Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée)
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Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée)

Peregrine Storm
Directeur de Yuei - Héros
Peregrine Storm
Surnom : Storm Eagle
Profession : Professeur d'Intervention en criminalité
Rang : S
Points d'expérience : 480
Alignement : Rebelle
Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) || Ven 1 Juin - 16:49

Storm Peregrine




NOM & PRÉNOM : Storm Peregrine
ÂGE : 28 ans
SURNOM : Storm Eagle
RANG : S
PROFESSION : Professeure en criminalité
ALTER : Wind Waker
AVATAR : Vi - League of legend
Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) 20180610

Présentation


PHYSIQUE & CARACTÈRE

Peregrine porte définitivement bien son nom d'héroïne, et non seulement parce que son pouvoir s'y porte bien, mais parce que son tempéramment est tout aussi conséquent. Femme de caractère, sa nature sauvage et anarchique n'est pas sans rappeler la force du vent et ses mouvements chaotiques. Si elle s'est assagie depuis la fin de son adolescence, il n'est pas rare de voir en quoi le qualificatif de "tempête" ou "d'ouragan" lui va si bien. Elle qui semble très calme malgré son apparence très colorée, a tendance à changer subitement de caractère lorsque sa patience est mise à rude épreuve. Agressive, un brin colérique, mais surtout explosive, elle ne laisse rien ni personne lui dicter quoi faire, trop rebelle dans l'âme. Il s'agit peut-être là son seul et unique "gros" défaut d'ailleurs, ou du moins le seul qui lui aurait causé de réels problèmes dans sa carrière d'héroïne. Incapable de se soumettre aux ordres de supérieurs, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle aurait décidée de devenir professeur. Elle reste, néanmoins, une femme qui déteste les injustices du plus profond de son être...tout principalement ceux qui profitent de leurs positions de force pour écraser les plus faibles. Elle sait que le monde n'a rien de juste et peut vivre avec cette idée, mais elle ne pourra jamais se résoudre à laisser des gens "puissants" abuser de gens "plus faibles".  L'on peut donc facilement dire qu'elle est une personne au coeur d'or, mais au tempérament d'acier.

Cependant, à cause de son passé plutôt trouble, la personnalité profonde de Peregrine est beaucoup plus compliquée, mais surtout troublée, qu'elle ne semble le laisser paraître. Les horreurs dont elle a été témoin étant plus jeune, sa relation haineuse avec son père et la perte de sa mère lié à tout ceci fait qu'elle est incapable de faire preuve de ses émotions les plus sincères face aux autres. Sa confiance envers les autres, à tout jamais brisée probablement, est pratiquement inexistante et peut-être est-ce de là que lui vient son caractère rebelle. Elle a grandit en croyant qu'il n'y avait qu'elle-même pour veiller sur elle et a donc tendance à prendre des décisions que certains pourront qualifier d'égoïstes. Aussi, le drame qu'elle a vécu semble avoir laissé une trace permanente sur la psyché de la jeune femme au point de l'avoir laissée à des troubles de dépendances. Il est facile pour elle de sombrer à l'alcoolisme, voir même à la consommation de substance illégales...mais comme tout le monde...elle sait garder ses sombres secrets pour elle-même. Elle continue donc de se donner cette image de femme forte et indomptable qu'elle porte d'ailleurs très bien...mais reste une femme profondément troublée par une enfance loin d'être idéale.

Pour ce qui est de son apparence, disons que Peregrine fut largement influencée par sa vie d'orpheline. Ses habits représentent bien sa nature rebelle un peu, tout comme son costume d'héroïne. Si, dans la vie de tous les jours, elle aime porter des pantalons troués et des cha dails à l'effigie de ses band favoris, elle pousse le style au maximum lorsqu'elle enfile son costume. Bottes à plateformes et renforcés de plaques d'aciers, jambière protectrice et gants disproportionné et méchanisés l'aidant à qualibrer la puissance de son alter, bombonne d'oxygène dans le dos et un masque couvrant la partie inférieur de son visage, elle ressemble à une guerrière tout droit sortie d'une monde post-apocalyptique. Ses lunettes d'aviateurs lui donne un style propre à elle qui se marie bien à sa coupe de cheveux rappelant un style Punk bien classique.


HISTOIRE

Le crime...a toujours été dans l'esprit de l'homme. Que l'on soit pauvre, que l'on soit riche, que l'on soit bon, que l'on soit mauvais. Il y aura toujours un motif pour sombrer en dehors des voies de la raison. Ce motif peut parfois être lié à un manque, venant non pas du criminel lui-même, mais du système pourri dans lequel il fait partie. Souvent, et depuis la nuit des temps, on associe la pauvreté aux voleurs. Pourtant, s'ils volent, c'est qu'ils ont besoin de plus par simple nécessité, mais se voient refuser d'avoir plus. Tout ça grâce à l'avarice des plus riches qui n'hésitent pas une seconde à détourner les fonds et surtaxer ces mêmes pauvres. Les crimes de l'un amènent donc l'autre à vivre dans la misère et comme un effet papillon, son mauvais comportement entraîne tout le monde dans son sillage. L'autre devient donc condamner à succomber au crime du premier et c'est là qu'est semée le germe du mal. Il naît d'une plante déjà plus pourrie qu'elle ne le semble.

Le crime est donc partout, dans les moindres fentes, les moindres craques de cette société dans laquelle nous évoluons. Il est partout, guettant la moindre occasion, la moindre pulsion de l'homme pour se manifester. Et c'est exactement ce qui est arrivé alors que je ne faisais que commencer à comprendre les rouages les plus basiques de ce monde. J'en étais pas l'instigatrice, ni l'hôte de ce crime...mais bien la victime. Une chose s'est produite...une chose qui allait changer, à tout jamais, le cours de ma vie.

Je ne suis pas née dans les bonnes grâces, si on peut ainsi dire. Mes parents, à peine arrivés au Japon depuis l'Australie, avaient eus beaucoup de difficulté à s'y intégrer. Ma mère était serveuse dans un petit restaurant du quartier dans lequel nous habitions. Mon père, lui, n'était qu'un bon à rien. En fait, il était soudeur et monteur d'acier...mais du plus loin que je me souvienne, je ne l'ai jamais réellement vu travailler. J'ai de très vagues souvenirs de lui revenant du travail, boîte à lunch à outils à la main, mais j'étais très jeune...probablement trois ans, quatre tout au plus. Cela ne dura pas longtemps puisque suite à un accident de travail, il avait été blessé au bas du dos et depuis, ayant touché des indemnités de travail, il n'est plus jamais retourné travailler. L'accident, qui avait été jugé comme étant causé par une négligence de la part de la compagnie pour laquelle il travaillait, lui avait donné la chance de recevoir un salaire...à vie...suffisant pour qu'il puisse s'occuper de lui-même. Malheureusement, ce n'était pas suffisant pour une famille complète et ma mère devait travailler pour rejoindre les deux bouts. Lui, pendant ce temps, ne faisait que passer la majeure partie de ses journées assis devant la télévision et ses soirées au bar du coin. Certaines nuit, il ne rentrait tout simplement même pas, laissant ma mère dans ses inquiétudes jusqu'à ce qu'elle finisse par en pleurer après avoir apprise qu'il préférait le confort d'un autre lit que le leur.

Malheureusement, ma mère n'était pas le genre de femme qui avait du caractère et c'est probablement pour cette raison qu'elle avait tombée entre les mailles d'un demeuré de la sorte. Elle faisait comme si de rien était. Elle endurait en silence, continuant de travailler pour elle et moi, m'élevant pratiquement seule, ne demandant à mon père que de payer pour la nourriture...ce à quoi il lui rétorquait simplement de travailler plus fort. Si elle l'avait aimé, elle ne faisait que vivre avec les fantômes d'un passé pas si lointain, continuant d'espérer que les choses redeviendraient comme avant. Mais...un mode de vie aussi malsaint allait bien vite la rattraper et même encore aujourd'hui, j'ai de la difficulté à comprendre qu'est-ce qui s'était passé cette soirée là.

Nous vivions dans cette ambiance depuis déjà trop longtemps et je venais à peine de souffler mes dixièmes bougies. Ma mère m'avait déjà envoyée dans ma chambre pour dormir, puis je m'étais réveillée en sursaut lorsque la porte de la maison s'était ouvert à grand fracas pour aussitôt se refermer en un claquement assourdissant. Comme par réflexe, j'avais empoignée ma couverture et l'avait remontée jusqu'à mon nez. J'avais déjà serré les dents et je serrais déjà les doigts autour de mon doudou en sachant ce qui allait se produire. Il était furieux, probablement parce qu'il avait encore perdu de l'argent dans les jeux auxquels il jouait maintenant. Je les entendaient crier, lui qui hurlait et elle qui le suppliait...puis le son de sa main à lui qui la frappait en plein visage, suivis des genoux de ma mère qui heurtaient le sol pendant qu'elle pleurait à chaudes larmes. À ce moment, quelque chose se passa en moi. Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais incapable de contenir la rage qui grandissait dans mon coeur et la colère que je ressentais était devenue trop grande. C'était comme si des valves s'étaient ouvertes sous la pression, que les tuyaux avaient éclatés et que la vapeur se projetait d'elle-même en dehors de ce qui l'emprisonnait depuis trop longtemps. Je me suis donc mise à courir jusqu'à la cuisine et, sans même y réfléchir, je tentai de bousculer mon père afin de le repousser hors d'atteinte de ma mère.

Qu'est-ce qu'une petite fille de dix ans pouvait bien faire? Normalement...rien j'imagine. C'est aussi ce que j'avais pensé juste avant de lui rentrer dedans, mais une pensée me disait que je ne pouvais pas rester là à ne rien faire. C'est d'ailleurs cette nuit là que j’appris que même les petites gens étaient capable de grandes choses. Surtout lorsqu'elles découvraient qu'elles avaient un pouvoir extraordinaire car, au moment de l'impacte, cette image mentale de la valve qui s'ouvre se matérialisa soudainement de manière plutôt réaliste. Autour de moi, l'air se compressa tout juste avant que je ne l'atteigne et au moment de l'impacte,  il avait relâché toute sa force. Un grand Bang se fit entendre et, comme une vulgaire poupée de chiffon, il fut envoyé contre les armoires de la cuisine. Mais, ce genre d'action pouvait bien venir d'une intention positive...la suite des choses elle ne l'étaient pas nécessairement pour autant.

Totalement essoufflée et à bout de force après cet unique assaut, je me sentis comme manquée d'air. J'étais étourdie et j'avais peine à me tenir debout...et ma mère dû me rattraper. Me serrant dans ses bras, elle tenta de me protéger du saoulons qui s'était relevé et qui se dirigeait vers nous dans l'intention de corriger la gamine rebelle que j'étais et c'est là que je remarquai que l'homme que j'aurais pu considéré encore comme un père, avait totalement disparu. Colérique, violent, méconnaissable, il était devenu un étranger à mes yeux. Il nous pourchassa jusqu'aux escalier, gueulant après nous en jurant de nous le faire regretter. Son haleine était si infecte qu'à chaque fois qu'il criait, je pouvais le sentir de par dessus l'épaule de ma mère. Je le voyais tituber en courant derrière nous, accrochant les meubles sur son passage. Il était furieux, déchaîné...mais réussissait aussi à nous rattraper. Maman décida donc de monter rapidement les marches...puis à mi-chemin entre le rez-de-chaussé et l'étage supérieur...elle perdit pied. Pendant que je tombais vers l'avant, agrippant sur la rampe pour me rattraper, lui avait mit la main sur son bras et l'avait tirée vers l'arrière.

Et pendant qu'elle me lâchait, qu'elle tendait une main vers moi pour tenter de me rattraper et s'assurer que je ne me blesse pas, je vis son regard une dernière fois. Le dernier regard qu'elle eut...celui de la panique, celui de la peur, celui du regret aussi. Son corps tomba vers l'arrière et lui, trop saoul, ne se pressa même pas de la rattraper. Sa tête heurta une marche de plein fouet, et son corps flasque dégringola le reste. Toute la panique qu'elle avait dans la face s'effaça, ses yeux se fermèrent...et la vie quitta son corps. Il l'avait tuée. Et non seulement l'avait-il tuée, mais il n'en prêta pas plus attention, grommelant qu'un injuste "tant pis, elle fermera sa gueule".

Des paroles qui n'aidèrent pas à sa cause puisqu'au moment où il s'approcha pour m'agripper le bras, je me réveilla de cet état de semi-conscience dans lequel j'étais plongée. Traumatisée d'une part, mais enragée d'une autre la paralysie qui s'était emparée de mon corps s'effaça et une nouvelle valve, encore plus grosse, s'ouvrit. Le bras de mon père commença à se tordre et s’écraser tant la pression que l'air exerçait autour de mes membres était puissante, et j'entendis ses os craquer. Son corps, à nouveau, fut balayé au bout du couloir, son dos percutant la porte de la chambre si puissamment que la colonne se sectionna. Les murs autours de moi s'enfoncèrent et les escaliers volèrent en éclats...puis je perdis conscience.

Il dû y avoir quelques minutes entre cette nouvelle vague d'énergie et le moment où je fus ramenée à moi par les policiers et ambulanciers qui avaient été alertés par les voisins. Avec eux, un héro de l'Escouade anti-criminelle tentait d'expliquer la scène sur laquelle ils se trouvaient. J'étais effrayée, perdue, totalement désemparée...mon monde venait de s'écrouler et je ne comprenais plus rien. Les ambulanciers sortirent de la maison avec une première civière sur laquelle un corps de femme avait été déposé, la couverture cachant entièrement son visage, sauf ses beaux cheveux pâles et ondulés. Des cheveux dans lesquels j'adorais enroulés mes doigts en regardant le sourire qu'elle avait en me racontant des histoires. Elle était morte...a cause de lui...

et lui..se faisait escorté sur une autre civière en pleurant, toujours conscient, mais incapable de bouger la partie inférieur de son corps. Après avoir subit le coup, il était devenu paraplégique. Si seulement il avait pu mourir et m'éviter ce regard rempli de haine qu'il me lança. Une haine injustifiée, car il était la cause de tout ce drame. Un regard qui allait me hanter encore longtemps, puisqu'étant celui qui remplaça à tout jamais le visage de mon père pour celui d'un meurtrier. Néanmoins, c'est cette scène bien précise qui allait forgée mon avenir, qui allait faire de moi la personne que j'allais devenir.

Cela prit quelques jours avant que je ne sois capable de tout raconter, en détails, ce qui s'étaient passer cette soirée là. Pendant le reste de l'année, j'étais suivie par un psychologue et je fus rapidement placée dans un couvent géré par des soeurs. Je détestais cette endroit car, sous leurs airs de bonnes femmes, la plupart d'entre elles étaient sévères et amères et je décidai de m'enfuir de là après trois longues années à endurer leurs sornettes sur la religion et comment il fallait "pardonner". Prenant le premier train de banlieue, j'y entrai de façon clandestine et je me rendis à Tokyô.

Une fois arrivée à Tokyo, je compris vite qu'il me fallait me trouver un abris, un endroit où me protéger autant des intempéries que des regards indiscrets. C'est donc en fouillant les ruelles du centre-ville que je tombai sur un vieux théâtre en ruine. Situé dans un quartier pauvre du centre de la métropole, il semblait être abandonné depuis des années. Passant par l'Entrée arrière qui avait été placardée, mais dont les planches ne tenaient plus que par un seul clou, je me frayai un chemin à travers les décombres pourrie sans user de la moindre discrétion, me disant bien que de toute façon, il n'y avait plus aucun propriétaire à cet immeuble. Mais...officieusement, ce n'était pas le cas et j'allais vite l'apprendre.

Pendant que je montais sur l'une des scènes de ce théâtre oublié, des bruits de pas attirèrent mon attention sur ma gauche. Alors que je tournais le regard vers cette direction, d'autres se firent entendre sur ma droite...puis devant...et derrière. Surprise en flagrant délit, je ne savais que faire d'autre que de tourner sur moi-même pour voir ceux qui approchaient dangereusement de moi...puis je découvris un spectacle impressionnant. Des dizaines de garçons et de filles, tous et toutes plus ou moins jeunes que moi-même, se tenaient autour de moi. Ils étaient tous habillés de vieux vêtements en mauvais état ou dépareillés. Certains avaient de très vieux chapeaux sur la tête, d'autre portaient de grand manteau...bien trop grand pour eux. C'était comme s'ils avaient tous pris de vieux vêtements datant d'une autre époque dans une friperie au coin de la rue. La plupart des vêtements étaient usés et recousus...un drôle de spectacle que cela m'offrait!

Puis, l'un d'eux s'avança. S'était le plus vieux de l'assemblée. Il avait un haut de forme sur la tête, portait des lunettes d'aviateur des anciennes guerres et de grosses bottes de travailleurs avec un beau costume de soirée datant d'un temps ancien. C'était le seul de toute la bande à ne pas être un enfant et il devait facilement être dans la quarantaine...


-Prof Eginn
Eh bien...qu'avons nous là les enfants Hehehehe?!?

-Fillette
Une fouineuse Professeur Eginn!!!

-Prof Eginn
Et comment appele-t'on les fouineurs ici les amis?!?

-Garçon
Les Snitch!!! Hahahaha!

-Prof Eginn
Hehehe...c'est ça! Une Snitch!

Alors petite Snitch, j'espère que tu n'es pas venue ici pour nous ramener le trouble aux fesses! Et que tu as une bonne raison pour être en entrée..."Chez nous!"

Mais honnêtement, j'étais tétanisée. Je ne savais pas comment réafir à tout cela. Ce que j'avais devant moi n'avait rien d'habituel premièrement, et deuxièmement, quelque chose au fond de moi me disait de faire attention à ce Eginn. Quelque chose clochait avec ce bonhomme semblant être sortit tout droit d'un conte douteux pour enfant. Quelque chose de sombre l'entourait, quelque chose d'inquiétant...ou du moins...au premier abord.

Mais sans pouvoir se retenir plus longtemps, l'un des gamins (Plus jeune que les autres) étouffa un rire entre ses jouers, ramenant ses deux mains devant sa bouche, en résultant un son se rapprochant d'un ballon qui dégonfle. Puis, les autres pouffèrent de rire à sa suite, laissant ce fameux Eginn seul au monde dans sa prestation théâtrale. En fait, il avait maintenant l'air plutôt misérable quand on y repensait, mais peut-être était-ce là ce qu'il voulait laisser voir.


-Prof Eginn
Eh...sacré Masao...champion international de l'école du sérieux et de la discipline, HAN? Non, mais combien de fois tu vas briser mon numéro? Arrête de rire! Tu foire tout...rhalala...

-Masao
Hehehehaha!!! C'est qu'vous petes pas trop crédible M'sieur Eginn!! On sait qu'vous êtes pas comme ça!

-Prof Eginn
COmbien de fois vais-je le répéter? Pour vous, bien sur que je ne le suis pas! Vous me connaissez! mais avant que tu ne pouffe de rire, elle...elle y croyait! Elle savait pas! Et cesse de m'appeler "Monsieur", Masao...c'est PROFESSEUR Eginn!

Bon allez petite...quel est ton nom?

-Peregrine
Heu...Peregrine?

-Prof Eginn
Eh bien Peregrine, bienvenue chez les fous! Non plus sérieusement, bienvenu au Dream Palace! Le seul endroit au monde où les enfants vivent comme dans un rêve, pour pouvoir accomplir leurs rêves! hehehe. Tu n'as pas besoin de t'expliquer. Je sais reconnaître une orpheline...nous le sommes tous! Sache qu'ici, tu es chez toi, ta maison...un abris...mais laisse moi d'abord t'expliquer comment ça fonctionne, si tu désire vivre avec nous.

Moi, Professeur Eginn, me porte garant de vous tous ici présent. Je suis professeur, de profession, un vrai! Mais ici, je suis aussi votre tuteur à tous et je vous accorde tous le droit de rester dans mon vieux théâtre. MAAAIIIIISSS...

-Les Enfants
POUR ÇA IL FAUT METTRE LA MAIN À LA PÂÂÂÂAÂTE!!!

-Prof Eginn
Eh voilà! Car l'argent ne tombe pas des arbres. Alors ceux qui ont un talent particulier comme le dessin, la musique, la danse...enfin peu importe le divertissement, doivent travailler dans la rue pour rapporter dequoi payer la nourriture!

Les autres, doivent trouver un autre moyen de nous aider. Que ce soit en faisant de bonnes actions pour la communauté, en trouvant un boulot s'ils sont assez vieux pour travailler ou en m'aidant à mettre de l'ordre dans ce bordel que vous n'êtes et ne serez probablement jamais capable de garder en ordre!

Alors petite...un talent en particulier? Quelque chose à partager...ou un alter pouvant bien te servir peut-être?

Mais à cette question, il n'y avait pas réellement de réponse. J'avais bien un Alter, oui, ais non seulement je ne savais pas m'en servir, mais il était en plus assez instable et extrêmement dangereux. Préférant donc garder le silence, je retins ma langue, amenant ma main gauche sur mon bras droit, signe d'inconfort. Si je n'avais pas d'Alter intéressant, j'imaginais déjà qu'il allait me falloir faire les travaux ménager pour pouvoir rester. Je détestais cela...

et j'avais misé juste...

Mes premières semaines dans cet orphelinat clandestin ressemblaient beaucoup à ce que je vivais dans le couvent des soeurs, mais en un peu moins déplaisant. L'histoire étant que, la vie est toujours plus facile lorsque l'on a pas l'impression d'être surveillées en tout temps par les adultes qui veulent absolument tout contrôler. Prof Eginn n'était pas trop lourd, il nous laissait vivre et ne réclamait vraiment que notre présence lors de ses cours du matin. Le reste de la journée, à comptée de 14h, il faisait ses trucs à lui et nous, nous faisions les nôtres. Cependant, je devinai rapidement que lui-même avait un alter...puisque jamais il ne se passait un moment ou quelque chose sans qu'il ne soit au courant de nos moindre faits et gestes. S'il ne nous agaçait pas avec ça, il le laissait néanmoins voir dans sa manière de toujours être au bon endroit et au bon moment, comme s'il voyait tout ou entendait tout. Probablement avait-il un alter affectant ses sens?

Puis enfin, à un moment, un jour, on me demanda d’aller cherche un des enfants qui n’était toujours pas revenu de sa récolte. La récolte, c'était le nom qu'on donnait à notre travail en après-midi. Hors cela faisait déjà quelques heures que Toriko devait être rentré et il ne l'était toujours pas. Le prof Eginns envoya donc la troupe à sa recherche, histoire de voir s'il n'avait pas eu d'ennuis. Bonheur ou malheur, c'est moi qui le retrouva…en un sale état d'ailleurs. Non loin d'un marchand de bonbons où il passait toujours après sa récolte, il était recroquevillé sur lui-même au fond d'une ruelle…ses vêtements déchirés, du sang à la bouche, un coquard à l'œil gauche et les mains biens vides. Puis…il y avait eux…trois « grands » d'environ dix-huit ans. Les trois se marraient bien de Toriko qui les suppliaient de le laisser tranquille, mais comme s'ils avaient pas assez fait de mal au pauvre petit, il fallait bien qu'ils l'humilient un bon coup. Mais ça...ça eut comme effet de me sortir de mes gonds.

Pendant qu'ils lui pissaient dessus et rigolaient, je ressentis ce même sentiment que j'avais ressentis ce soir là…et je sentis l’air devenir de plus en plus lourd autour de moi. Pour une raison que j'ignorais, je senties des larmes de rages couler sur mes joues en voyant la scène. Le truc, c'est que Toriko n'était pas « normal » et ce qu'ils lui faisaient en devenait encore plus ignoble. Toriko, de ses yeux gris par la cécité, ne comprenait juste pas ce qu'il se passait, pourquoi tout ceci lui arrivait. Il pleurait en tournant la tête de droite à gauche, tendant le bras à tâtons dans le vide devant lui tout simplement parce qu'il ne pouvait pas voir ses agresseurs. Il n'entendait que leurs voix. Il n'y avait rien qu'il aurait pu faire pour éviter ça.

…et comme j'aurais aimé, encore aujourd'hui, qu'il puisse voir à quel point je leurs avaient foutu la volée de leur vie.

Un seul coup de pied, et la puissance qui s'en était dégagée avait suffit à péter la jambe du premier que j'avais pu atteindre. Au moment de l'impacte, un grand POW avait claqué dans l'air, frappant le gars avant même que ma jambe ne l'atteigne vraiment. J'avais sentis l'air, une énergie, s'accumuler sur le bout de mes jambes puis totalement être relâchée au point d'impacte. Son tibia avait lâché, sa jambe avait pliée en deux à mi chemin entre le genou et la cheville…puis il avait hurlé. Les deux autres, eux, n'avaient sentis qu'un fort courant d'air souffler leurs cheveux et leurs vêtements, puis aperçurent ma tignasse rose s'interposée entre eux et Toriko. Voyant l'état dans lequel j'avais mis leur copain, ils prirent aussitôt leurs jambes à leur cou pendant que j'aidais le petit joueur de flûte à se relever. Sans que je sache vraiment pourquoi, il savait déjà que c'était moi...


-Toriko
Merci ‘Grine….

-Peregrine
...Toriko…je…je suis désolée. J'aurais voulu arriver avant…les empêcher.[/color]

-Toriko
…c'est pas ta faute ‘Grine…y'aura toujours des cons…on peut rien y faire. La vie n'est pas Faite pour être juste…j’en sais quelque chose!

Et ces mots…j’allais m'en souvenir pendant longtemps. « la vie n'est pas faite pour être juste. ». Ces mots faisaient peur et faisaient mal parce qu'ils étaient vrai, je le savais bien, et lui le savait encore plus. Cependant, je compris que jamais je n'allais être capable de me faire à cette idée. C'est d'ailleurs ce qui me mena, après cette journée, à demander à Eginns de me former pour que je puisse rejoindre l'académie de Tokyo. Cette demande ne sembla pas même l'étonner et, en fait, il sembla même être content de voir que je m'étais enfin éveillée à ce potentiel qu'il avait vu en moi. Il m'avoua aussi ne pas avoir voulu me guider vers cette voie implicitement, qu'il attendait que le choix vienne de moi…ou me vienne par la force des choses. Et à peine une année plus tard, j'avais été acceptée à l'académie.

À partir de ce moment, ma vie changea du tout au tout et encore aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir tout vécue en accéléré. Mes trois années en tant qu'étudiante et futur héroïne se passèrent avec brio. Avec l'impression d'avoir enfin un sens à ma vie, un but vers lequel me tourner, un idéal à poursuivre, je passai les examens haut la main, en terminant toujours dans le top cinq des élèves de l'école, mais la branche dans laquelle j'excellais le plus était celle du combat contre le crime. Mes profs me disaient souvent qu'ils voyaient en moi une soif de justice incroyable, que ma nature la plus profonde faisait de moi une parfaite héroïne. Jamais je n'hésitais à mettre ma propre vie sur le fil de la mort afin de sauver celle des autres. Jamais je n'hésitais, ne doutais, me questionnait sur ce qui devait être fait ou non. Mon instinct me le dictait tout simplement et je le suivais. Mais…tout cet héroïsme cachait en fait une vérité beaucoup plus sombre et lorsque les cours furent enfin terminé et que j'eusse rejoins l’agence de Tokyo dans sa branche de lutte anti-criminelle, que je sombrai dans face à mes propres démons.

Dans mon cœur, une blessure restait ouverte et saignait toujours. Dans mon esprit, un poison m'infectait toujours et m'empêchait d’agir avec patience et compassion. Les vies que je sauvais, au final, je ne le faisais pas pour les victimes, mais bien par pure haine contre les vilains qui s'en prenaient à de pauvres innocents. Et pire encore, les dangers que je prenais inconsciemment n'étaient qu'un moyen pour moi de voir si j'étais capable de vivre une journée de plus. Mon héroïsme n'avait rien de réel…ce n'était que de la colère que je réussissais à faire passer pour du courage. Puis, rapidement, cette colère se transforma en une série d'idées noires. Plus je combattais ces vilains dans mon quotidien, plus leurs visages prenaient souvent forme de celui de mon père. Plus je voyais ces orphelins êtres sauvés par moi ou mes compatriotes, plus je me voyais dans leurs regards perdus et effrayés. Jusqu'au jour où je ne fus plus capable de différencier leurs vies de la mienne. J'étais devenue populaire, mais personne ne savaient réellement qui j'étais. Ils voyaient « Storm Eagle », et Peregrine elle, était prisonnière de sa maison encore. Peregrine…pleurait toujours devant sa mère inerte, en bas des escaliers.

J'avais alors décidé d'abandonner mon poste.

Laissant ma lettre de démission sur le bureau du commandant, je me suis laissée perdre durant deux ans dans un tourbillon de regrets, de tristesse, de colère, de haine et d'abus. Abus d'alcool, de drogues…de luxure…

Je goutais à des choses que je ne m'étais encore jamais permise auparavant. Des choses qui me faisaient finalement aimer la vie que je pensais ne jamais pouvoir vivre. Mais en même temps, toutes ces choses m'attiraient vers le fond de mon océan de misères jusqu'à ce que j'en touche le fond. Puis, avant même que je m'en rende compte réellement, j'étais au bord du gouffre, littéralement. Au plus haut d'un immeuble à quinze étages, mes cheveux se faisaient souffler par les vents forts de l'altitude. Mess yeux, vides d'émotions, regardait l'asphalte de la rue tout en bas et la seule image qui me revenait sans cesse en tête était celle de la petite fille que j'étais et qui attendait toujours que sa mère se réveil, en bas des escaliers. Puis au moment où la réalité et le rêve s'étaient mélangés. Au moment où j’avais décidé d'avancer le pied et de laisser tout mon poids m'entraîner vers la mort…j'eus l'impression qu'elle ouvrait les yeux. Je pouvais voir une dernière fois ses iris couleur d'orchidée me regarder…et me sourire. Puis, de sa voix que j'avais pourtant oubliée avec toutes ces années, elle chochotta.

« Regarde comme tu es belle, Peregrine. Regarde ce que tu es devenue. On a pas pu te sauver toi, ‘Grine…mais penses à ceux qui ont besoin de toi comme toi tu aurais eu besoin de moi… »

Et tout s'effaça. Je revins à moi et au moment où j'allais tomber, j'étirai mon bras afin de m'agripper sur les rebords du toit, et je me hissai en dehors de cette position dangereuse. Mon cœur battait à toute vitesse…mais était rempli d'une urgence de vivre que je n'avais jamais ressentie auparavant. Puis, observant mes deux mains, je fermai ensuite les yeux. Je ne savais pas si ces paroles étaient le pur fruit de mon imagination, mais elle avait raison. Quelle genre d'héroïne serais-je si je baissais les bras face à mes propres démons? Si je n'étais pas encore prête à combattre les vilains sans avoir à affronter les fantômes de mon passé, il devait forcément y avoir d'autre moyens d'aider les gens à le faire.

Et c'est pour cette raison, que je me rendis à Yuei, là où l'on m'avait appris à vivre, là où on m'avait appris à devenir une héroïne. Si je ne pouvais vaincre mon passé, peut-être pourrais-je aider d'autres à construire leur futur?








Derrière l'écran


PRÉNOM : Jeffrey
ÂGE : 28
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Au début des temps...il y avait...
MOT DE LA FIN : Je m'aime.
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 maxou’


Dernière édition par Storm Peregrine le Lun 4 Juin - 13:05, édité 1 fois
Peregrine Storm
Directeur de Yuei - Héros
Peregrine Storm
Surnom : Storm Eagle
Profession : Professeur d'Intervention en criminalité
Rang : S
Points d'expérience : 480
Alignement : Rebelle
Re: Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) || Lun 4 Juin - 9:52

Prez terminée
Kojima Akio
Ingénieur professionnel
Kojima Akio
Profession : Garagiste - Ingénieur du Syndicat
Rang : A
Points d'expérience : 900
Renommée : 175
Alignement : Esprit Libre
Re: Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) || Lun 4 Juin - 11:12

Ce "tant pis, elle fermera sa gueule" affreux. Présentation vraiment bien écrite, vachement plaisante et prenante !

Seul défaut de la prez : ton pseudo. Sur le forum c'est Nom + Prénom. Corrige ça et on sera bons !
Peregrine Storm
Directeur de Yuei - Héros
Peregrine Storm
Surnom : Storm Eagle
Profession : Professeur d'Intervention en criminalité
Rang : S
Points d'expérience : 480
Alignement : Rebelle
Re: Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) || Lun 4 Juin - 12:36

Fait!
Kojima Akio
Ingénieur professionnel
Kojima Akio
Profession : Garagiste - Ingénieur du Syndicat
Rang : A
Points d'expérience : 900
Renommée : 175
Alignement : Esprit Libre
Re: Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) || Lun 4 Juin - 18:20

Vendu rang S. Couleur et cie sous peu.

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
- Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
- Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bon RP sur Dawn of Heroes
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Re: Peregrine Storm "Storm Eagle" (terminée) ||

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