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[AV/T - YY] Yuriy Kravchenko - Étudiant étranger mais pas que

Yuriy Kravchenko
Étudiant de Yuei
Yuriy Kravchenko
Surnom : L'Altéré Incapable
Profession : Deuxiéme Année - Filière Héroïque
Rang : B
Points d'expérience : 994
Renommée : 80
Alignement : Esprit Libre
[AV/T - YY] Yuriy Kravchenko - Étudiant étranger mais pas que || Sam 5 Oct - 22:52

Yuriy Kravchenko




ORIGINE : Ukraine à l'origine, puis Russie
AGE :  18 ans
SURNOM : Les seuls surnoms qui lui ont été attribués jusque là ont été négatifs à cause de son Alter ou de ses résultats médiocres: "La brute sans cervelle",  "L’Altéré incapable"
ANNÉE : 2ème année
FILIÈRE :  Héroïque
ALIGNEMENT : Chaotique-Neutre - Esprit Libre (je pense)
AGENCE : Reiwa, branche héroïque
ALTER : Adaptive Evolution : Adaptation du corps de l'utilisateur à son environnement et aux agressions subies

AVATAR : Inosuke Hashibana (Kimetsu no Yaiba) - @Yuriy Kravchenko
[AV/T - YY] Yuriy Kravchenko - Étudiant étranger mais pas que Chroni10

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage

Un mètre 75 pour 86 kilos, Yuriy arbore une musculature saillante et bien dessinée, résultat de son entrainement qu’il pratique toujours, bien que seul maintenant. Conséquence directe de son Alter, son physique peut-être amené à changer un petit peu ou radicalement selon les situations mais son apparence normale consiste en un visage aux traits légèrement efféminés et un menton relativement petit malgré une large mâchoire. Ses deux grands yeux d’un vert tirant au bleu sont probablement ce qui est le plus difficile à rater chez lui, avec ses cheveux sombres lui descendant jusqu’aux épaules. Préférant les laisser libres il ne les coiffe que rarement, principalement lorsqu’il y est obligé pour une raison ou une autre. À cela s’ajoutent des dents d’un blanc éclatant et parfaitement alignées sur la rangée du haut, en opposition à la rangée du bas où il lui apparait quelques chevauchements mineurs, mais rien de catastrophique.

Au niveau vestimentaire et hors uniformes, le jeune homme apprécie les vêtements plutôt larges et ne restreignant pas ses mouvements. Même chose pour ses chaussures qui se doivent d’être confortables. (il en possède d’ailleurs une sacrée collection, conséquence directe des aléas de son Alter récalcitrant)


« Ma philosophie, c’est que s’inquiéter c’est souffrir deux fois. »

Pour ce qui est de ce qui se passe dans sa tête… disons que Yuriy a un avis très tranché sur certains sujets et ne s’en cache pas, parlant crûment lorsqu’il le juge nécessaire. Un peu « Je-m’en-foutiste » au premier abord, c’est quelqu’un qui peut se montrer extrêmement borné par moments mais ne cherchera pas forcément la confrontation, semblant ne s’investir pleinement dans une entreprise uniquement si cette dernière coïncide avec ses objectifs et croyances personnelles (ou au contraire il cherchera à s’investir dans une contre-entreprise si c’est l’inverse). Pour parler franchement, il voue un dégoût presque instinctif à l’espèce humaine et préfère de loin la compagnie des animaux qui eux, ne l’ont jamais trahi. Mais ça n’est pas pour autant un « antihumain », car il est tout aussi conscient que si l’humanité est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est à cause de son passé. De même, l’injustice et la pauvreté sont à son sens intolérables et le fruit de la cupidité humaine, mais il sait malgré tout qu’il existe de bonnes personnes dans ce monde. Lui prouver que vous en êtes une ne sera cependant pas une tâche facile.

La franchise est par ailleurs quelque chose d’extrêmement important pour lui, tout comme la bonté envers les autres, surtout envers plus démuni ou « faible » que soi. La vie lui a appris à se méfier des gens et sa philosophie a renforcé ce trait, ainsi c’est quelqu’un qui accordera difficilement sa confiance et a souvent –voir toujours- une forte idée préconçue des autres dont il est difficile de l’en débarrasser. En revanche, une personne réalisant une action qu’il juge « bonne » recevra plus de sympathie de sa part, et il sera également plus enclin à lui faire confiance. En d’autres termes, Yuriy est quelqu’un qui se base sur ce qu’il voit.

Sûr de ses capacités et tête brûlée, le jeune homme sera parfois enclin à entreprendre des actions irréfléchies et « brutes » tout en surprenant à d’autres moments par une analyse précise de la situation, comme si son esprit hésitait entre foncer dans le tas et établir un plan. C’est là un effet secondaire de son éducation en Russie

Ainsi Yuriy peut paraître froid, voir sans cœur mais c’est en réalité quelqu’un dont les convictions sont plus solides que n’importe quel affront, et profondément enracinées dans son esprit. Il ne perd jamais son objectif principal de vue, peu importe la situation. Ceci dit, en apprenant à le connaître certains pourront lui découvrir un côté protecteur et doux, même amical insoupçonné, fruit des nombreuses années qu’il a passées à porter un fardeau et des responsabilités qui n’étaient probablement pas les siens.


Origines


Quelle est votre Histoire ? Parlez-nous de votre passé.

Yuriy est né et a vécu une bonne partie de son enfance au fin fond de la campagne Ukrainienne. Le rejeton des Kravchenko n’a pour ainsi dire jamais eu de niveau social élevé, sa mère enchaînant les petits boulots éreintants et son père travaillant dans une usine loin de leur petite maison de village isolé leurs revenus étaient modestes. En d’autres mots ils étaient pauvres, les comptes dans le rouge à chaque fin de mois. Ainsi l’argent était limité mais la famille vivait heureuse malgré tout, soudée dans ce milieu rural, presque sauvage qui convenait parfaitement à Yuriy à l'époque. Après-tout est-ce qu’il avait besoin de plus ? Pas du tout, un contact avec la nature était amplement suffisant, et le garçon n’avait jamais été difficile, ni matérialiste.

Le jour de la découverte de son Alter fut cependant le début des problèmes, l’annonciation d’un changement qui allait briser la douce simplicité de ce petit cocon familial. Alors âgé de seulement 3 ans, le petit Yuriy toucha le poêle qui chauffait la cuisine, cherchant à attraper la grosse casserole d’eau qui bouillait dessus. Évidemment il se brûla, et hurla de toutes ses forces, alertant ainsi sa mère qui s’était assoupie sur une chaise. Et lorsqu’elle voulut s’occuper de la main du petit garçon, se maudissant pour les cinq minutes d’inattention, elle remarqua la chose : la peau de la main avait changé de texture, devenant plus dure. Quelques minutes plus tard, la main du garçon était presque comme neuve, bien que marquée d'une légère brûlure.

Les parents de Yuriy savaient bien évidemment qu’il avait un Alter depuis longtemps, mais la nature de ce dernier les inquiétait désormais. Au vu du fonctionnement du Pays, il y avait de fortes chances que la Russie s’en mêle comme ça avait été le cas quelques années plus tôt dans un village voisin où une jeune fille était partie peu après ses dix ans. Malgré leurs doutes, ils suivirent la procédure et, non sans adresser une silencieuse prière au seigneur, retournèrent à leur vie banale.

Cinq ans plus tard pourtant, ce fut Yuriy lui-même qui vint faire part à ses parents de sa volonté de partir en Russie afin d’y étudier. Petit enfant qu’il était, il ne s’était pas attardé sur les rumeurs qui circulaient au sujet des départs d’Altérés en Russie. Du haut de ses 8 ans il ne comprenait que deux choses : Il pourrait aller étudier en Russie, pays de tous ses fantasmes qu’il voyait comme un paradis lui assurant sa réussite, et surtout, sa famille recevrait une pension en échange de sa scolarisation dans le Pays voisin. « Geste » du gouvernement accordé à toutes les familles de jeunes Altérés partant pour la Russie.

C’est ainsi qu’il partit quelques semaines après son anniversaire, les services Russes s’étaient déplacés spécialement dans son village pour l’emmener ce qui l’avait d’autant plus excité. Un nouveau monde s’ouvrait à lui ! Un monde duquel il pourrait aider sa famille ! Pour la première fois de sa vie, il prit l’avion et quitta son village rural. Le petit garçon ne pouvait rêver mieux.

Mais Yuriy n’avait pour ainsi dire aucune idée de ce qui l’attendait réellement, on lui avait dit que son Alter le prédisposait à faire la fierté de la Nation Russe, qu’il pourrait offrir une vie décente. Et lui avait bu la propagande sans se douter une seule seconde de la vérité. Une fois sur le sol Russe, on lui annonça immédiatement la couleur. Emmené avec d’autres jeunes altérés étrangers et Russes dans une école militaire, il se retrouva du jour au lendemain soumis à un nombre incalculable de règles et un mode de vie réglé au millimètre et à la seconde près. Le point commun entre tous les élèves ? Ils disposaient tous d’un Alter orienté de près ou de loin vers le combat, ou alors avec un potentiel militaire quelconque.

Malgré ce changement de situation inopiné, Yuriy accueillait sa nouvelle vie avec motivation, son excitation demeurant intacte. Il deviendrait soldat alors ? Ou peut-être Héro professionnel, qui sait !? Quoi qu’il en serait, si cela lui permettait d’aider sa famille le petit Kravchenko était partant. C’est ainsi qu’il s’engagea dans huit années d’un apprentissage bien moins tendre que tout ce qu’il aurait pu imaginer.

Les journées commençaient à 6h, parfois plus tôt encore et ne se terminaient qu’une fois le soleil couché depuis bien longtemps. Au programme : des classes classiques à n’en plus finir et un entrainement physique intensif ainsi que des arts martiaux (Systema, évidemment), qui furent plus tard accompagnés d'un apprentissage au maniement des armes. Le cocktail nécessaire pour produire de parfaits petits soldats, en somme. Et à cela il fallait ajouter les entraînements spéciaux visant à développer l’Alter des nouvelles recrues: chacun était alors pris à part (des groupes étaient uniquement formés pour les Alters se ressemblant) et devait subir des exercices, passer des tests tout en étant évalué.

Autant dire que les rares moments de temps libre valaient de l’or. Si les recrues en profitaient généralement pour se reposer, Yuriy lui passait son temps à observer la nature depuis une fenêtre ou bien se promenait sur les terrains de l’école, laissant son regard se faire aspirer par la forêt non loin de là, reflet nostalgique de son village en Ukraine qui lui manquait beaucoup. Il avait une sorte du mal du pays, peut-être parce que le changement avait été trop brusque, mais restait motivé à continuer ses études en Russie pour sa famille, la pension gravitant toujours quelque part dans sa tête.

Malgré l’aspect communautaire des dortoirs et sanitaires communs, la solidarité des élèves était limitée et ce à cause du classement. Yuriy détestait ce concept, non pas parce qu’il était généralement dans le bas de la liste, mais parce que l’esprit de compétition avait gagné ses congénères, recréant artificiellement une sorte de hiérarchisation basée sur les résultats. Lui qui avait fuit la hiérarchie sociale de son pays pour donner un coup de pouce à ses parents se retrouvait maintenant face à une hiérarchie des talents. Car c’était le cas, en somme. Selon leur Alter et leurs prédispositions, certains étaient se tenaient au dessus des autres, les écrasant par leur toute-puissance. Voilà comment le garçon interprétait la chose.

C’est là que se développa la haine de Yuriy pour le système et ses inégalités. Lui n’était pas dans le haut du panier mais avait ses qualités : les langues étrangères et le physique, c’est tout. Ses résultats sportifs et linguistiques étaient excellents et sa maitrise des arts martiaux le classait dans les premiers de sa promotion dans le domaine. Le problème venait de pour ainsi dire tout le reste : il était un quasi-échec académique dans toutes les autres matières et surtout, son Alter ne se développait pas. Le véritable problème résidait là, discriminations et regards condescendants pleuvaient sur le jeune homme, alimentés par ce brûlant esprit de compétition. Il était le seul dans son cas, surnommé la brute sans cervelle, l’Altéré incapable… autant de termes qui lui faisaient l’effet de brûlures au fer rouge.

Ainsi la vision du monde de Yuriy se ternit peu à peu et le petit garçon volontaire mua en un adolescent déterminé. Il avait décidé de tirer le maximum possible de ses atouts, travaillant d’arrache pied sur tout ce qui touchait au physique, aux arts martiaux ou aux langues étrangères. L’Anglais s’immisça ainsi plus facilement dans son esprit et il performa son Russe au maximum puis, désireux de montrer qu’il en avait encore à revendre, entama le Japonais à la place. Les autres matières étaient quand à elles devenues secondaires, tout ce qui était lié de près ou de loin à la Biologie passait encore puisque lié à son Alter mais il décida de ne pas se compliquer la vie sur le reste. Ses résultats oscillaient donc entre médiocre et limite-limite, c’était tout ce dont il avait besoin. Venait ensuite l’Alter, probablement le point sur lequel Yuriy faisait le plus d’efforts : dans ce milieu élitiste, il ne pourrait pas aller loin si son Alter n’était pas au point.

Au vu de son Alter particulier, des mesures drastiques avaient été prises par l’équipe chargée du cas de Yuriy. Adaptive Evolution requerrait un effort continu particulier du corps ou une blessure pour que le garçon développe son alter, le rendant plus puissant. Du moins en théorie. Régulièrement, des séances « d’entrainement » plus terribles les unes que les autres se succédaient. Au début il ne s’agissait que de petits tests et d’exercices courts et sans réel danger pour le petit garçon mais au fur et à mesure, les tests se transformaient en ce qu’il considérait comme une véritable torture. Courses interminables, efforts herculéens, blessures en tout genre, tout y passait, autant de façons de faire que de stigmates sur le corps du garçon… dont beaucoup disparurent par la suite. Pratique. Et l’Alter réagissait bien, si bien que sa vitesse de transformation fut grandement améliorée, les adaptations devenaient plus complexes aussi. Les scientifiques étaient alors positifs quand aux possibilités de développement de l’Alter.

Mais cela ne dura pas ; au bout du coup de huit longues années, les seules améliorations dont les gratifia Yuriy furent ces deux là. À la fin de sa quatrième année, le nombre et la fréquence des « exercices » diminua drastiquement pour venir se caler à un rythme d’une à deux itérations par semaine, moins pendant les fêtes. Ce fut presque une insulte pour Yuriy qui avait tout donné pour ces résultats. Mais l’équipe de médecins et scientifiques chargée du développement de l’Alter clamait qu’un stress trop important sur l’esprit du jeune homme n’apporterait jamais quelque chose de positif de toute façon.

« Fais des efforts ! » Qu’ils répétaient. « Si tu progresses tu n’auras plus à subir ces entraînements » qu’ils répétaient. Yuriy les maudissait de tout son être. Du petit garçon au cœur sur la main il avait évolué en un adolescent qui n’avait pour les hommes que de la haine et du dégoût. Pourtant, il s’était accroché, et Dieu savait qu’il avait fait des efforts, mais… rien. Il n’avait pas abandonné cependant,  ça serait leur donner victoire. Pendant huit ans sa famille avait été comme une ancre le maintenant déterminé. C’était pour eux qu’il faisait tout cela, pour son père et sa mère qui avaient besoin de la pension. Au final et malgré son manque de talent, tout ce qu’il avait toujours souhaité était de les rendre heureux.

Peu après ses 16 ans, l’établissement abandonna virtuellement son cas malgré l’envie de voir un tel alter se développer. Il aurait fait le parfait soldat mais les résultats montraient qu’il n’était qu’un raté, terme qui faisait grincer les dents du jeune homme. L’étude et le développement de son pouvoir furent ainsi stoppés du jour au lendemain, ravivant d’autant plus l’animosité de certains de ses camarades d’école militaire habitués à le discriminer, paria qu’il était.

Au vu de son profil et dans un souci d’exploitation efficace, Yuriy fut placé dans un cursus qu’il n’avait pas envisagé : celui du renseignement. Alors âgé de 16 ans, il avait l’ordre d’obtenir des résultats convenables sans quoi l’intégralité de la pension versée à sa famille devrait être remboursée. C’était là la seule chose que Yuriy ne pouvait accepter. Alors, se résignant à son sort et maudissant le système et la façon de faire de toutes ces personnes qui en voulaient toujours plus, il serra les dents et redoubla d’efforts.

Presque trois ans plus tard, la Russie se décide enfin à faire quelque chose de lui. C’était sa délivrance… ou peut-être pas. Plus personne n’avait vraiment d’espoir vis-à-vis du jeune homme ou plus précisément de son développement d’Alter. Si certains en avaient, ils se taisaient et l’observaient sans se montrer. Sa stagnation avait tellement déçu que le projet initial le concernant avait été entièrement abandonné, supplanté par une sorte de projet de secours pour le rentabiliser.

De ce fait, Yuriy n’était pas un soldat, mais pas non plus un espion. Il était un produit défectueux qu’ils devaient utiliser d’une façon x ou y. De plus il était jeune, mais c’était justement là que se cachait la subtilité. Un faux cursus scolaire et une recommandation plus tard, Yuriy était inscrit à Yuei, seconde année avec un dossier et un passé qui selon les services de renseignements Russes résisterait aux investigations du Bureau de la Sécurité Public Japonaise.

L’annonce était arrivée comme un cheveu sur la soupe, faisant grogner l’Altéré intérieurement. « S’il peut s’adapter à tout et n’importe quoi alors il pourra s’adapter aux japonais ! Il se fondra dans la masse et peut-être qu’il se rendra finalement utile, Haha ! », quelqu’un s’était exclamé. Une blague.

Yuriy haïssait ces paroles de tout son être, et cet homme aussi, un haut gradé qui avait suivit son développement et son entrainement de près apparemment. Lui qui avait rêvé de la grande Russie en étant enfant, il était maintenant confronté à ce qu’elle était réellement. Mais cette partie là n’était pas la pire, Yuriy se rendait finalement compte que tout avait été orchestré depuis le début et qu’il avait probablement plus fait souffrir sa mère qu’autre chose ces dernières années. En plus de l’avoir traité comme un objet pendant des années ils s’apprêtaient maintenant à l’utiliser pour le restant de ses jours. Il était un poison, destiné à causer du tort dans un Pays rival. Quel cauchemar.

Sa mission ? Récolter des informations sur les secrets du système Héroïque japonais, des bavures ou quoi que ce soit de négatif passé sous silence. Et pour ce faire, il avait carte blanche à condition de ne pas exposer la Russie, même retourner sa veste contre le milieu Héroïque pour aller gratter des informations auprès des organisations illégales avait été suggéré, ils voulaient le transformer en pourriture.

Son chef de garnison, le sans-cœur qui avait supervisé son entrainement physique et martial, lui avait par la suite murmuré avec un sourire satisfait que c’était l’occasion de prouver sa valeur à la Patrie, que s’il réussissait sa mission et qu’il ramenait des informations sensibles quelles qu’elles soient, sa valeur serait reconsidérée.

Et en effet ça pouvait sembler être une solution à tous ses problèmes. Il ne suffisait que de réussir une seule fois pour tous les contredire. Pourtant, Yuriy n’en avait aucune envie. Ces dernières années lui avaient beaucoup appris, sur lui-même comme sur les autres. Tous ces gens étaient pourris jusqu’à la moelle. Ils ne cherchaient que le profit, la domination, le pouvoir… Et malgré son histoire ce pays qu’il avait tant admiré était comme tous les autres. Le jeune homme avait cependant gardé un point d’accroche, cette fameuse ancre qui résistait à la haine que les traitements subits avaient engendré. Tous les Hommes ne pouvaient pas être mauvais, sa mère était quelqu’un de doux et gentil et son père n’avait jamais arrêté de faire des efforts pour le bien de sa famille. Si des gens comme ça existaient, alors il devait y en avoir d’autres de par le monde.

Fraichement arrivé au Japon et entamant sa scolarité à Yuei en cours d’année grâce à son passé factice gentiment fourni par les services Russes et son japonais parfois approximatif, Yuriy prend peu à peu ses marques tout en étant extrêmement attentif aux rumeurs, quitte à aller farfouiller par lui-même lorsqu’il le peut. Il déteste sa situation mais pour s’en sortir il n’a d’autre choix que d’obéir aux ordres, sa famille étant retenue en otage financièrement. Et il savait que la Russie pouvait aller bien plus loin. Maintenant, il doit accomplir sa mission d’une façon ou d’une autre, afin de satisfaire un système qui l’en juge incapable... Qui sait où ce chemin le mènera ?




Quel événement aurait marqué votre vie ?

1/ S’il y avait bien un évènement que Yuriy regretterait toute sa vie, il s’agirait de cette fois là, lorsqu’il vivait encore avec ses parents. L’année avait été particulièrement difficile mais, enfant qu’il était, il s’était énervé sur sa mère face à l’injustice qu’il subissait. Pas de cadeaux pour noël, pas de vêtements neufs, très peu de jouets… il ignorait à l’époque que le prêt qu’avaient pris ses parents les avait fortement endettés et, déjà colérique, avait rejeté la faute sur sa mère. Cette dernière avait éclaté en sanglots, traversée par un torrent émotionnel qui, couplé à la fatigue l’avait fait craquer.
« Pardon Yuriy, pardon de ne pas pouvoir te donner plus… mais je t’aime tu sais ? Pour l’instant c’est tout ce que je peux t’offrir… est-ce que tu m- »

« Non ! » avait-il hurlé, pressentant déjà la question  qui allait lui être posée.

Il avait alors entendu des mots qui lui avaient brisé le cœur, d’une fois faible et coupée par des sanglots : « C’est parce que je n’ai plus d’argent ? »

Dès lors, le petit garçon s’était juré de ne plus jamais se plaindre, ce matin de Noël avait constitué la base de la motivation qui l’animait encore aujourd'hui. Gardant ces mots comme un stigmate lui rappelant pourquoi il se lève chaque matin, Yuriy est bien conscient que cette soirée a grandement influencé sa vision du monde par la suite.

2/ Une froide nuit d’hiver avait fait dangereusement descendre la température dans la région où se trouvait l’école militaire Russe où étudiait Yuriy. Après une épuisante journée de cours et d’entraînements, l’adolescent s’était accordé une petite demi-heure de temps libre avant d’aller dormir. L’air frais lui faisait du bien après tous ces efforts. Regardant au travers de l’une des fenêtres de la salle commune, c’est là qu’il la vit, la petite créature ou du moins le petit mouvement sombre dans l’épais manteau blanc glacé qui recouvrait les champs d’entraînements. Sans se poser plus de questions, le jeune homme fila à l’extérieur et tomba sur un petit hérisson qui n’avait visiblement pas pu hiberner cet hiver. À moitié gelé et probablement affamé, il ne survivrait pas longtemps seul vu les températures. C’était tout ce que devait savoir Yuriy qui décida de porter assistance à ce petit être qui traversait lui aussi un moment difficile.

Mais s’occuper d’un animal en cachette était difficile dans cet environnement et peu avant le début du printemps, son secret fut découvert. Évidement il avait fallu que ça soit par l’un de ceux qui considéraient Yuriy comme un moins que rien. Alors que les rires et les menaces pleuvaient, le jeune Ukrainien réalisa que finalement, les animaux tels que ce hérisson sans défense ne lui avaient jamais causé de tort. Les humains en revanche, c’était une autre affaire. Cette nouvelle réflexion en tête, il frappa ce Némésis bruyant de toutes ses forces, se vengeant au passage pour toutes les remarques qu’il avait du entendre pendant des années. S’en suivit un combat acharné, tels deux bêtes enragées c’était à celui qui infligeait le plus de blessures à l’autre. Finalement séparés après quelques minutes, les deux adolescents reçurent une peine exemplaire. Yuriy jubilait, Dieu que ça faisait du bien ! Sa perception du monde avait encore changé cette nuit là, y apportant une nouvelle base, un avis tranché sur le pouvoir de domination et la société.

Bien sûr le parcours scolaire entier de Yuriy l’a également marqué, façonnant autant son corps que son opinion et sa motivation.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?

Yuriy a un point de vue immuable sur la société et son fonctionnement qu’il rejette puisqu’il est pour ainsi dire communiste. Pour lui, tous ceux qui exploitent ou se comportent comme supérieurs sont purement et simplement des idiots –voir pire-, peu importe dans quel camp ils se situent. S’il avait le choix, Yuriy prônerait une égalité totale et bannirait toute forme de capitalisme sans distinction. Cette vision tranchée le fait exacerber les injustices et les inégalités à tel point qu’il n’hésitera pas à mettre son grain de sel dans une situation tant qu’elle ne compromet pas sa mission et sa couverture.

Et cette mission justement, son but est pour l’instant de récolter des informations sur le Japon et son système Héroïque comme demandé, mais ça n’est qu’une pièce du puzzle vers son but à long terme qui est de saboter toute forme de capitalisme ou d’exploitation à sa portée, portée qui n’a peut-être pas de limites dans son esprit finalement. Plus précisément il souhaite détruire le système Russe exploitant actuellement l’Ukraine, mettre sa famille à l’abri économique et peut-être un jour, rendre le monde plus juste et égal de sorte à ce que personne n’ait à souffrir à cause de ses faibles revenus ou de ses compétences.


Trame

Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?

Yuriy apprécie son Alter malgré son caractère aléatoire et, de façon générale, considère les Alters comme des outils développés par les Hommes via l’évolution. Tout comme la faculté de chanter ou de courir, ils sont à son sens quelque chose que tous devraient avoir le droit d’utiliser. Il condamne cependant toute forme d’utilisation criminelle ou dominatrice de ces derniers, à moins que la raison ne soit à son sens justifiée, son opinion sur la société rendant les lois pas toujours acceptables selon lui.

Concernant les Héros, il est quelque peu mitigé : d’un côté les Héros professionnels aident leur entourage mais d’un autre côté c’est leur travail, ainsi comment savoir si leur motivation est sincère ou financière ? Comme pour tout, le jeune homme n’arrive à distinguer que deux cas : les vrai Héros et les Héros attirés par le salaire, le fait est que si un Héro entrave une action illégale mais que Yuriy jugé justifiée, il ne pourra pas se ranger du côté du Héro. Ceci étant dit les vilains sont dans le même cas, en fonction de leurs motivations et de leurs méthodes, Yuriy soutiendrait ou non leurs actions. Enfin, le cas des Vigilantes, fameux entre-deux clandestin du système Héroïque japonais, Yuriy les classe selon les mêmes règles.


Pour quelle raison avez-vous choisi de venir à Yuei  ?

Et bien Yuriy n’a pas vraiment eu de choix finalement, le métier de Héro ne l’intéresse pas et il ne s’y destine pas. Cependant pour augmenter ses chances de réussir sa mission, les services Russes l’ont inscrit dans l’établissement le plus enraciné dans le système Japonais et, probablement, le plus enclin à lui ouvrir les portes sur des données sensibles au vu des récents événements.

En filière héroïque et également en alternance à Reiwa comme tout autre élève de sa promotion Yuriy est ainsi confronté à toutes les facettes de l’apprenti-héro japonais, une situation favorable à sa mission mais correspondant nettement moins à ses convictions personnelles.



Derrière l'écran

Pseudo : yuyu, il semblerait, sinon Haru c'est très bien ^^
Âge : 20
Comment as-tu connu le forum ? : C'est Urameshi Kisuke qui m'a hypé en s'inscrivant mais il
a pas encore posté sa fifiche de présentation ! o/
 maxou’
Gyō Y. Yuna
Chasseuse de Monstre - Apprentie Héroïne
Gyō Y. Yuna
Surnom : Kitsune
Profession : Troisième Année - Filière Héroïque & Stagiaire au Centre d'Appel de Reiwa
Rang : C
Points d'expérience : 172
Renommée : 00
Alignement : Esprit Libre
Re: [AV/T - YY] Yuriy Kravchenko - Étudiant étranger mais pas que || Lun 7 Oct - 22:10


Bienvenue sur le forum


Bonjour à toi et bienvenue sur le forum !

En soi, ta fiche ne me pose pas de souci mais il y a tout de même un bémol à préciser : Comme tu l’as si bien dit dans ta fiche, le Japon et la Russie ne sont pas en très bons termes (sauf erreur de ma part) et même si l’enquête du bureau de la Sécurité Publique n’a rien révélé pour le soulagement de tes supérieurs, tu seras à raison probablement surveillé par les services de renseignements Japonais. Prends donc gare à tes arrières car tu risques de rapidement de te retrouver en cellule pour espionnage avec la peine capitale à la clé. Je préfères te mettre au parfum, histoire d’être certaine de savoir dans quoi tu t’embarques.

Tout est bon, je te valide donc rang B avec 80 de renommée. Je t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés. Bien entendu, @Urameshi Kisuke reçoit 50 yens pour t'avoir inviter parmi notre communauté.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil. N'oublie pas de renseigner l'âge de ton personnage !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

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