Utaraki Kodama | terminé
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Utaraki Kodama | terminé

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Utaraki Kodama | terminé || Dim 3 Juin - 10:49

Kodama Utaraki




NOM & PRÉNOM : KODAMA Utaraki
ÂGE : 26 ans
SURNOM : Whistler
RANG : S
PROFESSION : Vilain indépendant à temps plein, Utaraki n'a pas de profession officielle. Officieusement, il loue ses services au plus offrant comme mercenaire.
AFFILIATION : Aucune, la seule attache du Whistler étant sa liberté.
NOTORIÉTÉ : Réputé sur le marché noir pour être diablement efficace dans ce qu'il fait, Utaraki est connu des autorités pour meurtres, vols et dans d'autres mesures, libération illégale d'animaux sur la voie publique. Sa réputation le précède, si bien que lorsqu'on entend siffler, on lève souvent la tête à l'affût d'une volées d'oiseaux. Les autorités savent que la "signature" de Kodama réside dans la présence de plumes, fourrure ou autre ADN animal sur les lieux de crimes, les meurtres mettant souvent en scène des cadavres violemment déchiquetés.
ALTER : Confère à l'utilisateur le pouvoir de charmer les animaux grâce au son de son sifflement.
AVATAR : Feitan - Hunter x Hunter
Utaraki Kodama | terminé Giphy

Présentation


PHYSIQUE & CARACTÈRE
Physiquement parlant, Utaraki Kodama est l'exemple même de l'archétype d'anti-héros sinistre, avec l'aura froide presque occulte qu'il dégage. Mesurant un bon mètre quatre-vingt pour soixante-huit kilos, c'est un homme moyen aux allures peu fréquentables.

Sa chevelure lisse est profondément noire, suffisamment soyeuse pour laisser paraître d'élégants reflets selon l'éclairage ambiant. Il n'est pas du genre à s'attarder sur son apparence, mais l'on peut tout de même deviner qu'il peigne soigneusement ses cheveux au moins deux à trois fois par jours. Il en est bien obligé : il se salit très souvent à force de côtoyer les bêtes sauvages qu'il adore. Pourtant, son regard n'indique en rien qu'il existe quoi que ce soit qu'il puisse aimer. Ce regard est aussi noir que sa coiffe. En règle générale, il est aussi froid que son coeur mais il laisse occasionnellement s'échapper des émotions quand les événements suscitent l'excitation, la colère ou la surprise. On ne verra jamais de tristesse ni d'affection à travers ses yeux.

Pareillement, on ne verra que très rarement le reste de son visage. Utaraki n'aime pas se faire remarquer et préfère se dissimuler sous des vêtements amples son masque, un signe distinctif chez lui qui trahit sa volonté de passer inaperçu. Cette décoration est visiblement faite d'un tissu léger, majoritairement violet il est orné du dessin très joyeux d'une tête de mort. Complète avec deux grands yeux ronds et vides ainsi que trois crénelures en guise de dentition et un trou triangulaire pour le creux du nez. Le motif est la seule chose qui peut varier dans la tenue du Whistler; en effet alors qu'il conserve une garde-robe remplie de longs manteaux noirs identiques, il possède trois exemplaires différents de masque. Celui qu'il porte le plus souvent reflète son état d'esprit constant : lorsque la tête de mort est accompagnée de deux os formant une croix, semblable au motif menaçant d'un drapeau pirate, c'est qu'Utaraki est en service. Il traque, vole ou massacre, dans tous les cas ce masque ne présage rien de gai. Le second masque est entièrement semblable à l'exception faite que les os en croix sont remplacés par des motifs de petites ailes rouges de part et d'autre de la tête squelettique. Ces deux tissus violets possèdent des bordures grises avec une ligne brisée tout le long, donnant l'impression de dents acérées. C'est un masque "décontracté" pour lui, les ailes rouges signifiant le vol majestueux d'un grand oiseau dans le ciel, un aigle royal ou une noire corneille. Quand il est d'une humeur un peu plus rayonnante, il sort le masque de la joie la plus totale, modifiant les ailes rouges pour quatre traits jaunes ressemblant à des rayons de soleil. Les bordures de ce masque précis sont rouges, marquant une attitude moins hostile, par exemple lorsqu'il s'en va rencontrer un commanditaire pour un éventuel contrat.
Dans tous les cas, son manteau noir dissimule son torse nu bardé de cicatrices et son pantalon également noir. Sa tenue se finalise par des chaussures qui restent dans le même thème peu coloré. Sous sa panoplie de croque-mort, il dissimule un parapluie unique. En effet, la toile de son accessoire est rouge, décorée par le même motif mortel, cette fois dessiné en noir avec des traits moins prononcés, donnant l'impression générale d'un visage fantomatique.

Tout cet accoutrement sied parfaitement à son caractère sinistre. Pas forcément gâté par la vie, Whistler est un tourmenté émotionnel. La seule raison pour laquelle il parcourt encore ce monde décadent, c'est qu'il a pour devoir de retrouver sa petite soeur, arrachée à lui suffisamment jeune pour qu'il décide de passer le restant de ses jours à la rechercher.

En vérité, pour un criminel sans foi ni loi, Utaraki n'est pas un mauvais bougre. Audacieux comme pas deux, il n'a pas froid aux yeux et estime avoir déjà vu pas mal de misères, assez pour ne plus être surpris, ne plus éprouver de craintes. Son ambition le pousse à emprunter des sentiers retors et il ne reculera jamais devant rien pour pouvoir atteindre ses objectifs. Son comportement est presque instinctivement hostile face aux étrangers, si l'on ne montre pas un signe d'amitié dès le départ, il s'empressera de se mettre en position de combat. D'ailleurs il se montre parfaitement amoral, ne déclinant jamais l'occasion de commettre un crime si cela permet d'avancer dans ses recherches. Bien qu'il soit animé par de bonnes intentions, ses manières de faire dépassent l'éthique. Il irait jusqu'à effrayer un gosse avec une flopée de corbeaux pour qu'il lui divulgue quelques informations !

Cependant le temps qu'il a passé englouti par ce que le manichéen appelle le Mal n'a pas fait que ternir son bon coeur, puisque ses tourments l'ont forcé à se débrouiller par ses propres moyens. L'indépendance est une notion aussi importe que la liberté à ses yeux. En effet, il s'appuie dessus pour justifier sa lutte contre les super-héros : aucun d'entre eux n'est venu à son secours quand il en avait besoin, aucun d'entre eux n'ira prêter main forte pour qu'il retrouve sa petite soeur, en clair cette société est pleine de trous et l'on ne s'en rend même pas compte. Selon le Whistler, ils - le gouvernement, forcément impliqué dans cette magouille héroïque - jettent de la poudre aux yeux du bon peuple. Il considère la propagande de la super-justice comme du contrôle de masse. Il ne tient pas spécialement à entraver ces pratiques, puisqu'il ne s'intéresse qu'à lui et à ses propres affaires, mais si un de ces freluquets en collants tente de l'arrêter dans sa chasse, il n'aura aucun remord à lui arracher les tripes et les donner au deuxième amour de sa vie.

Codicia Gourmandise, une belle bête au pelage sombre et "l'enfant" d'Utaraki, adoptée lorsque sa mère est morte en en soutenant le maître-siffleur dans l'un de ces plus féroces combats. Cet animal est, en plus d'être considéré comme un équipement hautement compatible avec les capacités du Whistler, la seule chose pour laquelle ce dernier peut s'inquiéter, exprimer la moindre once de sentiments. En dehors de sa soeur, c'est bien la seule... Il valorise sa vie et son bien-être bien plus que celle de ses éventuels partenaires de mission, partageant une relation des plus solides avec le canidé. L'ayant entraînée personnellement, Utaraki est fier de son compagnon animal comme de sa propre fille : il ne tolère pas que l'on sous-estime ses capacités, ni qu'on lui manque de respect. C'est que sa fierté s'étend à son précieux loup !

Même s'il peut paraître essentiellement cynique, cruel et cru dans sa façon d'être au quotidien, Utaraki possède encore cette âme d'enfant.. ou d'adolescent en crise existentielle, qui le pousse à briser les règles par pur plaisir. Il s'amuse à se rebeller, comme quand Kévin, 16 ans, demande à son père de se faire foutre alors qu'on ne lui proposait rien de plus qu'une parte de badminton. Il s'amuse parfois à utiliser son alter pour rameuter des animaux sur la grande route, provoquant au mieux de terribles carambolages ou au moins de pénibles bouchons. Sous son masque on ne le voit pas sourire malicieusement mais on l'entend ricaner.

Rancunier, il n'oublie pas le visage de quelqu'un qui l'a trahi, ou qui refoule une dette : on peut même dire qu'il traque ce genre de fouines comme du gibier et fait comprendre son mécontentement en prenant tout. C'est son rêve, de tout prendre. Parce que ce monde lui a enlevé sa vie sans que personne ne s'embête à la lui rendre, il souhaite rendre au monde la monnaie de sa pièce. C'est lorsqu'un gros paquet de billets verts en liasses très compressées sauvage apparaît que le côté cupide de l'Homme intervient. Raison pour laquelle il est la prostituée du crime. Son boulot, le commettre pour de l'argent. Son pseudonyme est même plutôt bien connu dans le milieu, depuis ces quelques années il a rempli assez de contrats pour retrouver une vie stable à Tokyo malgré son dépaysement brutal.  

HISTOIRE
La famille Kodama se base à Tokyo, au Japon. Née de l'union d'une psychologue et d'un homme d'affaires, elle se composait, en l'an 281 du fils aîné, Utaraki Kodama alors âgé de 4 ans et de la petite dernière, Kana Kodama. L'histoire du fils commence sous de bons augures : son alter se manifeste pour la première fois quelque jours après que sa soeur soit née, en route pour l'école maternelle en compagnie de son père, il arrive en classe entouré de pigeons et de colombes de la banlieue, proposant une attraction surprise à ses camarades qui en gardent un bon souvenir. Plutôt apprécié par ses pairs, il se fait rapidement des amis et s'épanouit dans un cadre quasi idyllique. Un an après la naissance de Kana, pour ses 7 ans, il débute son entraînement d'une vie. Il commence déjà à caresser le rêve de tout enfant : devenir un héro. Il proclame vouloir protéger Kana, forçant l'admiration et les encouragements des parents. Alors qu'il s'est intensivement endurci tout en cherchant à mieux exploiter son alter qu'il considérait plus récréatif qu'héroïque, c'est 5 ans plus tard que tout bascule.

Ouais, je devais bien avoir 12 ans ... Je me souviens, les portes de Yuei me pendaient au nez. L'examen d'entrée était imminent et pour atténuer le stress papa a trouvé judicieux d'organiser des vacances familiales pendant lesquelles on a visité des réserves naturelles, fait de l'exploration dans la jungle, pour finir ... dans un avion clandestin pour le Pérou ou j'sais pas quoi. Drôle d'histoire, vraiment : Kana et moi on jouait avec les macaques et deux gorilles nous ont mis dans des sacs. Nan, vraiment, des montagnes de muscles bien poilues, tatoués et balafrés comme deux Marines. Je n'ai rien pu faire ... Je m'en veux encore aujourd'hui. Je me souviens m'être réveillé sur un sol froid et métallique, celui d'un avion inconnu, entouré de gamins inconnus et de ma petite soeur sale, en pleurs et apeurée. Comprenez que je n'ai pas tardé à paniquer, j'ai cherché des explications mais personne n'était plus avancé que moi dans ce bourbier. Heureusement, il y avait un unique hublot. Par lequel je pouvais voir que l'on prenait encore de l'altitude. L'appareil venait de décoller, il y avait encore une petite fenêtre de tir pour se sortir d'ici, me disais-je ... J'ai ouvert la trappe en tenant Kana fermement pour ne pas qu'elle soit happée par la pression changeante. Il a fallu que je me perce les poumons, mais j'ai poussé un sifflement si fort qu'un grand groupe de volatiles rappliquèrent fissa. Alors, j'ai retiré ma veste pour envelopper la plus jeune avant d'ordonner aux oiseaux de la ramener sur terre saine et sauve. J'ai insisté sur saine et sauve. Pour tout vous dire ... J'ai bien voulu en faire de même pour sauver tous les autres et moi-même, mais l'un des mecs s'est pointé, il a écrasé ma tête sous sa godasse en refermant la trappe et il m'a dit quelques mots. C'était sûrement de l'intimidation, j'ai joué aux durs.

« T'as plutôt intérêt à t'tenir à carreau parce qu'ici c'est pas la colo d'vacances mon bichon bwahahaha ! J'ai marché dans de la merde d'éléphant avec cette même botte tu le sens ? Sens ! C'est l'odeur de ce qui t'attends, gamin ! C'est ce qui vous attends TOUS ! Vous êtes les bienvenues à La Frontera, chouineuses !! »

On avait encore quelques bonnes heures pour pleurer et nous lamenter sur notre sort, vous en faites pas. On en a profité. J'étais pourtant à moitié soulagé, j'avais réussi à éviter tout ça à ma petite soeur bien aimée... j'espérais sincèrement que ces cervelles d'oiseaux avaient bien fait leur boulot ... Puis je me rappelais dans quelle galère j'étais fourré de force. La plupart des autres gamins pleuraient en faisant un vacarme énorme et agaçant. J'en ai cogné un au hasard et ils se sont tous refroidis. On a eu beau se concerter et se creuser les méninges ensemble on est arrivés à la même conclusion : c'en est fini de nous. Quand on a senti l'avion se poser au sol, nos coeurs ont chaviré à l'unisson. Fin du voyage, début de l'Enfer. On a découvert un paysage luxuriant avec de la végétation et des bruits inquiétants d'être vivants non-sympathiques, même pour moi l'illustre ami des bêtes. Mais il ne fallait pas se laisser berner par le beau tableau puisqu'il dissimulait notre horrible réalité et futur, un laboratoire illégal dans lequel des scientifiques s'adonnaient à des expérimentations pour créer une sorte de soldats supérieurs. Bah, comme il a dit .... Bienvenue à La Frontera ?

Ca a été six années de torture, d'expériences illégales et de confrontation avec des loups affamés dans ce qu'on appelle la Fosse, là où l'on envoie les candidats pour qu'ils se dépassent constamment. Imaginez comment ça a été dur pour moi de tuer mon premier adversaire, une jeune panthère que j'aurais préféré caresser que dépecer ... Bref, ils ont tout fait pour que nous soyons forts physiquement et mentalement. On avait même des séances de bourrage de crâne pour que tout ce qu'il reste de nous soient des coquilles vides, des armes vivantes dans lesquelles ils implantent leurs propres volontés por continuer à s'astiquer la nouille dans des tubes à essais..! Sur ces six années, j'ai vu 14 de mes nouveaux petits copains mourir, sur notre petite bande de 20. On a eu le temps de créer des liens avant qu'ils ne décèdent des suites de dépassements trop intenses, bien sûr, sinon ça ne serait pas drôle de voir leurs dépouilles dans le crématoire. Ceux qui restaient avaient peur de finir pareil. C'est comme ça que la grosse machine était alimentée, par la peur et l'autorité. Quelle blague ! Aucune vie ne devrait être entravée, encore moins de force et pour des ambitions égoïstes ... Mais sachez que j'ai attendu, chaque jour de ces six ans, qu'un de nos fameux héro toque à la porte pour nous délivrer avant qu'il n'en reste plus un seul. J'ai gardé l'espoir jusqu'à ce que je me sois débrouillé tout seul, comprenant que dans cette vie, la politique c'est chacun pour soi. Alors qu'un des survivants devenait incontrôlable et perdait les pédales, je me suis éclipsé en profitant de la confusion pour laisser des cadavres derrière moi. Ce fut un tel plaisir que je les remerciais de m'avoir donné le goût du meurtre.

Je me suis caché dans les étendues sauvages pendant trois jours avant qu'une unité ne me retrouve enfin. Ils étaient déterminés à ce qu'aucun de leurs cobayes ne sorte d'ici vivant à priori... Quand ils m'ont coincé, j'ai bien cru que j'allais y passer. J'ai utilisé l'avantage que j'avais dans la jungle il ont réussi à me blesser. Avant qu'ils ne me plombent pour de bon pourtant, Dieu a envoyé mon gardien sous la forme d'un diable. Une bête féroce, localement connue sous le nom de Codicia parce qu'elle représentait pour les tribus locales l'incarnation d'un appétit vorace. La bête a décimé l'ennemi avant de tenter de me dévorer moi aussi. Avec un sifflement trop faible pour contrôler un prédateur de son calibre, j'ai au moins pu apaiser sa fureur de sorte à ce qu'elle me laisse tranquille et reparte se repaître des soldats. Ayant assisté à la scène en cachette, des membres de la tribu Akahoshi m'ont pris avec eux en pensant que j'étais une sorte de messie, un envoyé capable de dompter la Bête qu'ils craignaient. Je suis resté à leurs côtés pendant trois ans, j'en ai profité pour m'aguerrir auprès de leurs chasseurs et me suis même engagé dans une relation interdite avec la fille de leur chef dans le secret. Ils attendaient de moi que je libère leurs terres. Soit !

Avec l'aide de leurs troupes rudimentaires mais sauvagement efficaces, des animaux de la jungle et de Codicia elle-même, s'étant liée à nous parce que cette guerre de territoire lui rendait également service, nous sommes allés prendre le laboratoire d'assaut. Ils ne possédaient pas de grande puissance de feu sur place, pensant certainement que les indigènes n'auraient jamais l'idée ou le courage de se révolter. Il ne fallait pas amener un demi-dieu Aztèque protecteur de la faune, bitch. On est donc arrivés là-bas en surnombre et j'ai dû combattre un adversaire inattendu. Le seul de mes anciens co-détenus encore en vie avait été transformé en une marionnette faite pour tuer. Il faisait peine à voir, ce sale gamin avait une grande gueule mais son silence morbide ne me plaisait pas plus ... Heureusement ces raclures m'avaient appris à faire abstraction de mes sentiments. J'ai pu terrasser leur arme vivante avec l'aide de Codicia qui finit par être grièvement blesser pour me permettre de donner le coup final. Un coup décisif qui marquait la fin de la guerrilla. En exterminant les scientifiques jusqu'au dernier, nous avons rendu l'île à ses natifs.

Mais la Bête n'en avait plus pour longtemps. Avec ses dernières forces elle a essayé de ramper à travers les bois et j'ai tout de suite compris qu'elle se dirigeait à sa tanière. Sans siffler pour qu'elle comprenne que le combat était terminé et que je ne lui voulais aucun mal, je l'ai amenée jusque-là pour qu'elle économise ses forces. Tenter de la soigner était vain, elle souhaitait simplement revoir une dernière fois le louveteau qu'elle protégeait tout ce temps. La petite boule de poil s'est blotti contre sa mère mourante et là mon coeur a redémarré. J'en chialerais encore ... J'ai adopté la petite louve en la nommant Codicia en hommage à la vaillante guerrière qui l'a mise au monde. Ensemble et grâce à l'aide des locaux, nous avons pu obtenir un ticket de retour fracassant pour le Japon.

22 ans. C'est pour mes 22 ans que j'ai pu revoir ma patrie. J'étais un homme désormais et je l'étais devenu loin d'elle, je n'ai rien vu des changements, j'ai été privé des souvenirs que j'aurais pu créer ... En échange, j'ai reçu cette leçon crue et difficile à avaler. Je respirais un air de liberté, un sentiment qui m'a permis de ne pas être totalement perdu dans ma reconstruction. Je me suis stabilisé avant de passer aux choses sérieuses ... Où est ma soeur ?
Kana devait avoir tellement grandi depuis ce jour où je l'ai extirpée de l'avion infernal. Je ne l'ai pas revue, nous n'avions eu aucun contact. J'espérais au moins qu'elle allait bien et qu'elle avait pu poursuivre sa vie sans moi. J'ai lancé un avis de recherche auprès de la police et ces tire-au-flan ont abandonné au bout d'une semaine sans pistes. Je devais être extrêmement dégoûté de voir que même la Justice me riait au nez, mais encore une fois les séquelles psychologiques retenues de mon séjour à La Frontera m'ont permis de prendre les choses autrement. A ma façon. J'ai menacé, torturé, mutilé tous ceux qui pouvaient peut-être m'apprendre où se trouvait ma famille. Mes recherches ne me menaient qu'à Tokyo sans plus de précisions. Jusqu'à ce qu'un reportage n'affiche une criminelle dont le minois me rappelait fortement celui de Kana.

Cette fripouille était sacrément douée, même avec mes compétences en traque j'ai mis deux ans retrouver sa trace. Quand je l'ai confrontée dans cette ruelle sombre accompagné de mon animal de compagnie, elle a cru à une mauvaise farce. Elle s'est vite emportée et a tenté de me combattre. Je n'ai pas eu d'autres choix que de lui opposer de la résistance et j'avoue même y avoir pris du plaisir. Mais lorsque Codicia et moi l'avons acculée, nous montrant supérieurs, une autre fillette est sortie de nulle part et a rééquilibrer la partie. Fairy Dust, comme elle s'est présentée, s'avérait être ma seconde petite soeur que je n'ai pas pu connaître, me prenant totalement au dépourvu. Toutes les deux m'ont appris que nos parents leurs avaient fait vivre des horreurs et qu'elles avaient vécu un enfer assez similaire au mien. Dévasté par toutes ces nouvelles, elles ont réussi à fuir, déclarant ne plus avoir d'autre famille qu'elles-mêmes.

Je m'en suis posé des questions. Pourquoi est-ce que j'avais fait tout ça, alors ? Tous mes efforts étaient faits pour elle, pour la famille. Plus rien, il ne me restait que Codicia et mes yeux pour pleurer. Enfin, si j'arrivais encore à pleurer. J'ai pris quelques temps pour digérer cette situation, hésitant à retourner vivre isolé dans les contrées éloignées ou à me battre pour récupérer Kana et cette Fairy Dust au passage, je n'avais rien contre elle et j'étais même curieux d'apprendre à la connaître. Peut-être que nous aurions des points communs ? Bref, je me suis converti en mercenaire pour l'instant. Je me fais un pactole pour tuer deux ou trois gros lards en costume, en attendant j'organise le plan pour secourir mes soeurs du mal qui les détient. Pour ça, j'allais devoir faire le mal moi aussi mais si ça part d'un bon sentiment ça passe tellement mieux ..! Nos parents étant à la base de leurs souffrances, je devais d'abord m'intéresser à eux avant toute chose. Je vais devoir semer la zizanie pendant un peu plus longtemps, mais cette société me doit bien ça après le chaos qu'elle a abattu sur ma précieuse famille ..!



Derrière l'écran


PRÉNOM : Ju'
ÂGE : 20 ans
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Par un top site !
MOT DE LA FIN : *siffle l'Hymne des Vilains*
 maxou’
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Invité
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Re: Utaraki Kodama | terminé || Lun 4 Juin - 22:41

C'est terminé ! Smile
Kojima Akio
Ingénieur professionnel
Kojima Akio
Profession : Garagiste - Ingénieur du Syndicat
Rang : A
Points d'expérience : 900
Renommée : 175
Alignement : Esprit Libre
Re: Utaraki Kodama | terminé || Lun 4 Juin - 23:12

Coucou et bienvenue sur le forum ! J'aime beaucoup le côté meurtrier recherché xD gare à tes fesses sur ce forum de héros Surprised. Histoire sympatoche, ça m'a fait penser à Princesse Mononoke pour la louve xD. Tout est bon, je te valide donc rang S, te donne ta couleur et tes accès sous peu, puis t'ajouterai dans les listings.

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
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