[AV/T - L] Prince de secours
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[AV/T - L] Prince de secours

Sengoku Kaname
Membre du groupe Vigilante
Sengoku Kaname
Surnom : No One
Profession : Libraire et Barista au Book&Tea
Rang : B
Points d'expérience : 106
Renommée : 80
Alignement : Rebelle
[AV/T - L] Prince de secours || Mer 11 Déc - 17:44

Sengoku Kaname




SURNOM :  Bâtard - Demi prince... Vous comprendrez plus tard
ORIGINE : Bhoutanais
AGE :  29
ALIGNEMENT : Chaotique bon
PROFESSION :  Barista et libraire au Book&Tea
NOTORIÉTÉ : Non
ALTER :  Aquarelize: Manipulation des molécules d'eau et augmentation de celles ci.
AVATAR : Izuminokami Kanesada (Touken Ranbu) - @Sengoku Kaname
[AV/T - L] Prince de secours Huhf

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
Je ne pense pas être quelqu'un de sympa. Aimable, avenant, oui. Pas sympa.

Je veux dire, je ne suis pas méchant hein, mais en raison de ma situation quelque peu... Particulière, je ne suis sans doute pas la personne la plus engageante au premier abord.

Après, si en s'en tient à mon éducation, je suis là pour les autres. Mon père à mit un point d'honneur à m'élever comme les autres, sans faire de différence, ce qui fait que même si je ne suis pas vraiment comme frères, j'ai tout de même développé une volonté farouche quand au bien être du peuple.
J'ai peut-être tendance à être un peu extrême et borné, à ne pas franchement suivre les voies légales pour aider quelqu'un, néanmoins, je n'irais pas faire le mal par plaisir. D'ailleurs, si je peux éviter de le faire...  Néanmoins, je ne reste pas inactif quand je vois une injustice. Je ne suis pas un héro – et je ne compte jamais le devenir – mais suite à mon... Passé, il est clair que jamais, JAMAIS, je ne laisserais un malfrat - ou quelconque personne que je sais coupable – s'en sortir à bon compte. Cela fait peut-être de moi un salaud, mais si c'est pour le bien du plus grand nombre, je ne vois pas où est le problème.

Outre cela, j'aime ma famille, mes amis, mes compagnons et compagnes quand j'arrive à séduire. Attention, je ne suis pas boulet qui rougit comme un puceau, mais j'aime titiller les gens, chercher ce qui les énerve ou encore ce qui les pousse à bout. Un côté taquin mêlé à un peu de sadisme peut-être ? Mais une femme n'est jamais plus belle que lorsqu'elle s'énerve et que son visage prend cet air volontaire, que sa poitrine se tend alors même que son corps prend une attitude pleine de défit... Non ? De même, je ne les aime pas soumisse. C'est sans doute ce qui me pose le plus de problème au Japon, avec cet état d'esprit archaïque comme quoi les femmes doivent être soumises. Je ne comprends pas où est l'attirance là-dedans. Le plaisir de batailler pour l'avoir ou non, 'est cela qui pimente la vie !

Ah ! Et j'ai une tendance à être très protecteur. Et jaloux. Avec une fâcheuse tendance à devenir un con quand je suis sous l'emprise de la jalousie. Ou de la colère. J'aime aussi dire aux autres ce qu'ils ressentent ou veulent vraiment. Dans le genre con... C'est pas que je me considère mieux que les autres, loin de là, mais quand je fréquente quelqu'un ou même envers un membre de ma famille, je veux forcément ce qui est le mieux pour eux. Du coup, je vous laisse deviner... Bah j'agis comme un con. Ceci dit, après quelques engueulades, je peux promettre d'essayer d'arrêter. Mais faut être accroché pour être si proche de moi que la moindre petite inquiétude me fasse agir comme un.... Con.

Après n'allez pas croire que parce que j'insiste sur ce fait, que je ne suis que ça ! C'est surtout que je laisse plus facilement cette facette de moi apparaître, comme un mur cachant ce que je peux ressentir vraiment. Je n'ai pas peur de mes sentiments ou émotions, je les accepte totalement. Mais j'ai peur qu'un jour, quelqu'un les utilise contre moi. Bien évidemment, il y a des choses qui me tienne à cœur et qui ne sont pas cachées. La loyauté en fait partir. C'est même à la première place. Vous vous doutez donc bien que la trahison est à la première place de ce que j’exècre le plus. Le courage est une des choses que j'admire le plus. Et la personne qui m'a inspiré cet état d'esprit n'est autre que ma mère. Un jour peut-être vous expliquerais-je pourquoi. De même que la détermination. Après tout, comment peut-on vouloir avancer dans la vie sans détermination ?

Je me souviens que mon mentor me disait toujours « Si tu as le courage et la détermination, tu seras capable de grandes choses. » mais ce qui m'a marqué le plus fut sans aucune doute son mantra « Sauve une vie ». Pas par altruisme ou une quelconque autre bonne action bien placée pour ce faire bien voir – comme les héros – mais simplement parce que je peux le faire. Les lois et règles gérants les héros les empêchent de sauver plus de vie. Pour cela, j'ai prit la voie de l'ombre, passant outre la lois, tant qu'à la fin, une vie est sauvée.

Je ne porte peur-être pas les héros dans mon cœur, mais je les respecte. Pas de par leur métier, mais parce qu'ils ont eut le courage de se dresser face aux danger et de tenter de sauver les citoyens. E qui me ramène donc vers ma liste : le respect. A part cela, je pense que je reste un être humain lambda – quoi qu'altéré – avec ses démons et ses vices, qui pourtant a aussi ses qualités.

***

Je ne suis pas beau. Pas laid non plus.

Les traits fins, les cheveux long et les boucles d'oreilles ont tendance à me donner un air de femme. Sans doute habillé avec une robe, l'effet serait plus parlant. Si l'on mettait de côté les épaules carrées et ma taille. J'ai une carrure de soldat selon certain, sans doute dû aux années passées à étudier quelques arts martiaux. Ou simplement parce que je suis gâté par la nature ? Après tout, vous en connaissez beaucoup des asiatiques dépassant le mètre quatre-vingt-dix ? A part l'homme le plus grand du monde, bien sur. Sans soute tenais-je cela de ma mère. Une japonaise.

Je ne vous l'avais pas dit ? Je ne suis qu'un métisse. Ce qui fait que de ma fratrie, j'ai la peau la plus pâle. De même, je dois bien être le seul avec des yeux clairs. Allez savoir pourquoi ma mère les avaient ainsi. Je ne me suis jamais penché sur son arbre généalogique. Peut-être devrais-je.

Si je me tenais aux côtes de mes frères et sœurs, jamais, au grand jamais, vous ne vous douteriez que j'étais des leurs. Trop grand, trop clair, trop... tout. Cela me valut pas mal de commentaires déplacés et mal-venues aux cours des mes jeunes années mais j'avais ma mère, ma famille. Alors cela me passait au-dessus de la tête.


Origines


Résumez nous votre Histoire.
Je ne compte pas vraiment m'étaler sur ma vie.
Je suis né hors mariage, de l'amour d'un roi et d'une ethnologue. C'est mignon, je sais. Je suis donc né dans le pays de mon père, le Bhoutan. J'ai une tripoté de frères et sœurs, une belle mère – qui est la reine au passage – et reçu une éducation digne d'un prince. D'ailleurs en y repensant, cela m'étonne d'avoir bénéficié d'un tel traitement. Je n'ai jamais vraiment montré à mon père à quel point j'étais reconnaissant pour ça.

Bref, j'ai grandis. Aux côtés des miens, mais avec un fossé malgré tout. Le bâtard et les officiels. Sauf que cela ne m'a jamais dérangé, je savais bien que cela ne changeait rien a l'amour que ma famille pouvait me porter et que je leur portais. Je n'étais pas le plus intelligent ni même le plus droit. Pas vraiment le plus apte pour passer pour un prince. Après tout, je n'en ai jamais été un. Sauf aux yeux de ma mère. Mais quelle mère ne verrait pas son enfant comme un prince ? Ou une princesse ? Toujours est-il que j'ai eut la même éducation, les mêmes vêtements, la même nourriture.

J'étais proche de Sang, sans doute car nous n'avions pas beaucoup de différence. De tous, il était celui que je voyais le plus comme mon ami en plus de mon frère. Et pourtant, malgré cela, je n'ai pas hésité à me faire exiler par amour pour ma mère. Pour elle, pour la sauver de cet enfer dans lequel elle c'était plongée par ma faute, j'ai tourné le dis aux miens. Sans doute m'avaient-ils tous oubliés depuis... Les plus jeunes, c'est presque sûr. Et Sang ? Que pense-t-il de moi... ?

Enfin bref. Après notre arrivée au Japon, ma mère à écrit un bouquin sur la famille royale du Bhoutan, sur le peuple de ce pays. Cela lui prit plusieurs mois, alors qu'elle cumulait plusieurs petits boulots pour joindre les deux bouts. Je n'ai pas fait d'études, enfin pas vraiment. Pour l'aider, je me suis fait engager dans un café. J'ai commencé comme serveur, mais rapidement j'ai demandé au patron de me former en tant que barista. L'odeur du café est apaisante pour moi.

Il me fallut près d'un an pour maîtriser les bases et prétendre à ce poste. J'avais encore beaucoup à apprendre, mais en voyant ma mère ce donner autant de mal, cela me donnait le courage d'avancer. Je pensais sans cesse à ma famille, me demandant si tout allait bien pour eux. Si mon père m'en voulait vraiment et me haïssait pour ce que j'avais fait.

Peu de temps après, j'appris que ma mère voyait quelqu'un, un homme qui avait perdu sa femme plusieurs années plus tôt et qui avait deux garçons, au lycée. Si ma mère était heureuse, je l'étais aussi. C'est ainsi qu'elle se maria pour la première fois. Et que je pris mon appartement, pour ne pas déranger la vie du nouveau couple. Ils m'avaient bien invité à rester avec eux, mais de mon point de vue, ma mère avait assez souffert par ma faute et m'éloigner un peu ne pouvait que la rendre libre de son passé. Je savais qu'elle en avait un peu honte, alors si je laissais la place libre, peut-être se sentirait-elle mieux ?

Il me fallut quatre ans pour que je puisse avoir assez d'argent et que la banque accepte de me faire un près, pour que voit le jour le Book&Tea. Par soucis d'économie, j'habite maintenant à l'étage, cela me réduit les frais et m'évite d'avoir a payer un double loyer. C'est littéralement un studio, sans doute de base pour l'équipe qui doit travailler avec une sale de repos, une sale de bain et une kitchenette, mais comme pour le moment je travail seul, je m'en fou un peu. J'ai tout ce qu'il me faut pour vivre, le salon marche plutôt bien sans pour autant être l'endroit à la mode.

De plus, vivre seul m'a permis de faire la rencontre de Senin et des autres. D'entamer une vie que je ne me serais jamais vu embrasser autrement. De devenir No One. Alors, oui, je suis fier de ce que ma vie est devenue depuis mon départ de chez mon père. Ce n'est pas facile et j'ai dû presque tout réapprendre, sur ce que je croyais savoir de la vie, mais au final, je n'en suis que plus fort. Je me suis enfin trouvé.

Quel événement a marqué votre vie ?
Plus haut, je vous ai dit que j'étais protecteur. Et ce n'est pas quelque chose de nouveau. Je crois que j'ai compris que j'étais prêt à tout pour protéger ceux que j'aime lorsque j'ai mit en place mon exile. J'ai tout fait pour être renié par mon père, pour le pousser à bout. J'ai fais des choses dont je ne suis pas fier, mais qui on permis à ma mère de retrouver son épanouissement de femme. Grâce à cela, aujourd'hui elle est mariée et heureuse en ménage. Il y a deux ans, elle m'a même donnée une petite sœur.

Pour vous donner le contexte, ma mère est parti au Bhoutan quand elle était jeune, en tant qu'ethnologue. Je ne sais pas vraiment ce qui c'est passé, mais de fils en aiguille, elle a fini par tombée amoureuse de mon père, le roi du Bhoutan. Sauf qu'il était déjà marié à sa reine, de fait ma mère fut reléguée au rang de concubine. Elle avait accepté son rôle – par curiosité – et cela lui permit d'étudier la vie dans un palais. Ce qui n'aurait du durer que deux ans c'est prolongé pendant presque vingt ans. Je ne compris que tard pourquoi elle restait : moi.

Elle aurait pu partir bien plus tôt, mais en tant que mère elle refusait de partir sans moi. Je ne peux pas dire que mon père démontrait son amour, en tant que roi, il avait des obligation, mais je n'étais qu'un bâtard après tout. Il m'acceptait chez lui, ce qui était déjà bien. Sauf que la reine non plus ne me démontrait aucun amour. Pourquoi l'aurait-elle fait ? N'étais-je pas le fruit flagrant de l’adultère de son époux ? Avec le temps, loin de tout cela, je me mis à la comprendre et à voir ce que je n'avais jamais vu jusque là. Jamais la reine ne m'avait mal parlé, mal traité ou rejeté. Elle ne savait juste pas comment me traiter. Toujours est-il que ma mère refusait que je puisse grandir sans amour. Le deuxième  choix qui ce posait à elle était de partir avec moi, sur accord de mon père bien évidemment. Elle ne l'a pas fait.

Ma mère savait que j'aimais profondément mes frères et sœurs, que j'étais là-bas. Je recevais une bonne éducation, j'étais plutôt bien traité et je ne manquais de rien. De fait, elle ne pouvait ce résigner à me séparer de ma famille. Alors elle n'a rien fait, si ce n'est souffrir de sa situation : aimer un homme qui ne le lui rendait plus la passion de leurs premier jours. Qui était mariée à une autre.

Je devais avoir quinze ou seize ans quand je compris pourquoi ma mère s'isolait autant, le regard porté vers le Gangkhar Puensum. Vers la Chine, perdue dans ses pensées. Je sais qu'elle aimait plus que tout le côté pur du sommet, lui rappelant sans doute le Mont Fuji par bien des aspects. La nostalgie était ce qui apparaissait le plus sur son visage. Même si je pensais que c'était parce que son pays lui manquait, je me mis en tête de tout faire pour l'aider. Sauf que je n'avais pas la moindre idée de quoi faire.

Je dois avouer ne plus trop savoir comment j'en suis arrivé là, mais l'idée de base était de faire enrager mon père. Et accessoirement, découvrir ma sexualité. Tant que je recevais des femmes, tout allait bien, même s'il me reprochait tout de même mes frasques. Par contre, quand je me suis intéressé aux hommes, ma relation déjà tendu avec lui à commencé à s’envenimer. Dans les textes bouddhistes, il est conseillé de ne pas avoir de mauvaises conduites sexuelles, et le moine qui m'enseignait cela depuis enfant était bien plus catégorique : c'était une faute grave. Vous imaginez donc où cela m'a mené ? A continuer et à ne pas me cacher. Je venais de trouver comment provoquer un exil qui ne donnerait pas à ma mère l'impression d'être la fautive. Elle n'était pas franchement heureuse que je joue ainsi avec la religion et le sexe, mais je m'en foutais.

Au début, père me fit m'éloigner de ma famille, me donnant aux mains des moines pour que je retrouve la paix et le droit chemin. Néanmoins, je continuais. Ainsi, au bout d'un an de ce calvaire, mon cher père me fit venir devant lui. Il monologua sur la perfection, la droiture et l'intégrité de mes frères, me demandant pourquoi je ne pouvais me conduire ainsi. Je me contentais de lui sourire, ce qui devait être passablement énervant pour lui.

Puis.. Je dû avoir les paroles les plus ignobles. Aujourd'hui encore j'ai honte d'avoir dit cela, je me sens sale. Et j'ai l'impression d'avoir salit mes frères. Je ne sais même pas ce qui m'a prit de provoquer mon père à ce point, sans doute parce que je sentais que cela me blessait de voir ma mère ainsi... Je fini par m'approcher de mon père, pour parler a voix base, comme une confession. Je me souviendrais toute ma vie, mot pour mot, ce que je lui dis ce jours là :

« Si vous le souhaitez, je peux arrêter. Après tout, j'ai mes frères pour cela. Je pourrais leurs faire découvrir. Demi-frère, demi-inceste... »

Je n'ai pas eut le loisir de finir ma phrase que je me pris la plus magistrale des baffes dans la figure. J'étais au sol alors que mon père se tenait debout, rouge de rage, me regard avec le même dégoût que l'on regarderait une fausse sceptique... Quoi que, je pense qu'à cet instant, il aurait sans doute préféré en regarder une. Comme tout bon roi, il ne hurla pas, il inspira, expira en fermant les yeux alors que je me relevais. Quand il fut prêt, il les rouvrir et planta son regard impénétrable dans le mien. Abordant une expression indéchiffrable, il lâcha sa sentence : l'exil pour le dépravé que j'étais.

Je dois avouer que repenser à cela me fait mal, mais si c'était à refaire, je le referais. Malgré la sensation de ce prostituer. Moins de deux heures après cela, nous quittions la demeure de mon père, sans un regard en arrière, sans un au revoir pour ma fratrie. Je partais comme un voleur, les yeux brûlants de larmes contenues, mais avec ma mère. J'eus la sensation de la voir respirer pour la première fois lorsque son pied ce posa enfin sur le sol japonais, quelques jours plus tard.

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Je ne suis pas un rêveur. Je suis simplement un homme qui espère voir le monde devenir meilleur. Quand bien même pour cela, il faut par moment contourner la lois. Après, je ne cracherais pas sur trouver une bonne petite épouse casse pied... Ou un époux. J'suis pas difficile, que voulez-vous. Peut-être réussir à ouvrir une chaîne de Book&Tea... Revoir ma famille, si un jour je le peux. M'enfin, c'est pas gagné ça. Je me demande souvent ce qu'ils deviennent tous, mais ce n'est pas comme si je cherchais vraiment à le savoir pour autant. Plein de choses me donnent envie pour l'avenir, mais rien de vraiment important pour que je veuille m'y consacrer. Ou rien d’assez réaliste. Une femme ? Ce serait cool, mais avec ma vie de justicier ? Pas compatible. Revoir mes frères et sœurs ? En soit, pas compliqué, mais j'ai été exilé. Et rien ne garanti que eux, veulent me revoir. Je ne suis que le demi je vous rappel. Ouvrir une chaîne ? Faudrais déjà que le premier marche du feu de dieu. Et que je fasse une meilleur pub. Bref. On verra ce que l'avenir me réserve hein.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Les alters... C'est compliqué. Ou tout du moins, cela l'était.
J'ai grandis dans la peur des alters. Ou en tout cas dans leurs interdiction. Alors quand le mien à commencé à ce manifester, autant dire que je n'étais pas joyeux. D'un autre côté, ma mère, elle avait grandit dans un pays où les altérés avaient des droits et n'étaient pas rejetés comme l'étaient ceux du Bhoutan. Après tout, quand le roi dit non, c'est non. Tout le monde est obligé d'obéir. Surtout moi.
Je suis peut-être un bâtard, un demi prince ou tout ce que vous voulez, je n'en restais pas moins son fils.

Ce fut ma mère qui remarqua les premiers changement chez moi et autour de moi. A cette époque, j'étais trop jeune pour rester loin d'elle, et comme nous ne vivions pas à proximité directe avec mon père – ouais je le voyais peu – cela l'a aidé. Mais cacher que son fils a des pouvoirs devient compliqué quand l'eau alentours partait en vrille au moindre pleur. On réussit plus ou moins à le cacher, mais je suis presque certains que mon père savait.

Après, je suis au courant de ce qu'il c'est passé avec les terroristes, même si j'avais déjà quitté le pays depuis un moment. Des altérés ne supportant plus la pression exercée par un roi peureux, rendant peureux son peuple. C'est l'une des raisons qui m'a poussée à partir de chez moi pour le pays de ma mère. Mais pas que. De fait, je savais que ma famille avait subit un grand choc à cause des alters, de même que certaines personnes utilisaient ceci à des fins peu orthodoxe – si tant est que ce mot signifie toujours quelques choses à l'heure actuelle.

Mais je savais aussi que beaucoup de gens les utilisaient à des fins toutes autres. Certains soignaient et sauvaient des vies avec. De fait, je pense – du plus profond de mon être – que ce n'est pas les alters le problème. C'est nous. Les humains. Depuis des temps immémoriaux les humains faisaient le bien et le mal, chacun dans son camps sans prendre le temps de comprendre ce que voulait l'autre. Moi, je suis gris. Je ne suis pas enfant de cœur, mais je ne suis pas un monstre. Je suis juste un humain qui assume ses choix. Je décide. Et je ne rejette pas la faute sur un alter. Si Sanggyae était là, il sortirait sûrement une de ses phrases à la limites philosophique tirée d'une paroles de Bouddha. Vous voyez ? Chacun ses choix. Le bien, le mal, la religion... C'est ça la liberté

Quel est votre rapport au Crime ?
Normalement un crime est un acte en violation avec la loi. Pour moi, c'est un peu plus que ça. Le non respect des droits des autres, un empiétement sur la vie privée d’autrui... Ouais, en fait cela colle à la définition de base, mais je ne suis pas certain que cela n'aille pas plus loin, dans le fond. Je ne sais pas. Ce qui me semble... Trop est pour moi un crime. Bien entendu, si mon père ne m'avait pas donné une telle éducation, sans doute aurais-je réagis comme tout un chacun, à continuer à vaquer à mes occupation plutôt que de vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas ? Je ne sais, mais c'est vrai que depuis enfant, je mets souvent les pieds dans le plat, et je règle les choses à ma façon, comme lorsque je me suis fait exilé.

Dans la vie de tout les jours, je ne suis qu'un barista et libraire, donc je m'insurge comme une personne normal, me mettant en travers si je le peux et si cela ne me mets pas en danger. Pour autant, quand je prends les traits de No One, je ne penses plus vraiment à ma survit mais plus à celles des citoyens et innocents. Attention, je ne me suis jamais frotté à personne qui à mit ma vie en danger, j'ai été blessé, mais jamais rien de bien grave, ni même participer à aucun véritable combat. Je ne suis encore qu'un justicier du dimanche. Peut-être qu'un jour, cela changera ? Mais en aurais-je le courage ? Aurais-je le courage de me servir de ma vie comme bouclier et de mes poings comme armes, faisant fis de la logique ? Je ne sais pas. J'attends le jour où cela m'arrivera...

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Je dirais bien qu'il y a des lois et qu'elles sont faites pour être respectées, mais cela ferait de moi un hypocrite. Si je suis pour le maintient de celles-ci, je trouve – malheureusement – que bien peu de personne les appliquent. Elles datent d'un autres temps, elles ne vont pas avec l'évolution. Les criminels altérés ne sont pas appréhendés comme il faut, les héros n'ont aucune liberté de mouvement et sont étriqués par les lois qui les empêchent de faire correctement leurs boulot.

J'ai grandis dans un pays où l'on a peur des altérés. De fait, j'ai toujours prôné une volonté d'aider ses personnes. Depuis mon exil, j'ai été plus qu'heureux d'être dans un pays où l'ont prend soin du peuple entier, pas que des uns ou des autres. Ici, tout est différent de chez moi. Et pourtant, ce qui m'a fait ouvrir les yeux, c'est ce qui c'est passé dans mon pays natal. Lorsque des terroristes altérés s'en sont prit à ma famille. A mon peuple. Je n'avais beau n'être qu'un bâtard, j'avais été élevé comme un prince. Je ressentais le même amour pour eux que mes frères. Et pourtant, ce même peuple avait fini par ressentir une peur inexpliqué envers ceux possédants des capacités, à les renier, les mal-traités. En soit, qu'il y ait eut une rébellion n'est pas surprenant, mais cela ne me fit pas moins mal pour autant. Même ma mère se senti mal et s'inquiéta pour le reste de ma famille.

J'avais toujours été dans la loi, la suivant avec rigueur et fermeté. Toujours lié à mon éducation, mais après cela, j'ouvris les yeux sur le monde qui m'entourait et je commençais à me rendre compte de ce qui n'allait pas. A chaque action, je me disais « si je fais comme ça, ça ira mieux » ou encore « mais pourquoi cette loi existe alors que ce n'est logique rapport a cette situation »... Je m'en donnais des migraines. J'en perdais le sommeil. Rien ne me paraissait plus logique. Entre le silence radio de ma famille, les terroristes et les infos qui ne laissaient rien fuiter... Je crois que j'ai tout simplement été à bout. Et qu'est-ce que je fais quand je suis à bout ? Je vais au bar.

Je me souviens plutôt bien de ce soir-là, car ce fut mon premier acte réel. Cela faisait quelques heures que je me rongeais le frein en enchaînant les whisky sec, lorsqu'une femme prit place à côté de moi. Je ne sais pas ce qui l'a poussée à croire que je voulais pousser causette, toujours est-il qu'elle entama la conversation – plus proche du monologues vu que je ne répondais que par des grognement, qu'elle interprétait à sa sauce – m'expliquant le calvaire de sa vie et de son mariage en instance de divorce.

En y repensant, ce genre de femme m’horripile. Je suis bien, dans mon coin, morose comme pas permis et elle tape l'incruste, parle sans discontinuer, me touche les cheveux – alors que je déteste qu'on me les touche ! - puis ce plain de sa vie. Mais je m'en fou moi ! Les greluches comme toi, il y en à la pelle ! … Pardon. Donc, je disais. Je l'entendais mais ne l'écoutait pas vraiment. Au bout d'un moment, je finis par me redresser et la repousser un peu violemment en lui expliquant le concepts d'espace privé. Et de consentement aussi. On ne trifouille pas les gens sans leurs accords. Ce n'est pas parce que je ne dis rien que je suis ok pour !

Évidemment, greluche le prend mal, me prend de haut avec sa poitrine refaite étriquée sous son haut presque trop petit. C'est bon, on a comprit que tu veux te faire sauter, pas besoin de faire ta mégère parce qu'on te dit non. T'es pas irrésistible, t'es juste à la limite de la vulgarité. Bien sûr, je ne lui dis pas cela, peut-être parce que je n'avais pas encore assez bu pour être un parfait goujat ? Je n'en sais rien. Mais elle me balança le contenu de son verre – un gin tonic – au visage et s'en alla comme une diva. Je fus tellement fasciné par sa façon de rouler des hanches, en me demandant quand est-ce qu'elle allait se les briser, que je remarqua pas tout de suite l'autre.

En secouant la tête, et reprenant un peu mes esprit, je me retournais pour finir mon verre. Vous imaginez bien la tête que j'ai tiré en avalant mon whisky coupé au gin tonic. Bah c'est dégueu. Reposant finalement mon verre, je payais ce que je devais avant de me lever, un peu titubant. Je crois bien que cela faisant un moment que je ne m'étais pas laissé à boire autant. Si ma mère me voyait dans cet état, je crois que je me prendrais la gifle du siècle.

C'est donc en sortant du bar et en prenant le chemin de chez moi que j'entendis ce cri. Je crus d'abord que c'était mon imagination mais en avançant un peu, il retentit de nouveau et je pus vaguement en détecter la provenance. Ni une, ni deux, j'allais voir. On m'avait apprit le respect des femmes et qu'une aide était toujours la bienvenue. Bonne poire, bonjour. Je ne sais pas trop si je tanguais encore ou si l'adrénaline commençant à ramper dans mes veines me rendait lucide, mais lorsque j'arrivais là d'où semblait provenir le cri, quelle ne fut pas ma surprise de voir la greluche-bimbo-hanchedéboitée ce faire malmener par un homme.

Alors que j'allais m'avancer pour m'interposer, il ce passa une chose qui allait changer ma vie et la vision de celle-ci à jamais. Sortant de nul part, un homme costumé atterrit derrière le malfrat et l'envoya valser pour l'éloigner de la victime. Rapidement, un combat s'engagea entre eux et je sus que je devais appeler la police mais le... Héro m'en dissuada, me jetant la dame dans les bras pour que je l'éloigne de tout cela. Sauf que j'étais pétrifié. Pas par la peur, mais ce que je voyais. Un homme agissant sans rien demander a personne, dans l'ombre de la nuit, pour venir en aide à une inconnu – insupportable en plus – et prêt à ce battre pour son honneur. Ladite femme s'enfuit et je ne la retint pas, restant simplement muet d'admiration devant cet homme qui ce battait, avec son alter, contre un criminel qui répondait de même.

Mon cerveau du ce déconnecter car lorsque je revins sur terre, le costumé me parla. Je ne saisis pas ce qu'il me dit mais une phrase fusa de mes lèvres, si vite que cela me choqua. Je n'avais même pas eut le temps d'y réfléchir qu'elle avait franchit mes lèvres :

« Apprends-moi. »


Le temps sembla ce figer alors que je me redressais, faisant à celui que lui allait être mon mentor par la suite. Ses traits durs ce déformèrent en un sourire flippant. Et il me dit simplement :

« Sauve une vie. »

A partir de ce moment là, je mis un pied dans l'univers des justiciers. Je ne sais pas si j'arriverais à changer le monde, mais au fond de moi j'étais en quête de justice. Pour ma famille, pour les venger, mais aussi pour protéger tout ceux que la société ne pouvait sauver. Une résolution qui semblait s'affirmer au fur et à mesure que Senin m'entraînait.


Derrière l'écran

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Comment as-tu connu le forum ? : Retour aux sources !
maxou’


Dernière édition par Sengoku Kaname le Lun 6 Jan - 12:31, édité 4 fois
Lunalyn
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Re: [AV/T - L] Prince de secours || Sam 28 Déc - 18:30

Nyoup !

Rebienvenue parmi nous !

Si tu as besoin d'aide pour ta présentation, n'hésite pas à me contacter ou contacter @Fubuki Nami, nous serons ravies de t'aider !

Bon courage en tout cas et fait nous signe ici quand tu auras terminé !

Peluuuche
Sengoku Kaname
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Re: [AV/T - L] Prince de secours || Lun 6 Jan - 12:32

MErci !

Petit poste pour signaler que j'ai fini ma fiche x.x
Lunalyn
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Re: [AV/T - L] Prince de secours || Lun 6 Jan - 18:03


Bienvenue sur le forum


Nyoup !
Alors je viens de finir la lecture et je vois pas grand chose à te demander du coup, je passe direct en validation vu qu'il me semble que tu as vu les détails de votre liens avec Sang et Milly même si la pauvre n'est même pas cité dans ta pres !
Niveau forme, tout de même, y'a quelques fautes qui me semble plus être de l'inattention qu'autre chose. C'est pas trop génant mais c'est un petit peu dommage. Enfin, je dis ça mais je suis bien la première à jamais me relire //PAN//
Bref ! Tout est bon, je te valide donc avec 80 de renommée ce qui t'offre le rang B et t'ajoute de ce pas dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum. Tu peux aussi contacter @Konran Syl ou @Nicholas Collier qui sont eux aussi des justiciers et avec qui tu pourrais t'entendre.

Bon RP sur Dawn of Heroes
Peluuuuuuche

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