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[AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum !

Virgil C. Malacoda
Virgil C. Malacoda
Surnom : Ghidorah
Profession : Membre du Murder Inc du Syndicat SPA (sans partenaire actif depuis peu)
Rang : A
Points d'expérience : 221
Renommée : 135
Alignement : Chaotique neutre/mauvais
[AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum ! || Mer 20 Mai - 0:51

VIRGIL CALCAB MALACODA




SURNOM :  Ghidorah
ORIGINE : Japonais avec des origines européennes
AGE :  25
ALIGNEMENT : Chaotique neutre/mauvais
PROFESSION :  Membre du Murder Inc du Syndicat SPA (sans partenaire actif depuis peu)
NOTORIÉTÉ : Meurtre de nombreux résidents de son immeuble plus jeune, de sa phychiatre lorsqu'il était interné trois ans plus tard. Accusé d'avoir tué une famille en vérité morte dans un incendie, d'un civil et d'un justicier, le tout dans la même affaire et d'autres probables assassinats durant ses missions au fil des années qu'il reste à prouver.
Néanmoins il est actuellement recherché par les forces de l'ordre, à noter qu'il n'a été vu qu'en forme Kaiju pour les crimes dont il est accusé et que la seule photo qu'on a de lui date de son enfance.
ALTER :  King Kaiju
AVATAR : Aohitsugi Samatoki (Hypnosis Mic) - @Virgil C. Malacoda
[AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum !  1589961775-prez

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
D’accord, donc faut commencer par parler de soi c’est ça ? J’imagine que j’ai pas le choix, mais si ça ne tenait qu’à moi je vous dirais de regarder à gauche pour voir à quoi je ressemble mais bon je ne suis qu’un personnage de fiction devant expliquer tant de choses à des abrutis finis qui ne comprennent même pas comment utiliser cette merveilleuse invention qu’on appel la vue, alors c’est parti ! On m’a toujours trouvé grand en tant qu’individu, un bon mètre quatre-vingt-quinze vous voyez, bon moi j’ai toujours trouvé ça normal, à mes yeux je suis même né dans un monde de nain mais je ne vais pas m’étaler sur le sujet, j’en aurai pour des heures à vous rabaisser mais et je me ferais plus d’ennemi que je n’en ai déjà. Pas que ça me dérange mais je vise une très très bonne note d’existence auprès de Dieu, qu’il soit mâle ou femelle. Je sais je fais le malin sur mon poids et j’en suis désolé, mais c’est parce qu’à côté au niveau du poids j’ai pas trop à la ramener, je fais plus ou moins soixante-quinze kilo, j’ai un peu de mal à grossir voyez-vous. Remercions la consommation de stupéfiants ainsi que la sélection naturelle, ouais y a des gens comme ça ! La taille, c’est fait, le poids c’est fait, reste plus qu’à me regarder dans un miroir et vous dire ce que je vois.

Un beau gosse ! Et oui, encore une fois je le répète la nature m’a bien gâtée, des traits fins au niveau du visage, une peau d’une parfait blancheur sans tâche de rousseur ou je ne sais quoi. Je suis plutôt mignon quand on y pense, mais comme je sais que la perfection gêne j’ai décidé de vous donner un petit coup de pouce. Comme j’ai commencé à le préciser ci-dessus je suis un drogué, ouais la pute à crack des Yakuza c’est moi ! Les yeux assombris,entourés de cernes donnant l’impression que je ne dors pas assez, les joues un  peu creuses mais fort heureusement une dentition entretenue qui me permet d’échapper au cruel titre de camé. Mais ce défaut je l’accepte avec plaisir, on ne peut pas être parfait partout ! C’est un peu ce qui me fait garder les pieds sur terre quand à mon humanité, et croyez moi que c’est important quand on est un potentiel monstre géant à tendance psychopathe dans une organisation criminelle.

Au niveau du style vestimentaire, je sais pas si j’en ai un particulier, je suis un citoyen lambda à ce niveau là, je dirais juste que les vestes c’est mon péché mignon. On peut les ouvrir, les fermer à notre guise, on peut même les attacher ou les porter sur nos épaules en laissant nos bras à l’air libre. Le truc c’est qu’on est pas dans un cours de mode donc je vais pas m’attarder dessus, si vous vouliez plus de ligne pistonnez moi auprès d’une grande ligne de vêtement et je vous ferais un petit top sur les réseaux sociaux voir même à Yuei !

Là c’est bon on est plus ou moins à jour, mais on a pas encore abordé un point : Mon albinisme ! Si vous êtes à jour, vous auriez remarqué que je n’ai pas parlé de la couleur rougeoyante de mes yeux ou bien de mes cheveux blancs, tout simplement parce que je ne souffre d’aucun albinisme ! C’est juste une teinture et des lentilles, je suis un peu coquet mine de rien ! À la base j’étais châtain avec des yeux bleus, ça avait son charme je dis pas le contraire mais j’ai toujours trouvé ça sympa les albinos. C’est juste dommage que ce soit une maladie et qu’il n’y en ai pas plus, c’est pour ça que j’ai décidé de gonfler les rangs ! Et puis moi au moins je peux sortir au soleil sans avoir des problèmes.

Maintenant qu’on a parlé du visuel on va peut-être enfin aborder ce qui se trame dans ma tête ! Et là va falloir suivre. Déjà il faut savoir que mon alter a beau être génial m’inflige un réel handicap aussi incroyable soit-il : Je souffre de troubles de la personnalité. On est trois à l’intérieur, le bon la brute et le truand. On est loin d’avoir trois identités différentes, nous sommes toujours Virgil mais ce qui nous différencie d’une saute d’humeur c’est dans un premier temps une façon le jugement que l’on se fait, que ce soit au niveau d’une situation ou d’une personne. Par exemple je peux très bien être responsable de la mort d’une personne il ne sera pas étonnant de me voir vous reporter la faute alors que vous n’avez rien demandé, considérons juste que j’ai raison. Je suis même capable de mépriser mon meilleur ami pour les mêmes raisons qui m’ont rapprochés de lui, mais pour le coup c’est plus dépendant de la situation, je suis pas un connard au point de critiquer gratuitement, quoique… Je sais pas vraiment, mais comme j’ai toujours dit : Ce sont des choses qui arrivent. L’avantage de tout ça c’est que je ne suis jamais seul, il m’arrive de converser avec moi même très souvent, non en fait tout le temps. Mais par souci de clarté je vais vous épargner ce point, on va très vite s’égarer et oublier l’essentiel et ça va me porter préjudice après. Mais comme je sais que votre curiosité est insatiable je vais tout de même nous présenter ! Vous aurez l’occasion de découvrir nos qualités et nos défauts ainsi que nos petites habitudes.

Le bon : Je suis celui que vous aimeriez avoir constamment, le premier de nous trois ! Celui qui tente de préserver une certaine cohérence pour que vous puissiez me comprendre un minimum, comprendre face à qui vous vous trouvez. Tout ça pour que vous me foutiez la paix. Parce que vous voyez, je suis quelqu’un qui aime bien le calme, je me coltine à longueur de temps deux casse-couille, attention cette critique ne me vise pas dans mon intégralité malgré tout ce que j’ai pu dire précédemment, elle s’applique à deux tiers de mon corps. De toute façon ne vous posez pas de question et partez du principe que j’ai raison. Vous me trouvez un peu mégalomane ? J’imagine que ça doit être vrai mais en même temps j’estime avoir le monopole du bon goût, j’aime tellement profiter de ma vie que je me considère comme une référence. Je pense que beaucoup de gens devrais me demander mon avis mais à mon grand bonheur peu de gens le font, ils me foutent la paix et me laissent voguer à mes activités ou savourer mon repos et ça j’apprécie !  De toute façon même si ils le faisaient je pense que je ne prendrais en compte que les personnes que j’estime et elles se comptent sur les doigts d’une main. Mais attention je vous vois venir, vous me trouvez narcissique et asocial ? Un petit peu j’avoue, mais bon on peut pas être parfait et puis bon j’ai dit plus haut que j’étais mégalomane, en général ça va de pair mais bon je comme vous m’avez pas l’air d’être des flèches je vous en veux pas! Bon je l’admet, j’ai peut-être un peu tendance à me moquer des gens, mais sachez que je néanmoins ouvert à la discussion, tant que celle-ci s’avère divertissante. Je suis également cet homme loyal qui va chercher à s’acquitter rapidement de ses dettes envers quelqu’un de respectable, celui qui va voir en vous un potentiel insoupçonné et qui va vouloir vous prendre sous son aile pour exploiter votre potentiel. Je suis surtout le plus patient, et le plus réfléchi d’entre nous. En bref je suis tout ce qu’il y a de plus humain, j’essaye juste d’être un peu plus malin pour compenser nos bêtises.

La brute : Ah quand on disait de faire le tour du personnage ça voulait dire venir m’emmerder ? Les deux autres cons me connaissent comme pourtant si bien, ils pouvaient pas juste se démerder pour parler de ma personne. Bon je vais essayer d’être bref, j’ai pas spécialement envie de vous parler. Parler à quelqu’un c’est lui révéler nos faiblesse, c’est laisser une porte ouverte… En fait vous savez quoi, je vais le faire, je vais vous prouver que j’ai raison. Je vais continuer à parler de moi parce que comme ça vous me montrerez votre vraie nature, aussi hideuse soit elle. Vous me donnerez à mon méprit constant de la plupart des gens de ce monde. Un amalgame d’hypocrite qui ne jure que par le bon paraître, qui considère ceux qui sortent du lot social comme des clown ou des gens dangereux. Pourtant nous qu’est-ce qu’on a demandé exactement ? Tout ce que j’ai fait c’est naître, tout ce que j’ai fait c’est d’avoir un alter, tout ce que j’ai fait c’est de ne pas avoir été encadré à temps, de ne pas avoir été sauvé à temps. J’ai jamais rien demandé moi, la seule chose que je désire c’est de vivre, pas de survivre, c’est normal pas vrai ? Et pourtant vous allez découvrir à quel point la tache était difficile. À cause de quoi ou de qui ? De vous bande d’enfoirés, je vous hais je vous hais je vous hais. Et c’est pour ça que je n’hésite pas une seule seconde à vous utiliser dès que l’occasion se présente. Garde tes amis prêt de toi et tes ennemis encore plus, c’est ça ma devise. Alors je n’hésite pas, que ce soit pour me vider les couilles, pour obtenir de l’aide dans un projet hors de ma portée ou bien pour survivre je n’ai jamais eu de remord à manipuler et à lâcher qui que ce soit, l’incarnation du mâle blanc cis-genre que le monde déteste tant. Mais n’oubliez pas, je ne suis que le fruit d’une confiance brisée. Peut-être qu’une autre personnalité aurait pris ma place si ce monde avait été plus honnête.

Le truand : Ahahahahah, non mais j’ai pas bientôt fini de débiter des conneries moi ?! Sérieusement vous m’avez entendu, c’est quoi ce discours de collégien en pleine crise d’ado ! Bon il n’avait pas tord sur certains points, mais je souhaite quand même tout reprendre depuis le début, oh et pour le premier ne faites pas attention, ce n’est qu’un prototype de ma propre personne qui ne se manifeste que dans mes plus grands moments de fatigue, on a énormément de choses en commun mais je suis meilleur, la preuve Dieu éprouve du plaisir à parler à travers moi et pourtant je ne crois pas en lui ! 
Dans la vie vous me l’accorderez il existe des gens sains d’esprit. Vous me l’accorderez bien volontiers d’ailleurs que certaines personnes semblent être douées d’une âme pure, digne d’un saint ou d’un ange, il existe ici-bas des personnes qui n’ont à offrir au monde comme seul défaut que leur bonté vomitive. Et face à une telle candeur, une douceur sans égal on peut facilement se demander, mais Virgil pourquoi détestes-tu les gens bons ? Les gens bons sont particulièrement fourbes en réalité. Parce qu’ils sont si parfaits en apparence on n’en est que plus surpris quand ils nous plantent un coup de cutter dans les paumes. Alors que les gens mauvais on en attend pas moins d’eux, on patiente gentiment en sachant pertinemment qu’ils vont finir par exploser ou nous trahir. On est jamais déçu par les gens mauvais. Voilà pourquoi je déteste tous ces enfoirés avec un putain de sourire de vierge effarouchée, c’est la seule raison et elle est bien suffisante à me filer de l’urticaire rien que de penser à eux. Moi j’ai choisis mon camp, entre bien et mal, entre sagesse et folie, entre tolérance et misanthropie. Le bien et le mal … Vous savez le plus drôle ? C’est que je déteste encore plus ceux qui ne choisissent rien que ceux qui choisissent d’être des gentils garçons. Dans ma réalité le gris n’existe pas, ou t’es blanc ou t’es noir, je déteste toutes les pisseuses incapables de choisir, je pète un plomb face à tous ses bâtards incapable d’agir quand il le faut. Je suis de ceux qui décimeraient gosse, femelle, mâle, chienne, connard, ange et même orphelin si on me le demandait gentiment en y mettant le prix et non pas pour me prouver quelque chose contrairement à l'autre pisseuse. Je suis confiant dans mes choix, je suis confiant dans ma manière de vivre. 
Alors ouais, les condescendants veulent me faire la morale, les sages me dictent leur dogme alors que dans mes pompes ils ne tiendraient même pas deux mètres. J’arrive à compter les gens à qui je tiens encore sur les doigts d’un manchot, j’ai plus de pulsions meurtrières que toutes les chiennes de Sapporo n’ont de MST, mais je vous demande sincèrement qui peut vraiment me juger, comme vous l’a dit mon collègue rien de tout ça n’est ma faute, ou peut-être ! Disons juste qu’en général les gens n’osent pas !  Ils pensent que je suis fou, je ne leur en veux pas vraiment, je pense que les meilleures personnes le sont, pas vrai ? Et le meilleur c’est moi. Je fais le pire de la meilleure des manières. Je répands le mal avec une assiduité rare même pour un psychopathe de ma trempe.
Tout comme mon alter-égo j’aime pas les hommes. Quand je vois comment vous vous bouffez entre vous bande d’insectes je préfère sauver les chiens battus que deux ou trois gamins rachitiques. En vérité je vous considère plus comme des pions que comme des véritables êtres vivants. J’aime voir la foule danser entre mes doigts. C’est tellement bon de voir quelqu’un craquer face à vos mots, c’est tellement jouissif de voir quelqu’un faire exactement ce que vous vouliez et le savoir convaincu d’être maître de sa vie. Il existe une armée de cons vaincus qui pensent valoir quelque chose. C’est une montagne de connerie tout ça. La vérité c’est que ce monde de merde n’est que la vaste création d’un groupe de stagiaire, on est tous que le personnage d’un dieu personnel qui ne vaut rien, et qui vaut encore moins bien que nous. Moi je vois bien le mien, un connard sincère, mais sincèrement très con, avec un corps rachitique. Un dégradé à blanc, une barbe de salafiste presque jamais rasée, qui se fait pigeonner par des filles en croyant en grand amour. Et ça veut s’appeler mon Dieu. Mais bon. Je sais qu’au fond sans lui je ne suis rien, et que si je me rebellai un peu trop il finirait par m’effacer comme ceux qui m’ont précédé, alors je me contente d’être celui qu’il veut que je sois. Un condensé de fils de puterie et de perfection. Un être plus proche de la noirceur que du star système qui a pour seule intention de foutre la merde là où il passe.

Bref. Je ne suis pas gentil. Vous l’aviez compris, mais je tiens à le souligner 




Derrière l'écran

Pseudo :Yuki
Âge :22
Comment as-tu connu le forum ? : Eizan le bg toxic

maxou’


Dernière édition par Virgil C. Malacoda le Lun 25 Mai - 14:35, édité 8 fois
Virgil C. Malacoda
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Re: [AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum ! || Jeu 21 Mai - 23:35

previously on amc the walking dead... ah bah non c'est la suite !



Origines


Résumez nous votre Histoire.
Toutes les histoires comportent un début, un milieu et une fin. Pas nécessairement dans cet ordre vous remarquerez d’ailleurs. Mon histoire débute à l'orée d'une clairière, loin du peuple mais pourtant si proche du monde, deux âmes prièrent pour la venue du sauveur. Un homme simple, béni par les anges qui allait apporter la paix et l'amour sur notre magnifique planète si tristement déchiré, nimbé de lumière l'enfant descendit des cieux porté par un cygne... Ahlala, que de souvenirs, que de bonheur.
Quoi ? Comment ça je suis un menteur ? Bien évidemment, tu te sens malin l'abruti, j'essayais juste d'embellir la réalité, il faut faire rêver les plus sensibles, et croyez moi vu vos gueules c'est pas ce qui manque, vous devriez me remercier, je l'ai dit que j'étais un peu altruiste plus haut ? Bref où en étais-je ? Ah oui je devais naître... Mes premiers pas dans ce monde n'ont rien de particulier, comme tout le monde j'ai eu de la chance de ne pas finir sur les murs, dans un gosier ou encore un t-shirt, et comme presque tout le monde je suis sorti du bon trou.
On m'a nommé Virgil, sans doute un hommage à mon côté Européen, un prénom de racine latine, ou bien tout deux étaient fan d'un certain jeu qui m'imposeraient des droits d'auteurs si j'en parlais. En tout c'est un mystère qui restera en suspens puisque les deux se sont retrouvés les tripes à l'air avant que je ne le demande, mais on y reviendra !

Je suis né fils unique, autant vous dire que ma vie était d'une si douce tranquillité, je crois que c'était mon premier amour. Bon il y avait bien évidemment mes parents, mais il faut dire que j'ai passivement érigé une barrière entre eux et moi, je les voyais un peu comme des personnages non joueurs de la réalité, un amalgame de clichés : Vivaient en banlieue dans la magnifique ville de Sapporo dans un quartier un peu « craignos » comme le disent les médias, autant vous dire que mon père était le genre de gars à baisser les yeux en allant au travail avec sa bombe lacrymo' dans la poche arrière. Quant à ma génitrice européenne c'était ce que l'on appel là-bas une Magalie, c'est à dire une petite chienne ne vivant qu'au travers de son rejeton, s'inquiétant bien plus pour le bonheur de ce dernier que pour elle même. Il m'arrivait même, à cette époque où adorable et Virgil ne faisaient qu'un, de me demander si elle était ainsi parce que j'avais gâché en m'accrochant à ses entrailles pendant neuf mois. Maintenant que j'y pense, c'est peut-être de là que m'est venue ma première vocation de sauver des vies ? Bon ça et le climat malsain qui circulait dehors j'imagine...
Parce que oui, fut un temps, je rêvais de devenir un héros, bon j'avais pas d'alter mais à défaut de pas avoir d'amis le cosmos pouvait être un peu clément avec moi et m'en fournir un comme ma génitrice, elle voyait à travers les murs, ce qui n'a eu comme conséquence de retarder certains plaisirs de la vie. Me voyant déjà doté de cette capacité, en train de m'infiltrer dans d'importants complexes criminels pour y délivrer les citoyens emprisonnés, j'avais déjà trouvé mon nom de super héros : Infiltrator... Oui je sais dit comme ça vous m'imaginez déjà avec des lanières en cuir étouffant mon corps suintant, mais comme je l'ai dit à cette époque je n'étais qu'un innocent bambin !

Mais voilà à cinq piges toujours rien, au grand soulagement de ma famille et de mes professeurs j'imagine, le soulagement qu'un enfant puisse avoir une belle vie normale au milieu de la séduisant Sapporo, le Nipon Dream ! Mais moi ça me les brisait, sans pour autant chialer, avec une tique en guise de mère ça n'aurait fait que me conduire chez un pédopsychiatre... Ce qui, il faut le dire, m'aurait sûrement été utile par rapport à la suite mais ce sont des choses qui arrivent que voulez vous? À partir de cette période j'ai, sans m'en rendre compte commencé à être de plus en plus évasif, j'écoutais de moins en moins ce qui m'entourait au fil des mois. Non pas que je n'en avais strictement rien à foutre, bien que ça soit un fait, mais parce que ma PUTAIN de voix monopolisait mon esprit. Que ce soit pour se plaindre du monde, comme pour me dire de me lâcher, d'envoyer chier les gens, ah ils me les ont bien brisés ces deux-là !
Malheureusement être son propre ennemi ça ne peut réussir à personne, et un beau jour j'ai atteint le point de non retour ! On a craqué mentalement, jusqu'à en faire déformer notre corps, jusqu'à manifester notre présence simultanément, jusqu'à comprendre que notre alter s'était mis à cogner encore et encore nous faisant craquer à l'âge tardif de sept ans. 

Krrk

En quelques secondes un amas d'écaille, le crépitement des éclairs et des cris. Le béton et les os craquant contre ma peau, une douleur soudaine mélangée à une agréable sensation, l'hémoglobine giclant contre ma peau et remuant dans mes entrailles, une extase totale. Un théâtre de chaos sous un concerto d'agonie, la sensation de mon premier orgasme ! Mes membres distendant ma chair d'êtres aimés, la fin précoce de l'enfance et tout qui s'accélère si vite, bien trop vite, me ramenant soudainement à l'implacable réalité sous un silence, une épaisse fumée blanche et un sentiment de terreur propagé sur des centaines de mètres. Je venais de me prendre un immeuble sur la gueule.

Le noir, le silence, des échos lointains, un bref éclat, puis le réveil. Un mal de crâne horrible, j'avais l'impression de vivre l’expérience prématurée d'une gueule bois, souvenez vous les enfants, buvez toujours un peu d'eau avant de perdre le contrôle. « Bip, bip,bip,bip », tel était la mélodie qui me berçait au réveil, à titre comparatif je passais de Vivaldi à Carlo Tentacule, un choc cérébral si douloureux qu’il me fit presque oublié la musculaire.
Bordel, débranchez moi.

- Monsieur, il est réveillé ! S’exclamait une douce voix angélique.

- Bien, est-il pleinement conscient ? Interrogea une autre, plus virile cette fois-ci.

Mes cris coupèrent court à la conversation, la panique totale, qu’est-ce que j’étais en train de vivre putain !?

- Empêchez-le de bouger, préparez vous à le piquer au cas où !

- Maman ! Je veux ma maman ! Où est mon papa ! PAPA, MAMAN !

Pas très glorieux je vous l’accorde, mais on a tendance à oublier à travers ma façon de raconter que je n’étais qu’un gamin !

- Ils sont morts mon garçon, tu les as tués. Me fit-il sèchement.

Accordez lui ou non l’oscar du pédagogue de l’année, car il n’empêche que ça a marché, me stoppant net aux prémices d’une nouvelle crise. L’environnement autour de moi devint de plus en plus perceptible, la blancheur des murs, la grosse moustache de mon interlocuteur et cette sirène a qui appartenait la première voix, désormais plus proche d’Ursula que d’Ariel...Ainsi que deux acolytes secondaires.

- Bien tu as l’air de me comprendre, des héros t’ont trouvés sous des décombres de béton, ils devraient arriver sous peu. Ils seront plus aptes que moi à t’expliquer la situation, moi ce n’est pas mon rôle, qui plus est j’en ai bien assez vu et entendu pour ressentir un certain dégoût, maintenant si tu veux bien nous allons calmement finir de t’ausculter, ne fais pas trop d’histoire s’il te plaît. J’ai encore du travail à côté.

Après une bonne demi-heure d’examens et trois quarts d’heure d’attente à regarder le mur dans le vide, la porte s’ouvrit, deux clampins déguisés entrèrent. Bon, faut l’avouer à l’époque je trouvais ça très cool, comme quoi quand vous êtes enfants vous vous extasiez sur tout et surtout n’importe quoi.
-Tu sais pourquoi tu es là petit ?

Même pas un bonjour, bravo les héros, le capital sympathie est vraiment bien géré !


- Euh..Bah..Le docteur il m’a dit que...que j’avais tué mes parents. Balbutiais-je.

- Mouais, on a peut-être un peu trop parlé sur ce coup-là. Soupira l’autre héros.

- Au point où on a démarré, bon écoute petit je vais être franc, on n'a rien trouvé sur toi auprès des gens enregistrés comme possédant un alter, ce qui nous mène a une évidence, l’accident pour lequel nous avons été appelés était de toute évidence l’éveil de ce dernier.

- Tu détiens un alter très puissant mon grand, tu t’es transformé en une espèce de dragon ou je ne sais quoi à l’intérieur de ton propre domicile, haut de plusieurs étages, tu as détruit la partie supérieure de ton immeuble à cause de ta masse et nous t’avons retrouvé inconscient sous les décombres au milieu des victimes et des débris. À l’intérieur de la créature plus précisément.

- Maintenant ce que nous voulons savoir c’est si tu as fait ça délibérément où-

Soudain un rire strident, mon rire, il résonnait à travers tout l’étage, je riais aux éclats. En même temps, il y avait de quoi ! Jusque là j’étais un enfant sans histoire et en quelques secondes je venais de réduire des vies à néant, je venais de tuer ma famille ? Ahahahahah ! C’est la blague de l’année ! Des familles accomplies, des milliers d’histoire effacées d’un seul coup par un puceau juste parce qu’il s’est transformé dans un endroit trop petit pour lui ? Et tout ça balancé comme ça quelques heures après un sommeil de...euh combien de temps déjà ? Quelques jours, un mois ? Je lui ai jamais demandé, oh et puis on s’en fout, c’est drôle, c’est juste drôle ! Vous auriez dû voir la tête de ces gars, ils étaient bouche bée, spectateur de ma comédie ! 
Malheureusement le spectacle se prit fin aussi vite qu’il était apparu, la peur rampait soudainement à travers mes veines.

- Moi.. J’ai toujours voulu devenir héros, dites… je peux toujours devenir un héros ? Je peux ! JE PEUX DEVENIR UN HÉROS ?

Tandis que l’un était paralysé par la stupeur, l’autre me répondit d’une claque avant de m’attraper par le col, m’arrachant un cri de douleur, le moindre mouvement de mon corps me faisant souffrir le martyr..mouais je ne devais pas dormir depuis si longtemps : 

- Tes parents sont morts et c’est tout ce que ça te fait ?! Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ta tête ? Quelqu’un qui se moque de la mort de ses parents, les personnes censées être les plus précieuses à tes yeux devenir un héros ? Tu ne pourras jamais en devenir un !


- Arrête ! Intervint son acolyte.

Mais trop tard, une immense peine s’empara de moi, je hurlais, je riais, j’alternais, je pleurais. Je passais littéralement du coq à l’âne, je délirais profondément, je ne m’en rendais pas vraiment compte à cet instant mais des étincelles émanaient de mon corps, je me souviens juste de cette équipe médicale accourant dans la salle, les gens se hurlaient dessus, une douleur vive dans la nuque puis à nouveau le néant… la paix.

Ô obscurité ton réconfort était la plus belle des douceurs, je n’ai jamais eu de tendances suicidaire vous voyez, mais je comprends ceux qui le font, décider soi-même de précipiter sa vie pour se propulser vers la paix. Mais aussi agréable que soit cette sensation j’estime qu’il faut tout de même qu’elle n’est méritée que si l’on profite à fond de la vie, et puis il faut penser aux agents d’entretien, ils méritent bien plus de respect que de devoir racler les morceaux de boyaux au sol, éponger la bouillie cérébrale et chercher vos globes oculaires pour ne pas qu’un enfant tombe dessus, avant de se rendre compte qu’un probable rat n’en a laissé que le nerf optique. Bref je divague, j’en étais… Ah voilà, j’allais me réveiller ! Décidément je me laisse emporter par mes doux songes !


À mon énième réveil je me sentais plus...léger, ni douleur aiguë instantanée, les petites voix dans ma tête étaient très discrètes. Lesquels ? Celle que je vous épargne depuis le début évidemment, c’est chiant un récit constamment interrompu, surtout par moi même, enfin par deux autres moi en plus de moi… Tout ça fait beaucoup de moi, mais je dérive ! Cette fois-ci tachons d’observer avant d’agir : J’étais sur un lit, encore une fois, mais quelque chose semblait différent, une sensation de sueur au niveau des chevilles, poignées, et nuque. Et quand j’essayais de bouger, un blocage, ça freinait net, ouais pas de doute j’étais attaché. Étais-je vendu un vieux vicieux ? Allait-il accomplir tous ses fantasmes sur un enfant ? Mais légalement ? Un politicien peut-être ? Bill Gates ? Bon plus qu’une chose à faire dans ces cas-là : Hurler.
Le moins qu’on puisse dire c’est que la réaction ne laissa personne indifférent, deux hommes armés entrèrent dans la salle, voilà ! Là tout de suite ça rendait les choses plus crédibles, je veux dire enfermer un potentiel monstre de plusieurs mètres avec comme seule résistance des sangles en cuir, mouais… Et quelques minutes plus tard un nouvel individu rentra à son tour, blouse blanche, calvitie, ma première théorie tenait toujours…

- Notre nouvel arrivant est arrivé ? Bien, bien, bien, j’imagine que tu dois être perdu avec tout ce qu’il t’arrive, ne t’en fait pas mon garçon je suis là pour t’éclaircir ! Je suis le docteur Issou, l’hôpital dans lequel tu séjournais a demandé à te transférer ici dans ce...hum… centre de rééducation ! Voilà ! Notre mission est de faire en sorte que toutes tes erreurs n’aient plus à se répéter de nouveau, comme la tragédie qui est arrivé à ta famille.

Leçon 1 de la manipulation les enfants, les belles paroles ! L’art d’arrondir les angles ! Et cette personne ci-dessus fut mon premier mentor, non mais regardez ça, il venait de me faire tout un discours qui pouvait se résumer par « Écoute gamin, t’es fou, t’es à l’asile. » Bien que sur le coup je ne cherchais ni à le croire ni même à comprendre, j’étais paniqué. Rien de plus logique, à force de se faire trimballer de gauche à droite entre deux sommeils en y voyant flou, non pas que je n’y comprenais rien mais la situation n’avait pas changé : J’étais toujours dans la merde.
Ainsi débuta mon séjour en hôpital psychiatrique, pendant que mes anciens camarades de classes cherchaient à résoudre des divisions, moi je devais survivre car je n’ai pas su gérer les miennes. Nul besoin de préciser mon désaccord vis-à-vis de cette décision, puisqu’elle ne s’est manifestée qu’une fois avant de comprendre qu’elle n’avait pas sa place...pas pour l’instant du moins.
Comment ont-ils fait ? La drogue mes amis ! À peine je regardais noir ce foutu chauve que l’on me plaçait sous sédatif. À bah que vous voulez vous, ce sont des experts, mieux vaut prévenir que guérir. Les premières injections étaient très sympathiques, j’ai beaucoup aimé cette sensation relaxante, avec un peu de recul je pense que j’aurais même pu en devenir vite accro, mais mes ardeurs se calmèrent très vite : La psychiatre, c’est lui le responsable, cette petite gourgandine qui a son petit paradis loin d’ici, qui ne nous voyait que comme une tâche à accomplir. Après je crache beaucoup dessus mais j’ai autant appris d’elle que je ne l’ai haïe. Notamment à propos de la connexion entre mes...problèmes et mon alter, à force de manifester des symptômes de transformation à chacun de ces moments-là en même temps… Mais voilà, toutes ces conclusions me conduisirent aux plus affreux sédatifs : Les Neuroleptiques, ces potions magiques accordées aux élus ! Laissez-moi vous expliquer le principe, on s’en sert pour transformer les gens comme moi en légume, des étudiants en médecine vous diront sûrement que c’est plus complexe que ça, mais bon...un étudiant...qui a son mot à dire… ? Enfin bref, tout ça pour dire qu’en très peu de temps après être entré dans l’asile je suis devenu sa chienne. Évidemment il n’allait pas jusqu’à me tripoter parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver avec un monstre mais ça ne m’empêchait pas de bouillonner de rage, mais nul sentiment ne peut résonner dans une coquille vide. J’avais beau faire preuve d’une certaine docilité, je les sentais toujours en moi, je me sentais me hurler diverses choses, mais cela formait comme un mur invisible qui me séparait de moi même. De cette impression est née ma crainte de ces médicaments : Je me sentais ligoté, des troubles que l’on enfouissait à défaut de les supprimer, mais que voulez-vous c’est mon alter qui veut ça.

Mais j’ai vite compris une chose, pour sortir je ne dois pas me libérer de mes chaînes, je dois sortir pour m’en libérer. Alors je suis devenu sage, assez pour que l’on ne me drogue plus contre mon gré, assez pour ne plus être isolé. Ainsi la prise constante ralentissait après plusieurs mois, l’on trouvait mon état encourageant, qu’avec un peu de chance tout ira mieux pour moi, on m’autorisa même une promenade par mois sous escortes, après deux longs mois sans crises. Je vous avoue que j’ai eu quelques difficultés à m’habituer à mon nouvel environnement, il faut dire que j’étais entouré d’attardés, contrairement à moi je sentais qu’ils n’avaient plus du tout les pieds sur terre, à tel point qu’un enfant comme moi arrivait à se sentir supérieur à eux malgré le fait que mes connaissances se limitaient à la division euclidienne et les dessins animés...Bon sang mais c’est bien sûr ! 

Trois ans passèrent, la pile électrique que je fus était devenu le benjamin du royaume de la folie.

- Alors Virgil, tout se passe bien dernièrement ?

- Oui ! Aujourd’hui on m’a dit que j’avais réussi tous mes contrôles !

- C’est bien tout ça, félicitation, je vois que nos soins portent leurs fruits, j’ai même entendu dire que tu te faisais discret dans ta salle de classe ! Bientôt tu deviendras parfaitement intègre à cet établissement !

C’est vrai ça, j’étais devenu sage, un bel exemple pour la jeunesse en déclin ! Comme je viens de le présenter, j’ai même été autorisé à suivre des cours primaires pour les mineurs internés, une sorte d’activité pour nous occuper et entretenir le peu de raison que nous avons. Pour vous dire à quel point la vie s’est simplifiée pour moi, je me suis même fait des amis : Akira et Yumi. Le premier avait fini ici à cause du traumatisme permanent de s’être fait abusé plus jeune, ce qui l’a fait vriller à un stade bien trop avancé pour rester au contact de la société. Mais moi il m’aimait bien, il me câlinait souvent, un peu trop à vrai dire. Quant à Yumi, c’était une fille rachitique avec des oreilles de lapins, cette dernière avait… peur des démons, elle psychotait dessus,pensant que c’est à cause d’eux si elle est née avec cette apparence. Alors cette dernière avait décidée que la meilleure façon de se venger serait de foutre son rejeton au four, qu’il serait en quelque sorte la réincarnation du démon qu’elle a renvoyée en enfer, faisant une croix sur sa carrière de jeune maman..

Ouais, tout se passait vraiment bien dans ce paradis, si bien que le sentiment de dégoût s’intensifiait de jour en jours, plongé en plein rêve lucide, j’étais consciemment devenu ces merdes dont je me moquais au début. Cela faisait plus d’un an que je ne prenais plus vraiment de médicaments, on fini tous par trouver des petites astuces pour ne plus les prendre, c’est un peu une tradition entre patients dans un asile, l’important c’est de ne pas se faire prendre aussi bien physiquement que psychologiquement. Ainsi on se rend compte d’une chose, jamais le mot liberté n’a été évoqué aux gens comme nous, ils tournaient tous autour du pot. 

Je voulais en avoir le cœur net, je me disais qu’on méritait mieux, surtout Yumi, c’est vrai quoi ! Je la voyais un peu comme une grande sœur qui devait m’apprendre des choses, malheureusement cette prison ne l’aidait pas à se développer, elle ne peinait à répondre à mes attentes sans même s’en rendre compte, alors un jour j’ai décidé de lier tout ça en faisant un pas vers elle : J’avais décidé de lui faire un cadeau, alors j’ai ramassé un bout de bois que j’ai trouvé.

- Qu’est-ce que c’est ?
- Une branche de l’arbre d’Eden, elle rend impuissant n’importe quel démon à moins de dix mètres !

La nuit suivante elle tenta de s’évader en vain, ses hurlements raisonnaient, je ne pouvais qu’imaginer les souffrances qu’elle subissait, sa peau si douce écorchée, elle était gentille Yumi, elle était si bête… C’est vraiment dommage qu’elle n’ai pas été plus intelligente, j’aurais voulu apprendre de mon aînée.

Au final j’ai dû tout comprendre moi même, elle voulait sortir mais à la place elle disparue du jour au lendemain sans pour autant s’être échappé.
Mais vous avez c’est quoi le pire dans cette histoire , ELLE EST MORTE A CAUSE D’UN BOUT DE BOIS ! C’était si hilarant ! Mais qu’est ce qu’elle était débile ! C’était vraiment hilarant, il faut le vivre pour le comprendre !

Le lendemain, on me conduisit dans le cabinet de la psychiatre, c’était ma séance hebdomadaire. Vous savez, il faut s’assurer du bien être de ses animaux et on a du apprendre la bien triste nouvelle à l’innocent petit enfant que j’étais. « Tu ne la reverras pas avant un bon moment » qu’elle disait, traduction : « On va jouer à SOS Ouistiti dans sa tête. » Pour la première fois je fondis en larmes, sincèrement. Au point que j’en suis arrivé à toucher le cœur de la psy’, celle-ci se levant pour me prendre dans ses bras, me réconforter.
Mais ça ne me suffisait pas, elle n’avait rien demandé, elle est morte à cause d’eux ! Ils n’ont pas réussis à la soigner, elle qui n’avait rien demandée. Tout ce qui lui est arrivé n’est que la conséquence de l’influence qu’elle a subie par le passé , elle souhaitait la même chose que nous : Sortir ! Vivre comme une personne normale, mais en fait normal c’est quoi ? Dans ce royaume nous sommes tous fous, mais est-ce que cela inverse les normes ? Est ce que ce sont les gens normaux les plus fous ? Est ce que… En fait merde, on s’en fout, la branlette intellectuelle n’a jamais servie à avancer.
Au final je n’étais qu’un gosse, je ne savais rien, je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas devenir quelqu’un, seulement arrêter de survivre, d’écouter.
Mon âme vibrait, mon corps crépitait et mes ongles s’ancraient dans sa chair et son silence hypocrite se changeait en un cri perçant de sincérité. En un instant nos corps étaient liés, une légère odeur se dégageant de sa peau. On dit que la viande humaine aurait un coup de lapin, mais moi j’ai trouvé qu’elle sentait la truie. Un filet de fumé s’échappait de ses tympans, c’est à se demander si elle arrivait à percevoir mon rire, ou bien mes pleurs ? Ma colère ou mon plaisir ? Moi-même je ne m’en souviens plus. L’adrénaline rend confus, on se laisse aller, pour une personne normale c'est déjà compliqué alors imaginez pour moi.

Une personne normale ? Mais putain ferme là ! Je suis normal ! Quelle narration grotesque je vous jure. Hum, j’ai peut-être des problèmes moi en fin de compte…bof qui s’en souci. Au final j’ai fait le gamin et pété une durite. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que la sécurité déboule avec la ferme intention de me remodeler la gueule. Et malheureusement pour moi mon corps ne voulait pas aller plus loin dans le processus de transformation en raison des diverses substances qui ne faiblissaient que sur mon psyché. Ce qui devait arriver arriva, trop impressionnant pour une créature innocente mais misérable face à une horde de mastodontes, une demi-molle broyée sous les assauts frénétiques de mes aînés, quelques chairs furent écorchés, un bien maigre lot de consolation face à ma défaite cuisante.
Game Over.


Pitoyable protagoniste, échouant constamment dans son récit, incapable de retourner le système parce qu’il était 10 ans trop tôt pour démarrer son aventure. Ne pouvant ni tourner la page, ni fermer le livre, il était de nouveau pieds et poings liés, confiné l’on se sait où en attente de l’on ne sait quoi.
….

Je plaisante ! La providence arriva bien vite, la solution alternative pour un monstre comme moi qu’il est bien dangereux de garder. L’une des plus belles femmes que l’on puisse imaginer, un physique dégradé par le temps, un style vestimentaire bien dépassé et une chevelure de couleur poussiéreuse. Bref un bol de céréales, un fossile, une vieille quoi. Je la voyais déjà me sectionner des organes pour prolonger sa vie, ou bien me faire participer à de dangereux rituels sataniques avant de m’obliger à faire la pute dans des clubs privés. Mais au lieu de ça elle me demanda simplement :


- Veux-tu vivre dehors ou mourir ici ?

Quelle question… Comme si j’allais lui répondre : « Oh bah je ne sais pas, ici on est bien, y a Disney, des chocobons, non vraiment casse toi. »
Au lieu de ça je hocha la tête sans dire un mot, les laissa discuter un peu plus loin et fut transporté en direction du dernier chapitre de ma vie. Aux entrailles mêmes de Sapporo, j’emménageai dans ma toute dernière demeure que l’on me présenta bien assez vite après une sortie improbable, pour le coup je vais vous passer les détails, tout d’abord parce que j’avais pas la gueule à tout suivre mais également parce qu’on en a rien à foutre de savoir comment s’est déroulée une virée en voiture.
Nous voilà pour la énième fois réveillé, l’esprit en pleine redescente, c’est bon signe ça veut dire qu’on ne m’a pas drogué ! Mais pour le coup je n’étais plus seul, je me retrouvais au milieu d’un horde de mômes cette fois ci, tous aussi crasseux les un que les autres, entassés dans un sous sol à phaser chacun de son côté. Allez avec un peu de chance nous étions là pour une bonne douche et une activité petits fours.

- Veuillez me suivre sans faire d'histoire ! Fit honnête homme chargé de s’occuper de nous.

Me dirigeant en rang avec mes nouveaux camarades de classe peu bavards, nous étions à présent face à un petit comité d’adultes dont une silhouette salvatrice. Puis les infos tombèrent : Le Syndicat aussi connu comme la fusion métamol de la mafia, une organisation qui a pour but de...Euh...dominer j’imagine ? Bon c’est des explications qu’on a appris au fur et à mesure mais je trouvais ça plus pertinent de le présenter maintenant, sur le coup c’était un truc genre « Salut, vous allez taffer pour nous, moi c’est Bertrand ! Au revoir, merci ». La brochure était plutôt incomplète, tout ce que l’on a su c’était notre avenir tout tracé: Devenir une arme au service de l’organisation à travers une formation difficile, ou bien être un cas irrécupérable et…mourir ? Sincèrement, on ne peut pas critiquer, il faut être honnête le plan est bon. D’ailleurs l’entraînement commença dans la foulée : Notre premier cours ? Tenir debout, pendant 10 minutes, ceux qui réussissaient auraient un repas privilégié. Les premières secondes furent remplies de confusion mais les choses étaient simples, on allait se faire défoncer la gueule. Du coup, tandis que les plus retardés se faisaient humblement rappeler à la réalité, moi j’essayais de trouver un endroit où me planquer, c’est peu honorable j’en conviens mais bon si à cette époque j’avais réussi à battre un homme accompli dans le domaine du combat, croyez bien qu’aujourd’hui j’en serais déjà le chef.
Mon plan avait cependant quelques petites erreurs, premièrement la salle était immense, il faut le dire, que ce soit en hauteur comme en surface. Et puis notre adversaire était également un altéré, et je le répète un altéré ACCOMPLIT, basé sur la vitesse qui plus est. Ainsi en un éclair (je vous dis en un éclair parce que c’est basé sur la vitesse, j’aime bien l’humour) euh.. oui donc en un éclair je me suis retrouvé à valser avec une douleur aux tripes. 

Ce petit fils de pute venait de poser la main sur un enfant, sur ma sainte gueule ! Il devait tellement se sentir fier de me voir à quatre pattes en train de vomir mes entrailles. Ma vision se troublait, je plongeais en plein délire, m’imaginant lui rendre la pareille, lui paralyser les jambes afin qu’il ne puisse plus jamais causer de tort. Une fois de plus crocs, écailles et éclairs rejaillirent, l’enfant devint grand et se scinda en trois entités. Trois gueules béantes noyées sous un torrent d’adrénaline, la centrale plus ou moins lucide mais hébétée par la situation, la seconde poussant terrible grondement et la troisième quand à elle ne souhaitait pas faire de manière, elle s’élança pour s’en prendre directement à son agresseur, aux agressés, ou simplement à ce qui se trouvait autour d’elle. 

- Votre attention ! J’ordonne le retrait des nouvelles recrues ainsi que du personnel, je m’en occupe ! Fit une voix si familière, celle de la bergère responsable de notre troupeau.

Une véritable comédienne si vous voulez mon avis, la terrible créature du petit chaperon rouge caché sous les traits de l’adorable mère grand. Car à son tour elle devint un monstre, au moins aussi grand que moi mais bien plus expérimentée, ce jour-là, je compris l’humilité, le respect et surtout trois fois la sensation d’une décapitation. Les tissus musculaires qui rompent, l’hémoglobine jaillissante et les vertèbres qui se mettent à rompre une par une. J’étais le dresseur de niveau 5 venant d’affronter le maître de la ligue. Un premier jour d’école comme on l’aime ! 
Par la suite il fut convenu que je n’avais toujours pas ma place au milieu des gens, à la place on a préféré me larguer sur une île annexe du nom d’Etorofu loin de la civilisation, entre les mains de
 celle qui m’avait précédemment humilié, allez donnons lui un nom : Celle que l’on nomme Nightmare . Sa pédagogie se résumait à m’apprendre à maîtriser mon alter en me tabassant à la chaîne avant de m’expliquer pourquoi c’est arrivé, le professeur rêvé en quelque sorte ! Malheureusement c’était une femme très prise par son emploi du temps, il m’abandonnait souvent pour une durée plus ou moins aléatoire. En contrepartie il envoyait des gars dans la nature avec pour consigne de me traquer, m’imposant une survie constante. Il y avait toujours un gars pour s’assurer que je ne massacrais pas nos forces alliés mais ce dernier n’intervenait qu’en dernier recours. La monstruosité revenait dès qu’elle le pouvait s’assurer de mes progrès et ainsi pendant une dizaine d’années, j’ai dû sacrifier ma vie dans le but de devenir une arme vivante pour des gens horribles et vous savez quoi ? J’ai adoré.

Les années passèrent comme je viens de vous l’expliquer, l’enfant devint un homme accompli, la bête assoiffée de sang se retrouva munie d’un cerveau et s’est perfectionnée, elle était désormais maîtresse d’elle même, enfin pas totalement mais on y reviendra, et le Syndicat possédait une magnifique recrue. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, j’ai même gagné un allié à mon retour ! L’un de ceux qui étaient avec moi lors de mon premier jour, Yatange, un altéré capable de comprimer et modeler l’air à sa guise. Ensemble on a fait les quatre-cents coups ! Des assassinats, des règlements de comptes, et même des engueulades…. En fait je sais pas si il m’appréciait.

Et puis un jour le médecin lui a annoncé une tumeur au cerveau, il est mort comme un con il y a quelques semaines. C’était bien triste. Heureusement la vie continue de mon côté ! Et j’ai encore tant de choses à vous faire découvrir ! Et nous découvrirons ensemble ce dont il adviendra d’un membre d’une unité de binôme dépourvue de son binôme !

Bon le prochain chapitre n’en contiendra qu’une mais je le ferais...un jour.

«  Oh mais Virgil tu ne peux pas finir ton histoire comme ça, ta vie est si trépidante ! » 

Ta gueule, t’as voulu que je coupe ça en trois parties, t’assume, tu te fais ton avis et après tu me laisses tranquille. J’ai une dégustation de croque poulets qui m’attend après vos conneries.



Quel événement a marqué votre vie ?
Un souvenir marquant ? M’ouais pourquoi pas, après tout je vous ai promis une histoire mais vous aimez vraiment m’entendre parler ? Bien, alors je vais vous raconter le jour où j’ai définitivement abandonné toute notion d’héroïsme, en soit on pourrait appeler ça une crise d’ado’ tardive. Je vous explique :

C’était il y a deux ans, lors d’une journée qui commençait si bien , une mission qui s’était bien terminée, l’histoire d’une personne qui savait beaucoup trop d’information et qui comptait les partager avec l’ensemble de la communauté. Vous savez ces petits journalistes indépendants qui décident de mener l’enquête au milieu de Sapporo et qui finissent par récolter des noms et des adresses après des mois d’acharnement. Ces histoires qui se terminent dans une marre de sang à l’abri des regards, la cage thoracique ouverte en deux, un trou béant au milieu d’un amas d’organes et des preuves très aisément détruites à temps. Ce genre d’histoire qui méritent de plus amples détails, tant elles sont fascinantes et amusantes. Malheureusement pour nous tout ça ne nous intéresse pas, nous on va se focaliser sur ce qui s’est passé ensuite, sur le chemin du retour. À vrai dire j’avais pas prévu de rentrer tout de suite à l’instar de mon partenaire Yatange. Lui était plutôt laxiste là-dessus, il savait très bien que c’était inutile de me retenir et me disais toujours que si je crevais c’était mon problème.Et puis bon, je me trouvais entre Aomori et Akita du coup Sapporo n’était pas si loin à vol d’oiseau.
Bref, je voulais passer du bon temps ! Me reposer sur une colline, m’imaginer des formes parmi les nuages et me prendre une ou deux traces. Mais évidemment, comme toujours le destin avait prévu de venir me casser les couilles. En plein milieu de mon exploration un son agaçant vint me titiller les oreilles à quelques mètres plus loin, celui du verre brisé. Bon je vous rassure tout de suite, je suis pas ce genre de gars qui s’étonne du moindre bruit, en revanche la petite odeur de brûlé me titillant les narines m’affirma que quelque chose se tramait. On dit que la curiosité est un vilain défaut, mais moi je répondrais juste que… ouais en fait, vous avez raison, mais bon je suis un vilain faut pas m’en vouloir. Mes bras devinrent de resplendissantes ailes, une preuve de mes progrès par rapport à la case précédente ! Eh oui, je vous entendais déjà, les fameux « non mais Virgil tu nous as par parlé de ton entraînement, on veut plus de détail ! » La P-A-T-I-E-N-CE mes amis, décollant du sol je décida de m’élancer vers tout ce grabuge et d’un coup le scénario évolua : Une maison en flamme et un peu plus loin un petit groupe encapuchonné s’enfuyant dans ma direction. L’un d’eux s’arrêta en me repérant au dessus des habitations et je me suis dit que ce serait une bonne opportunité de l’interroger pour comprendre le contexte. Effectuant un plongeon de faucon sur ce dernier, il n’eut pas le temps de réagir qu’il était déjà plaqué au sol, trois queues écailleuses sortirent de mes lombaires et l’un vint s’enrouler autour de sa nuque. Oui moi aussi je trouve ça violent mais bon j’avais pas de temps à perdre, une maison brûlait et ma pulsion de curiosité se devait d’être résolue.

- Bon les cassos’ , vous allez rapidement m’expliquer ce qu’il s’est passé à cette baraque avant que je broie la nuque de ce gars… ou bien que je le transforme en lampadaire, au choix.

- C’est un altéré ! Je vous avais dit que c’était une mauvaise idée les gars ! S’exclamait l’un d’entre eux.

Ce n’était pas une réponse à ma question, l’une de mes deux queues encore à disposition vint donc percer sa jambe de son excroissance osseuse. J’allais reposer ma question mais un souvenir m’avait traversée l’esprit à ce moment. À cette époque le Japon faisait face à un nouveau problème qui commençait doucement à être médiatisée , les groupes anti-alters, un regroupement de frustrés qui s’était mis en tête que nous étions des erreurs de la nature. Les perdants de la loterie génétiques qui s’efforcent de s’attaquer à plus fort qu’eux au lieu pour donner un sens à une vie de déchet.

- J’ai ma petite théorie en tête, si elle est vrai tes amis sont morts, dis-je en lui brûlant la nuque avant de m’élancer vers la demeure en feu.

L’on pouvait encore entendre des cris à l’intérieur, mais bordel que faisaient les héros ! C’est leur rôle pas le miens ! Mais alors pourquoi je m’apprêtais à faire ce travail me demandez-vous ? Par caprice! Souvenez vous, mon rêve d’enfance était d’être un super héros, mais à la place je me suis retrouvé chez les fous après avoir été découragé par un connard costumé. Alors pour calmer cette petite voix dans ma tête qui aurait aimée être un héros, pour prouver aux gens que tout le monde peut devenir un héros je me suis élancé dans les flammes. L’air était asphyxiant, un épais brouillard noir troublait ma vue et une torche ambulante vint éclairer mon chemin. Elle puait la chair cramée, sa peau brune s’effritait sous le joug de flammes et son cri devint une mélodie parfaite à cette ambiance macabre. À sa droite, sous des décombres provoqués par l’incendie, un homme à moitié conscient me fixait :

- Ma fille...à l’étage, s’il vous plaît, sauvez...là.

Moi je voulais bien mais..les décombres étaient ceux de l’escalier en bois quoi. Oh et puis merde, j’ai des pouvoirs, allons jusqu’au bout de cette décision. Cette fois-ci ce furent mes jambes qui s’écaillèrent, mes ongles devinrent griffes et un flux d’électricité m’entourait, accentuant l’impulsion qui s’en suivie pour me propulser à l’étage. Elle était là, dans sa chambre en train de pleurer dans une armoire, tout ça était vraiment trop cliché, elle avait juste qu’à sauter par la fenêtre et prendre le risque d’au mieux se briser un os ou deux pour s’en sortir, mais non fallait qu’elle se planque. Les gamins sont vraiment cons putain, j’étais comme ça moi aussi ? Non je pense que j’étais plus intelligent, bon je me suis quand même transformé dans un appartement et tué mes parents mais bon c’est des choses qui arrivent.

- Eh gamine ! Sors de cette armoire et viens avec moi, on va sauter !

- C’est de ma faute, pleurait-elle, j’ai voulu me venger avec mon alter parce qu’ils m’avaient em-


- MAIS TU VAS FERMER TA GUEULE UN PEU !?

Ouvrant sauvagement la porte de son armoire qui prenait feu, parce que c’était une armoire mais pas entièrement parce que le plot armor je te l’ai attrapé par le col comme il fallait.

- Tu crois que quelqu’un en a quelque chose de tes états d’âmes, j’en ai rien à foutre de ton alter, de ton histoire et encore moins de ta lâcheté, tout ce que je veux c’est que tu te tires vite d’ici parce que bordel, TA MAISON CRAME ! Tes parents sont crevés alors casse toi vite, il te reste plus qu’à vivre pour eux deux !

Un discours galvanisant n’est-ce pas ? Eh bien vous avez raison puisque cette dernière s’était accrochée à moi pour s’en sortir, trop mignon n’est-ce pas ? Pour vous oui, mais pour le destin non, ce petit enfoiré n’avait rien trouvé de mieux à faire que de provoquer l’effondrement du toit. Rien que ça, heureusement pour moi les premières craquelures m’avertirent. Empoignant la gamine j’avais décidé de tenter un coup de poker, la lancer à travers sa fenêtre. Sans moi.

BRMMM

Mais sans survivants, c’était donc le moment, celui de me dévoiler comme il se doit, mon corps se métamorphosait entièrement : Ma taille et mes têtes se multiplièrent, ma peau se solidifia, griffes et crocs poussèrent, accompagnés de trois queues et ma métamorphose se compléta. Les débris me tombèrent dessus, le sol s’effondra et les langues de feu me léchèrent le corps pour mon plus grand plaisir, une extase que je n’avais pas encore ressentie cette semaine. Putain qu’est ce que j’aurais aimé souffrir autant dès le départ. Gesticulant dans tout les sens je parvint à m’extraire de tout ça pour revenir à la réalité.
Devant moi se trouvait le corps de l’enfant, à terre, disloqué. J’avais merdé mon pari, putain de merde.
L’une de mes gueule grognait de frustration, j’avais misé mes espoirs sur une petite fille bien trop faible pour être sauvée, j’avais fait tout ça pour rien, c’était presque risible et désormais j’étais juste une créature de dix mètres gisant devant une maison en ruine, devant le corps d’une gamine.

Et puis d’un coup un autre protagoniste entra en scène, un inconnu qui venait de débarquer en cavalant. Il était là à nous fixer la gamine et moi avec un regard mélangeant tristesse et colère. Puis sans que je demande quoique ce soit, ses ongles s’allongèrent de plusieurs mètres dans ma direction  sous un flot d’insulte. Par réflexes je me protégea en me recroquevillant mais il y eut plus de peur que de mal : Les ongles frappèrent mes écailles et ne réussirent qu’à s’enfoncer de quelques centimètres.

- Tu les as tués ! Enfoiré tu vas payer ! Me hurlait-il. Pourquoi t’as fait ça ! POURQUOI BORDEL !

Non mais je rêve là, est ce que ce petit con vient de m faire porter le chapeau ? Et puis qu’est-ce qu’il fait là le civil ? C’est quoi ? Un justicier ? Probablement au vu de l’allure. Mais dans ce cas là où était il tout ce temps ? Pourquoi personne n’est venu avant la fin du drame ? À quoi ils s’attendaient en laissant faire un vilain, qu’il allait réussir ? Il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde cinq minutes, je suis un être de la pire espèce, un monstre, un meurtrier, jamais je n’aurais pu sauver une vie avec mon pouvoir si contraignant pour cette besogne !
Et vous voyez, au moment même de cette prise de conscience la tragédie devint comédie. Ce fut une véritable épiphanie ! C’était évident en fait, je n’étais pas né pour être un héros ! Ni un justicier ! Tout le monde ne peut pas apporter le bien mais tout le monde peut être en paix avec soi-même ! Et je vous dis ça parce qu’à ce moment précis c’est ce qui était arrivé ! Ce que l’asile, ou mes années d’entraînement sur cette île n’avait pu entièrement guérir chez moi venait de l’être en cet instant : Pour la première fois j’étais en accord avec moi même. J’ai compris pourquoi la mort de mes parents était si drôle, pourquoi j’ai tué mon amie dans cet asile et pourquoi je me sentais aussi bien aux côtés de Nightmare et du Syndicat, pourquoi je les ai acceptés sans me poser de question : J’étais mauvais, une ordure de la pire espèce aux multiples facettes qui tentait de se voiler la face en se prenant d’envie de sauver une gamine beaucoup trop conne pour survivre dans ce monde, une gamine qui a provoquée cet accident.
C’était tristement drôle ! Et tout ça grâce à cet honorable citoyen qui ne souhaiter qu’aider son prochain. Et il a réussi ! Il m’a sauvé d’un conflit interne vieux d’une vingtaine d’année !

HA HAH HAHAHHAHAHAH
HAHA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
H
A______HHHHH_____HHHHHHHH
HAAH________________________________HAHAHAHAHAH______ !

A H

HHH
AAAAAA


Il méritait ma reconnaissance éternelle ce con ! Ainsi le courant se mit à parcourir de nouveau mon corps en pleine extase, il cherchait à féliciter ma nouvelle proie, rampant sur ses longs ongles bien plus vites qui continuaient de s’enfoncer dans la chair de mon dragon. En remerciement ce dernier ne pu s’empêcher de chanter la mélodie en l’honneur de l’agonie qu’il vivait. Des filaments de baves coulaient de mes gueules et ce n’est qu’au moment où ses ongles finirent par se briser que mes gueules se dépêchèrent de se partager son corps. Une bile carmine virevoltant dans tous les sens, le justicier en herbe n’était plus qu’une bouillie dans l’estomac d’un kaiju.
Ce petit problème étant résolu il ne me restait plus qu’une chose à faire, fuir ! Les bruits de sirènes devenant de plus en plus proche il aurait été dommage de me faire attraper après avoir résolu mes questions existentielles ! Surtout que tout le monde le sait, les héros arrivent toujours avant la police quand on est du côté des méchants.
Bien évidemment ce n’est pas pour autant que la présence d’un kaiju de dix mètres sur quinze était passée inaperçue, surtout pour le voisinage.

J’ai beau avoir réussi à m’enfuir grâce à la magie de l’altitude, mon existence fut de nouveau dévoilée ce jour là, et tout ce que j’avais semé derrière moi c’est à dire un sauvetage échoué, un des criminels puni ainsi que les restes du justicier me portèrent préjudices. Et rappelons le rien de tout ça n’était de ma faute, enfin presque rien de tout ça, elle n’était dû qu’à l’incompétence de ces « héros ».
Oh et le Syndicat me tapa sur les doigts, un peu fortement même, un peu beaucoup dirons-nous ! J’ai même eu une restriction du degré d’utilisation de mon alter et une légère mise à pied le temps que l’affaire se tasse histoire de redevenir un peu plus discret dans l’affaire mais ce n’était vraiment pas grave, car j’en ai tiré quelque chose : De la lucidité !


Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Moi ? Mes rêves ? J’en ai. Je crois. Deux en fait. Le premier c’est de connaître pleins de combats, je veux voir pleins de cervelles explosées parce que vous savez il y a une certaine magie, une certaine euphorie qu’on ne peut connaître que quand les côtes d’un petit handicapé explosent sous ses pieds. C’est pourquoi ça qu’on me voit toujours souriant, bousculer, insulter, mépriser tout ce qui bouge. Je cherche la merde, je cherche la mort. Je n’arrêterai pas avant que mes jambes ne puissent plus supporter mes conneries, j’arrêterai quand la lumière s’en ira, quand le toit s’effondrera, quand mes yeux commenceront à gonfler et que l’arbitre sonnera la cloche. Jusqu’à que mes poumons ne crachent plus que du sang et que ma gorge s’étouffe sous le foutre. Quand ma maîtresse la mort dira que ça suffit les conneries. Je veux une belle fin avec des explosions tout autour de moi ou alors pourquoi pas finir avec un bras qui traversera mon torse façon Joker x Superman. Ça c’est mon premier but, buter, buter, et finir par me faire caner après avoir réalisé le deuxième objectif de mon existence.

Je veux le monde. Je veux foutre la merde dans notre dimension, je veux l’apocalypse, je veux le chaos. Et je veux régner sur tout ce bordel, en commençant par cette organisation, je veux devenir meilleur que celle qui m’a recueillie, je veux poser mes couilles sur la table de réunion et donner des directives à ceux qui m’ont formés, je veux être meilleur que Nightmare, je veux être plus violent que TNT, je veux être plus amusant que Roujin, bref je veux les rendre fier de la relève !
Libérez l’enfer sur la terre et ricaner en voyant les insectes défiler sous mon bureau. Je veux régner sur vos têtes de mongoles, que sous vos langues que plus jamais mes couilles ne sèchent. C’est simple, en fait, je veux juste récupérer ce qui me revient de droit. Alors bien sûr vous allez critiquer, vous aller rigoler, mais faites-vous plaisir, je vous en supplie, battez moi, crachez moi dessus, j’utiliserais votre salive comme lubrifiant quand je vous baiserai bande de cafards. Je veux faire de l’univers ma pute avant de l’enculer allègrement à sec. Je mérite tellement tout cela, espèce de rageuse, ouvre les yeux tu sais que je suis bien meilleur que n’importe quel bouffon. On pourrait confondre mon écrit avec les confessions, les désillusions d’un narcissique, mais au contraire je suis en train de vous écrire mon programme quand je serais empereur des cadavres et des braises façon Néron. Parce que j’ai assez connu la frustration de se sentir dans une cage, maintenant je compte bien oblitérer n’importe qui sur mon passage ahaha, je sens mes mains se crisper, mmh je m’excite à nouveau, je sens mes muscles se raidir, putain han c’est tellement bon de se voir sur le trône, de se savoir prédestiner à vous faire bouffer la crasse, mmh han je me sens si, mmh han si bien putain vos corps désespérés pendant que je vous fais connaître la misère, la douleur et la peur putain mm haha han, je vais jouir je crois mmh ..

Mmh han, ah, vous savez ce qu’on dit non ? Mmh les meilleures partent en premier, alors je compte bien être le dernier debout. Mmh.

Voilà pourquoi je suis une meilleure version que les deux autres ! Les rêves, c’est moi !



Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Attendez vous êtes en train de me demander ce que j’en pense d’avoir des super pouvoirs ? Mais c’est génial voyons ! Vous imaginez toute les perspectives que ça offre ? Vous imaginez à quel point il est aisé d’accomplir ses plus noirs désirs avec ? Non ? Alors c’est que vous n’êtes pas un élu ! Qui n’a jamais rêvé d’être un personnage de comics vivant ses plus folles aventures ! Ne répondez pas on connaît tous la réponse !
Pourtant je ne pense pas que les altérés devraient régner sur la société pour autant, « les » désignant plusieurs alter et je n’en possède qu’un malheureusement. Je pense qu’ils devraient s’en servir pour en détruire les fondations, et la faire renaître en un royaume anarchique, un royaume rempli d’esclaves non altérés qui pourraient mourir selon notre bon désir. Et je pense être celui qui pourra guider le monde vers cette voie, toujours dans le but d’accomplir ce rêve dont je parlais précédemment.
Mais pour l’instant il y a les héros, ils sont incompréhensibles et suivent des lois qui les désavantagent totalement, dire que j’ai voulu être comme eux par le passé, j’étais vraiment con quand on y pense. Au moins le justiciers eux sont un peu plus lucide mais ils ont tendance à avoir le goût du foutre de l’état en pleine poire, très peu pour moi, mais un jour ils verront la vérité, j’en suis sûr. Un jour les lois tomberont et on pourra se balader main dans la main dans un champ de ruine.
Mais gardez ça pour vous hein ! Les murs ont des oreilles, je ne voudrais pas être politiquement incorrect après tout ! Hihihi.


Quel est votre rapport au Crime ?
Qu’est-ce que je ferais devant si j’étais témoin d’un crime ? Je le noterais tout simplement ! Quand mon collègue de travail était encore en vie c’était mon jeu favori de le noter, enfin au tout début, parce qu’il était vraiment nul, aucune âme dans ses actions, paix à son âme j’espère qu’il brûle bien en enfer. Mais la plupart du temps comme vous vous en doutez je suis celui qui commet le crime. J’essaye d’être toujours créatif, je suis très curieux de nature vous savez ! J’aime expérimenter le corps humain sous tout ses angles, savoir ce qui craque, ce qui explose et surtout comment ça arrive. J’aime faire regretter à la personne d’avoir croisée ma route, je trouve que c’est une forme de respect envers mon individualité. Et dieu sait que le respect est une valeur qui s’est perdue au fil du temps. Prenez les réseaux sociaux par exemple, et voyez ce qu’ils provoquent à la nouvelle génération, ils se sentent pousser des ailes, deviennent con et meurs très vite. C’est triste mais c’est la sélection naturelle. Enfin j’aimerais que ça se passe comme ça mais dans la vraie vie c’est un peu plus compliqué. Déjà c’est même pas eux que je tue, moi j’ai plus tendance à m’occuper de personnes qui se sont un peu trop montrées entreprenantes mais je ne choisit pas, ce sont des commandes gérées par l’organisation. Moi je suis un peu le jeune cadre dynamique psychopathe que l’on envoie faire la basse besogne, mais croyez bien que je ne me contente pas que du strict minimum, je prie pour être remarqué par quelqu’un et je fais toujours en sorte que ce quelqu’un ne reparte jamais vivant, je ne veux pas non plus être pris la main dans le sac bien que ça me fasse fantasmer. Mais bon tout fantasme doit rester secret n’est-ce pas ? Surtout que la dernière fois que c’est arrivé avec ce groupe d’anti altéré, la seule fois où je ne me suis pas occupé de ces personnes dans la foulée ça s’est très mal fini. Et je parle pas de ma jolie petite gueule de kaiju aux infos, je parle de ce que je me suis pris dans la gueule à domicile.

Bref j’aime ça.


Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Pour reprendre un grand poète du XXIe siècle. C’est pas moi qui ai choisi le crime, c’est le crime qui m’a choisi ! Comme je l’ai bien avant, comme tout ce qui va suivre puisque ce passage est là pour me faire répéter ce qui a déjà été dit avant, c’est que les gens sont nés pour être performant dans certains domaines et très mauvais dans d’autres. Moi je suis né pour ça, c’est mon auto-constat. Mon alter ne me permet ni de sauver des gens, ni de rassurer des gens, non il me permet seulement de tout casser, c’est bête et méchant mais c’est la vie. Osez me dire le contraire après que son éveil n’ai causé le décès de ma famille, de mes voisins, tout ça pour me conduire dans un hôpital psy où pour être traité de ses « effets secondaires ». Tout ça pour finir enrôlé par une association de malfaiteurs dans le but d’effectuer des assassinats. Bon les moins discrets j’en conviens mais je ne suis qu’un Virgil !
Mais je ne suis pas une pisseuse, moi ça me convient. J’exploite tout mon potentiel pour une noble cause, je suis un citoyen de crime exemplaire et j’ai été formé par la meilleure ! Je suis vraiment fier de ce que je suis devenu et si quelqu’un me proposait de faire machine arrière pour changer le destin je...je dirais oui, mais juste pour recommencer les mêmes choses mais avec les bons chiffres du loto cette fois-ci. Comme ça j’achèterais ce nouveau restaurant de croque-poulet.

Murakami Tenso
Justicier
Murakami Tenso
Profession : Magicien & Justicier
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Points d'expérience : 153
Renommée : 105
Alignement : Bienfaiteur
Re: [AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum ! || Jeu 28 Mai - 15:02

Salut @Virgil C. Malacoda et bienvenue parmi nous de manière officielle !
Aloors, quelle fiche longue ce fut ! Mais un réel plaisir à lire, je te prie donc de nous excuser pour le temps d'attente qu'il à fallut pour terminer l'analyse de celle-ci

Passons dans le vif du sujet !


Les descriptions :

Tout est ok. Ton style est fluide, la syntaxe est agréable à lire et on arrive facilement à s’imaginer Virgil physiquement. Quelques petites fautes d’inattention, mais rien de dramatique.

Concernant le mental, j’ai bien aimé la manière dont tu as développé les trois personnalités qui surviennent à cause de ton alter, même si j’aurais aimé savoir quel est l’élément déclencheur qui intervient afin de swich entre la brute, le bon et le truand. Au final, on se retrouve avec un personnage assez cynique sur la vision du monde, avec un instinct assez bestial et insociable. Bref, là encore, on arrive très facilement à comprendre qui est Virgil.


Concernant l’histoire, j'ai quelques interrogations :

-    Première interrogation au niveau du début de son histoire, lorsque Virgil parle de ses parents, pourquoi ne pas les apprécier ? Pourquoi avoir battit ces murs entre eux s’il est plutôt bien traité par sa famille ?

-    Ensuite, concernant son réveil après la mort de ses parents, je suis assez surpris de la manière dont il est traité par le médecin. Peu importe la situation, concrètement, le personnel soignant ne s’autorise pas ce genre de comportement, encore moins avec un enfant en bas âge qui vient de vivre un traumatisme. Est-ce à cause du milieu dans lequel il travail ?

-    Pareil côté héroïque en fait, ils font partis de l’ordre et je trouve très étonnant la réaction qu’ils ont avec le gosse. Surtout en comprenant que c’était l’éveil de son alter. Sans faire preuve de compassion, il parait peut probablement qu’ils agressent verbalement et physiquement un gosse traumatisé.

« Docteur Issou », j’ai bien rigolé.

-    Concernant le moment de test dans la grande salle pour le Syndicat, je suis assez surpris que Virgil arrive à se transformer alors que tu expliques quelques lignes plus haut, qu’il n’y arrive pas à cause des drogues -ce qui est logique-. Une explication ?


L’évènement marquant :

Rien à dire ! En vrai, ton personnage prend une décision sur un coup de tête par rapport à cet ancien rêve qu’il avait en étant plus petit mais les choses ne se passent pas comme prévue… forcement, détenir une gamine dans ses griffes quand on est une wyvern de 10m, ça le fait moyen Razz

Le reste cohérent et va de paire avec l’ensemble de ton personnage.

Au final, c’est une belle présentation nous représentant un personnage à ses débuts torturés avec ses deux autres personnalités, vivant dans un climat peu facile. Mais, il finit par accepter ce qui semble être sa voie, celle du crime, de la violence et parfoiiis d’un soupçon de cruauté. Je te laisse répondre aux questions plus haut et je pense qu'on pourra ensuite passer à la partie validation

N'hésite pas à nous mp si besoin!
Virgil C. Malacoda
Virgil C. Malacoda
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Re: [AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum ! || Jeu 28 Mai - 16:00

Et bonjour ! Merci pour les retours et le temps consacré o/

Au niveau des interrogations:

- Il arrive que des enfants soient assez reclus depuis petit, pour diverses raison, timidité, défaut d'éducation,ect. La plupart du temps ils s'isolent dans leur monde, et c'est le cas de Virgil qui est fils unique, qui rêvait d'avoir des pouvoirs comme les héros, et qui se retrouve avec une mère qui en a mais qui n'en profite pas et un père métro-boulot-dodo. C'est juste son éducation et comment il s'est développé dès sa naissance.

- En ce qui concerne le médecin et les héros, étant donné que tout ceci se passe à Sapporo ils sont déjà assez agacés et blasés de la situation et de ce genre d'histoire.

- Pour la réutilisation de l'alter, c'était l’hôpital psychiatrique qui la lui injectée, du coup entre sa dernière dose lui a été injectée avant la proposition de Nightmare. Ensuite il y a eu la finalisation de sa libération, le trajet, l'emmener au sous sol pour l'enfermer avec d'autres enfants et le petit temps d'attente avant le début de l'épreuve, il a eu le temps de redescendre en gros !

Et voilà ! o/
Murakami Tenso
Justicier
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Re: [AV/T] [+18: Violent, Gore, Vulgaire]Pilote un dragon ! Vroum Vroum ! || Sam 30 Mai - 18:40

Et nous revoilà!

Les explications me semblent satisfaisantes! Pour les médecins/héros, bien que ça semble peu "probable" de se retrouver avec ce genre de traitement, on reste dans le domaine du possible, pas de quoi entraver ta validation. Alors sans plus d'attente :


Bienvenue sur le forum


Tout est bon, je te valide donc avec 135 de renommée ce qui t'offre le rang A et t'ajoute de ce pas dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

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