| [AV/T] Elsie Rosewood ► The Shield || Sam 23 Juin - 8:43 | |
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NOM & PRÉNOM : Elsie Rosewood
ÂGE : 27 ans
SURNOM : Aegis
RANG : B
PROFESSION : Héroïne et tutrice privée d'anglais.
AGENCE : Kyuunan.
ALTER : Forcefield - Création de champs de force.
AVATAR : Sakura Haruno - Naruto
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Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?Mon avis, c’est que j’ai fait du beau boulot. J’ai accompli beaucoup, mine de rien, et je suis plutôt satisfaite. Je suis née et j’ai grandi au Canada, là où j’ai débuté des études d’enseignement en anglais. À la base, la vie de héros ne m’intéressait pas. Je ne pensais pas cette vie pour moi. C’était trop risqué, trop extravagant. J’avais 20 ans lorsque j’ai rencontré celui qui partagerait ma vie. Il arrivait en provenance du Japon pour un échange culturel. Nous étions chargés de jouer les guides touristiques et de leur apprendre l’anglais. Au total, il a passé une année entière en territoire canadien et pratiquement tout aussi longtemps à me côtoyer. Ce fut plus qu’assez pour que nous tombions follement amoureux, ne pouvant imaginer nous séparer après tout ce que nous avions partagé. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour que, à la fin de mes études, je puisse aller le rejoindre au Japon.
Ce ne fut pas de tout repos. Cette fois, j’étais sur son territoire et il y avait de nombreuses barrières culturelles à franchir. Nous avons eu notre lot de disputes, d’incompréhensions. Il avait tout un caractère, il faut avouer. À son contact, j’ai été forcée de m’endurcir et ce de plus d’une façon. Je ne vous raconte pas ma réaction lorsqu’il m’a annoncé sa décision de rejoindre l’agence Seigi. J’étais terrifiée et je m’y suis fermement opposée. Tout a failli s’arrêter ce jour-là. Mon argument : c’était un risque démesuré et inutile. Que ferais-je s’il lui arrivait quelque chose ? Son argument à lui : c’était sa vie et il avait envie de s’engager, d’utiliser son Alter pour protéger les gens et se sentir vivant. Ma conduite était, selon lui, égoïste et déraisonnable. Pour moi, il ne mesurait pas les risques, les possibles conséquences d'une telle décision. J’ai fini par plier, accepter de me forcer à voir les choses de son point de vue. Il m’encouragea beaucoup à user de mon propre Alter, une capacité que je tentais d’ignorer la plupart du temps. Il m’aida à l’apprivoiser, à être plus confiante, à voir ce que je pourrais en tirer, comment je pourrais me réaliser grâce à lui. Et c’est comme ça que j’ai fini par me prendre au jeu, jusqu’à postuler pour rejoindre l’agence Kyuunan, plus adaptée à mes propres aspirations.
Cela ne signifie pas que j’étais en paix avec son propre choix de carrière, mais nous vivions ensemble et c’était, à l’époque, le plus important. Nous avons mis de l’argent de côté et avons acheté une maison. Puis, peu de temps après, il a fait sa grande demande. Il était rentré au petit matin, épuisé et blessé après une altercation qui s’était corsée avec un vilain. Il s’est affaissé sur le divan du salon et, alors que j’accourais à ses côtés avec la petite trousse de secours de la maison pour m’assurer qu’il allait bien, il a prit ma main, m’arrêtant dans ma lancée. J’étais toute décoiffée par l’urgence, les yeux grands ouverts, le cœur battant à tout rompre. La lumière était éteinte et je pouvais à peine distinguer les traits de son visage ou encore son expression. Son costume avait été tout déchiré et une odeur nauséabonde s’en élevait. Et c’est le moment qu’il a choisi pour me dire qu’il voulait m’épouser. Je lui ai dit qu’il n’était qu’un sombre imbécile de s’être fait amocher comme ça et qu’il n’avait plus jamais intérêt à me revenir comme ça. Nous nous sommes mariés quatre mois plus tard, à la fin de l’été.
Plus tard, puisque l’enseignement me manquait, j’ai commencé à dispenser des leçons privées d’anglais. Nous ne manquions pas d’argent pour bien vivre, loin de là, mais j’avais envie de quelque chose de différent et de plus sûr. Mon conjoint et moi avions commencé à discuter de nos prochains projets et, pour faire simple, nous avions jugé préférable que je me retire lentement du travail à l’agence, juste au cas où. La maison était un peu vide, avec seulement nous deux pour l’occuper. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de fonder notre famille. J’ai reçu, il y a peu, la visite d’un policier pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. Je savais depuis bien longtemps les risques qui accompagnaient son choix de se dédier à l’agence Seigi. J’aurais tant aimé qu’il en rejoigne une autre, qu’il choisisse un autre métier. Ils n’ont même pas retrouvé le corps, ni celui du vilain impliqué dans l’incident d’ailleurs. Aujourd’hui, j’ai 27 ans et je suis veuve. J’habite seule dans une maison trop grande pour moi, entourée de souvenirs. Je me dévoue à mon travail plus que jamais. Je pense que c’est plus facile, que ça m’arrange bien de ne pas faire face aux questions importantes et à la douleur qui sommeille en moi.
Certains diront que je manque d’ambition, que je devrais viser plus haut. Je pense qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent. Mon rêve, il n’a pas changé depuis les sept dernières années : partager ma vie avec l’homme que j’aime. Fonder une famille, entretenir notre maison, voyager ensemble et nous battre chaque soir pour les couvertures. Tel était mon rêve. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’autres projets, d’autres envies. J’aime enseigner à autrui, c’est un peu une seconde nature pour moi. Puis je dois avouer que je m’y retrouve, chez Kyuunan. Aider les gens, les protéger et leur porter secours, c’est quelque chose d’extrêmement gratifiant. Ce n’est plus jamais pareil, quand on se couche le soir et que l’on regarde le plafond en se disant que l’on a sauvé une vie. Ou plusieurs.
Je suppose que si on devait en tirer quelque chose, c’est que j’aime avoir un impact autour de moi, pour les gens. J’aime leur apporter, que ce soit en les protégeant ou en leur apprenant quelque chose. Même si je n’aime pas tout le monde, loin de là même, j’ai l’impression d’y gagner à les aider. Je suis une personne qui a besoin de donner énormément, de s’investir et de se battre pour une cause. Une personne de cœur plus que de tête, mais je ne vois pas pourquoi ce devrait nécessairement être une mauvaise chose.
Je suis mitigée. Selon moi, si les Alters n'existeraient pas, nous n'aurions pas autant de problèmes avec les vilains. Et même, quelque part, il semble un peu injuste de priver les gens d'un talent aussi fondamental à leur identité s'ils ne l'utilisent pas pour le bien du gouvernement. Ce serait comme de dire à un peintre de ne réaliser que des toiles pour le compte de son pays. Mais, encore une fois, ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Certains Alters permettent de réaliser des choses grandioses et, je dois l'admettre, je suis fort heureuse du mien. Il me permet de protéger autrui, qu'ils me soient chers ou pas vraiment. C'est quelque chose qui s'agence bien à moi, qui me vient naturellement. Même si je n'aime que peu de gens et qu'il m'arrive de rouler des yeux quand on tente de s'imposer un peu trop à moi, c'est toujours un réflexe de protéger des inconnus. Je pense que j'en retire une certaine satisfaction étrange qui m'est propre. Je trouve valorisant de protéger les gens que je m'imagine qu'ils sont, sans nécessairement avoir envie de vraiment apprendre à les connaître réellement. C'est plus classe comme ça, plus fabuleux. C'est aussi une chose que j'aime de mon Alter. Je le trouve très classe visuellement et je mentirais en disant que je n'aime jamais me la péter. Mais bon, protéger les gens est bien sûr la priorité ! |
Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?Pas vraiment en particulier. Je ne suis pas du genre à vivre dans le passé. Enfin, je ne l’étais pas. Maintenant c’est un peu différent. Il m’arrive souvent de repenser à notre première journée dans la maison. Pour la première fois depuis que j’étais arrivée au Japon, je me sentais enfin chez moi. Les pièces n’étaient habitées que de boites de carton que nous avions transportées à la sueur de notre front. Je me suis laissé tomber sur le sofa, une jambe par-dessus le dossier et le dos appuyé contre l’appui-bras. J’avais rejeté la tête vers l’arrière en poussant un soupir de soulagement d’avoir enfin terminé la transition. Et, juste alors que j’allais me reposer, j’ai senti une mauvaise odeur. Je n’ai pas mis longtemps à comprendre d’où ça venait. Tout fier, le voilà qui m’annonçait avoir baptisé la maison. Le premier pet de notre nouvelle demeure. J’ai attrapé un coussin et je me suis jetée sur lui pour lui faire sa fête. Nous avons fini au sol, collés l’un à l’autre, et nous y sommes endormis. C’était un si beau moment. Ces petites anecdotes stupides, c’est ce qui me manque le plus. Cette trivialité du quotidien que je devrai à présent passer toute seule. Je crois que cela dépend. La notion de crime est assez vaste. Si l’on pense directement à une personne qui brutalise une grand-mère pour lui voler son sac à main, la réalité est bien plus nuancée. Par exemple, si je voyais une mère de famille qui, dans la pauvreté, se retrouve forcée de voler à manger pour ses enfants, je ne ferais rien du tout. Aussi intègre que je sois, il y a certains actes que je ne me permettrais pas de réprimander ou de juger. Si je me trouvais dans cette situation, sans doute ferais-je la même chose, après tout. Ceci étant dit, il y a des crimes autrement plus sérieux, des situations où je n’hésiterais pas à m’interposer. Après, je ne suis pas du genre à aimer jouer les héros ou à me lancer la tête première dans la gueule du loup. Lorsque c’est possible, je me concentre sur le secours de la victime ou sur la protection des civils qui seraient présents. C’est la priorité pour moi. Mais bon, si je n’ai pas le choix et qu’il n’y a personne d’autre pour intervenir, il n’est pas dit que je ne vais pas intervenir de façon plus musclée. Disons que j’ai une attitude un peu bourrine, lorsqu’on m’énerve. Ça ne va pas toujours en ma faveur, mais bon. Je suis ce que je suis. Dernièrement, j’ai tendance à me réveiller trop tard, à manquer le réveil ou à simplement le réduire au silence pour me rendormir. Je dors très mal, étant souvent assaillie par les cauchemars ou encore l’insomnie. Disons que ça ne me permet pas de débuter la journée du bon pied. Je prends une douche froide, pour me forcer à me sortir la tête du cul, et je mange devant le net, en regardant les actualités, parfois des vidéos de bébés chats ou des trucs plus cons. J’aime les chaînes de maquillage totalement superficielles, pour me moquer de ces gens autant que je les admire. C’est distrayant, même si je ne reproduirai jamais ce qu’ils font. Je m’habille, je me brosse les cheveux et les dents et je mets un peu de mascara. Rien de compliqué, rien d’extravagant. Parfois, quand je suis vraiment à la bourre, je me brosse les cheveux avec les mains et j’oublie de les sécher avant de quitter la maison. En quittant, je vérifie toujours deux à trois fois que j’ai bien verrouillé et je me rends à l’agence où je travaille. À partir de là, ça dépend.
Il m’arrive de passer la journée dans un sauvetage risqué ou de devoir passer la nuit à l’extérieur. Quand j’en reviens, je vais directement au petit fast-food ouvert 24h pas loin de chez moi. J’aime y prendre tout plein de trucs et les ramener à la maison pour manger toute seule, dans la pénombre, devant mon ordinateur. Souvent je m’endors devant sans même avoir le temps de me laver, je m’en occupe à mon réveil le jour d’après. Le reste du temps, les journées tranquilles, j’essaie de donner un coup de main au niveau de la paperasse et de me tenir informée des prochains projets de l’agence. J’aime bien parler de projets humanitaires avec mes collègues, pour nous tenir informés et voir de quelles autres façons nous pourrions participer à rendre le monde un peu meilleur. Une fois sur deux j’oublie de m’emporter à manger et, par conséquent, je vais manger trois coins de rue plus loin, j’adore leurs tacos. Bon, après j’ai mal au ventre et je dois m’isoler dans la salle de bain des employés, mais ça vaut tellement la peine. Manger beaucoup m’apporte de la consolation. Surtout que j’ai la chance de ne pas grossir facilement alors j’en profite. Si on n’a pas besoin de moi, je m’éclipse au début de l’après-midi, pour aller rencontrer un ou des élèves. Je donne des cours d’anglais privés. Parfois je suis seule avec un élève, parfois je m’occupe d’un petit groupe.
Après cela, je vais faire des courses pour le repas du soir. Je ne sais jamais quoi prendre, même si je sais que je devrais continuer de manger santé et de prendre soin de moi. Souvent j’ajoute, au milieu de mes légumes et de mon poisson, un pot de crème glacée, des chips ou des petits gâteaux. Lorsque j’arrive à la maison, je suis fatiguée. Je range mes achats et remet la cuisine à plus tard. Je grignote devant le pc, en regardant des vidéos qui me tombent sous la main. Généralement je perds le fil, je regarde la maison autour de moi. Je culpabilise, je me dis que je devrais faire un peu plus de ménage. Mais en même temps j’y habite seule, on ne me visite jamais et la moitié des pièces ne sont pas utilisées. Puis je réfléchis à l’idée de vendre la maison, mais ça m’attriste trop. Je réfléchis alors plutôt aux passe-temps dans lesquels je pourrais me lancer. J’aimerais bien faire du tricot ou écrire ou jardiner ou même peindre. Mais, au lieu de le faire, je regarde des vidéos de gens qui font toutes ces choses en nous expliquant le pourquoi du comment. Puis, avant que je le réalise il est 23h passé, je n’ai mangé que des biscuits et j’ai terriblement faim, alors je vais cuisiner. Je vais m’allonger vers une heure du matin, mais le sommeil ne vient jamais facilement. Je lis un livre, j’essaie de méditer, j’écoute de la musique classique. J’ai même essayé les bains au jasmin. Parfois ça fonctionne, parfois ça ne fonctionne pas. Et on recommence le même cycle. Je dors trop tard, dors trop peu et me réveille en retard. Je suis fatiguée toute la journée.
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Pseudo : Elsie
Âge : 24 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Je connais Noah et Akuma.
Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : Faire son deuil, reprendre sa vie en main, trouver quoi faire de sa vie à présent et continuer de sauver des gens.
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maxou’
Dernière édition par Elsie Rosewood le Dim 24 Juin - 16:44, édité 1 fois |
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