| [AV/T] Akagane Cinder - "Heroes can save the world, but villains can change it" [Terminée] || Mer 4 Juil - 17:42 | |
| NOM & PRÉNOM : Skellington Cinderella devenue Akagane Cinder après son entrée au Japon
ÂGE : 22 ans
SURNOM : Ningyōgeki (人形劇) – The Puppeteer
RANG : Je vous laisse choisir
PROFESSION : Etudiante travaillant à temps partiel comme employée dans un pachinko.
AFFILIATION : Travaille en freelance, prêtant allégeance à celui qui la paye le plus.
NOTORIÉTÉ : The Puppeteer est recherché(e) pour les crimes suivant : hijacking, carjacking, braquages, extorsion, corruption, terrorisme, intimidation et contrebande d'objet en tout genre. Ces méfaits sont commis par ses jouets tandis qu'elle reste dans leur rayon d'action . Pour rendre son identification difficile elle se déguise. Changeant d'accoutrement à chaque fois.
Également connue pour les différentes vidéos qu'elle a diffusé montrant les héros quand ils sont en difficulté, reportant la moindre de leurs erreurs et faiblesses. Cependant, les enquêteurs ne sont pas encore sûrs de la connexion entre les deux.
ALTER : Dollhouse. Son corps est un coffre à jouets, ce qui lui permet de contrôler les différents jouets qui en sortent.
AVATAR : Jabami Yumeko de Kakegurui/Gambling School |
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Quel est votre avis sur la vie que vous avez mené jusqu'ici ?Les quatorze premières années de ma vie ont été plutôt banales bien que parsemées d'embûches. Mon géniteur, dépourvu d'alter, dut se démarquer pour survivre dans ce monde de surhumains, collectionneur dans l'âme il décida de devenir antiquaire. Ma mère était son unique employée et son sourire lumineux était leur arme secrète, incitant les clients à revenir. La boutique ne marchait pas vraiment mais elle suffisait à combler mes parents de joie. Les habitants de Bristol n'étaient pas particulièrement friands de ce genre de produits vernis par le temps mais ils aimaient l'ambiance chaleureuse qui émanait de l'échoppe.
La vie n'était donc pas une partie de plaisir tous les jours car les chiffres étaient instables et imprévisibles. Si bien qu'il arrivait que mes parents enchaînent plusieurs jobs. Ainsi, ils rentraient à la maison totalement éreintés ne désirant que rejoindre les bras de Morphée. Il était difficile pour eux de consacrer du temps pour leurs filles après ce genre de journée sempiternelle.
Anastasia et moi avons donc appris à être indépendantes très vite, une chose pour laquelle je remercie mes ascendants, ma vie actuelle étant basée sur la débrouillardise.
Après un accident ayant coûté la vie de ma mère, nos vies furent drastiquement changées, mon père, ma sœur et moi durent quitter l'Angleterre pour le Japon, espérant ainsi prendre un nouveau départ.
J'avais treize ans et mon ambition était déjà fixée.
Le travail acharné et la condition de ma petite sœur devenue paralysée après l'incident étaient mon carburant. C'est toujours le cas aujourd'hui. Ils sont ceux qui nourrissent mon aversion des héros, qui l'alimentent. Mes actions leur sont dédiées.
A présent, je suis une criminelle. Non par défaut, mais par choix. Effectuant n'importe quelles missions tant que l'on me paye. Mon absence de moralité est également une résolution que j'ai dû prendre.
Ma famille n'est bien évidemment pas au courant de ça et il est primordial qu'elle le reste. Cet argent gagné est nécessaire à notre survie ainsi qu'à la santé de ma sœur.
Je profite aussi un maximum de ses "missions" pour prendre des vidéos de héros acculés par leur travail et en difficulté. J'expose leurs faiblesses afin d'ouvrir les yeux au monde.
Les héros se complaisent dans une société qui leur permet de grandir et d'évoluer au détriment des autres, cherchant Gloire et succès. Ils ne sont que des hypocrites obnubilés par leurs propres rêves de grandeur et de puissance. Il est nécessaire que cela cesse. Aider les gens ? Sauver le monde ? Tout cela n'est que mensonges. En devenant héros ils obtiennent un passe-droit, celui de pouvoir agir comme bon leur semble au nom de Leur propre vision de la "Justice" qu'ils tiennent tant à cœur. Un ramassis de menteurs que tout le monde adule.
Je souhaite que cela cesse.
Que les héros disparaissent.
Depuis leur apparition, notre monde est devenu leur immense terrain de jeu. Un champ de bataille dans lequel tous les moyens sont bons pour ce qu'ils pensent être juste. Mais ce qu'ils ignorent c'est que le mal qu'ils chassent est né de leur arrogance même.
Pour contenir les mauvais utilisateurs d'alter, n'aurait-il pas du y avoir la création d'un unique organisme réellement performant pour les contenir ?
La mascarade de costume en tous genres était-elle vraiment nécessaire ?
Je reste persuadée que le gouvernement et la police peuvent venir à bout de ceux qui se disent "méchants" juste en bénéficiant de plus de moyen et de réelles armes ou autres. Mais au lieu de ça, ils ont crée une véritable école du cirque tout en vendant leur propagande à des gamins pour en faire des petits soldats obéissant à leurs règles et partageant leurs rêves absurdes.
Je souhaite vivre dans un monde plus libre. Dans lequel ma vie ne dépend pas de guignol costumé tout juste bon à sauver des chats dans les arbres, incapables de régler un véritable problème sans dommages collatéraux.
Une chose est sûre, tout était plus simple quand ces derniers n'existaient pas. Il y avait moins de violence. Les alters nous ont donné une puissance que l'Homme ne méritait pas. Cela nous a divisés et a créé de nombreux conflits. Rapport de forces, survie, ou autres actes de torture pendant la période de guerre. Ces habilités ont été de véritables armes de destruction car même le plus insignifiant des alters peut se révéler dangereux. Ces pouvoirs ont renforcé la jalousie, la haine, l'ambition où autres sentiments pouvant engendrer de terribles actes. Et surtout, cela nous a emmené ces héros.
Mon père, qui a été bercé dans la religion, me répète sans cesse qu'il est heureux d'être né sans alter, que cela lui donnait l'impression de toujours avoir sa part d'humanité. Cette parole m'a toujours fait m'interroger sur mes capacités de maison de poupée ambulante. Est-ce une malédiction ? Une bénédiction ? Dans tous les cas, je dois bien avouer qu'il est pratique même si son utilisation à répétition est néfaste pour ma santé.
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Avez-vous un souvenir dont vous souhaitez nous parler ?Un souvenir hein ? Quelle curiosité insatiable ! Dans ce cas, je vais vous raconter l'épisode de ma vie qui m'a forgée, celui qui pousse mes jambes à me lever le matin pour aller terroriser la ville.
Tout à commencer il y a neuf ans. Ma sœur, ma mère et moi étions tranquillement dans notre petit appartement dans le centre de Bristol, ville qui grouillait de héros. Ma mère était assise sur le divan du salon, livre à la main tandis que son troisième œil nous observait. Anastasia, ma petite sœur, et moi étions en train de jouer sur le tapis. Comme à mon habitude, je racontais à ma cadette les nombreux faits des figures héroiques les plus célèbres d'Angleterre. Ses yeux s'illuminaient à chacune de mes histoires.
Au début ce n'était rien de plus qu'une journée banale.
Et puis, lorsque ma mère se prépara pour rejoindre mon père dans la boutique, des cris commencèrent à se faire entendre. Deux héros étaient en train de disputer au milieu de la rue, juste en face de chez moi. Ils étaient de véritables stars ici, il ne me fallut que peu de temps pour les reconnaître : Captain Pudding doté d'un alter de gigantisme et Toxin qui possédait un pouvoir d'illusion. Ma sœur et moi les observions par la fenêtre, profitant de cette proximité avec ses idoles que l'on regardait à la télé.
Puis les choses dégénérèrent.
Il y eut un bruit sourd puis notre appartement commença à trembler. Captain Pudding, sous les illusions de Toxin, avait foncé dans notre appartement, détruisant une grande partie du premier étage ainsi que les murs porteurs, avant de grandir. Plus sa taille augmentait, plus les dégâts étaient conséquents. Le sol et le plafond commencèrent à vaciller tandis que ma mère criait en courant vers nous. Elle nous répétait sans cesse que tout allait bien et qu'il fallait que l'on sorte d'ici au plus vite. Nous nous dirigions vers les escaliers, évitant de justesse les différents morceaux de béton qui tombait au-dessus de nous ainsi que le sol qui se disloquait sous nos pieds. Quelques instants plus tard, ma mère tomba avec une partie de notre plancher et se retrouva à l'étage du dessous. Son corps avait douloureusement atterri sur les gravats. Je pus lire la douleur dans ses yeux. Tout en lui criant de tenir bon, je courrais à la recherche d'une issue. « Ne lâche pas ma main » criai-je à ma petite sœur. J'étais totalement désemparée et la frayeur paralysait mon corps. La poussière brouillait ma vue et chaque respiration m'intoxiquait. J'étais trop épuisée pour utiliser mon alter. Les deux héros continuaient de se battre tandis que mon chez-moi tombait en ruine. Les murs donnant sur l'extérieur s'effondrèrent créant un amas de cendres qui me força à fermer les yeux, puis, je fus aveuglée par les rayons du soleil. Ma mère me cria alors de sauter à travers cette toute nouvelle sortie. « Et toi maman, je ne te laisse pas là ! » Criai-je en me dirigeant vers le trou qu'elle avait traversé précédemment. Elle s'était relevé mais chacun de ses mouvements la faisait souffrir. Ce fut une évidence dans ma tête, elle avait besoin de moi pour quitter ce bâtiment en vie car la chute l'avait sévèrement touchée. Je sautai alors pour la rejoindre puis aida ma petite sœur à descendre. Lorsque mes pieds rencontrèrent le bloc de béton, une douleur se réveilla dans mes chevilles, je me fis violence pour ne rien laisser paraître. « Maman, tout va bien, on est là, indemnes » . Un sourire se dessina sur ses lèvres , elle se tint à moi pour se relever. Il était temps de quitter cet endroit.
Mais il y a juste des fois où le sort te déteste.
Nous n'étions qu'à quelques mètres de notre sortie quand un énorme gravat tomba sur ma sœur, lui écrasant les jambes. Ses cris restent encore gravés dans ma tête. Ma mère et moi étions sous le choc. J'utilisai alors le peu d'énergie qui me restait pour appeler un de mes jouets ayant la force nécessaire pour soulever les décombres. Je dus mobiliser toute ma volonté pour ne pas tomber dans les pommes à la vue de ses jambes, coupés et en charpie, et de son sang qui se répandait partout autour d'elle. « Ana, ne t'inquiète pas, tout ira bien, fait moi confiance ». Ma poupée la portait alors tant bien que mal jusque-là sortie tandis que j'aidais ma mère à avancer. « A l'aide » Criai-je. Mes forces me quittaient et petit à petit ma vue devenait floue. Cette « invocation » utilisait beaucoup d'énergie et le fait que je puisse l'utiliser dans un tel état relevé déjà du miracle. L'adrénaline sûrement.
Ma mère, qui voyait mes forces me quitter peu à peu, me demanda de la lâcher, ce que je fis à contre-cœur.
Une décision que je regrette.
Alors que mes jambes gravissaient le peu de distances qui me séparait de la sortie un autre bruit sourd se fit entendre. Je perdis l'équilibre face au trou béant qui venait de se former non loin de moi. Les murs tremblaient de plus en plus fort, comme pour annoncer les énormes décombres qui arrivaient. Nous allions mourir là.
Je jetai un rapide coup d’œil à ma poupée qui tenait toujours ma petite sœur dans ses bras, des citoyens avaient commencé à s'amasser autour d'elle et un autre petit groupe semblait venir vers nous. Cependant, il était trop tard.
Je sentis un poids sur mon corps et perdis connaissance.
Je me réveillai quelques jours plus tard à l'hôpital. Les médecins semblaient ravis et surpris que j'émerge de mon coma aussi vite après de telles blessures. Ils me donnèrent des nouvelles de ma sœur à présent paralysée puisque personne ici n'était capable de faire repousser des membres. Triste mais soulagée, je réclamai ma mère, un air grave se dessina sur leur visage. Je compris la situation avant même qu'ils n'ouvrent la bouche et des souvenirs me revinrent.
Le visage de ma mère au-dessus du mien et ses lèvres sur mon front tandis qu'elle me murmurait que tout allait bien se passer et qu'elle nous aimait ma sœur et moi.
Avant que tout s'effondre sur nous.
Elle m'avait protégé en utilisant son propre corps comme bouclier.
Jamais je n'avais autant pleuré de ma vie.
Tristesse, joie, soulagement, haine, je ressentais trop d'émotions contradictoires en même temps. Ma sœur était en vie mais ma mère s'était sacrifiée pour moi. Cette surcharge émotionnelle me fit perdre connaissance une seconde fois.
Quand j'ouvris les yeux, quelques heures plus tard, mon cœur n'était dominé que par une seule émotion, la colère. Une fureur vorace envers ces héros qui étaient à l'origine de tous mes maux, ces personnes que j'avais admirées et qui avait juré de protéger la population.
Ce fut alors que je compris.
Les héros sont une illusion.
Il y a plusieurs types de réaction quand on est témoin d'un crime, la passivité, la surprise, la stupéfaction, la colère dans mon cas ce serait plus une réaction positive. Un crime est pour moi une opportunité, une chance. Celle de pouvoir encore une fois exposé la superficialité du système héroïque.Ainsi, dans un premier temps je serai spectatrice. Pourquoi saboter le travail d'un compère ?
Dans l'ombre, j'observerai la moindre de ses actions et des dégâts qu'il commettra , le tout avec une certaine once de curiosité dans le regard. Mes yeux scruteront le malfaiteur pour le jauger tout en m'interrogeant :
"Sera t'il capable de s'en sortir sans encombre ?"
"Impactera t'il suffisamment son environnement pour rendre le travail des héros plus compliqués ?"
Je ferai alors en sorte d'avoir des images ou de filmer, à l'aide de mes jouets, des moments où les héros se montrent inefficaces où commettent des erreurs afin de les exposer. Il se peut également que j'utilise mon alter pour leur compliquer la tâche où alors que je prévienne d'autres criminels assoiffés de vengeance.
Plus les héros seront débordés, plus ils feront d'erreurs et meilleurs seront mes images.
Chaque matinée commence par un réveil difficile suivi du fidèle café qui remet d'aplomb. Je consacre aussi beaucoup de temps pour ma sœur, handicapée, l'aidant à s'habiller et à se préparer. Puis je me prépare pour aller à l'université. S'écoulent alors de longues heures à rester assise tout en écoutant les paroles sempiternelles de mes professeurs. Une fois les cours terminés, j'enchaîne avec mon emploi dans un pachinko de Sapporo. C'est un peu ici que je choisis mes prochaines cibles. J'espionne les conversations des clients qui se réunissent ici afin de dénicher les meilleures infos. Mes petits soldats prennent des photos et enregistrent les conversations des associés potentiels.
En cas de projet intéressant j'organise alors une rencontre entre le principal intéressant et une de mes poupées dissimulées sous une cape afin d'éviter les pièges. Je ne me révèle qu'après plusieurs entretient, une fois que je juge la situation hors de danger.
Si rien de bien palpitant se présente et bien je rentre chez moi, révisant pour mes cours du lendemain. Tout en profitant de la soirée avec mon père et ma sœur.
Sans ce côté criminel, ma vie est d'une banalité sans-nom. |
Pseudo : Nyx
Âge : 21 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Un post sur un groupe de recherches de RP sur Facebook
Quel est le but de ton personnage à court, moyen et long terme : Cinder souhaite que les "héros" disparaissent pour que toutes les personnes possédant des alters soient au même niveau. Puisque pour elle ces derniers ont des traitements de faveur. La jeune femme désire vivre dans un monde où les problèmes anciennement réglés par les héros soient traités par le gouvernement, beaucoup plus professionnel et légitime à ses yeux.
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maxou’
Dernière édition par Akagane Cinder le Jeu 2 Aoû - 23:30, édité 4 fois |
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Profession : Meilleure Graphiste du Monde ! ♥
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Alignement : Bienfaitrice
| Re: [AV/T] Akagane Cinder - "Heroes can save the world, but villains can change it" [Terminée] || Mar 31 Juil - 10:41 | |
| Bonjour et bienvenue <3 J'aime beaucoup ton personnage et son histoire  Malheureusement, et tu t'en doutes, si tu n'as pas encore le mot de validation, c'est qu'il manque un tout petit détail : les 150 mots minimum dans "Comment votre personnage réagirait-il s'il était témoin d'un crime ?" Dès que tu auras étoffé un peu cette partie, je me ferai une joie de mettre ta couleur et te valider rang B, si c'est tout bon pour toi =) Courage, dernière ligne droite <3 |
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| Re: [AV/T] Akagane Cinder - "Heroes can save the world, but villains can change it" [Terminée] || Ven 3 Aoû - 22:07 | |
| Bienvenue sur le forum Bonsoir bonsoir et donc bienvenue sur le forum ! Tout est bon cette fois , je te valide donc rang B, te donne ta couleur et tes accès, puis t'ajoute dans les listings. Infos/Rappels :─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici─ Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil ! ─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forumBon RP sur Dawn of Heroes |
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![[AV/T] Akagane Cinder - "Heroes can save the world, but villains can change it" [Terminée] 901e9410](https://i.servimg.com/u/f51/18/98/21/39/901e9410.jpg)
