SURNOM : Silencer Hitwoman (en secret) - Agent 48. ORIGINE : Dominion Nord-américain (en secret) - Nouvelle République de Californie. (voir carte ici) AGE : 28 ans. ALIGNEMENT : Chaotique Neutre - "Esprit libre". PROFESSION : Tueuse à gages (en secret) - Membre des Sinisters - Ancienne Héroïne de Justicar Incorporated - Héroïne à Reiwa. NOTORIÉTÉ : Silencer Hitwoman : Personne ne connait la véritable identité de la Silencer Hitwoman, engagée régulièrement pour assassiner des personnes potentiellement dangereuses. Pas même ceux qui l'embauchent connaissent son visage, et ce n'est que par le biais de personnes l'ayant déjà engagée qu'on peut savoir où on peut lui demander une mission. Ce sont essentiellement de grandes organisations qui sont mises au courant. Membre des Sinisters : Le Dominion Nord-Américain ne sait rien d'elle en tant que Sidney River Anderson, membre des Sinisters, qui est d'ailleurs sa véritable identité. En effet, elle a réussi à s'échapper du Dominion avant son recensement, aidée de cette organisation révolutionnaire et anarchiste. Et lors de la trahison, aucun ex-membre n'a pu divulguer son existence. Néanmoins, le groupe des Sinisters en lui-même est recherché par le Dominion en tant qu'ennemi numéro 1, sans compter qu'au Japon, ils sont considérés également comme des Vilains, et ce malgré leur comportement qui s'apparente davantage à celui des Justiciers. Ancienne Héroïne de Justicar, Agent 48 : En tant qu'héroïne profesionnelle et expérimentée avec neuf ans de carrière, Carren Morgan, aussi surnommée Agent 48, est une célèbre membre de l'agence héroïque numéro 1 des Ex-USA, Justicar Incorporated. Personnalité récurrente dans les médias, il est impossible de ne pas la connaître depuis l'an 293 en Amérique du Nord. Héroïne à Reiwa : Venue au Japon en 302, toujours sous le nom de Carren Morgan, native de la Nouvelle République de Californie, elle a passé un examen pour recevoir sa licence héroïque et ensuite travailler pour Reiwa. Elle est encore récente là bas, et pratiquement personne ne sait quelque chose d'elle, même en tant que Agent 48. ALTER : Adaptative Evolution : Adaptation du corps de l'utilisateur à son environnement et aux agressions subies. AVATAR : Shinobu Kocho (Kimetsu no Yaiba) - @Carren Morgan
Personnage
Description Physique et Psychologique du personnage
"La force de l'âme est la force du corps."
Brisée.
Brisée, voilà ce qu'elle est. Il n'y a qu'à observer ses yeux : vides, les pupilles effacées par le désespoir et la souffrance. Pathétique, n'est-ce pas ? Elle en a conscience. Elle y pense, chaque milliseconde qui passe, maintenant ainsi un sourire sur son visage. Un sourire marqué, comme scellé sur son faciès ivoire, donnant l'impression d'un automate. Se relever d'une chute aussi violente a ses conséquences, et la voilà donc passive, n'arrivant même plus à changer d'expression. Elle est si pathétique qu'elle peut même verser des larmes sans grimacer. Sans geindre. Des larmes qui couleraient sur ses joues, dans un silence effroyable, dans une froideur déroutante et aussi ravageuse qu'un vent glacial dans une chambre froide.
Sidney River Anderson est son vrai nom, bien qu'il lui arrive de l'oublier parmi tous ces masques d'identités différentes. Elle a vécu l'atroce fatalité de se perdre dans les méandres du changement constant. Pour sa survie. Toujours sa survie. Ironique pour une ancienne suicidaire, pas vrai ? Elle a tant voulu se donner la mort. Elle a tant voulu que ces flammes la crament vive, sous une mélodie de cris et râles d'agonie. Tout ça pour oublier ce qui s'est passé. Tout ça pour montrer à quel point elle se haïssait. Le silence éternel, le néant, c'est ce qu'elle a cherché durant cette phase sombre où elle ne cessait de verser des larmes dans l'ombre de son "père" qui ne pouvait même plus lui tendre la main.
Et pourtant, elle s'est relevée. Elle s'est relevée, avec de nouveaux rêves. Elle ne s'aime peut-être pas encore, elle ne s'accepte peut-être pas encore, mais dans le but d'atteindre cet objectif, elle souhaite prendre le bras de chacun, et l'aider à se relever, comme elle l'a fait. Mais pas que. Elle a, bien entendu, un sentiment de vengeance qui lui serre le cœur, voire l'enflamme d'une passion obsessive : elle veut à tout prix laisser sa lame goûter au sang des personnes qu'elle juge dangereuses- non, "nuisibles" est le bon mot. Des insectes à écraser, voilà ce qu'ils sont à ses yeux. Rien d'autre que des vulgaires insectes qui pourrissent la vie, qui est pourtant si délicieuse à croquer.
Oh ça, la vie est bien importante à ses yeux désormais. Elle est déjà tombée, et elle compte bien ne plus le revivre. Elle veut se sentir vivante, et ce malgré ces stigmates éternelles qui ont sali son visage semblant pourtant si angélique au regard d'autrui. À chaque fois qu'elle se regarde dans le miroir, elle se met à rire. "Pathétique", se dit-elle toujours. "Comment le monde peut trouver ça aussi beau ?" Beau, hein ? Après cette chute inoubliable, toutes les petites choses de la vie semblent magnifiques. Bien sûr, elle sait trouver des choses plus belles que d'autres, mais il est devenu presque impossible pour elle de trouver quelque chose de laid. Même dans la chair, la pestilence et la haine, Carren y trouvera une fleur. "Même l'horreur possède une beauté délicate."
Ainsi donc a-t-elle depuis son ascension, un amour tout particulier pour les arts qui mettent en valeur un sentiment profond et ineffable. Elle a un sens prononcé, qui lui permet de sentir un côté presque mystique sur les ailes d'un papillon, ou dans le regard sauvage d'un loup. Même les mouvements de l'eau ont l'air lui parler, car dans tout ce silence et cet absurdité, Carren y trouvait une logique claire qui lui donne une personnalité calme et tranquille, comme si elle savait dorénavant contrôler parfaitement son esprit et son corps, prenant les traits d'une sorte de prophète ou de sage expérimenté, et ce malgré son jeune âge.
Son expérience et sa tranquillité d'esprit lui ont par ailleurs permise de créer une part de sarcasme et de cynisme chez elle. Taquine et joueuse, elle apprécie observer les gens, et de les voir dans toutes leurs couleurs. Provoquer l'embarras chez quelqu'un est quelque chose de relativement courant chez elle, et ce en sachant ce qu'elle fait. Il faut savoir que Carren réfléchit toujours avant de parler ou d'agir, ne regrettant absolument aucun choix qu'elle fait de cette manière, en prenant conscience qu'elle a déjà fait la part des choses sur l'instant. Si pour quelques uns, cela peut nuire à la sincérité d'une chose dite sans temps de réflexion, ce n'est pas le cas chez elle. En effet, malgré son histoire en tant que Silencer Hitwoman, Carren préfère rester franche quand elle n'a rien à cacher, ce qui la rend potentiellement à la fois très appréciable et très directe selon la situation.
Quelque part subsiste une certaine mélancolie à ne pas avoir eu une vie pleinement franche. Une vie où elle n'aurait pas eu à se perdre dans cette mer de personnalités inventées dans le but de se faire encore plus de chaînes. Des chaînes qui la forceraient à rester sur Terre. Vivante.
"L'humanité est comme une rose. Elle est belle, jusqu'à-ce qu'on la coupe. Brisant tous les liens qu'elle a avec la vie. La vie nous rend beaux. Alors vivons. Faisons tout pour vivre le plus longtemps possible."
Semblant toujours ailleurs, Carren pourrait s'apparenter à une romantique. Mais la romance est quelque chose qu'elle ne conçoit pas d'avoir, au risque de se sentir coupable de ne pas pleinement s'ouvrir à la personne qu'elle pourrait considérer comme sa moitié. Son désir n'est de ne jamais connaître la douleur de vivre avec un tel mur dont l'autre n'aurait pas conscience de l'existence.
Mais Carren est comme un loup. Le solitude et le silence sont deux choses qui lui font peur, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle pense. Elle peut et pourra toujours essayer de se persuader, l'un de ses plus grands rêves est de pouvoir regarder le ciel avec la personne qu'elle pourrait appeler avec amour.
Et pourtant, elle est seule. Décalée du monde qu'elle observe, Elle aide l'Humanité en pointant les nuisibles de sa lame. Et elle les condamne au silence.
Bonheur. Joie. Désir. Adepte de l'hédonisme, Carren ne reculera devant rien pour sa liberté et ses propres rêves, agissant bien ou mal. Après tout, elle ne pense même pas à de telles choses. Elle n'arrive pas à comprendre ce système de bien ou de mal, le considérant comme inutile. Elle n'aime pas perdre son temps à se prendre la tête avec ça, vivant jour le jour, et parfois rêvassant d'un idéal qu'elle considère comme parfait. Un idéal où le concept de liberté serait en plein éclat. Un idéal que seule une "folle" comme elle pourrait comprendre et voir.
Car Carren est "folle". Car elle est bien à l'écart de la société.
Non, ne pas se faire comprendre ne la dérange pas. Tout ce qu'elle souhaite, c'est qu'elle puisse parler. Qu'on l'écoute, et commence à réfléchir.
"Réaliser cent utopies pour que les espoirs dépassent enfin la nostalgie."
Parce que croire aux utopies… Nous fait vivre. Et vivre nous rend beaux. C'est ce en quoi elle croit. C'est ce pourquoi elle est arrivée à se relever. Et c'est en poussant les autres à en faire de même qu'elle peut revivre ce bonheur. Ressentir à nouveau cette joie spectaculaire. Cette joie qui aura marqué sa vie, même sur son visage qui mélange espoir et désespoir.
Je veux que le monde entende ce que j'entends. Je veux que le monde voit ce que je vois. Je veux que le monde ressente ce que je ressens.
Car j'aime vivre.
Je veux qu'il chante avec moi. Je veux enfin me dire "Ce monde est parfait". Je veux enfin me dire que plus de problème ne subsiste. Je veux enfin me dire que l'équilibre est enfin là. Que la liberté existe réellement. Je veux enfin me dire que plus personne n'est perdu à réfléchir entre bien et mal.
Je veux chanter. Je veux danser. Je veux que tout ce qui vit me suive. Arbres, eau, animaux, hommes et femmes.
Car il n'y a rien de plus beau que de vivre.
Souriez ! Pleurez ! Hurlez !
Montrez que vous existez. Que vous êtes là…
Et que personne ne vous oubliera.
Pas même vous-même.
Car il n'y a rien de plus effrayant que le silence…
Et l'oubli.
Carren est une poétesse qui craint l'oubli. Étouffée par l'athazagoraphobie, elle tient fermement à pouvoir marquer le monde, à y laisser une trace pour que les gens aient enfin son visage en tête. N'ayant aucune honte de cet égoïsme, elle pense que ce trait de caractère n'est pas un défaut en soi, ajoutant que l'altruisme est, de toute manière, une forme d'égoïsme, et que l'humain est essentiellement égoïste. Elle voit en toutes ces critiques sur l'égoïsme, de l'hypocrisie qui l'amuse. Pour elle, il vaut mieux ne pas essayer de s'échapper de sa nature. Pour elle, il faut l'accepter, pour pouvoir vivre pleinement.
Pour revenir à cette aversion pour ce système de bien et de mal qu'elle trouverait presque ridicule, Carren pense que les lois sont stupides, mais que le concept est intelligent en soi. Elle pense que l'Homme ne pourra jamais poser des lois qui maintiendront une paix parfaite, car l'Homme ne peut imposer une morale à l'autre. C'est d'ailleurs ce qu'elle trouve justement fascinant chez l'être humain.
Oui, Carren peut tuer des innocents. Oui, Carren peut sauver des vies. Oui, Carren peut boire de l'alcool et prendre de la drogue. Mais pourquoi s'embêter avec un bien ou un mal, alors qu'on peut tout simplement vivre en faisant ce qui nous plait ?
Analyste, en tant que Silencer Hitwoman, Carren prend toujours le temps de bien connaître la cible qu'on lui demande, pouvant aller jusqu'à refuser si elle pense que c'est mieux ainsi, pour diverses raisons, mais surtout parce qu'elle jugera que cette personne ne mérite pas ce qu'on veut lui faire subir. Il se peut qu'elle épargne un voleur, un tueur, un violeur… Les critères de la jeune femme sont à la fois très simples et complexes. Mais elle a toujours de grandes facilités à faire son choix.
Enfin, c'est en se donnant le devoir d'être le prophète de ce monde qu'elle pense qu'elle arrivera à guider autrui vers un monde parfait, un monde où les nuisibles comme les problèmes ne seront plus, s'attaquant à la fois aux "mauvaises herbes" et à la source pour que plus jamais, un nuisible ne naisse encore dans le cœur de quiconque. Tout cela formant une aura presque maternelle envers le monde.
Ainsi… Carren peut être à la fois cruelle et généreuse. Égoïste comme altruiste. Héroïne comme vilaine.
Pensez donc ce que vous voulez d'elle. Elle continuera d'aimer vivre, qu'importe comment vous avez choisi de la voir.
Peut-être qu'un jour… Vous comprendrez que tout cela n'a finalement aucune importance.
"Les biens sont pour l'âme, et non l'âme pour les biens."
"Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par les épines."
Vous entrez dans une pièce délabrée. Des rideaux déchirés, un vent qui produit le même cri qu'une femme désespérée glissant rapidement dans vos oreilles. Les meubles sont pour la plupart brisés, mais ce qui attire votre attention est un tableau. Un tableau d'une fille souriante, aux longs cheveux noirs dont les extrémités ont la même couleur qu'une anémone violette. Ses yeux semblent d'une profonde teinte améthyste, et elle est vêtue d'une robe blanche légère. Son visage est d'une clarté telle que vous pouvez sentir toute la fraîcheur de cette enfant qui semble si heureuse auprès d'un vieille homme aussi heureux qu'elle. Sa douceur et son énergie vous fait également sourire, mais vous êtes bien rattrapé par la sombre ambiance tamisée de cet endroit. La peinture est en effet déchirée, sale, et vous y êtes pourtant parvenu à y trouver sa lumière.
Vous vous mettez à pleurer en posant votre main sur son visage.
Vous sentez une douleur en votre cœur, qui se met à battre à la chamade.
Vous tournez finalement la tête et laissez cet œuvre sous une fragile musique de piano qui vous semble familière.
Vous continuez de pleurer, les joues humides de regret et de nostalgie qui vous noient.
…Non loin, un autre tableau, juste là. Une femme, grande, probablement dans les un mètre quatre-vingt et quelques. Elle ressemble à la fille de tout à l'heure, en plus âgée, dans la fin vingtaine. Ses yeux sont pourtant différents. Ils sont de la même couleur, certes, mais ils sont vides. Vous n'y trouvez plus de pupille, et le sourire qu'elle porte sur ses lèvres ne semble plus vous offrir de quelconque joie. Un sourire qui semble habituel, neutre. Elle ressemble à une poupée, deux mèches courtes ornant son visage.
Ses cheveux semblent plus courts et sont attachés en un chignon avec un ornement en forme de papillon. Ils ont la même couleur. Vous vous souvenez. Elle les a coupés depuis un atroce événement. Un événement qui vous transperce et vous fait tordre de douleur. Vous ne voulez pas vous souvenir de ça. De ces flammes. De ces cris.
"Aidez-moi ! S'il vous plait !" "Il y a quelqu'un ? Sauvez-moi !"
Fermez-la.
…
Arborant une tenue très traditionnelle au Japon, celle-ci est composée d'une veste noire avec des boutons d'or et des reflets violets, surmontée d'un haori blanc avec des motifs qui rappellent les ailes un papillon, sans oublier un pantalon hakama qui est de la même couleur que la veste. Elle porte aussi des sandales blanches à lanières violettes, et tient une sorte de katana à forme tout à fait marginale.
…
Vous riez.
Vous riez en larmes.
Vous savez que cette femme est considérée comme un modèle de beauté naturelle. Vous savez que cette femme a des manières élégantes qui soulignent parfaitement son corps féminin et généreux. Une prestance et un regard à la fois rassurant et intimidant. Cette femme, vous la regardez longuement. Vous êtes fasciné. Fasciné par toute cette tristesse qui se cache derrière ces prunelles ensorcelantes. Vous voyez une femme brisée, certes, mais une femme qui s'est relevée, et qui croit en elle. Une femme qui regarde l'avenir avec espoir. Une femme qui ne reculera devant rien, et ce même si elle n'oublie pas.
Vous vous mettez à danser en riant.
Vous êtes bercé par la musique et l'espoir que vous offrent ces souvenirs.
Vous tournez. Vous chantez. Vous espérez.
Le futur vous semble si beau. Vos rêves vous caressent tendrement. Vous riez.
…Cette femme.
C'est vous.
"Aucune origine n'est belle. La beauté véritable est au terme des choses."
Dernière édition par Carren Morgan le Lun 8 Juin - 0:00, édité 2 fois
"La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même."
14 octobre 278.
Il pleuvait. Les éclairs coupaient les nuages grisâtres, et une odeur pestilentielle noyait la ville. L'odeur de la guerre, l'odeur du sang et de l'angoisse constante. L'endroit était faussement silencieux, car nous pouvions entendre le bruit des armures des soldats faire quelques cliquetis. La respiration de chacun était accélérée et nerveuse. Les corps tremblaient et transpiraient sans en voir la fin. Certains se tenaient pour se rassurer par la chaleur de l'étreinte, mais aussi, parfois, par le biais de quelques mots doux mais désespérés.
C'était la vie dans le Dominion Nord-Américain.
Un héros, au sommet. Ronald Hernandez, qui se présentait comme un président, bien qu'il prenait les traits d'un parfait dictateur. Avec les pleins pouvoirs, personne n'osait se lever contre lui. Chacun se tenait dans l'ombre, à geindre comme des chiots battus. Élu, uh ? Certains culpabilisaient d'avoir poussé cet homme au pouvoir par le biais du vote, maintenant qu'il menait une politique autoritaire. Mais il était trop tard. Cela faisait déjà six ans qu'il régnait en maître. Chacune de ses actions et des paroles hantaient le peuple, qui désormais, voyait ses plus jeunes forcés à devoir se recenser pour très vite rejoindre le "Programme Veilleur", un système ordonnant que dès l'arrivée d'un alter, l'enfant devrait vite se faire embrigader pour devenir un super héros modèle.
…C'était son anniversaire ce jour-là. Elle venait d'avoir ses quatre ans.
Elle n'avait pas eu le temps de connaître sa famille. Son père, sa mère, peut-être un frère ? Des frères ? Une sœur ? Des sœurs ? Une tante ? Un oncle ? Des grand-parents ? Aujourd'hui, elle ne se souvenait de rien, mais à cette époque, elle avait trop rapidement quitté les bras de ses parents pour se souvenir encore de leurs visages. Un groupe anti-Dominion, les Sinisters, était venu les aider pour que leur fille, Sidney River Anderson, ne soit jamais connue du gouvernement. Alors… Quand elle quitta ce monde d'horreur et de violence, toute sa famille fut anéantie, noyée dans les balles et les débris, avant d'être dévorée par les flammes.
Elle se souvenait néanmoins d'avoir pleuré ce jour-là. Elle se souvenait de cette douleur qu'elle avait eu au cœur, et du cri qu'elle avait poussé en se faisant porter par l'organisation des Sinisters.
Elle partit donc pour le Mexique, où se trouvait le QG de cette fameuse équipe, en plein désert. Un énorme casemate, où le chef, appelé "L'Oracle", prit la décision de l'adopter. Il l'éleva, comme un véritable père élèverait sa véritable fille. Sidney River Anderson était recherchée en tant que fille cachée de la famille Anderson, par le Dominion Nord-Américain. Ils n'avaient ni son prénom, ni son apparence, ni son âge, ni son alter.
Qu'aurait été sa vie, si elle était devenue une Veilleuse ? Sa famille aurait-elle été épargnée ? Parfois, Sid- Carren y pensait. Parfois, Carren se souvenait qu'elle était Sidney. Et parfois, elle pleurait avec ce même sourire.
***
Les Sinisters.
Les Sinisters formaient une organisation qui a été créée officiellement en 277, suite au massacre à Portland. Mais avant cela, ils étaient un groupe de supers héros révoltés contre la politique autoritariste de Ronald Hernandez. Ils ne désiraient pas le voir se faire réélire, mais ils n'avaient malheureusement pas assez de force pour se défendre du massacre. C'est pourquoi ils s'étaient exilés au Mexique, pour y construire leur nouveau QG.
C'était un groupe de révolutionnaires anarchistes, anti-Dominion Nord-Américain, qui étaient pour l'égalité entre altérés et sans-alters. De véritables Justiciers qui ne reculeraient devant rien, et qui étaient les rois de la discrétion. Des maîtres de l'assassinat, des rusés, des professionnels. Avec un souvenir des Cartels, un gouvernement fait à base d'agences privées en 267, à l'époque où le Dominion n'était encore que la Nouvelle République de Seattle, les Sinisters se méfiaient également des agences privées héroïques, car les Cartels étaient de mèche avec des organisations criminelles. Sans compter le fait que le système capitaliste ne leur plaisait pas non plus.
C'était un groupe de révolutionnaires, mais c'était surtout la nouvelle famille de Carren, qui n'était encore que Sidney River Anderson. Elle a connu le monde de l'ombre, du meurtre et du trafic d'armes illégal. Elle a connu les gangs du Mexique, et l'art de la ruse. Très jeune, à environ 13 ans, elle fut entraînée à devenir une parfaite tueuse à gages. Elle ne connaissait pas encore l'existence de son alter à ce moment-là, et pourtant, ce fut en imitant le légendaire bretteur Kojirō Sasaki, qu'il se dévoila. En effet, c'était en partie grâce à lui qu'elle avait réussi à aussi aisément manipuler un katana.
Sidney lisait beaucoup de livres. Elle apprenait sur la culture de divers pays, sur la psychologie, sur les religions et les légendes… C'était comme si elle voyageait sans le faire. Quelque part, cela lui faisait oublier son rang en tant que membre des Sinisters, bien qu'en étant entraînée là dedans très jeune, le meurtre n'était pas encore, à l'époque, quelque chose de grave à ses yeux. C'était… Son travail. Elle n'avait pas une place très importante dans cette organisation. Elle était seulement "la fille du chef" qui n'en était pas réellement un, en sachant qu'ils étaient anarchistes. Néanmoins elle était très appréciée. Chacun la traitait comme sa fille. Elle pétillait de joie et de jeunesse, et ce malgré le monde dans lequel elle vivait. Les livres et l'amour de son père lui avaient permise de ne pas tomber.
Et bien qu'elle ne culpabilisait pas encore vis à vis de ses meurtres planifiés, elle avait appris à respecter très jeune, ceux dont elle ôtait la vie. En effet, c'est toujours par le biais de mythes héroïques qu'elle connaissait, qu'elle avait gardé en tête qu'elle ne devait pas oublier ses victimes, et qu'elle leur devait le respect. Ses principales cibles étaient des veilleurs, mais elle se souvenait avoir déjà tranché la gorge d'un membre de l'OSS, les services secrets du Dominion Nord-Américain. Elle allait donc assez souvent au Dominion, et revenait au Mexique après ses missions. Le katana qu'elle avait n'était jamais utilisé pour ce genre de choses. En effet, elle l'avait secrètement pris parmi les armes des Sinisters, et elle s'était entraînée avec dans son coin, quand elle avait du temps libre. En dehors de ça, elle tuait de diverses manières, mais ses armes principales étaient composées d'un pistolet silencieux, précisément un AMT Hardballer; d'un sniper WA2000; et d'une corde de piano, efficace pour ne laisser aucune trace de sang.
Et tout ça, elle le faisait en imitant aussi une figure fictive. Agent 47.
Ses cheveux étaient encore longs, et elle savait grimacer à ce moment-là de sa vie.
***
Fidèle aux Sinisters, elle les aidait à recruter, à lancer des actions humanitaires et des sauvetages pour prêter main forte aux populations civiles. Elle était déjà très mature, bien qu'elle ne perdait pas un seul morceau de son énergie. Elle était la petite fierté de son père, mais aussi de tout le reste de l'organisation. Il lui arrivait parfois de faire des farces aux membres du Conseil, et de se faire gronder en conséquence. Elle apportait une petite lumière innocente à chacun d'entre eux.
Et pourtant…
Une date.
Décembre 292
(Cf. Événement marquant)
***
Un an où, au dessus de sa tête, il n'y avait qu'un nuage de désespoir. Un an où le rêve n'y était plus, voire même détesté. Chaque lueur d'espoir potentielle semblait provoquer chez elle un profond sentiment d'aversion et de colère, voire de rage. En tant que SDF, sa peau fut bien vite marquée par le manque d'hygiène. Ses cheveux étaient sales et cassés, jamais brossés. Son corps était affreusement maigre, au point que sa cage thoracique était visible, et ses joues terriblement creuses. Arrivée dans la Nouvelle République de Californie à pieds, elle passait ses journées à demander l'aumône, et à fouiller les poubelles. Son père devait probablement avoir envoyé des Sinisters à sa recherche, et elle faisait tout pour les éviter. Elle se sentirait bien trop honteuse de revenir après ce qu'elle avait pu faire.
Fatiguée jour et nuit, ce fut un jour qu'elle tomba nez à nez avec une femme, qui faisait sa ronde sur le même trottoir. Elle semblait attendre quelqu'un, mais pas quelqu'un en particulier, car elle observait chacun en attendant visiblement que l'un d'eux vienne vers elle. Faiblement curieuse après des heures à la voir ainsi, Sidney choisit de l'aborder par un simple "Hey", ce à quoi la femme répondit avec un petit sourire chaleureux, avant de s'asseoir près d'elle.
"Je ne m'attendais pas à ce qu'une sans-abris vienne à me demander… Après tout, l'argent doit t'être précieux, non ?"
Un ton gai, doux, jeune. Elle avait l'air d'avoir presque son âge, bien qu'elle devait avoir quelques années de plus, mais pas bien beaucoup. Après discussion avec elle, cette femme se trouvait être une prostituée, une femme qui offrait son corps en échange d'argent pour vivre. Si au départ, Sidney trouvait ça pitoyable et révoltant, la jeune femme du nom d'Eryn Summer avait bien vite calmé la première en lui disant que c'était un choix qu'elle avait fait, et que ça ne la dérangeait pas de vivre ainsi, ce qui avait beaucoup surpris l'autre. Elle était d'une joie de vivre si perturbante et si contagieuse. Bizarrement, elle s'était vite attachée à elle. Elle travaillait parfois dans une maison close non loin de là, et elle venait souvent marcher ici en attendant un client. Alors elles purent se connaître progressivement avec le temps, bien que les deux restaient plutôt secrètes vis à vis de leurs passés respectifs. Pour garder son identité secrète, Sidney River Anderson s'était présentée sous le nom de "Carren Morgan".
"Pourquoi tu ne viendrais pas me voir dans mon bar ? Ça ne me dérangerait pas de t'y héberger."
Son "bar", huh ? Donc la maison close dont elle parlait, elle en était la propriétaire ? Avec ce sourire et ce ton aussi agréable, il était difficile de lui refuser. Sans compter que son corps réclamait du confort, malgré qu'elle ne se pensait toujours pas méritante de tout ça. Elle savait que de toute manière, Eryn insisterait, alors… Qu'elle refusait ou non, cela n'aurait rien changé. Alors elle avait accepté, et elle put faire connaissance avec d'autres prostituées. Malgré leur travail qu'elle jugeait étrange, voire même insultant, elles se comportaient comme toutes filles normales. Des filles heureuses, qui aimaient s'amuser et faire ce qui leur plaisait. Elle se mit donc à dormir là bas (Eryn lui ayant réservé une chambre à l'étage), Eryn lui apportant souvent de quoi manger et boire. Mais ce n'était pas tout. Mademoiselle Summer n'appréciait pas la voir aussi sale et mal coiffée, alors elle la força vite à prendre des douches (ce qui lui fit bizarre après autant de temps sans, c'était presque comme du gaspillage d'eau pour elle) et à se coiffer. Pour ne pas dire la coiffer, car "Carren" ne savait plus se coiffer elle-même.
Eryn lui apprit donc à vivre à nouveau, la traitant comme une amie qu'elle connaissait depuis toujours. C'était étrange. Elle pouvait à nouveau regarder la télévision, se promener, manger comme il lui plaisait… Elle avait toujours ce nœud au cœur, mais elle réussissait à l'oublier grâce au sourire que l'autre lui adressait.
Une certaine jalousie monta chez elle. En la voyant sourire à d'autres, en l'entendant gémir à travers les murs… Elle développa une envie. Un désir. Le désir de l'avoir dans ses bras. De la sentir. De la serrer contre elle. De l'embrasser, peut-être ? Ses lèvres étaient si jolies. Elles avaient l'air douces. Elles devaient avoir un bon goût, sucré probablement, en sachant qu'elle adorait la pâtisserie, et tout ce qui était sucré en général. Carren n'avait encore jamais connu l'attirance sexuelle. Les Sinisters ne lui en avaient jamais parlé, et elle n'avait rien entendu ou lu à ce sujet. Alors ce fut soudain. Étrange. Bizarre.
Mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle en avait besoin. Alors, une soirée où Eryn la salua une dernière fois avant qu'elle n'aille se coucher, Carren la tira par le bras pour l'amener dans sa chambre. Elle lui en parla.
Elle se souvenait encore du rire qu'elle avait fait en l'entendant. Un rire qui n'avait rien de bien méchant. Juste un rire heureux.
"Tu es vraiment adorable, Carren."
Le premier contact fut particulier, et inoubliable. La sensation des lèvres qui se touchaient, qui se collaient. Le sentiment que leurs langues provoquaient chez elles en tournant lascivement. Son cœur n'avait jamais battu aussi fort auparavant. Elle se souvenait encore des…
Des papillons dans le ventre.
Cela ressemblait à une douleur. Une douleur, certes, mais une douleur agréable. Eryn avait su la rassurer. Elle avait su la faire rire quand il le fallait. Alors les deux s'étaient amusées en s'offrant un plaisir mutuel dans cette chambre. Carren était un peu craintive et timide, mais sa partenaire savait la guider et la pousser à ne pas se gêner.
Il n'y avait jamais eu d'amour entre elles. Ou du moins, elles s'aimaient, mais amicalement. Cela ne voulait pas dire qu'elles n'étaient pas aussi proches qu'un couple ! En vérité, elles étaient devenues si proches qu'elles ne pouvaient plus ou très rarement se séparer. Elles avaient besoin de l'une et de l'autre dans leur quotidien. Elles étaient très soudées, et le "bar" qui cachait une maison close était devenu… En quelque sorte la maison de Carren. Les prostituées qui y étaient, le barman… C'était sa nouvelle petite famille. Et c'était grâce à elle qu'elle avait pu… Faire un pas.
Un pas, pour monter les escaliers de l'avenir qui se présentait à elle.
Avec le sourire d'Eryn, mais aussi avec l'admiration qu'elle avait pour ces héros qui passaient à la télévision… Carren… Carren se mit à croire, progressivement. Elle se mit à rêver à nouveau. Elle repensait encore au massacre de décembre 292, et elle avait encore quelques phases où elle avait besoin d'être seule à éclaircir son esprit, mais… Petit à petit, elle commençait à sortir des griffes de la dépression.
Chant, danse, cuisine, petites promenades…
Carren redevenait une fille normale de son âge.
***
Une nuit, alors qu'elle avait laissé la fenêtre entrouverte, Carren trouva un papillon posé là. Il agitait lentement ses ailes joliment colorées, et l'adolescente, fascinée, s'en approcha pour le laisser se poser sur son index. La lune était si belle ce soir-là... Les criquets chantaient, et le vent soufflait d'une voix et d'une température douces et agréables.
Un papillon.
Le papillon a toujours été un grand symbole d'idéalisme. Et un besoin de renaissance pour quelqu'un qui l'avait pour animal totem. Carren croyait en ces choses-là. En l'animal qu'on avait chacun pour symbole dans notre âme. L'animal qui la guiderait dans sa vie. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir liée à cet insecte volant.
En l'observant sans un mot, elle se remémorait tout son parcours. Elle voyait sa jeunesse dans le QG des Sinisters au Mexique. Elle retrouvait ses livres, ses cours d'espagnol et de japonais, ses entraînements avec son katana…
Puis elle se rappela de ses meurtres. Et elle se trouva stupide de n'avoir pas remarqué plus tôt… La préciosité de la vie.
Carren plissa des yeux. Ses yeux étaient marqués par les tentatives de suicide. Ses yeux étaient marqués par le désespoir. Ses pupilles n'étaient même plus visibles. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues rougies. Un sourire s'esquissa doucement sur ses lèvres… Un sourire… Nouveau. Un sourire qu'elle jura de garder pour toujours.
Elle toucha ses cheveux lâchés de sa mains libre. Ils n'étaient plus aussi longs qu'avant, depuis la dernière fois qu'elle s'était jetée dans les flammes. Ils lui arrivaient désormais un peu plus bas que ses épaules. Elle se mit à rire… Rire gaiement.
La télévision était toujours allumée, affichant ces héros des Ex-États Unis, tous plus déterminés les uns que les autres. Tous plus heureux d'aider le peuple les uns que les autres. Peut-être… Peut-être qu'elle pouvait devenir comme eux ? Peut-être… Peut-être pouvait-elle tout faire pour devenir une héroïne ? Apporter sa Justice ? Oui… Peut-être qu'elle pourrait utiliser ce foutu alter… Cet alter qui l'avait sauvée. L'utiliser pour… Pour aider les autres ? Pour qu'ils ne viennent jamais à souffrir comme elle avait souffert ?
Libres… Libres comme un loup. Métamorphosés… Métamorphosés comme un papillon.
Elle pourrait les aider. Cet alter, son histoire en tant que Sinister… C'était peut-être sa destinée ? Elle était… Elle était le prophète de la liberté.
Chacun… Avait le droit d'être heureux.
C'était ça ! Elle devait tout faire pour atteindre cet idéal !
"Carren ? Carren, est-ce que ça va ?"
Carren se retourna. C'était Eryn.
"Je veux vivre."
Un sourire. Un sourire qu'elle jura de garder pour toujours.
***
"…Et je veux que chacun puisse se sentir vivant."
C'étaient les mots qu'elle avait prononcé à Eryn, ce soir-là. Ce qu'elle avait raconté de son rêve avait immédiatement inspiré son amie, qui, après réflexion, choisit de lui relever un secret. C'était une tueuse à gages, une femme qui tuait dans l'objectif d'anéantir tout ce qui pourrait être dangereux pour le monde de manière générale. Une sorte de Justicière en somme, mais qui s'en prenait aussi aux civils, et qui ne se gênait pas d'aller au marché noir prendre quelques armes ou autres choses. Cette révélation eut le don de surprendre Carren, qui choisit de garder ce sourire qu'elle venait d'avoir. Eryn lui proposait de la rejoindre, pour qu'elle puisse se sentir utile. Et elle lui proposait même de rejoindre une agence héroïque pour pouvoir se faire connaître, et avoir plus d'aise pour être utile à chacun !
Tueuse à gages dans l'ombre, et héroïne aux feux des projecteurs, huh ?
Pourquoi pas ?
Ainsi, elle entra dans le monde d'Eryn. Carren connaissait déjà beaucoup de choses en tant que Sidney, membre des Sinisters. Elle choisit de prendre, sous conseil d'Eryn, le nom de "Silencer Hitwoman". Elle choisit également de ne jamais montrer son visage à ceux qui la demandaient. Eryn prenait le rôle d'agent de liaison. Elle était plus maligne qu'elle le faisait croire, et elle se sentait comme un poisson dans l'eau dans ce milieu criminel. Gagnant beaucoup d'argent en aidant diverses personnes et groupes, elle avait des cibles toutes plus compliquées les unes que les autres. Carren devait apprendre à les connaître en analysant leurs informations, leurs quotidiens, leurs personnalités… Eryn lui fournissait les armes, et lui proposait différentes manières de les exécuter. Bien entendu, mademoiselle Morgan avait gardé quelque chose de son enfance… Le respect de ses victimes. Alors… Elle pleurait leurs morts, et elle laissait toujours quelque chose qu'ils auraient aimé avoir dans leur vie. Une fleur préférée pour une fleuriste, un instrument pour un musicien…
C'était une vie difficile et risquée. La mort semblait proche chaque jour, lui caressant le dos avec obsession. Mais c'était une ambiance qu'elle connaissait. Et un choix qu'elle avait fait. Elle était faite pour vivre dans ce monde.
Avec cet argent, Carren put aider à nouveau quelques associations, et, pour attirer l'attention d'une potentielle agence héroïque, elle sauvait certaines personnes d'accidents ou agressions. Il lui arrivait même de dépasser des héros professionnels chargés d'une mission, allant la faire avant même qu'ils n'arrivent. La jeune femme ne craignait pas la mort, mais elle était souvent blessée, son alter ne lui permettant pas de se régénérer. Alors Eryn embauchait des médecins ayant un alter suffisamment qualifié pour s'en occuper, ce qui, malheureusement, coûtait de l'argent aussi. Carren apprenait au fil du temps à ne pas être trop sûre d'elle, trop "casse-cou". Elle devait réfléchir, et se dire que son alter ne l'aiderait pas pour tout non plus. Après tout, elle avait frôlé la mort plusieurs fois, et ce n'était pas rien, bien que cela devenait un quotidien.
Jusqu'au jour où, elle tomba nez à nez avec un groupe d'hommes, après avoir sauvé une famille d'un incendie. Les médias la connaissaient assez bien comme étant la mystérieuse adolescente qui "volait le travail des héros professionnels", et une certaine boîte, Justicar, la numéro un des Ex-États Unis, s'était approchée d'elle, visiblement intéressée par son alter. Voyant comme un rêve qui se réalisait enfin après toutes ces années, elle accepta volontiers, et signa le contrat.
…Mais rapidement, les Sinisters s'en mêlèrent.
En effet, avec les informations, ceux qui la cherchaient ont pu la retrouver. Ils la mirent bien vite au courant que ce qu'elle faisait n'allait sérieusement pas être apprécié de son père, en sachant que les agences héroïques étaient devenues en quelque sorte leurs ennemies depuis l'histoire des Cartels avant le Dominion Nord-Américain.
"Je pense que vous devriez voir ceci comme une opportunité intéressante. En tant qu'héroïne professionnelle au sein de Justicar, je pourrais vous offrir quelques rapports sur cette agence. Ce sera un grand risque à prendre, mais je tiens à montrer que je reste et je resterai fidèle aux Sinisters."
"Très bien, très bien. Mais alors pourquoi avoir fui depuis le massacre ?"
"...Ça n'a rien à voir. C'est une autre histoire. Je n'ai pas envie d'en parler."
Et la mission fut mise en place. Carren leur parla de sa nouvelle identité, sans dévoiler sa vie en tant que Silencer Hitwoman. Elle ne désirait pas mettre au courant son organisation à propos de ça, en sachant qu'elle agissait en indépendance, et acceptait des missions que ce groupe ne validait pas. Carren tenait à ne pas être totalement dépendante des Sinisters, alors sa carrière en tant que tueuse à gages en compagnie d'Eryn était quelque chose de très important pour elle. Quelque chose qu'elle occulta du mieux qu'elle pouvait, sans avoir encore été repérée.
Il fallait dire qu'Eryn possédait une sorte de mafia assez spéciale. Un groupe de tueurs à gages, qu'elle avait personnellement entraîné. Elle avait l'air d'un parfait agneau, mais au fond, ce n'était qu'un loup déguisé. Un gentil loup du moins, malgré ses actes. Elle avait de bonnes intentions, selon Carren, bien que cette dernière ne se limitait pas aux problèmes de bien ou de mal. Le système manichéen n'était pas quelque chose qu'elle approuvait. Au contraire, elle le trouvait purement stupide, tout comme les lois de manière générale.
Les entraînements à Justicar étaient très exigeants et difficiles. C'était quelque chose de très militaire, quelque chose qui avait beaucoup fait suer la jeune femme, qui, néanmoins, restait déterminée avec la tête haute. Elle y mettait de tout son cœur, et ce même si elle devait en cracher du sang. Ils en demandaient toujours plus ? Alors elle fera toujours plus, c'était ce qu'elle s'était jurée de faire ! Elle rejoignit même un groupe à ses débuts. Un groupe de quatre autres personnes, qui avaient déjà de l'expérience par rapport à elle. Subissant jalousie, rivalité et maltraitance, Carren restait toujours souriante, ce qui agaçait ces gens-là. Elle avait appris à garder un mental d'acier, par le biais de ses rêves et ce désespoir qu'elle avait changé en espoir tremplin, la guidant vers un avenir prometteur et meilleur.
"Garce. Tu crois vraiment qu'une adolescente comme toi mérite d'être à Justicar ? Est-ce que tu penses à tout l'boulot que j'ai pu faire ? Est-ce que TOI, tu as bossé comme j'ai pu bosser ?! Non, bien sûr que non ! Tu n'es qu'une pauvre gamine, gamine "chanceuse" qui est toute contente qu'on la suce autant avec son PUTAIN d'alter soi-disant "plus intéressant" ?! Mais tu sais ce que j'vais te dire sale chienne que tu es ? Tu n'y arriveras pas. Et pourquoi ? Parce que tu n'auras jamais le mental. Tu ne pourras JAMAIS vivre longtemps dans c'monde connasse. Et je vais bien te le faire comprendre."
"Héhé. Excusez-moi, mais vous allez continuer encore longtemps ? Je n'aimerais pas être responsable de vous faire perdre plus de temps, alors que vous êtes censés travailler vous savez…"
Et elle reçut un violent coup de poing au visage. Un coup de poing qui aurait pu lui briser le nez et lui faire saigner de la bouche, si son alter ne la rendait pas aussi résistante. Elle n'était pas surprise de l'attaque du quadragénaire. Mais elle le laissait faire, il avait probablement besoin de se libérer un peu. Du moins c'était ce qu'elle pensait, avec toujours ce sourire qui semblait si insolent durant cette situation.
"Tu n'es qu'une PUTE ! TU COMPRENDS ÇA ?! UNE PUTE ! UNE CONNASSE QUI VA PASSER SOUS LA TABLE POUR AVOIR LA CÉLÉBRITÉ QU'ELLE SOUHAITE ! C'est juste avec ÇA que tu y arriveras. Mais moi, je ne me rabaisserai pas à ça."
"Une "pute" ? Je suis navrée de vous le dire, mais non, je ne vends pas mon corps. Si vous étiez intéressé, il fallait le dire plus poliment, et peut-être que j'aurais accepté, qui sait ?"
"TU TE FICHES DE MA GUEULE ?!"
La violence physique. La violence psychologique. Tout ça, Carren n'en accordait plus d'importance. C'était comme ça qu'elle avançait, en gardant la tête sur ses épaules. En croyant, et en ignorant ce genre de choses qu'elle trouvait finalement ridicules. Il ne fallait pas perdre son temps à s'en faire pour ça, à s'inquiéter pour ça, selon elle. C'était comme si… Cela l'amusait avec le temps.
Elle montait en célébrité, Justicar se chargeant de la populariser avec divers médias. Bientôt, elle fut connue sous le nom d'Agent 48 sur tous les Ex-États Unis. Faisant honneur au fascinant Agent 47 avec son nom d'héroïne, elle s'affichait avec un costard noir, et un sourire fétiche aux les lèvres. Et même si tout cela semblait être quelque chose d'incroyablement heureux pour elle, il restait qu'être aussi connue lui était dangereux. Les enquêtes, les journalistes, elle devait tout faire pour les éloigner des Sinisters, mais aussi de son identité en tant que Silencer Hitwoman. Avec l'aide d'Eryn, ce fut quelque chose de très tendu, surtout depuis que Carren choisit de travailler en solo à Justicar, quittant donc le groupe dont elle faisait partie, et qui ne l'avait jamais réellement appréciée. C'était la compétition après tout, autant à l'extérieur de l'agence, qu'à l'intérieur.
***
Neuf ans de carrière.
Neuf ans où Sidney River Anderson avait endossé le rôle de "Carren Morgan, héroïne de Justicar, originaire de la Nouvelle République de Californie". Neuf ans où cette dite Carren tuait dans l'ombre en tant que Silencer Hitwoman. Cette dernière identité était terriblement recherchée, et aucune personne n'avait réussi à trouver ne serait-ce qu'un indice sur elle. C'était une ombre qui dévorait uniquement des criminels. Des criminels qui étaient jugés comme potentiellement dangereux pour la société. Alors les forces de l'Ordre ne savaient que penser d'elle, la voyant comme une sorte de Justicière, bien que cela soit autre chose encore.
"S'il vous plaît ! Je vous en supplie ! Je vous en supplie ! Ne faîtes pas ça ! Je… Je… Vous savez, je ne dirai rien, je vous le jure ! Je vous le jure ! Croyez-moi !"
"..."
"S'il vous plaît, je ferai tout ce que vous voudrez !"
"..."
Sans un mot, elle approcha la lame du cou du jeune homme terrorisé. Ce dernier était posé sur ses genoux, ses poignets prisonniers par des menottes si serrées qu'elles lui comprimaient les os. Mais ne jugez pas cela trop vite. Ce n'était guère du sadisme que ressentait l'assassin qu'elle était. Elle cherchait uniquement à s'assurer qu'il ne s'échappera pas, tout en profitant pour voir son visage, son visage déformé par l'envie de vivre. Cet homme en face d'elle, c'était un homme d'honneur. Un homme d'âge mûr, un homme qui avait toujours maintenu un faciès stoïque voire hautain auprès de ses compères, pour se présenter comme une personne importante. Impassible. Alors le voir ainsi… C'était comme briser un masque.
Le côté tranchant de son sabre posé sur sa chair, elle laissa l'homme saliver de peur. Il n'arrivait plus à parler. Il marmonnait, il marmonnait comme un drogué. Ses yeux étaient écarquillés et rougis par le stress. Sa respiration était imprévisible et agitée, tandis que tout son corps tremblait à l'idée de ne plus pouvoir continuer son activité. L'homme était une personne du Syndicat, cherchant à s'en prendre à quelqu'un de la famille Nagasaki. Ce meurtre aurait pu causer de sérieux problèmes à Tokyo, et c'était bien pour ça que Silencer Hitwoman avait été demandée par certaines personnes du Yakuza.
Cet homme possédait un katana, un katana d'une forme marginale, et capable de trancher la pierre comme une feuille de papier. Du moins, c'était ce qu'on en racontait. On nommait cette arme "Mikazuki Munechika", ou la lame d'une beauté aveuglante. Cet homme gardait cet objet comme son plus grand trésor, un trésor familial qu'il n'avait jamais utilisé jusqu'ici. Un trésor qu'il avait caché de tous, un trésor qui n'était connu que de nom. Un trésor dont l'apparence n'était dévoilée que de fils en fils. Un trésor qui allait lui ôter la vie. Car désormais, sa lame sera celle de son bourreau.
La lame pénétra donc la chair, la traversant dans une ligne parfaite et dans un son harmonieux. Un éclat vermillon apparut, comme si on venait de trancher une pastèque dont le jus se mettait à gicler. La finesse et la précision du coup furent tels que Carren n'eut aucun besoin d'effort. Dans un geste vif, comme la morsure d'un serpent, la tête avait été séparée du corps, tombant sur le sol dans un bruit lourd, comme si une bouteille en plastique remplie avait été malencontreusement jetée par-terre.
Le sang s'était échappé furieusement, mais Carren avait bien fait attention à ne pas se laisser toucher par cela. La suite n'allait pas être belle.
Elle attrapa le corps, sans la tête, pour le dévorer, en laissant son corps s'adapter en fonction, telle une plante carnivore dont les glandes digestives arrivèrent aisément à laisser le cadavre disparaître dans son estomac. Elle l'avait mangé. Elle l'avait mangé, parce que c'était le mieux pour laisser croire à une disparition.
Ses dents s'agrippaient au cadavre, sa bouche et sa gorge s'élargissant pour laisser ce dernier glisser dedans. Lentement. Lentement. Sa salive coulait sans fin, alors que ses yeux étaient écarquillés de honte. De honte et de dégoût. De honte et de culpabilité. De honte et de regret. Des larmes glissaient sur ses joues rouges, alors qu'elle gardait ce sourire. Un sourire qu'elle avait juré de garder pour toujours. Elle s'étouffait tout en laissant la viande entrer, ses dents escaladant à rythme régulier. Le bruit de ses sanglots étaient couverts par la largeur du défunt, qui plongeait dans son estomac, les vêtements y passant aussi. Elle ressemblait à un serpent, à un python avalant une proie bien plus grosse que lui.
Dégoûtant. Dégoûtant. Dégoûtant.
Tout son corps s'adaptait de façon à écraser ce qu'elle venait de dévorer. Les os se brisaient, alors que tout cela se digérait à grande vitesse, se changeant en bouillie dans son estomac. Des larmes glissaient sur ses joues rouges, alors qu'elle gardait ce sourire. Un sourire qu'elle avait juré de garder pour toujours.
Elle avait envie de vomir.
Mais elle n'avait pas le temps ni le droit de faire ça.
...Attrapant la tête cette fois, elle la fixa un long moment. Des larmes glissaient sur ses joues rouges, alors qu'elle gardait ce sourire. Un sourire qu'elle avait juré de garder pour toujours.
Et elle la mangea.
…Il était temps pour le nettoyage, désormais.
"Le goût de la vie l'emporte sur celui du meurtre, de beaucoup."
FàQ:
Eryn est-elle venue avec Carren au Japon, en 302 ? : Oui, quand celle-ci l'a mise au courant qu'elle partirait là bas suite à la mort d'un ambassadeur du Dominion, elle l'a suivie et sert toujours d'agent de liaison pour son boulot en tant que Silencer Hitwoman. Pourquoi Carren porte-t-elle un kimono ? : Quand elle a du partir au Japon en 302, elle a décidé de porter un kimono, histoire de "s'adapter à l'ambiance", car "Agent 48 s'adapte même dans le costume". C'était surtout parti d'une blague. Eryn elle-même a suivi cette idée. Quand a-t-elle tué ce fameux membre du Syndicat ? : Après quelques mois au Japon, Eryn l'a rapidement mise au courant d'une mission de la part d'un membre du Yakuza. Après avoir bien pris le temps d'analyser sa cible qui se montrait plutôt complexe en étant souvent accompagnée, Carren s'est lancée dans cette mission en jugeant cela nécessaire. Quel est le nouveau "QG" d'Eryn ? : Un bar à hôtesses. Elle avait déjà quelques connaissances au Japon parmi les prostituées qui se cachaient derrière des bars à hôtesses (la prostitution étant illégale). Elle a donc bien vite réussi à se remettre au travail. Quel est le nouveau QG des Sinisters ? : Une boutique de ramens, à la périphérie de Tokyo. Il y a là bas une cave qui peut y accueillir plus d'une centaine de personnes. Où sont faits les rapports des Sinisters ? : Dans des bars, des cafés... Avec un mot de passe qu'ils se donnent, ils racontent leur journée. Que portait Carren avant le kimono ? : Un costard ! Comme Agent 47 ! Comment vit aujourd'hui Carren ? : Avec un camping car ! Comme durant sa période en tant qu'héroïne à Justicar ! Carren a toujours préféré vivre ainsi.
Quel événement a marqué votre vie ?
“Le regret est une seconde erreur.”
Une purge. Un massacre.
Des cris, des tirs, des flammes, des coups et du sang. Toutes ces odeurs et cette fumée… Lui rappelait son pauvre souvenir où elle n'avait encore que quatre ans. Elle enjambait les cadavres. Elle plaquait ses mains contre ses oreilles pour étouffer les bruits. Elle fuyait, elle ne tendait une main à personne. Elle essayait de ne leur adresser aucun regard, et ce peu importe si ils la suppliaient ou non.
Elle avançait, parce qu'elle devait survivre. Elle devait fuir, comme ce jour-là. Sans se retourner. Elle leur tournait le dos, en suivant ceux qui la guidaient vers la sortie de cet enfer. Elle n'oubliera jamais cette soirée-là. Elle n'oubliera jamais ce moment où elle avait manqué à son devoir de Justicière.
Tous ses livres… Brûlés. Son katana… Brisé.
Elle avait versé tant de larmes qu'elle croyait qu'elle ne pourrait plus jamais pleurer. Elle n'était pas partie avec son père. Le regret l'avait anéantie. Ils étaient partis pour le Japon, et elle… Et elle, elle était partie seule, remontant en Amérique du Nord, dans les Ex-USA. SDF, ce fut la plus sombre partie de sa vie. Elle voyait le regard noir de chaque personne qui passait devant elle, alors qu'elle demandait désespérément de l'argent pour survivre. Elle qui avait tant cherché à aider le monde, pourquoi fallait-il qu'il la traite ainsi ? Comme si elle était le pire des êtres ?
"…Peut-être que j'en suis un, finalement." "Peut-être que je ne suis qu'un monstre." "Après tout… Je les ai tous abandonnés." "…Je les ai tués. C'est de ma faute."
Attrapée et étranglée par les griffes de la dépression, les idées noires devinrent quotidiennes. Dans la chaleur, la faim et la déshydratation, elle continuait de désespérément voyager, alors que finalement, l'envie de s'éteindre ne commence à lui venir. La culpabilité et les remords lui faisaient tourner la tête. Elle ne supportait plus ce fardeau, ce poids que ce souvenir atroce lui faisait subir. Elle méritait tout ça, elle méritait de souffrir ainsi, de se faire regarder de la sorte. C'était ce qu'elle pensait. C'était ce qu'elle croyait.
Petit à petit, alors que les jours passaient sans qu'elle ne puisse en juger le temps, son corps tremblait. Elle devint paranoïaque et anxieuse, perdant toute la joie qui la rendait si spéciale. Elle n'était plus ce qu'elle était. Elle n'était plus qu'un… Qu'un automate pathétique, destiné à mourir bientôt.
Alors un jour… Ou plutôt une nuit… Elle se jeta du liquide inflammable qu'elle avait volé dans un magasin, et, seule dans un hangar abandonné, elle décida de s'enflammer. Douleur. Douleur. Douleur. Insupportable. Insupportable. Insupportable. Elle hurlait. Elle hurlait de toutes ses forces, au poids de presque s'en déboiter la mâchoire. Son cri était effroyable, suraigu et cassé. Elle s'agitait dans tous les sens, et ses yeux révulsaient. Et bien qu'elle l'avait souhaité, son corps, lui, faisait tout pour se libérer des flammes. Il se jeta au sol, roulant pour l'éteindre, en vain. Les flammes l'étouffaient et la dévoraient lentement dans des crépitements lugubres. Elle en perdit ses cheveux, qui avaient complètement cramé. Sa peau était corrodée à une vitesse folle.
Souffrance. Souffrance. Souffrance. Elle avait mérité tout ça. Elle était un monstre. Elle avait tué sa famille. Elle n'était pas une Justicière. Elle devait mourir.
Elle devait mourir.
"Je me déteste." "Je me déteste tellement." "Meurs. Meurs. Meurs." "MEURS ! MEURS ! MEURS !" "MEURS À LA FIN ! POURQUOI TU NE VEUX PAS MOURIR ?"
Elle était toujours en vie. Elle était là, allongée sur le sol. Elle était toujours en vie. Pourquoi ? Elle avait l'air si pitoyable. De la fumée s'échappait de son corps, et ses vêtements n'avait pas survécu à cette tentative de suicide.
Elle respirait faiblement en se demandant pourquoi elle n'était pas encore morte. Des larmes ruisselant sur son visage, elle restait là, figée, rêvant du néant. C'était l'endroit où elle devait aller, selon elle. C'était là bas que des gens comme elle devaient pourrir. Elle pleurait, regrettant tout ce qu'elle avait pu faire. Elle pleurait, en se demandant quelle vie elle aurait pu avoir, si les Sinisters ne l'avaient pas aidée à s'exiler du Dominion. Peut-être qu'elle aurait pu être heureuse.
Avec toutes ces pensées, elle recommença. Elle souffrait encore. Pourtant elle n'hurlait plus. Elle n'en avait plus la force. Elle était… Toujours en vie. …C'était une altérée.
"Pourquoi…"
"POURQUOI ?!"
Cela dura un an. Un an, où elle ne pensait qu'au silence éternel. Et aux diverses manières dont elle pourrait lâcher un dernier soupir. Avec une haine immense envers son alter.
“Le souvenir, ce n'est qu'un regret apaisé.”
Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
"Le bonheur est comme un papillon : il vole sans jamais regarder en arrière."
Voyez mon idéal comme un papillon. Il reste dans son cocon pendant un certain temps, avant qu'il n'y ait un changement, une métamorphose inoubliable. Un renouveau, avant son envol. Le papillon a des ailes si magnifiques, et pourtant, il n'était pas d'une si grande beauté avant sa transformation. Mon rêve est comme le papillon. Il a tous les airs d'une utopie, de quelque chose d'impossible à réaliser. Il semble laid et cruel parce qu'autrui pense que je plonge dans l'illusion et le faux espoir. Que tout est perdu d'avance. Il est laid comme le cocon, mais un jour viendra où il pourra se dévoiler, éclater comme le bourgeon d'une rose, pour montrer à quel point il est beau, et que ma patience et mes efforts n'auront pas été vains.
Je crois en la Liberté. La véritable. Un monde où tout le monde pourra faire ce qu'il désire, sans le moindre problème. Un monde où personne ne pourra se nuire, un monde où la paix n'est plus hypocrite. Je crois en ma lame. Je crois que je peux menacer chaque insecte, chaque nuisible pour les détruire à leurs racines. Ainsi, mon rêve se réalisera, et nous pourrons être comme des loups, à courir sous le vent. Nous serons tous indépendants, heureux.
Nos larmes seront des larmes de joie. La tristesse n'existerait pas. La malheur et le désespoir… Ne seront plus là.
Je veux que le monde me prenne la main. Je veux qu'il croit en moi. Je veux qu'il me suive.
Je veux qu'il danse avec moi, sans jamais s'arrêter. Je veux qu'il chante et qu'il rit avec moi. Je veux qu'il espère. Je veux voir dans ses yeux… Le bonheur le plus sincère. Des étoiles invisibles, qui brillent d'une lueur unique et fascinante… D'optimisme.
Je veux être la personne qui observera chacun. Qui les aidera à éclore, pour les voir s'illuminer jusqu'au dernier.
Jusqu'à-ce que moi aussi, je puisse sortir de mon cocon. Jusqu'à-ce que moi aussi, je puisse m'envoler. Je veux avoir la sensation de toucher le ciel étoilé. Je veux admirer la lune, aussi près que possible. Car sa lumière d'argent m'éblouit et me motive à croire que l'avenir n'est pas si lointain…
Je ne veux plus que mon sourire soit fade. Je veux que mon sourire évoque la joie. Je veux que chacun puisse sourire comme je souris, en comprenant enfin ce que je veux dire. Je veux qu'on puisse voir ce que je vois. Sentir ce que je peux sentir.
Car je suis heureuse d'avoir choisi cette voie qui me semble si belle. Je suis heureuse de regarder l'horizon. Je suis comme un voyageur qui admire son parcours, avant de courir… Pour l'atteindre. Mon chemin sera long, sans nul doute. Mais je pourrai marcher aussi lentement que possible, si je peux écarquiller les yeux face aux merveilles que m'offre cette voie.
Nous sommes tous enchaînés. Devant nous, il y a des barreaux. Mais moi je peux voir l'extérieur. Le vert de l'herbe et le doré du soleil. Je suis là, à vous en parler avec amour. Et je sais que nous pourrons bientôt y aller.
Nous partirons, tous ensemble.
Je vous le promets.
"Notre liberté commence par celle des autres."
Trame
Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
“L'homme progresse tant qu'il accepte les épreuves.”
…Mon alter ? Ce que j'en pense ?
Ahah.
Je n'aurais jamais cru pouvoir dire un jour "c'est une longue histoire". Mais, eh bien, je pense que ça ferait trop cliché d'en rester là dessus.
Je dirais que… Hm… Je l'ai détesté. Je l'ai longtemps détesté. Bon, à vrai dire, un an, à mon âge, c'est pas grand chose, mais dans l'état où j'étais durant cette année, je peux vous dire que c'était vraiment long. Trop long.
Je l'ai détesté. Je l'ai haï du plus profond de mon cœur. L'aversion que j'avais envers lui… Elle était immense. Elle était si grande… Tout simplement parce qu'il me bloquait. Il me bloquait dans mon objectif. Je voulais mourir, et je n'y arrivais pas, à cause de lui. Et finalement, ironiquement, j'ai encore plus détesté cet alter que moi-même. Héhé. Drôle quand j'y repense.
J'ai détesté un alter qui m'a gardée en vie. Des gens tueraient pour avoir un alter pareil. J'ai détesté un alter qui m'est nécessaire dans ma vie actuelle. Un alter que j'ai utilisé à bon escient. Enfin… "Bon", c'est vite dit ! Bien, mal, ça n'a pas d'importance, mais ça, vous devriez l'avoir compris à force que je vous l'dis, pas vrai ?
Je ne dirais pas que "j'aime" cet alter maintenant, mais disons que… J'en ai besoin. Il m'est très utile, et c'est grâce à lui que j'ai pu me lancer dans une carrière en tant qu'héroïne. En tant qu'Agent 48, n'est-ce pas ? Héhé.
Oh ? Et ce que je pense des alters de manière générale ? Eh bien eh bien... Pas grand chose je dirais ? Je m'en fiche un peu. Enfin, non, je ne m'en fiche pas, car ça me rend curieuse de découvrir l'alter de chacun, de voir comment il l'utilise... C'est quelque chose de plutôt amusant. Et puis, j'analysais les alters de chacune de mes cibles qui en avaient un ! Histoire de voir comment les dévier ou les éviter si ils pouvaient me gêner dans ma mission.
Et puis... Concernant les lois sur les alters, j'ai pas trop vécu là dedans, mais j'peux dire que le système de la Chine et de la Russie me dégoûtent. Utiliser des personnes comme des objets ? Leur priver de toute liberté ? Ça me rappelle le fonctionnement des Veilleurs au Dominion Nord-Américain. Mais en plus... Je sais pas... "Sacré" ? De ce que j'en sais, il y a un délire de "trésors de l'Etat". Mais bon, je préfère m'éloigner de ce genre de choses pour l'instant. Même si je garde ces problèmes en tête. Un jour où l'autre, je devrai me bouger pour régler ces affaires de toute manière.
“Tout change continuellement. Vous devez l'accepter et agir en conséquence.”
Quel est votre rapport au Crime ?
"Le bon juge condamne le crime sans haïr le criminel."
L'Homme a toujours cherché le moyen d'atteindre la Paix et la Justice véritables. Et il a commis l'erreur de faire des lois, en pensant que ces pauvres textes arriveraient à anéantir le crime. Le voilà désormais à les flatter de manière hypocrite, proclamant que ces écrits n'apportent peut-être pas la Paix, mais ils bloquent les crimes.
Pathétique.
Personne ne partage la même vision de ce qui est bon ou mauvais. Placer des jugements soi-disant objectifs avec des papiers n'est que stupidité. J'ai toujours préféré agir. Et chercher l'origine du problème. Les lois ne sont rien pour moi. Je ne suis que ma propre morale que je pense juste. Je me fiche du bien et du mal, je ne vais que vers ce qui doit être pris à mes yeux. C'est pour cela que j'ai toujours suivi les idéaux des Sinisters, de ma famille. Car c'est ce qu'il y a de plus proche de ce que je rêve.
Soyez psychopathes, voleurs, pédophiles, tout cela n'a que peu d'importance pour moi. Le plus important est que vous ne nuisez pas à autrui au point de lui priver sa liberté. En tant que Silencer Hitwoman, j'ai choisi de ne poser ma lame sur la peau que de ceux que je juge nuisibles. Que vous soyez pensés comme mauvais n'est pas un problème pour moi. Je verrai toujours par moi-même si vous êtes un obstacle pour mon idéal ou non, et je m'occuperai de vous en conséquence.
J'ai conscience que mes actions peuvent être considérées comme égoïstes, cruelles, voire inhumaines pour certains. Pour l'instant, vous pouvez me haïr comme vous le souhaitez. Flagellez-moi, frappez-moi, insultez-moi, fuyez-moi comme la peste, je garderai le sourire ! Parce que j'ai conscience que vous me remercierez un jour. J'ai conscience que vous me sourirez un jour, et cela me suffit pour continuer sur ma lancée. Alors… Si aujourd'hui je suis vue comme tout le Mal du monde, je sais que demain sera un renouveau, et que je serai la gardienne que vous consulterez avec amour.
Je tuerai civil, héros, vilain, n'importe qui, si il le faut.
Mais j'honorerai chaque mort. Car la vie est précieuse, et nous rend beaux.
Je n'oublie nulle personne dont je libère l'âme.
"Quand un homme défend la liberté en étant extrême, cela ne peut pas être un crime."
Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui ?
"Si tu aimes la vie ne prodigue pas le temps, c'est l'étoffe dont la vie est faite."
Imaginez des mouvements aussi brusques et imprévisibles que ceux d'une hirondelle en chasse. Un bretteur légendaire, Kojirō Sasaki, était considéré comme le seul à pouvoir imiter la technique de cet oiseau. Mais en croyant en nos rêves… Mais en pensant pouvoir réaliser nos utopies… Mais en restant déterminé jusqu'au bout… Tout devenait possible. Alors, comme cet épéiste mythique, j'ai réussi à rendre mes gestes aussi imprédictibles que ceux de cet animal. Parce que j'ai persévéré. Parce que j'ai fermement cru en cet idéal.
Et ce n'est qu'un exemple de ce qui a fait de moi ce que je suis désormais.
J'ai passé mon temps à lire des légendes de diverses cultures. J'ai passé mon temps à m'entraîner, à croire. Car c'est en espérant qu'on est vivant, et c'est en sortant de cette dépression que je l'ai compris vite compris. J'ai observé ces héros qui ne reculaient devant rien pour atteindre ce qu'ils souhaitaient. Je les ai observés, et je me suis dite… Que je deviendrai comme eux. Et qu'il n'y avait pas de raison pour que je ne puisse pas y arriver. Car c'est en pensant positivement que la vie semble plus facile. Croyez-moi, croyez en vous, en vos utopies. Continuez votre chemin, même s'il semble impossible à braver. Et vous deviendrez fiers de vous, peu importe si vous êtes arrivés au bout ou non.
Prenez courage.
Car je l'ai fait. Et grâce à cela, regardez-moi ! Je suis sortie de l'ombre du désespoir pour finalement devenir un symbole d'espoir. Un modèle à suivre. L'agence héroïque Justicar m'a prise sous son aile en voyant ma détermination et mes capacités, m'offrant une place parmi les meilleurs héros des Ex-États Unis. Gardant ma réelle identité dans l'ombre, je suis devenue Carren Morgan, plus connue sous le nom de l'héroïne professionnelle Agent 48, celle qui peut survivre à tout.
Regardez-moi. Je continue mes assassinats derrière le dos de tous. Je le fais pour les Sinisters, pour une bonne cause. Pour le bien de chacun, pour le bien du monde. Pour la Justice, la Liberté. Mais je le fais aussi pour moi, en tant que Silencer Hitwoman. Je le cache à mon père, l'Oracle, et même après toutes ces années, personne ne sait que tout cela vient de moi. Personne ne sait, ni mon père, ni le Dominion, ni Justicar. Silencer Hitwoman est sans visage et sans voix, une créature qui dévore ceux qui osent nuire au monde, qu'ils soient héros, vilains, justiciers ou civils. Parce que je crois en moi. Parce que j'ai toujours fait en sorte de penser que personne ne me trouvera. Et en voilà le résultat.
En croyant, on peut modeler la réalité. Changer notre destin.
Je me suis habituée au meurtre, mais je ne pense pas que la vie est quelque chose de futile, bien au contraire. Je réserve à chacune de mes cibles une mort respectueuse. Et je veux toujours voir leur visage avant qu'elles ne poussent leur dernier souffle. Car c'est là que je peux voir toute leur envie de vivre. Leur espoir d'être épargné. Un moment où ils sont véritablement vivants.
En ce qui concerne mon parcours en tant qu'héroïne, les publicités ont afflué, et j'étais présente dans divers médias. La richesse m'était tombée dessus, même si je ne la souhaitais point. Alors, je gardais ce qui me suffisait, et j'offrais le reste à des associations, aux sans-abris, ou aux Sinisters. Je faisais de mon mieux pour faire plaisir aux gens qui en avaient besoin. Malheureusement les médias m'ont souvent vue le faire, et les magazines à ce sujet n'ont pas cessé de pleuvoir, me montrant comme une personne charitable, alors que je ne voulais pas être connue à ce sujet. Mais ce n'était pas si grave, car plus de bonne notoriété apportait plus d'argent, et plus d'argent pour plus de dons.
J'offrais parfois des informations aux Sinisters concernant Justicar, car ils se méfiaient grandement des agences privées américaines, les voyant comme de grands capitalistes corrompus, et donc comme des ennemis, bien qu'ils ne rivalisaient clairement pas avec le Dominion. C'était des rapports hebdomadaires, mais en voyant qu'il n'y avait encore rien de très dangereux, les rapports passaient d'une semaine à deux semaines pour être donnés, jusqu'à finalement être parfois oubliés par l'organisation.
Je suis arrivée à Reiwa après l'assassinat de l'ancien ambassadeur du Dominion au Japon. L'examen pour la licence héroïque m'a beaucoup surprise, car il faisait en sorte de s'adapter à chaque héros qui y entrait. La difficulté m'a satisfaite. Comme pour Justicar, je me suis mise à donner des rapports hebdomadaires aux Sinisters, et ce ne fut pas chose facile, car ces deux agences partageaient un point commun assez dérangeant : les enquêtes. Ça ne m'a jamais déplu de ressentir le risque et le danger, mais bien que je sois quelqu'un de très casse-cou, il fallait faire attention pour que tous mes plans ne tombent pas en lambeaux. J'étais et je suis toujours rassurée d'avoir eu les entraînements suffisants et l'aide d'une organisation d'assassins experts dans ces moments là...
Par ailleurs, je ne suis certes pas aussi connue au Japon qu'aux Ex-États Unis, mais certains peuvent me reconnaître. Ils me demandent parfois des autographes, ce qui me rappelle que j'ai appris, en tant que membre des Sinisters et Hitwoman, à changer de style d'écriture et de signature selon l'identité que je prenais.
Si Silencer Hitwoman n'avait pas de visage, Sidney River Anderson en avait une montagne.
Une comédienne qui a porté tant de masques depuis sa jeune enfance... Qu'il est devenu impossible de retrouver son véritable visage.
Aussi difficile à attraper qu'une hirondelle...
"La vie est parsemée d'épines plus que de fleurs."
Derrière l'écran
Pseudo : / Âge : / Comment as-tu connu le forum ? : Par le biais de Tchao !
maxou’
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Coucou Carren ! Et voilà ! Le staff présentation est venue à bout de ton histoire ! Merci pour ta patience et ta compréhension par rapport a notre intervention
Tout d'abord, je tiens à te dire que c'était joliment écrit, parfois très onirique dans le style , prompt à la poésie même mais aussi parfois un peu trop flou justement. Certains passages sont très conséquents sur des points de son histoire mais finalement peu abordés , a peine effleurés, si bien que l'on reste avec des interrogations ! Et comme ta présentation était longue nous en avons des choses a souligner ! C'est parti
=> A ses 4 ans, ses parents se sont ralliés aux Sinisters ( les anti Dominions donc) pour empêcher le Dominion d'emmener Sidney. Il y a eu affrontement et les parents ont péri , puis les Sinisters ont emporté Sidney, c'est ça ? Peux tu être un peu plus précis sur le déroulé de cet événement décisif pour sa vie ?
=> Je trouve que les Sinisters le prennent assez bien et facilement pour sa fuite et le fait qu'elle veuille intégrer Justicar malgré leur opposition aux héros, même si elle dit que c'est pour infiltrer l'agence de l'intérieur pour eux. Ok, c'est la fille du chef mais justement j'aurais trouvé plus logique qu'ils la conduisent à lui / qu'ils se parlent en visio conférence ou quoi s'il était déjà au Japon, pour qu'il soit mis au courant de tout ça. D'autant plus qu'ils n'ont pas cherché a creuser davantage sur elle / son passé et du coup sur son rôle de tueuse à gages avec Eryn : ils ne se sont pas renseignés ni l'ont fait espionner depuis les retrouvailles. Ça les décrédibilise un peu à mon sens. Surtout qu'a priori elle ne leur a fourni que peu d'informations voir rien du tout en fait, donc ils sont assez compréhensifs malgré les événements apparemment tragiques qu'elle a causé, vu qu'elle a eu honte de revenir. C'est une partie importante qui est un peu trop vite expédiée et je trouve ça dommage car retrouver son ancienne famille après tout ce temps – et ce qu'elle a fait que je ne sais toujours pas, on en parlera un peu après – ça aurait été vachement intéressant a développer.
=> Tu parles de ses 9 ans de carrière au sein de Justicar et d'un coup il est question d'assassiner un homme du Syndicat, le tout mandaté par les Yakuza. Donc au Japon. Pourquoi avoir ellipse son départ de son pays pour le Japon ? Je n'ai pas compris tout de suite qu'elle était sur le sol nippon. Et du coup pourquoi les Yakuza prendraient contact avec un assassin extérieur alors que c'est un groupe mafieux bien organisé et capable de régler ses soucis par eux mêmes (et cela même si Eryn a des contacts) ? Cela sous entend qu'elle est déjà très connue sur le sol nippon en tant que Silencer Hitwoman malgré son arrivée récente ? La même Silencer Hitwoman jamais attrapée sur le sol américain qui se manifeste peu de temps après la venue de Carren Morgan au Japon pour bosser pour Reiwa ? Tu ne penses pas que les soupçons seraient alors légitime ? Parce que je veux bien qu'elle ne s'est jamais fait repérée par les autorités et que de toute façon elle cache son visage et son identité mais endosser plusieurs casquettes la confronte forcément au risque d'être démasquée. Les enquêtes liées à elles existent forcément de tous les côtés. Tu ne pourras pas toujours passer au travers des mailles du filet sous prétexte qu'elle a eu un entraînement d'assassin. Elle est discrète et sait y faire, ok. Mais elle n'est pas enquêtrice et peut aussi être sur écoute elle même par n'importe laquelle des factions dont elle fait partie.
=> Ensuite point fâcheux : elle mange un homme pour ne pas laisser de trace... Dans la description de ton alter il est dit que c'est plus ou moins adaptable en fonction de si elle a déjà été confronté à la situation / environnement a laquelle elle doit s'adapter. J'ai vu avec le staff technique parce que ça me semblait un peu spécial comme situation après lecture de ton alter et il en ressort qu'elle ne peut pas transformer son corps sans avoir auparavant subit un traumatisme physique : et manger un corps n'en fait pas parti, donc c'est non pour ça. Ton alter ne te le permet pas. Surtout que ce n'est pas un procédé rapide donc niveau discrétion il y a mieux. Il faudra revoir cette partie (et puis il est où le respect de ses victimes qu'elle clame alors qu'elle veut les manger )
=> Dans l'événement marquant tu parles de sa tentative de suicide infructueuse et au début tu parles de ce qu'elle a vécu auparavant, du fait qu'elle a trahi sa famille (les sinisters), cela reste peu clair et a peine survolé : elle a trahi les sinisters, d'où sa fuite honteuse ensuite mais comment ? Elle a tué des membres ? Ou bien ses paroles sont a prendre au sens figurés quand elle dit qu'elle les a tué parce qu'en fait elle n'a pas su les protéger / sauver d'une attaque qu'ils ont essuyé et a donc fuit honteusement ? C'est la mention "je suis un monstre" qui est assez difficile à lire avec le "je les ai tous abandonnés", pas simple de lier les deux pour comprendre si elle les a tué de sa main ou juste manqué de les sauver. Entre membres du staff nous n'avons pas saisi la même chose donc peux tu expliquer davantage tout ça ? ^^
=> Tu fais désormais partie de Reiwa mais pareil tu l'abordes a peine. Pourquoi ce transfert ? Ce choix de partir ? Certainement pour rejoindre ton père mais officiellement, pour Justicar c'est quoi la motif ? Je sais que tu es arrivée avant même Céleste vu que je l'ai vu dans sa présentation mais là c'est vraiment flou. Tu dis même qu'Eryn est venue aussi mais comment ? Obtenir un visa ne se fait pas si facilement au Japon, surtout qu'elle dirige maintenant un bar à hôtesse donc un visa travail sans doute qui lui demande des garanties, parce qu'elle a des connaissances sur place ? Le Japon sera forcément plus méfiante sur les activités d'une nouvelle arrivante sur le territoire sans réelle justification.
=> Tu dis que toute vie est sacrée et même que tu accordes une grande importance au respect de tes victimes , pourtant tu affirmes aussi que tu peux tuer n'importe qui si tu estime qu'il peut nuire au monde. N'est-ce pas un peu contradictoire ? En fait j'ai cerné Carren comme étant quelqu'un avec différentes personnalités en fonction de l'identité qu'elle prend. Parfois compatissante , parfois avec un sourire inapproprié à la situation et un peu psychotique... Est-ce réellement le cas ?
=> Concernant ton alignement tu as choisi : Esprit Libre, mais je ne suis pas totalement d'accord ! Pour rappel : Chaotique neutre ou « Esprit Libre » ─ Un personnage chaotique neutre agit comme bon lui semble. C’est d’abord et avant tout un individualiste. Il accorde une immense valeur à sa liberté, mais ne se sent pas concerné par la défense de celle des autres. Il évite l’autorité, déteste les restrictions et remet toujours en cause la tradition. Sa lutte contre la société organisée n’est pas motivée par des désirs d’anarchie, car un tel engagement devrait s’accompagner d’idées nobles ou mauvaises. Le personnage peut parfois être imprévisible, mais son comportement n’est pas totalement aléatoire.
Les points en gras ne reflètent pas Carren selon nous. Elle travaille ou avec les Sinisters , ou avec Eryn ou Justicar / Reiwa, elle n'est jamais vraiment seule et elle prône un monde meilleur en agissant donc elle est concernée par la défense de la liberté des autres. Nous verrions plus un « Juge » : Loyal neutre ou « Juge » ─ Un personnage loyal neutre agit comme la loi, la tradition ou son code de conduite personnel le lui dictent. L’ordre et l’organisation sont vitaux pour lui. Il se peut qu’il suive un code constitué de ses propres règles, ou qu’il pense que l’ordre est nécessaire pour tous (auquel cas il est favorable à un gouvernement fort et organisé).
Il y a aussi cette notion de « elle fait ce qu'elle veut et décide ou non d'épargner »
Ou encore, l'autre alignement neutre : Neutre neutre ou « Indécis » ─ Un personnage neutre fait ce qui lui semble bien. Il n’a pas vraiment d’opinion lorsqu’il s’agit de trancher entre le Bien et le Mal ou entre la Loi et le Chaos. Dans la plupart des cas, la neutralité représente une absence de convictions plutôt qu’un choix conscient. Pour eux, le Bien, le Mal, la Loi et le Chaos sont dangereux, comme tous les extrêmes. Ils prônent donc l’équilibre, qui leur paraît être le meilleur choix à long terme.
Elle se situe davantage là , non ? Puisqu'elle pourrait même épargner un violeur / tueur pour un contrat en refusant ce contrat par exemple.
Voilà pour les points qui demandent des éclaircissements selon nous ! Lorsque tu auras répondu à tout ça nous verrons pour procéder a l'évaluation ;D
=> A ses 4 ans, ses parents se sont ralliés aux Sinisters ( les anti Dominions donc) pour empêcher le Dominion d'emmener Sidney. Il y a eu affrontement et les parents ont péri , puis les Sinisters ont emporté Sidney, c'est ça ? Peux tu être un peu plus précis sur le déroulé de cet événement décisif pour sa vie ?
Il n'y a pas eu "affrontement" à proprement parler. En effet, certaines personnes ont douté que la famille cachait un autre enfant, et la famille, qui ne voulait pas qu'un autre ne subisse l'horreur du Dominion, a choisi de donner Sidney aux Sinisters, juste avant que le Dominion ne se charge de les interroger et de les exterminer.
=> Je trouve que les Sinisters le prennent assez bien et facilement pour sa fuite et le fait qu'elle veuille intégrer Justicar malgré leur opposition aux héros, même si elle dit que c'est pour infiltrer l'agence de l'intérieur pour eux. Ok, c'est la fille du chef mais justement j'aurais trouvé plus logique qu'ils la conduisent à lui / qu'ils se parlent en visio conférence ou quoi s'il était déjà au Japon, pour qu'il soit mis au courant de tout ça. D'autant plus qu'ils n'ont pas cherché a creuser davantage sur elle / son passé et du coup sur son rôle de tueuse à gages avec Eryn : ils ne se sont pas renseignés ni l'ont fait espionner depuis les retrouvailles. Ça les décrédibilise un peu à mon sens. Surtout qu'a priori elle ne leur a fourni que peu d'informations voir rien du tout en fait, donc ils sont assez compréhensifs malgré les événements apparemment tragiques qu'elle a causé, vu qu'elle a eu honte de revenir. C'est une partie importante qui est un peu trop vite expédiée et je trouve ça dommage car retrouver son ancienne famille après tout ce temps – et ce qu'elle a fait que je ne sais toujours pas, on en parlera un peu après – ça aurait été vachement intéressant a développer.
Alors, c'est pas question de "facilité", c'est question de "Pas tout n'a été montré". En effet, j'allais plutôt développer ça inrp, par le biais de flashbacks, pour préserver la stylistique du texte. Mais pour être précis, en effet, Carren ne s'est pas limitée à cette discussion. Dire "je n'ai pas envie d'en parler" n'aura pas suffi, et elle aura eu une grande discussion avec le conseil (néanmoins pas avec son père, qui est trop occupé/traumatisé par autre chose). En ce qui concerne le côté Silencer Hitwoman, les Sinisters se font confiance mutuellement (et ce malgré l'événement de décembre 292), ils ne s'espionnent pas à fond. En effet, ils ne se limitent qu'aux rapports, histoire de ne pas instaurer une grande autorité dans l'organisation (c'est des anarchistes à la base). CEPENDANT, oui, le départ de Carren aura causé beaucoup de suspicions, d'inquiétude. C'est aussi un passage que je n'ai pas explicité dans le texte, mais techniquement, Carren aura tout fait pour occulter ce passage de sa vie, soulignant plus un côté "Je veux être une héroïne professionnelle", dans le sens "Je veux être meilleure suite à cet événement".
=> Tu parles de ses 9 ans de carrière au sein de Justicar et d'un coup il est question d'assassiner un homme du Syndicat, le tout mandaté par les Yakuza. Donc au Japon. Pourquoi avoir ellipse son départ de son pays pour le Japon ? Je n'ai pas compris tout de suite qu'elle était sur le sol nippon.
C'est expliqué dans la dernière partie de la fiche. Carren est venue au Japon après la mort de l'ambassadeur du Dominion, tué par les Sinisters qui lui ont demandé de les rejoindre en urgence.
Et du coup pourquoi les Yakuza prendraient contact avec un assassin extérieur alors que c'est un groupe mafieux bien organisé et capable de régler ses soucis par eux mêmes (et cela même si Eryn a des contacts) ? Cela sous entend qu'elle est déjà très connue sur le sol nippon en tant que Silencer Hitwoman malgré son arrivée récente ? La même Silencer Hitwoman jamais attrapée sur le sol américain qui se manifeste peu de temps après la venue de Carren Morgan au Japon pour bosser pour Reiwa ? Tu ne penses pas que les soupçons seraient alors légitime ? Parce que je veux bien qu'elle ne s'est jamais fait repérée par les autorités et que de toute façon elle cache son visage et son identité mais endosser plusieurs casquettes la confronte forcément au risque d'être démasquée. Les enquêtes liées à elles existent forcément de tous les côtés. Tu ne pourras pas toujours passer au travers des mailles du filet sous prétexte qu'elle a eu un entraînement d'assassin. Elle est discrète et sait y faire, ok. Mais elle n'est pas enquêtrice et peut aussi être sur écoute elle même par n'importe laquelle des factions dont elle fait partie.
Alors, il y a deux choses. -L'histoire avec Eryn. Oui, Eryn est déjà assez connue dans le monde criminel, sur le sol nippon. J'allais plutôt développer ça sur sa fiche PNJ, mais elle est plus dans une mafia internationale, ce qui justifie sa grande expérience du côté assassinat et maîtrise de la discrétion. Je serai plus du genre à détailler au moment venu. -Pour le côté "doutes sur Carren Morgan", disons que c'est très étrange de dire que c'est directement Carren... En sachant qu'il doit y avoir certainement d'autres vols Ex-USA-Japon entre temps. Carren est venue en Juillet 303, le meurtre du membre du Syndicat n'a pas de date explicité, mais cela doit se passer quelques mois après (donc avec la venue de Céleste Lockout entre temps). Soupçonner Carren, j'trouve ça bien trop étrange, mais après pourquoi pas quelques doutes, quelques petites enquêtes, mais alors avec tous les potentiels héros venus, de différentes agences, ça ne serait pas des enquêtes trop profondes. -Comme dit à Aurore/Dawn, je ne suis pas contre le risque, tant que ça reste dans la cohérence. -Pour information, on peut dévier la possibilité d'être sous écoute, et ce très facilement, et de diverses manières. Une personne lambda peut le faire, alors un connaisseur dans le domaine de la discrétion... (J'expliquerai inrp, même si je suis pas un pro' HRP non plus)
=> Ensuite point fâcheux : elle mange un homme pour ne pas laisser de trace... Dans la description de ton alter il est dit que c'est plus ou moins adaptable en fonction de si elle a déjà été confronté à la situation / environnement a laquelle elle doit s'adapter. J'ai vu avec le staff technique parce que ça me semblait un peu spécial comme situation après lecture de ton alter et il en ressort qu'elle ne peut pas transformer son corps sans avoir auparavant subit un traumatisme physique : et manger un corps n'en fait pas parti, donc c'est non pour ça. Ton alter ne te le permet pas. Surtout que ce n'est pas un procédé rapide donc niveau discrétion il y a mieux. Il faudra revoir cette partie Wink (et puis il est où le respect de ses victimes qu'elle clame alors qu'elle veut les manger)
-"Qu'elle ne peut pas transformer son corps sans avoir auparavant subit un traumatisme physique" Ça, c'est côté défense de l'alter. Ce n'est pas le côté offensif. L'alter en question s'est inspiré de celui d'un ancien joueur, qui pouvait s'adapter offensivement à la situation sans avoir "reçu de traumatisme physique" (griffes, etc.). Ce que vous me dites est plutôt incohérent, surtout que ça marche aussi pour le côté "discrétion" de l'alter. Donc j'insiste, cela fonctionne, car ce passage précis ne concerne que le côté défensif. -"Surtout que ce n'est pas un procédé rapide donc niveau discrétion il y a mieux.", les autres options étaient trop risquées. Après études de cas, brûler ou mettre de l'acide n'occultera pas toutes les traces. Tristement, le plus efficace à la situation était cette option.
=> Dans l'événement marquant tu parles de sa tentative de suicide infructueuse et au début tu parles de ce qu'elle a vécu auparavant, du fait qu'elle a trahi sa famille (les sinisters), cela reste peu clair et a peine survolé : elle a trahi les sinisters, d'où sa fuite honteuse ensuite mais comment ? Elle a tué des membres ? Ou bien ses paroles sont a prendre au sens figurés quand elle dit qu'elle les a tué parce qu'en fait elle n'a pas su les protéger / sauver d'une attaque qu'ils ont essuyé et a donc fuit honteusement ? C'est la mention "je suis un monstre" qui est assez difficile à lire avec le "je les ai tous abandonnés", pas simple de lier les deux pour comprendre si elle les a tué de sa main ou juste manqué de les sauver. Entre membres du staff nous n'avons pas saisi la même chose donc peux tu expliquer davantage tout ça ? ^^
-C'est en effet à prendre au sens figuré. Carren s'est sentie honteuse et horrible de ne pas avoir su faire quelque chose pour les aider, sans compter qu'elle a marché en ignorant les mourants. Une bonne scène similaire à prendre pour exemple est celle d'Emiya Shirou, quand il ignore les personnes en agonie sous les flammes, en se bouchant les oreilles.
Tu fais désormais partie de Reiwa mais pareil tu l'abordes a peine. Pourquoi ce transfert ? Ce choix de partir ? Certainement pour rejoindre ton père mais officiellement, pour Justicar c'est quoi la motif ? Je sais que tu es arrivée avant même Céleste vu que je l'ai vu dans sa présentation mais là c'est vraiment flou. Tu dis même qu'Eryn est venue aussi mais comment ? Obtenir un visa ne se fait pas si facilement au Japon, surtout qu'elle dirige maintenant un bar à hôtesse donc un visa travail sans doute qui lui demande des garanties, parce qu'elle a des connaissances sur place ? Le Japon sera forcément plus méfiante sur les activités d'une nouvelle arrivante sur le territoire sans réelle justification.
-Côté Carren, la justification est "simple". Elle avouera qu'elle a assez travaillé pour Justicar (9 ans ce n'est pas rien), et qu'elle connait bien trop les EX-USA désormais, préférant découvrir autre chose, et voir ce qu'elle peut faire du côté Japon, qui a quand même une haute barre de corruption, présentant des arguments d'un personnage héroïque assez idéaliste. -Côté Eryn, ça serait plus visa de travail, mais théoriquement, elle est déjà venue plusieurs fois au Japon, c'est plus une habituée dans le domaine. Je ne sais pas si ça justifie que le Japon devrait être méfiant d'elle si elle montre explicitement qu'elle bosse avec un bar à hôtesses...
Tu dis que toute vie est sacrée et même que tu accordes une grande importance au respect de tes victimes , pourtant tu affirmes aussi que tu peux tuer n'importe qui si tu estime qu'il peut nuire au monde. N'est-ce pas un peu contradictoire ? En fait j'ai cerné Carren comme étant quelqu'un avec différentes personnalités en fonction de l'identité qu'elle prend. Parfois compatissante , parfois avec un sourire inapproprié à la situation et un peu psychotique... Est-ce réellement le cas ?
-Alors non, ce n'est pas contradictoire dans le cas de ce personnage. Elle pense que toute vie est sacrée, en effet. Elle pense au respect de ses victimes, en effet. Mais oui, elle est capable de tuer n'importe qui. L'un peut aller avec l'autre. Ce n'est pas parce qu'elle respecte chacun qu'elle ne se permettra pas d'exterminer ceux qu'elle juge méritants de l'être pour son idéal. C'est d'ailleurs une raison du pourquoi elle cherche à les honorer le plus possible après leurs meurtres. Elle ressent du regret, de la culpabilité. Mais elle se relève toujours parce qu'elle reste déterminée. -Mmmh, psychotique est un grand mot. Elle maîtrise suffisamment son esprit pour qu'elle ne soit pas gênée par ce genre de choses. Mais il se peut que ça arrive à certains instants, sous le poids des meurtres. Mais sinon, plus "qu'avoir différentes personnalités", elle vient à en créer pour les endosser et ironiquement s'adapter au monde selon la situation. Voyez ça plutôt comme un comédien, qui n'arrive plus à retrouver la personnalité qu'il avait originellement. Néanmoins, il a toujours conscience que ce ne sont que des créations, et non pas de véritables identités différentes. Carren sera toujours hantée par le fait qu'elle ne se retrouve plus dans cette montagne de personnalités.
Concernant l'alignement, je préfère en parler sur le discord.
Merci beaucoup pour votre lecture et pour votre temps ! ♡
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Pour l'histoire avec les retrouvailles avec les Sinisters je comprends bien que tu veuilles développer des choses inrp mais vu qu'il s'agit d'un événement majeur pour l'histoire de Carren et son tournant, il est important pour nous de comprendre la situation même si tu ne fais que rester vague pour développer par la suite. Elle a donc pris le temps de discuter avec eux plus posément sur tous ça, ok ^^
« C'est expliqué dans la dernière partie de la fiche. Carren est venue au Japon après la mort de l'ambassadeur du Dominion, tué par les Sinisters qui lui ont demandé de les rejoindre en urgence. » Oui j'ai vu ce passage mais ça reste sous ellipse, c'est ce que je dis Il n'y a pas de passage propre à son départ / la façon dont elle a vécu ça, autant ce changement de pays / retrouvailles des Sinisters au Japon et surtout de son père , ainsi que son état d'esprit suite à la mort de l'ambassadeur du Dominion qui l'a opprimé pas mal d'années etc... ça aussi c'est un événement marquant de sa vie et j'aurais bien aimé lire à ce propos pour comprendre si elle est venue pleinement satisfaite au Japon ou si c'était plus par regret / « forcée » de suivre l'appel des Sinisters par exemple.
=> Pour les soupçons sur Carren en tant que Silencer Hitwoman au Japon c'était surtout sur le fait de si elle gardait le même costume / visage camouflé comme elle a déjà pu être repéré aux Ex-USA dans cette tenue par les média, témoins ou autre que je disais que le Japon pourrait y faire le rapprochement avec Carren potentiellement , ou d'autres effectivement , mais en tout cas une venue des Ex-USA. « Jusqu'au jour où, elle tomba nez à nez avec un groupe d'hommes, après avoir sauvé une famille d'un incendie. Les médias la connaissaient assez bien comme étant la mystérieuse adolescente qui "volait le travail des héros professionnels" » Alors sauf si elle était sous une apparence encore différente que Silencer Hitwoman pour ces actions là , avant qu'elle n'entre dans Justicar
« Pour information, on peut dévier la possibilité d'être sous écoute, et ce très facilement, et de diverses manières. Une personne lambda peut le faire, alors un connaisseur dans le domaine de la discrétion.. » Bien sûr ! Mais encore une fois elle joue avec le feu a être dans autant d'organisations différentes et elle a / va forcément croiser des gens prêts à la suspecter et la faire suivre / sur écoute ou quoi, peut être même au sein des Sinisters il pourrait y avoir des balances. Le risque zéro n'existe pas, surtout en côtoyant beaucoup de personnes malfamées qui ont souvent les moyens et les raisons d'être méfiantes.
=> Pour l'homme mangé Suzaku me l'a reconfirmé : cela ne reste pas possible en l'état parce que tu parles de l'aspect discrétion de ton alter mais manger quelqu'un, ce n'est pas de la discrétion. C'est pour se débarrasser de preuves mais ça ne te rend pas discrète toi du coup ce n'est pas cohérent que des crocs se mettent a pousser juste pour manger quelqu'un, inoffensif. Par exemple, si tu tombes face à un ennemi dont la peau est trop dure pour être frappée et qu'en réponse à cela tu développes des crocs ou des griffes, ok. C'est légitime. Mais il n'y a aucune raison que ton alter d'adaptation marche sur un cadavre parce qu'il n'y a pas de survie pour toi (et non, le côté "Dissimuler des preuves fait partie de sa survie" ne marche pas). Donc il faut que tu revois ce passage
=> Elle pense au respect de ses victimes mais elle voulait quand même en manger une donc c'était surtout sur ce point là que nous trouvions cela contradictoire. Pour le reste ok
Ok pour l'alignement si tu veux sur discord on en parlera dessus mais tu peux aussi poster ce passage sous hide si tu ne veux pas dévoiler certaines choses aux autres joueurs
Courage , c'est sans doute mon dernier passage avant la validation o/
Oui j'ai vu ce passage mais ça reste sous ellipse, c'est ce que je dis Wink Il n'y a pas de passage propre à son départ / la façon dont elle a vécu ça, autant ce changement de pays / retrouvailles des Sinisters au Japon et surtout de son père , ainsi que son état d'esprit suite à la mort de l'ambassadeur du Dominion qui l'a opprimé pas mal d'années etc... ça aussi c'est un événement marquant de sa vie et j'aurais bien aimé lire à ce propos pour comprendre si elle est venue pleinement satisfaite au Japon ou si c'était plus par regret / « forcée » de suivre l'appel des Sinisters par exemple.
J'ai un rp de prévu avec Will en tant que l'Oracle (donc le père adoptif de Carren). On pourra y faire mention quand le PNJ sera validé et co'. (Il y a même de vagues précisions sur sa fiche PNJ)
Pour les soupçons sur Carren en tant que Silencer Hitwoman au Japon c'était surtout sur le fait de si elle gardait le même costume / visage camouflé comme elle a déjà pu être repéré aux Ex-USA dans cette tenue par les média, témoins ou autre que je disais que le Japon pourrait y faire le rapprochement avec Carren potentiellement , ou d'autres effectivement , mais en tout cas une venue des Ex-USA. « Jusqu'au jour où, elle tomba nez à nez avec un groupe d'hommes, après avoir sauvé une famille d'un incendie. Les médias la connaissaient assez bien comme étant la mystérieuse adolescente qui "volait le travail des héros professionnels" » Alors sauf si elle était sous une apparence encore différente que Silencer Hitwoman pour ces actions là , avant qu'elle n'entre dans Justicar
Silencer Hitwoman change tout l'temps d'apparence (en référence à Hitman lui-même, "tout est dans le costume"), donc elle ne devrait pas avoir trop de problème de ce côté là. Carren et Silencer Hitwoman n'ont pas de costume similaire by the way, sinon les enquêtes auraient bien fait de la trouver.
Néanmoins...
Bien sûr ! Mais encore une fois elle joue avec le feu a être dans autant d'organisations différentes et elle a / va forcément croiser des gens prêts à la suspecter et la faire suivre / sur écoute ou quoi, peut être même au sein des Sinisters il pourrait y avoir des balances. Le risque zéro n'existe pas, surtout en côtoyant beaucoup de personnes malfamées qui ont souvent les moyens et les raisons d'être méfiantes.
Néanmoins, là, je suis d'accord. Il y aura très certainement des moments où elle sera suivie, suspectée, etc. C'est évident, et ça sera développé. J'ai bien conscience du risque que peut prendre mon personnage, et je suis bien motivé à le souligner.
Pour l'homme mangé Suzaku me l'a reconfirmé : cela ne reste pas possible en l'état parce que tu parles de l'aspect discrétion de ton alter mais manger quelqu'un, ce n'est pas de la discrétion. C'est pour se débarrasser de preuves mais ça ne te rend pas discrète toi du coup ce n'est pas cohérent que des crocs se mettent a pousser juste pour manger quelqu'un, inoffensif. Par exemple, si tu tombes face à un ennemi dont la peau est trop dure pour être frappée et qu'en réponse à cela tu développes des crocs ou des griffes, ok. C'est légitime. Mais il n'y a aucune raison que ton alter d'adaptation marche sur un cadavre parce qu'il n'y a pas de survie pour toi (et non, le côté "Dissimuler des preuves fait partie de sa survie" ne marche pas). Donc il faut que tu revois ce passage Wink
Ok de ce point de vue. Néanmoins, après discussion et réflexion, vu que Carren est en train de manger un être humain, forcément, son corps va s'adapter, parce que c'est très dangereux pour elle, la viande humaine étant impropre à la consommation, etc. Donc à mes yeux, il ne devrait pas y avoir de problème là dessus, en y pensant de la sorte.
Pour l'alignement, j'arrive sur l'discord. :3
Fubuki Nami
Héroïne professionnelle
Surnom : Cold Breath
Profession : Héros Professionnel & Leader des Médiateurs
Ok de ce point de vue. Néanmoins, après discussion et réflexion, vu que Carren est en train de manger un être humain, forcément, son corps va s'adapter, parce que c'est très dangereux pour elle, la viande humaine étant impropre à la consommation, etc. Donc à mes yeux, il ne devrait pas y avoir de problème là dessus, en y pensant de la sorte.
Une adaptation de ton corps alors que tu te mets volontairement en danger - ici contre un cadavre donc pas de risque de la part d'un tiers pour ta survie - ça ne passera pas vraiment dans l'utilisation de ton alter. ça a été vu avec le staff technique donc il faut bel et bien que tu changes ce passage !
J'attends cette modification pour pouvoir valider ta présentation et que tu fasses ton choix pour ton alignement