sa volonté sur toute une population sous prétexte qu'il faut un berger aux moutons. Le véritable crime, c'est d'interdire l'usage de capacités physiques naturelles et d'en réserver le droit à une certaine caste. "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux" ... mon oeil, ouais !

Je suis de ceux qui prônent la liberté ! Comme nous le savons tous, celle des uns commence là où celle des autres s'arrête - ainsi tant que les différentes volontés n'entrent pas en conflit, personne ne devrait avoir le droit d'arrêter son prochain de faire ce qu'il veut. Si je suis témoin d'un "crime" ? Je le laisse se dérouler, tant qu'il ne m'empêche pas d'être libre. Trucidez-vous, volez, détruisez si le coeur vous en dit ! Au contraire, ces personnes qui s'adonnent sans restrictions à leurs plus profonds désirs sont ceux que je respecte le plus ; ce sont eux, l'avenir. Pour moi au final, le seul affront que je combattrai corps et âme c'est celui qui voudra me dérober de mes plaisirs. Je ne soupèse pas les valeurs morales des uns et des autres alors j'aimerais qu'on ne juge pas les miennes. N'ayant que peu d'attache pour la vie d'autrui, je n'arrêterai même pas une tentative de meurtre, non, je serais plus tenté de regarder, vous savez pour examiner les modus operandi, apprécier les réactions des victimes. Après tout, je suis la "caméra humaine" et ce qui me plaît par dessus tout c'est les beaux tableaux !

J'ai mon propre lot de méfaits, oui. Voyeurisme pour la plupart, j'ai causé coups et blessures à quelques reprises mais la plupart du temps je me contente de fuir. Je ne veux pas me faire attraper, jamais. Qu'on me prive de cette indépendance bénie serait pour moi le pire des châtiments ! Je me plais à croire que tant que je continue à ne "rien faire de trop mal" je ne serais pas aussi condamnable que le meurtrier d'à côté. Je ne veux pas prendre des vies et de toute façon, dans cette société, tout le monde veut être vu. Tout le monde souhaite être le centre de l'attention. Je ne fais que leur donner ce qu'ils veulent.


Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Alors vous, vous n'avez pas dû suivre mon petit récit... Je serais tenté de blâmer mes parents, ces pervers narcissiques libertins qui ne faisaient pas grand cas de la moralité ni de la bienséance, préférant s'accrocher à leurs propres valeurs encore bien floues à mes yeux. Je n'ai pas eu la meilleure des vies - mais si je suis devenu Lookout au lieu de devenir le héros surveillant : Watchman, c'est parce que je préfère être mon propre patron au lieu de bosser sous un gouvernement corrompu et tyrannique. Je poursuis mes propres rêves, mes propres desseins. Il vous paraîtront futiles, mais ce que j'aime est tout simple : épier les filles. Peut-être qu'un jour je verrais mes ambitions à la hausse et je chercherai à rendre mes talents profitables. Mais pour l'instant, je veux juste laisser traîner mes yeux où bon me semble. M'en donner à coeur joie ! Je n'ai jamais ressenti de plus belles sensations que celle de vivre sans chaînes, sans boulet aux pieds.


Derrière l'écran

Pseudo : 2 Chainz
Âge : 22 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Un top site !
maxou’
[/i]


Dernière édition par Tonbo Shikai le Dim 3 Mai - 0:20, édité 5 fois
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
avatar
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Rang : A
Points d'expérience : 546
Renommée : 198
Alignement : Dévouée
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Ven 20 Mar - 12:08


Bienvenue parmi nous, @Tonbo Shikai !

Besoin d'encore un peu de temps pour ta présentation ? De l'aide ? N'hésites pas a demander !

Ceci est ta première relance, au bout de la troisième nous archiverons ta présentation Surprised

Bon courage ♥
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
avatar
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Rang : A
Points d'expérience : 546
Renommée : 198
Alignement : Dévouée
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Mer 22 Avr - 10:14


Hello !

Vu le temps écoulé depuis ma dernière relance : j'archive Wink

Tu pourras demander à la déverrouiller si tu reviens parmi nous ^^
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
avatar
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Rang : A
Points d'expérience : 546
Renommée : 198
Alignement : Dévouée
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Ven 1 Mai - 0:12

Présentation sortie des archives à la demande du joueur !

Hâte de voir ça terminé ;D
Si questions n'hésites pas =)
Shikai Tonbo
Shikai Tonbo
Surnom : Lookout
Profession : Espion / Voyeur Professionnel
Rang : B
Points d'expérience : 0
Renommée : 90
Alignement : Neutre Mauvais
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Ven 1 Mai - 17:02

Bonjour, présentation finalement terminée ! Smile
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
avatar
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Rang : A
Points d'expérience : 546
Renommée : 198
Alignement : Dévouée
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Sam 2 Mai - 18:53

Bon retour parmi nous ! Il est temps d'évaluer cette présentation Very Happy

Tout d'abord : "Tonbo" est ton prénom où ton nom ? J'ai cru comprendre que c'était ton prénom, si c'est le cas, sur le forum, pour ceux issus du Japon le pseudo est nom + prénom ! Si tel est le cas je te laisse modifier ton pseudo Wink

Ensuite : j'ai trouvé ta présentation vraiment sympa ! Etant une fan des développements psychologiques des personnages on peut dire que j'ai été servi ! On arrive même a ressentir une certaine empathie pour ton "vilain" voyeur du fait de son vécu qui a forgé sa vision des choses et de la vie !
J'ai d'ailleurs une question par rapport à ça :

=> Il est suivi par une psychologue et a priori ce n'est pas la première : il trouve ses actes normaux apparemment donc je suppose qu'aller consulter n'est pas de son fait ? Qui a lancé la démarche de thérapie ?

=> Tu dis à un moment : "  De nos jours, les super-pouvoirs sont donc aussi répandus qu'un smartphone ; tout le monde a le sien "
Dans le manga oui, ici c'est le contraire ^^ 1 personne sur 5 seulement possède un alters, c'est beaucoup plus vu façon X-men et finalement peu commun encore même si le nombre tant a croître ! Pour ça que le gouvernement veut pouvoir en garder le contrôle avec ses restrictions d'utilisations seulement pour les héros pro.

=> Finalement tu es un "gentil vilain" , non ? Ton perso fait des trucs louches pour son beau plaisir mais de ce que j'ai compris il va plus souvent vers la fuite que dans le harcèlement sexuel véritablement avec attouchement etc.. lui regarde / observe en général. Mais j'ai aussi lu a un moment qu'il pouvait torturer et que le sang pouvait couler aussi, du coup je suppose que ses déviances vont quand même loin parfois , même si pas de morts apparemment ! C'est ça ?
Il n'est intéressée que par mater des filles ou plus, pas a faire dans le terrorisme ?

=> Autre point non négligeable, si tu centres vraiment ton personnage sur le voyeurisme fait en sorte de bien le préciser pour tes demandes rps afin que les autres joueurs soient au courant. La dimension "sexuelle" surtout dans un contexte éventuel de harcèlement ça peut déranger certaines personnes vu le sujet sensible, donc autant mettre au courant tout en restant dans le "soft" en rp si je peux dire Wink

Voilà ! Je crois que j'ai fait le tour des questions que je me posais ! Quand tu auras répondu à ça on pourra passer à la validation ;D
Shikai Tonbo
Shikai Tonbo
Surnom : Lookout
Profession : Espion / Voyeur Professionnel
Rang : B
Points d'expérience : 0
Renommée : 90
Alignement : Neutre Mauvais
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Dim 3 Mai - 0:14

Alors oui effectivement Tonbo est le prénom, gomenasai ! Comme pour les coquilles au niveau du contexte une petite révision du préambule s'impose Laughing

En ce qui concerne le suivi psychologique il n'a pas été fait volontairement en effet, ce serait Nono qui a démarché pour faire suivre l'enfant et tenter de gérer le traumatisme - en vain.
Si "gentil" dans la mesure où il ne prévoit pas de brûler le monde et pas même de tuer dans la mesure du possible alors oui, il est totalement gentil ! Même si il lui arrive d'être violent et donc de faire du mal à autrui, alors il n'est pas exactement blanc.
Mater les filles oui, en tout cas au début de son aventure, j'aimerais qu'il finisse par utiliser ses compétences de manière plus "utile" par la suite.
Spoiler du manga !:

En tout cas je veillerais à prévenir quand le rp mettra en scène le voyeurisme et que ça reste également creepy mais soft voire comique à la Mineta, aussi je ne pense pas - /je ne prévois pas - faire de 18+ je ferais attention à ce que le rp reste abordable !

En tout cas merci beaucoup pour tes remarques je voulais un personnage "réaliste" et qui pourrait être particulier à jouer alors utiliser le trope du voyeur pervers était une bonne alternative au sadomasochiste serial killer Smile
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
avatar
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Rang : A
Points d'expérience : 546
Renommée : 198
Alignement : Dévouée
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" || Dim 3 Mai - 22:52


Bienvenue sur le forum


Tout est niquel du coup ! Je te valide donc avec 90 de renommée ce qui t'offre le rang B et t'ajoute de ce pas dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Bon jeu sur DOH o/

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum (il y a un channel pour soumettre les demandes de rp du forum afin de leur donner plus de visibilité ! )

Bon RP sur Dawn of Heroes

Contenu sponsorisé
Re: [AV/T - NF ] On the "Lookout" ||

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Heroes :: Présentations Validées-
Sauter vers: