[AV/T - SW] Elyo Monsun, étranger intégré.

Un physique peu choquant, que le jeune adolescent essaye de sortir de la banalité. Adepte du changement de coupe de cheveux ou de style vestimentaire, Elyo reste quelqu’un de très méticuleux sur son apparence. Une taille approchant le mètre soixante-quinze pour son jeune âge, lui permettant d’avoir quelques centimètres de plus sur ses camarades de son âge. La silhouette se présente comme sèche, mais néanmoins naturellement musclée, de par ses activités physiques régulières. Fier de base, hors utilisation de son alter, l’européen garde souvent une posture droite lui permettant de jouir du maximum de sa hauteur de taille. Une allure complétée par un style de marche assuré, marqué par un balancement des bras plutôt visible.

Depuis son arrivée à l’académie, le garçon possède des cheveux colorés d’un noir soutenu, et d’une longueur mi-longue. La nature de ceux-ci, en revanche, les rendaient particulièrement indiscrets. Originalement hérissés, malgré de nombreuses visites chez des professionnels de la coiffure, Elyo n’a toujours pas réussi à empêcher les nombreux épis présents sur son crâne, les abstenant de se dresser de manière chaotique dans tous les sens. Pratique pour les scènes de bagarre, car ils ne tombent pas sur le visage, le plus jeune de la famille Monsun reste néanmoins très frustré par cette capillarité hasardeuse.

Voulant éviter que quelques poils dociles ne retombent sur son front, le gamin s’est équipé depuis désormais de nombreuses d’épaisses lunettes de ski. Devenu au fur et à mesure, l’un de ses objets fétiches, il est très rare que l’étudiant cherche à s’en séparer, si ce n’est pour des questions d’hygiène, ou pour se reposer. Cachant également une majeure partie de son front qu’il considère comme trop grand, l’accessoire ne quitte que très rarement la position frontale.

Son teint de peau blafard est particulièrement mis en avant, au plaisir des uns, et au dégout des autres, grâce à ses cheveux foncés. Une peau assez sensible rougissant rapidement à la venue du soleil, et transmettant de nombreuses informations aux interlocuteurs. Que ce soit la gêne provoquant des rougeurs sur les joues du garçon, ou un état de fatigue placardant de profondes cernes sous les yeux, il est très difficile pour le Elyo de masquer les réactions naturelles de son corps.
Le regard du garçon est considéré comme l’un des présentateurs principal de son caractère mais aussi du fond de sa pensée. Les fins sourcils de la même couleur que ses cheveux, se fronçant, ou mouvants aisément dévoilent des yeux saillants. Les pupilles noires se marient parfaitement à l’iris, donnant ainsi un regard sombre à l’apprenti héros.

Le reste du visage est assez fin, donnant un aspect féminin ou enfantin au visage. Les joues creusées laissent apparaître les formes des mâchoires. Le nez fin ne prend que très peu de place au milieu de la tête, et se montre plutôt discret. Quant aux lèvres, celles-ci adoptent la forme d’un arc de cupidon très angulaire.



Il est généralement difficile de cerner le caractère de quelqu’un au premier abord. C’est une chose que le jeune héros a rapidement compris. Un fait qu’il considère comme une vérité générale basée sur ses propres relations, mais également sur lui-même. De nature lunatique, le Monsun se voit très généralement changer de comportement, si bien qu’il arrive parfois de le trouver méconnaissable d’une rencontre à l’autre. Un défaut qu’il assume lourdement, et le rendant parfois mélancolique puisque cet aspect empêche et ruine de nombreuses confidences passionnées.

Agissant parfois stupidement, Elyo reste une personne assez intelligente malgré les nombreuses remarques à son sujet. Très pensif, le garçon peine généralement à trouver la bonne réplique ou solution à adopter dans l’instant, le menant souvent à des situations comiques ou désastreuses. Néanmoins, apprenant de ses erreurs, le jeune homme à la capacité de pouvoir surmonter des épreuves récurrentes, ou semblables à celles qu’il a déjà rencontré.

L’esprit de contradiction bien prononcé chez l’individu le rend difficilement appréciable. Considérant que devenir un mouton est la plus grande humiliation que l’on puisse avoir, il n’est pas rare de voir le garçon se forger un avis contraire sur des idées dominantes, au point de développer des arguments douteux ou totalement ridicules.

S’il n’hésite pas à mettre une fin soudaine à des relations qu’il considère comme toxiques, l’européen réagit autrement auprès de ses contacts professionnels. La fermeté qu’il peut généralement montrer envers les personnes avec lesquelles il partage une partie de son temps se traduit en réalité par une envie de les voir progresser, et cache ainsi donc une bienveillance. Cherchant à satisfaire les attentes sur lui au maximum, le garçon a aisément compris qu’il fallait fournir une quantité d’effort non-négligeable. Être déçu est quelque chose que l’étudiant considère comme quelque chose de terrible, décevoir est pire. Il arrive souvent que le garçon coupe les ponts avec une personne, si celle-ci n’a pas un impact positif sur lui.

« Pour pouvoir tirer vers le haut mes collègues, il faut bien que ceux-ci me poussent pour atteindre cette hauteur. Inversement, je n’hésite pas à aider plus faible, pour que celui-ci me rende un jour le retour du bâton. »

La famille est quelque chose de sacré chez l’apprenti héros. S’il ne garde désormais que des contacts téléphoniques avec ses proches, ce n’est pas pour autant qu’il ne pense pas constamment à eux. Considérant qu’il s’agit des seules personnes auxquelles il doit une reconnaissance éternelle, le garçon évite le sujet auprès de ses camarades de Yuei pour éviter tout débordement, et propos déplacé. Ainsi, lorsque l’Allemand natif est atteint de mélancolie, ou toutes autres émotions négatives, regarder des photos, ou appeler sa mère a pour particularité de se présenter comme des remèdes efficaces.

Le langage et l’intonation lorsqu’ils sont naturellement adaptés par l’émigré traduisent bien généralement le fond de sa pensée. Qu’il s’agisse d’un ordre, d’un conseil, ou bien même d’une déclaration sincère, Elyo abrège souvent les dialogues, en envoyant des indications implicites à ses divers interlocuteurs. Certains parlent de timidité, d’autres de nonchalance, lui considère simplement cette attitude comme un gain de temps.

L’aspect renvoyé la plupart du temps par le garçon est froide, et sérieuse. Une attitude qu’il délaisse totalement auprès des rares personnes en qu’il porte une totale confiance. Son reflet d’adolescent stoïque et inexpressif peut alors se transformer pour donner quelqu’un de plus affirmé lui élargissant sa palette expressive, le désignant comme quelqu’un pouvant être bougon comme comique, en passant par le stade de grand bavard. Des facettes qu’il n’avoue que très rarement certainement pas en public, face à des inconnus, ou de potentiels rivaux.

S’il arrive si bien à jouer sur différents tableaux, c’est sûrement grâce à sa capacité de comédien. Un don qu’il a naturellement acquis dès son jeune âge. Une capacité lui servant au quotidien, lorsqu’il souhaite par exemple ne pas se dévoiler publiquement, ou faire avaler des bobards aux plus naïfs. Comédien en parallèle à sa vocation de héros, mais restant avant tout perfectionniste, Elyo n’hésite pas à s’isoler pour s’entraîner à jouer son rôle avant un casting, ou un tournage. Il reste timide, si bien qu’il n’aime pas jouer devant des proches. Considérant qu’il peut toujours faire mieux, il ne souhaite généralement pas regarder les œuvres dans lesquelles il s’est produit.

Adepte de sacrifices, et symbole même d’une progression suite à un travail acharné, Elyo souhaite devenir une personne importante dans le domaine des héros. S’il aurait pu chercher à s’exhiber comme une star du spectacle de par son don inné, la volonté du migrant demeure de briller par ses talents de combattant encore en voie de développement. Prêt à tout pour son but ultime, et aussi étonnant que cela puisse paraître, l’adolescent pourrait très bien se montrer influençables à des organisations malfaisantes, en échange de promesses envoutantes.  


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Grand comédien de nature, et doté d’un alter plutôt intéressant, Elyo n’a pas toujours été le même.

Provenant d’une région de l’Allemagne, proche des frontières belges, Elyo se voit être le dernier enfant de la famille. Ancrée dans une ville à forte densité, les Monsun n’étaient pas réellement reconnus comme ayant une généalogie très expansive. Ayant hérités d’anciens nobles possédant une richesse assez exorbitante, les quatre descendants n’ont jamais réellement eu à se mouiller les mains. Si les deux parents s’efforçaient tout de même à travailler pour ne pas être coupés de toute vie sociale, les deux enfants quant à eux n’ont jamais réellement eu besoin d’effectuer diverses tâches fastidieuses, qu’il s’agisse au sein de l’imposante maison, ou auprès des voisins dans l’optique de récolter un fond d’argent de poche.

Tout comme sa sœur, Elyo s’est vu être inscrit dans une école dans le but de devenir un élève studieux. Plus jeune de deux années par rapport à Flora son ainée, le garçon s’est toujours vu recevoir une certaine pression scolaire, dès son plus jeune âge. Lors des repas auprès d’autres bourgeois, qui ne servaient qu’à exhiber la richesse et les exploits familiaux, rien ne pouvait empêcher l’exhibition des prouesses de la benjamine en mathématiques, et autres matières scientifiques.

Honnête avec lui-même, Elyo ne s’est jamais considéré comme une lumière dans les domaines scolaires, bien que très malin et adepte de la débrouille. Turbulent et hyperactif, ce dernier ne possédait que de très peu d’atouts pour optimiser ses réussites. Reconnu auprès de ses professeurs comme un casse-cou, adepte des bêtises, plutôt que surdoué, les principaux moments de concentrations du garçon n’étaient destinés qu’à la recherche de prétexte pour se faire pardonner auprès de ses géniteurs.  

Si sa mère aimante abusait d’une surprotection à son égard, son père quant à lui n’était généralement pas du même avis. Abusant de frustrantes comparaisons avec sa sœur, Mark, le chef de famille, se voyait porter un regard strict et autoritaire sur l’éducation du bourgeon. Si parfois le garçon doutait des sentiments de bienveillance que son père portait à son égard, désormais le doute n’est plus permis. Une telle sévérité n’était adoptée que dans l’optique de la réussite auprès de son héritier.

Inscrit relativement jeune à une activité physique très populaire dans le pays d’origine, suite à de nombreuses demandes auprès de ses parents, Elyo a eu la chance de rentrer dans le monde du football de manière précoce, quelques temps après l’éveil de son alter. Une licence difficilement acquise, puisqu’ayant aucun adepte de sport dans l’entourage, les parents considéraient comme étant une passion disposée originellement pour la plèbe. Ce fut après de nombreuses disputes, et sous la contrainte de rejoindre un club de théâtre que le garçon obtenu enfin son passe.

Une vie scolaire alors peu à peu mise en échec, sous le gré des parents. Brillant par un alter très prometteur, mais également par de bonnes prestations en théâtre, le garçon se confirmait aussi dans le sport qu’il avait décidé de pratiquer. Rapidement considéré comme un très bon joueur, le jeune homme se voyait être surclassé, le faisant ainsi évoluer avec des gamins ayant presque deux ans d’avance sur lui. En parallèle, ses bonnes présentations auprès de son club théâtrale lui avait permis de se produire dans des pièces de dramaturgies pour enfant, allant même jusqu’à être repéré pour jouer dans des publicités. Dès lors, toute rivalité avec son aînée disparu, étant donné que cette dernière ne possédait plus aucun domaine de confrontation commun avec son cadet.

C’est lors d’une audition que le jeune garçon fit son premier contact avec le monde des héros. Tout droit venu du Japon, disposé à faire la propagande d’une marque de céréales, l’adulte s’était tout naturellement intéressé à son jeune collègue de tournage. Prenant des informations sur le parcours du jeune comédien, ce dernier finit par faire une démonstration de son alter, provoquant rapidement les louanges auprès du héros confirmé. Nul ne sait s’il s’agit d’un bourrage de crâne, ou d’une simple discussion, mais les récits des exploits, et de la situation des héros au Japon avait rapidement su émerveiller le jeune garçon.

Soudainement amusé par l’idée de devenir un héros, Elyo s’était alors mis à rechercher de nombreuses informations, à suivre les bulletins étrangers, et à s’inscrire sur de nombreux forums de discussion afin de devenir informé sur le sujet.

Désormais un peu plus âgé d’une dizaine d’année, le Monsun avait troqué ses crampons contre des gants de boxe, et avait abandonné l’idée de devenir comédien pour rejoindre une association aidant les enfants à contrôler leurs alter. Son parcours scolaire quant à lui s’était un peu plus corsé, par le rajout d’une option visant à appréhender la langue japonaise, en plus de l’anglaise. Les constants efforts étaient tellement visibles, que Mark, et Luzia –la mère- étaient aussi fiers de leur fille que de leur fils.

Soutenu au maximum dans ses choix personnels, les notes générales du garçon avaient légèrement augmentés, grâce à ses options choisies dans une optique précise. Il s’agissait là sûrement d’un argument principal pour les deux parents de soutenir leur enfant. En parallèle, le sport de combat affecté particulièrement le garçon, le matriculant d’hématomes et de plaies sur l’ensemble du visage. Néanmoins, le jeune homme considérait ces marques comme un signe de progression, et non comme un avertissement. C’est sous les grimaces de sa mère, et les réprimandes de son père que le garçon continua ainsi à se performer.

Au collège, la pratique ne passait pas réellement inaperçu, si bien que le jeune Elyo se voyait souvent être la cible de demande de duel. Les bagarres dans l’espace de récréation étaient assez rares dans cet établissement de privilégié. C’est pourquoi le héros en herbe se voyait tout le temps refuser, même lorsqu’il était cible d’humiliantes provocations. Être remarqué de la sorte par les dirigeants ou professeurs auraient sûrement valu une exclusion. Les conséquences auraient été dramatiques, sûrement par une punition obligeant le gamin à abandonner son loisir.

Dans le club, son entraîneur se présentait comme un ancien membre de la grande association des héros, mais également anciennement associé à la mission Millénium. Un homme assez âgé, donnant des conseils, organisant les entraînements rigoureux, mais également adepte du combat au corps à corps, malgré sa vieillesse. Les membres étaient souvent des jeunes garçons en quête de pouvoir, mais également des personnes sans Alter cherchant à combler leurs lacunes. Les relations étaient dures au sein de l’enceinte, si bien que l’individualisme était considéré comme naturel, ce qui peut sembler normal pour un sport de combat.

En soi, si l'organisation dont faisait parti le vieillard n'avait rien de maléfique, et se montrait au contraire plutôt comme une organisation protestant pour la paix, Elyo ne se voyait pas devenir un héros dans cet endroit. Victime d'un fâcheux scandale ayant explosé, et suscité la nécessité de créer la GAH, l'Allemagne s'était retrouvé impliqué dans une histoire d'enlèvement de jeunes utilisateurs d'alters. Même si l'association mise en place par l'ONU pouvait se montrer rassurant, le jeune Monsun ne parvenait pas à montrer un semblant de confiance.

Quant à lui, le centre d’aide pour aider à développer son alter, était plutôt dans un esprit d’entraide. Nombreux étaient les gamins de l’âge du Monsun, et ceux-ci se traduisaient bien généralement par l’obtention d’alter aux capacités plutôt impressionnante. L’équipement était remarquable et permettait aux enfants de se défouler et de déchaîner leurs pouvoirs. Le nombre d’adhérent rendait possible les combats entre les différentes personnalités, sous la tutelle de professionnels. Une structure qui semblait bénéficiait d'impressionnantes subventions, ce qui pouvait paraître normale lorsque l'on savait que celle-ci était sous la tutelle de l'organisation GAH.

C’est à partir de ce moment là que changea totalement Elyo. Si son alter peut-être considéré comme étant extraordinaire, les effets négatifs qu’il reçoit suite à l’utilisation de ce pouvoir reste néanmoins de la même grandeur. Les premiers symptômes se présentent comme un mal de l’air, ce qui reste assez cocasse. Malgré les traitements, rien ne semblait pouvoir combler ces malus, obligeant ainsi le garçon à prendre généralement du repos, et à manquer une partie de son cursus scolaire. Vomissements, maux de têtes excessifs étant les principaux acteurs.

Néanmoins, l’élément ayant eu le plus grand impact restait ce qu’il osait appeler la dépression. Une forte utilisation des pouvoirs forçait l’utilisateur à puiser dans sa santé mentale, le rendant peu à peu nostalgique, déprimé. Si quelques encouragements pouvaient permettre au garçon de prolonger l’utilisation de ses pouvoirs, il n’était pas rare de le voir impacté même en dehors des entraînements. La solution adaptée à ce problème était d’obliger Elyo à se contenter du moindre réconfort. Néanmoins,  l’alter ayant été utilisé depuis ce jeune âge, quelques séquelles se retrouvent désormais dans son comportement.

La suite des péripéties étaient bien moins drôle, puisqu’il s’agissait d’une vie d’adolescent basique. Devant jongler entre les cours, les relations personnelles qui ne s’étendaient qu’à sa famille, ainsi qu’à ses loisirs. Perfectionniste, il n’était pas rare pour le garçon de réviser ses langues étrangères pour réussir un semblant de performance scolaire. Que ce soit sur le trajet de la boxe, ou lors de repas de famille, le garçon ne relâchait pas réellement la pression, et se remontait le moral comme il le pouvait, auprès de sa famille.

Désormais en fin de cursus de collégien, le garçon se voit être récompensé de ses efforts. Aisé en anglais, comme en japonais, l’européen peut varier son lexique de trois langues différentes. Un aspect intellectuel cachant une réel terreur capable de se battre au corps à corps, et de manipuler le vent. Aujourd’hui le garçon connait ses limites, et grâce à ce club, arrive à se servir de son pouvoir comme il se doit.

Arrivé de justesse au lycée à cause de la paperasse administrative, Elyo garde quelques contacts avec sa famille, lorsque son emploi du temps lui laisse l'occasion. Une fois par mois, ce dernier reçoit une bonne somme d'argent, de la part de ses parents soucieux. Le loyer, la nourriture, mais essentiellement les fringues s'occupent de distribuer les billets aux différents commerciaux. S'il possède cette capacité à s'acharner afin de réussir, le gamin ne reste néanmoins pas sensible à la difficulté de la langue étrangère. Le japonais est bien difficile. Nouvel alphabet, nouvelle manière d'écrire, langage bien différent des langages européens. Même si ce dernier arrive bien généralement à se faire comprendre, il n'hésite pas à employer des termes anglais, ou parfois allemand, afin de compléter ses faibles lacunes en japonais.

Pour les cours à Yuei, Elyo se montre plutôt comme quelqu'un ayant besoin d'aide. Difficile de tout comprendre lorsque l'on débarque dans un pays inconnu. Ne comprenant pas la totalité des textes ou des phrases émises par les professeurs, il n'hésite pas à interpeler et à interrompre le cours pour demander de l'aide. Quant aux matières physiques, se mettre en retrait est généralement la solution choisie. Voir un élève effectuer l'exemple aux côtés de l'enseignant restera toujours plus parlant qu'un long monologue.


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Il existe de nombreux éléments ayant marqué la vie du garçon. Que ce soit simplement son adhésion dans le club de football, l’ayant aidé à se démarquer de sa sœur, ou de ses cours de théâtre lui ayant montré une voie dont-il n’aurait jamais eu l’idée. En bref, le parcours pas très mouvementé du garçon l’a tout de même permis de se développer normalement, comme la plupart des européens. Ses relations avec sa sœur lui ont instauré un semblant de rivalité, mais ayant surtout permis au garçon de développer son perfectionnisme ont certainement influencé la manière d’être du plus jeune de la famille, même après que cette rivalité se soit éteinte par les différents chemins empruntés.

L’évènement majeur ayant bouleversé le destin de l’apprenti héros reste sûrement la rencontre avec ce mystérieux héros tout droit venu du Japon. Ayant fortement suscité l’envie au garçon de se faire reconnaître auprès de tous, après avoir complimenté son don de la nature, et avoir raconté les exploits et avantages de devenir un héros. C’est depuis ce jour-là qu’Elyo s’est décidé de rejoindre le Japon, là où les héros semblaient être considérés autrement que comme des instruments militaires.

Cette rencontre a permis au jeune garçon de s’améliorer scolairement, ayant cette fois-ci une réelle motivation pour les cours. Les options choisies, c’est-à-dire l’anglais et le japonais, lui ont permis d’élever son niveau scolaire, et de réconforter ses parents. Sans cette progression, nul ne doute que le moins âgé des Monsun n’aurait jamais pu participer à ses cours de boxe, et de maîtrise d’Alter.
L’inscription à ses cours de boxe ont permis au garçon de s’affranchir, de devenir quelqu’un n’ayant plus réellement de crainte. Habitué à avoir prit des coups, le garçon n’a plus peur de se blesser. Auprès de son entraîneur, ancien membre de l’association européenne, Elyo a pu recevoir un avis concret de l’utilisation des combattants dans son pays. Après de nombreuses réflexions, et des discussions avec celui-ci –qui ont été mis sous silence plus haut, pour avoir le plaisir de le détailler dans des futurs flashbacks- , le jeune maître de l’air s’est finalement rendu compte que son premier point de vue était le bon, et que sa destiné était de rejoindre l’Est.

Les premiers contactes avec son don de naissance ont été rudes. Affaiblissements, maladies, et dégradation de la santé mentale ont permis au garçon de comprendre les répercutions de son grand pouvoir. Une capacité qu’il considérait comme si vaste ne pouvait pas être sans contraintes. C’est à force de recevoir des chocs psychologiques que le garçon excité et turbulent s’est peu à peu transformé en ce qu’il est désormais. Néanmoins, si les sentiments restent refoulés au plus profond de lui, rien ne l’empêche d’avoir un cœur, parfois même plus sensible qu’il ne laisse y paraître.


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Fasciné par son propre acharnement, Elyo rêve de devenir quelqu’un de reconnu à travers le monde. Considéré comme un bon à rien puisqu’il n’avait que de très faibles résultats à l’école, le Monsun espère pouvoir un jour être reconnu comme un génie dans son domaine. S’il s’est confirmé dans le football, mais également dans la comédie, tout reste à prouver chez les héros. Une tâche qui s’annonce bien plus compliquée que les précédentes. Il ne possède aucune rancœur envers sa famille, qui s’est tout de même parfois montrée dur envers lui. Au contraire, ce dernier est souvent reconnaissant d’avoir eu du soutien, et surtout l’autorisation d’emprunter les chemins qu’il a choisit. C’est pourquoi il ne rêve que de réussite et de progression au péril de subir de nombreux sacrifices.

En parallèle, le garçon rêve de se faire une réelle bande d’amis. Nécessaire pour son bien être mental, et pour pouvoir combler les répercutions de son pouvoir, il n’aspire qu’à se faire de réelles relations avec d’autres étudiants du lycée japonais. Après tout, pourquoi pas ? Pas très sociable de base, ce souhait s’annonce être un véritable casse-tête pour le jeune allemand qui risque sûrement d’être proie à de nombreuses déceptions, comme tous les adolescents finalement.

Fatigué par la politique, le jeune maître de l’air ne pense en réalité qu’à son bien être et celui de sa famille. S’il n’a pas de réelle opinion sur les lois mis en vigueur dans son pays, le garçon possède tout de moins un semblant d’avis sur l’organisation européenne consistant à établir une section paramilitaire à l’aide des possesseurs d’alter. Considérant qu’il s’agit de quelque chose d’assez négatif, le jeune riche à cherché à s’exiler auprès d’un pays ayant un point de vue plus en corrélation avec le sien sur le sujet des héros.  

Elyo ne considère pas que le bien et le mal existe. S’il sait tout de même que les héros ont le support des gouvernements, mais aussi du peuple, le garçon ne peut s’empêcher de s’imaginer que ceux qui agissent comme des hors-la-loi possède bien généralement des raisons valables. Après tout, lorsque l’on est soumis à la vue de tous, il est plus facilement possible de tomber du mauvais côté.


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La présence d'alter dans le monde ne dérange pas réellement le garçon, étant donné que celui-ci en possède un. S'il n'est pas le seul de sa famille à avoir eu le droit à ce privilège, il en reste néanmoins le seul à ne pas le mettre totalement de côté. Parfois traité de monstre pour avoir le pouvoir de contrôler le vent, Elyo ne le prend pas réellement mal, pensant qu'il s'agit plus de jalousie que de réelle haine. Après tout, il a bien déjà été proie à des injures parce que ses parents possédés une certaine fortune, pourquoi cela ne serait pas similaire?

Le garçon comprend néanmoins les avantages que lui procure son pouvoir. Ainsi, Elyo respecte les lois mis en place sur l'utilisation de ces pouvoirs. En effet, lorsqu'il était inscrit dans son club de sport, l'utilisation de ces choses étaient totalement proscrites, et le garçon n'a jamais dérogé à la règle. Il considère qu'il y a des circonstances précises pour l'utiliser et qu'en dehors, faire usage reste assez malsain. Ce n'est pas parce qu'Elyo est un bon pugiliste, qu'il se doit de boxer tout ce qu'il croise ! Il en va de même pour son alter.

En revanche, bien qu'il ne face pas de différence entre les ethnies du monde, Elyo ne peut s'empêcher de se sentir gêné face à un muté. S'il n'a jamais participé aux victimisations des utilisateurs d'alter de type mutation, Elyo évite tout de même d'aborder ce sujet, considérant qu'il s'agit plus d'un handicap physique qu'autre chose. Malgré tout, le garçon évite d'user et de dévoiler ses capacités à tout le monde, afin d'éviter tout soucis.


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En réalité, rien n’a plus poussé le garçon à choisir telle académie. Il s’agit plutôt d’un instinct que ce dernier à eu suite à de nombreuses recherches sur internet. Cependant, même si le garçon provient d’un pays plutôt lointain, le nom de Yuei ne reste pas totalement inconnu. En réalité, cette renommé et les noms de héros ayant été formés à cette institue ont naturellement crée un sentiment de confiance envers l’établissement. Elyo espère ne pas être déçu de cette académie, et de pouvoir rencontrer des héros digne de ses plus passionnantes recherches.

La rencontre avec le héros venu pour une affaire de publicité à l’étranger à quelque peu influencé le garçon à rejoindre cette école. Expliquant le point de vue japonais sur les héros, mais également le fonctionnement des écoles destinées à cet enseignement, Elyo s’est rapidement montré influençable et n’est depuis pas vraiment revenu sur sa première décision.

Ses parents quant à eux approuvent cette décision, au vu de la renommée de celle-ci, et ont fortement appuyé la demande du garçon. Un sujet qui animera sans doute les futurs repas entre bourgeois. Quitter le pays, pour financer des études dans une prestigieuse école spécialisée, n’est-ce-pas synonyme de réussite ?

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