[AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir
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[AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir

Konran Syl
Membre du groupe Vigilante
Konran Syl
Surnom : Sylphe
Profession : Libraire et Juscticier
Rang : B
Points d'expérience : 788
Renommée : 115
Alignement : Bienfaiteur
[AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir || Dim 22 Déc - 14:31

Konran Syl




SURNOM :  Sylphe
ORIGINE : Antilles/Japon
AGE :  23 ans
ALIGNEMENT : Bienfaiteur
PROFESSION :  Libraire et Justicier
NOTORIÉTÉ : Pas encore, ou très peu, grâce à des actions discrètes pour lutter contre la criminalité
ALTER : Air Pressure : Capacité à générer et à contrôler l'air et sa pression.
AVATAR : Darui de Naruto - @Konran Syl
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Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
Comment êtes vous physiquement, psychologiquement ?

Il serait totalement impensable de ne pas remarquer la chose la plus frappante chez cet homme d'un mètre quatre-vingt, l'expression physique même de la dualité de sa personnalité ; Comme une touche de lumière dans l'obscurité ou une oeuvre d'art sur un tableau blanc, ses cheveux d'un blanc immaculé détonnait particulièrement bien avec sa peau couleur chocolat. Certains auraient tendance à dire café, d'autres cappuccino en fonction des préférences et des visions de chacun, cependant cette couleur de peau mâte si notable avait de quoi le faire repérer dans le monde Nippon. Cette dernière qu'il arborait avec fierté était l'héritage de la femme qui l'avait mise au monde. Là où ses cheveux en bataille, épurés comme la neige fraîchement venue du ciel et qui retombaient sur la partie gauche de son visage, cachant ainsi son oeil à la pupille aussi sombre que sa peau, lui provenaient de son père. Même si cette couleur immaculée était pourtant loin d'être typique, peu importe l'endroit du globe où nous venions.

Il était donc facile de comprendre que son père était japonais, tandis que sa mère venait d'un archipel d'îles lointain où la culture n'avait rien à voir avec le pays dans lequel Syl évoluait à présent. Ses lèvres charnues et son nez légèrement proéminent étaient autant d’autres signes de son métissage lointain, là où ses yeux bridés et ses traits fins évoquaient sans nul doute son patrimoine oriental. Ajouté à cela un physique avantageux, des muscles bien dessinés, ses tablettes de chocolat -oui, qui a dit que le chocolat lui-même ne pouvait avoir des tablettes ?- taillés à la serpe, ses muscles grand obliques formant un V descendant sur ses hanches étroites, et ses quadriceps…bref. Vous aurez certainement compris que son physique avait été longuement sculpté par des années de dur labeur. Sur son épaule droite, il s’était fait inscrire le kanji de son alter « Air » à l’encre noire et épaisse pour qu’il se rappelle de son erreur jusqu’à ce que la mort les sépare.

Bien qu’atypique, le tout rendait son physique charismatique, bien qu’il ne faisait absolument rien pour promouvoir cette caractéristique. Bien au contraire. Bien qu’il avait le sourire facile, exposant facilement les dents blanches et parfaites qu’il avait reçu de ses parents, cela ne se reflétait pas sur son attitude.

~

Si on en venait à parler de sa psyché et de son caractère, il était évident qu’on ne ferait pas mieux que l’ambivalence représentée par son physique. Un brin lunatique et indécis, Syl se démarquait bien souvent par son incapacité à prendre une décision ou un parti dans les choses simples de la vie de tous les jours. Ou serait-il plus exacte de dire qu’il avait tendance à considérer les deux partis tant et si bien que ces derniers le submergeaient, le plongeant dans une hésitation qui insupportaient plus d’un -et surtout les personnes partageant sa vie. Toutefois, il avait tendance à n’en avoir que faire des réactions des gens face à son comportement. Ce qui lui importait était d’être là lorsqu’il le fallait, et de faire les bons choix lorsqu’ils étaient nécessaire. Partant de ce principe, il faisait bien attention à analyser ses mots et ses actions de manière à ne pas regretter ces derniers lorsqu’ils avaient déjà marqué de leur empreinte la réalité alentour.

N’allez pas non plus croire que son indifférence face aux réactions agacées de ses pairs quant à son indécision le dispensaient d’un certain respect. Sans pour autant s’en formaliser à la hauteur des normes japonaises, il faisait bien attention à rester droit et poli en tout temps. Son flegme transparaissant dans sa posture décontractée et son langage verbale volontiers nonchalant ne manquait pas de vocabulaire pour faire transparaître ses intentions cordiales lorsqu’elles étaient nécessaires. En outre, il était capable de faire preuve d’une adaptation rapide à son environnement et aux personnes l’entourant, préférant ne pas créer de vagues autour de lui. Ce qui pouvait parfois donner la fausse impression à ceux qui l’entouraient qu’il était naïf, trop gentil, et avait tendance à s’écraser. Mais ne vous y méprenez pas…

D’un naturel calme et réfléchi, pouvant même se targuer de posséder la Mère des Vertus qu’était la patience, Syl partageait néanmoins plus qu’un simple tatouage comme lien palpable avec son alter. Tout comme l’air, ce beau jeune homme dans la fleur de l’âge chérissait sa liberté et se sentait mal à l’aise, voir carrément opposant face à toute forme d’autorité. Au mieux, il s’exécutait sans trop rechigner lorsque cela correspondait à ses convictions. Autrement, il avait facilement tendance à n’en faire qu’à sa tête. Têtu ? Borné ? On pouvait le qualifier ainsi. Et malgré sa paresse latente lorsqu’on en venait à parler de sa propre personne, il se montrait aussi déterminé que rusé lorsqu’il devait se battre pour ce en quoi il croyait. Loin d’être soumis au pêché de l’orgueil, il n’avait aucun mal à se soustraire à un affrontement direct pour explorer d’autres approches si cela ne mettait personne d’autre en danger. Sans toutefois verser dans la perfidie, ce qu’il détestait presque autant que la méchanceté gratuite. Et c’est cette attitude précise qui se reflétait dans sa manière de combattre le crime.


Origines


Résumez nous votre Histoire.


L’île Papillon, l’Île aux Belles Eaux, ou encore plus connue sous le nom de la Guadeloupe. Telle était le nom de l’archipel sur laquelle j’étais né il y avait de cela vingt-trois printemps. Vous vous demandez certainement comment un homme au prénom aussi peu occidental avait atterri dans un endroit aussi éloigné du japon ? L’histoire était simple et vieille comme le monde de Dysney. Deux êtres que tout séparait s’étaient retrouvés, comme unis par une force supérieure, et s’étaient jurés fidélité devant tout un tas de personnes qui n’appréhendaient pas la moitié des mots prononcés par la figure d’autorité divine. Mais mes parents, si. Et rien que pour cela, ils avaient toujours été mes héros.

J’aurais bien aimé vous dire que j’étais né lors d’une magnifique nuit de pleine lune, sous un ciel étoilé, accompagné par le chant des loups vénérant Séléné… Mais la vérité était que je n’en avais aucune idée. Ni moi, ni mes parents, ni même toute l’équipe médicale à vrai dire. Pour cause, l’accouchement de ma mère dura une éternité. Non pas parce qu’il était particulièrement compliqué, mais pour la simple raison que la paresse m’avait serré dans ses bras dès mes premiers instants de pré-vie. Calme et confortable, vous vous doutez bien que je n’avais eu alors aucune envie de quitter le confort de l’utérus maternel pour me livrer sciemment aux horreurs de la vie. A commencé par cette première respiration traumatique qui se mua, après quelques secondes d’inquiétude généralisée, en un magnifique cortège de cris angoissés. Il allait sans dire qu’il y avait peu de souffrances en ce bas monde capable d’apporter une telle joie aux parents de la victime.

Et ce fut à peu près les seules déconvenues dont j’eus à me plaindre pendant de longues années. Sylvia Bertol et Konran Kazechi furent, et continuèrent d’être, de formidables parents tout au long de ma vie. Je vécus dans un monde où, loin d’obéir à mes moindres désirs, je ne manquai jamais de rien, et pas une seule fois je me sentis bridé. Enfant calme mais joyeux, j’évoluai dans un monde dans lequel je me sentais à l’aise, malgré mes cheveux couleur neige en batailles. Pas très typique pour le commun des Antillais, cette allure capillaire apportait toutefois plus de curiosité que d’animosité. Tout comme ma tendance à mélanger français, créole, et japonais avait tourmenté mes professeurs lors de mes premières années dans le monde cruel et dénué de filtre de l’enfance et de la maternelle. Mais si jamais de cette cruauté j’en avais été victime, je n’en avais plus aucun souvenir.

Lorsque j’eus six ans, les premières traces de mon alter se manifestèrent, apportant avec lui une excitation et une soif de connaissance intarissable. C’était un peu tard pour une moyenne d’âge de quatre ans, et de ce fait, encore plus enthousiasmant. Voyez-vous, ma mère possédait un alter capable de modifier l’air et sa densité, pouvant rendre ce dernier solide comme un mur en béton, ou y créer une sensation liquide qui donnait l’impression d’être immergé plusieurs mètres sous la surface de l’eau. Quant à mon père, ce dernier avait un alter qui lui permettait de générer et de contrôler le vent. Avais-je mentionner que ces deux tourtereaux avaient été unis par une force supérieure ? Certainement. Mais j’avais toujours trouvé incroyable que deux individus aux dons à la fois si proches et si différents s’étaient trouvés être des âmes-soeurs de toute une vie. Et aux premiers signes de l’apparition de ma mutation, tout portait à croire que j’avais hérité du don de mon père. Loin de pouvoir solidifier l’air comme ma chère mère, j’étais toutefois capables de créer ce qu’on avait premièrement associé à des rafales. Ou tout du moins des projections d’air. Mais il s’était ensuite rapidement avéré que j’étais incapable de plier les alizés à ma volonté, malgré tous les efforts que je pouvais fournir devant mes parents, et dans leur dos.

Ce n’est que de longs mois plus tard, à force d’user de mes dons dans le plus grand silence, que je finis par comprendre que je n’avais hérité ni de l’alter de mon père, ni de celui de ma mère, mais d’une chimère se rapprochant d’avantage du pouvoir de la femme dont j’avais hérité le teint. J’étais incapable de maîtriser la densité de l’air, tout comme j’étais incapable de contrôler ses courants. Cependant, j’étais capable de modifier la pression de l’air et de le projeter. L’expérience qui m’avait mené à la compréhension de ce phénomène n’avait toutefois pas été sans douleur.

Après des après-midis et des soirées à tenter de contrôler l’air et ses courants pour les modeler, régir leurs mouvements comme un chef d’orchestre, j’avais fini par douter de mes capacités. L’incompréhension et la déception avait fait leur chemin jusqu’à ombrager la joie et l’excitation que j’avais éprouvé en découvrant mon alter. Une douce mélancolie s’était emparée de mon cerveau, l’engourdissant et interrompant toute forme de pensées construites que je pouvais avoir. La logique s’en était allée sur un autre chemin, mon corps ne suivant plus que l’instinct primaire de la colère. Sourcils froncés, assis dos à la porte de ma chambre, je regardai ma main avec une détermination que je ne devais qu’au désespoir. Serrant les dents, je ne tentais plus de contenir toute la frustration que j’éprouvais. Je voulais la laisser sortir. Me libérer du fardeau de l’échec que j’avais enduré. Je pointai alors mes deux mains vers l’avant, yeux fermés et mâchoire crispée. Et même si aucun son ne sortit de ma bouche, je laissai le cri de mon âme s’exprimer et décharger toute la tension qui me pesait. Je ne savais pas si c’était parce que les yeux fermés, j’avais inconsciemment étendu mes perceptions, toutefois je sentis brusquement l’air se compresser puis se dilater devant mes mains. La violence de l’explosion d’air qui se produisit, malgré mon jeune âge, fut suffisante pour me projeter en arrière et envoyer ma tête contre la porte derrière moi.

Le choc avait certainement raisonné aussi fort dans l’enceinte de la maison que dans ma boîte crânienne, car mes parents accoururent immédiatement. Je ne voyais que des étoiles danser devant mes yeux sur un fond noir d’étourderie, tel un feu d’artifice douloureux célébrant ma découverte. Il m’était tout aussi difficile d’entendre autre chose que le cortège solitaire et indésirable de mon coeur surpris rugissant à mes oreilles. De ce fait, pendant de longues secondes, je n’eus absolument aucune idée de l’agitation qui s’orchestrait autour de moi. Toutefois, rapidement la mélodie chaotique s’épuisa pour me ramener sur une terre où mes parents me tenaient contre eux et inspectant le moindre centimètre carré de ma peau pour s’assurer que j’allais bien. Et c’était le cas, ou tout du moins ce fut le cas quelques minutes plus tard.

Lorsque j’eus une dizaine d’année, mes parents convinrent qu’il était temps que nous partions pour les contrées lointaines du Japon. Là-bas, je pourrais apprendre à développer mon alter d’une meilleure manière, disaient-ils. C’était l’excuse qu’ils m’avaient donné, et ce n’était que bien plus tard que j’appris la vraie raison se cachant derrière ce motif. L’état Européen, dont nous faisions parti, avait la fâcheuse tendance de soustraire les jeunes altérés à leur environnement pour les enrôler dans une agence qui avait pour but de les formater dans un but précis. Certes découlant d’une certaine noblesse, certains pourraient dire, mais dont les méthodes me paraissaient absolument scandaleuses. Être ainsi privé de sa liberté…Il était certain que ce système risquait de ne pas me convenir. Mes parents avaient donc pris la liberté de me soustraire à ce dernier pour me permettre de vivre une vie un poil plus accommodante au Japon. La mer nous séparant et la pauvreté numérique de citoyens possédant des Alter sur l’Archipel nous avaient permis de rester hors des radars pendant des années, mais cela n’aurait su durer éternellement. Sylvia et Kazechi le savaient, et avaient tout planifié. Quand je vous disais que mes parents étaient les vrais héros de ma vie, ce n’était pas à prendre à la légère.

La seule chose en commun entre le Japon et mon île natale était que l’état Nippon était constitué d’un archipel. Les aurevoirs furent bref, et malgré ma tristesse de quitter ceux avec qui j’avais pu noué de quelconques liens, ma curiosité de ce renouveau m’aida à relativiser. Toutefois, arrivés là-bas, je dus rapidement faire face aux regards étonnés et déplaisants des enfants qui ne voyaient en moi que la partie de mon héritage qui ne les concernait pas. Les moqueries allaient bon train, même si je ne m’en offusquais pas plus que cela, et j’eus du mal à me trouver une place dans la société.

Mais éventuellement, après des années de vie commune avec les japonais et lorsqu’ils constatèrent que je maîtrisais leur langue et leurs traditions aussi bien qu’eux-mêmes, ils finirent par arrêter de m’appeler par cette disgracieuse interpellation de « gaijin ». « Etranger ». Une vie d’adolescence s’ouvrait à moi avec les âpres des années de collège et des hormones turbulentes.
Je m’adonnai entre temps à diverses activités telle que les arts-martiaux, ou la musique. Mais je découvris rapidement que, malgré mes rapides progressions dans ces différents domaines et mon intérêt premier, les cages dans lesquelles les instructions tentaient de nous enfermer et la pression élitiste qui voulait que chacun donne son maximum pour devenir la meilleure version d’eux-mêmes finirent par me détourner de ces apprentissages.

J’avais toujours eu un talent naturel pour comprendre les choses, et pour les reproduire. Cela m’avait profité un nombre incalculable de fois, m’autorisant à me reposer sur mes lauriers alors que mon absence d’effort était récompensée d’une progression que beaucoup trouvaient injustes. Toutefois, je compris bien vite les limites de ce que tous autour de moi appelaient du « talent ». Pour devenir réellement bon à quelque chose, il fallait plus que juste du « talent ». Il fallait suer eau et sang, être prêt à tout donner et à concéder des efforts considérables pour atteindre son plein potentiel. Et c’était une corvée à laquelle je n’avais aucune envie de m’adonner. La paresse et mon rejet des contraintes -ou bien des choses qui pouvaient s’apparenter à une privation de liberté- étaient deux de mes plus grands défauts. Et lorsque le plaisir d’apprendre se voyait déchirer par la douleur de l’effort, ma motivation se précipitait sur une pente glissante de néant.

De la même manière lorsqu’il fallut choisir un lycée, Yuei, dont la renommée tout comme sa réputation de travailleurs acharnés n’étaient plus à faire, m’apparu comme une prison dorée où tout enfant rêveur mourrait d’y croupir pour trois longues années. Des années considérées comme faisant parties des meilleures d’une vie. Très peu pour moi. Je choisis donc un lycée tout à fait normal, et dans le même temps j’arrêtai de m’entraîner sur mon alter. Après tout, je n’avais jamais eu de grands rêves d’héroïsme, de défendre la veuve et l’orphelin. Je me tenais en dehors des problèmes, et cela me suffisait amplement. Mes parents n’apprécièrent pas ma décision, ou plutôt les raisons qui m’avaient poussé à la prendre, mais se retinrent de me faire la morale. Après des années de recul, je me demandais s’ils savaient que la force universelle que tout le monde appelait « Karma » viendrait me rappeler à l’ordre…J’avais trouvé leur réaction bien trop calme à ce moment-là, comme les douces brises agitées dont la colère était retenue pour former plus tard un cyclone. (Cf Evenement marquant)


Quel événement a marqué votre vie ?
Racontez-nous un événement qui a particulièrement marqué votre vie.

J’étais en seconde lorsque le pêché de ma Paresse me rattrapa pour me punir, et ce de la manière la plus insidieuse possible. J’avais intégré une seconde tout à fait normale, et conformément aux lois qui étaient en vigueur aux japons, j’avais interdiction d’utiliser mon alter. Ou tout du moins, même si cette interdiction n’était pas aussi stricte que le voulaient les textes de loi, j’avais arrêté de travailler sur celui-ci. Je le connaissais bien, et je savais m’en servir, mais pas plus qu’un enfant de douze ans -âge auquel la surveillance de l’usage de l’alter devenait plus pointue.

C’était une nuit calme, sans lune, au printemps. Les feuilles des arbres commençaient tout juste à repousser, projetant des ombres éparses dans l’obscurité ambiante. Quelques lampadaires étaient allumés, ensemble de lumières blafardes inégales éclairant faiblement les différentes ruelles. L’air était léger ce soir, et la brise qui effleurait mon corps était bien plus douce que la plus part des caresses que j’avais reçu jusque là. Si je n’avais pas besoin de voir, j’aurais certainement fermé les yeux pour profiter des sensations que ce temps me procurait. Mon casque sur mes oreilles, c’est avec une musique venant de mon archipel natal que je rentrais chez moi après une longue journée. Comme convenu avec mes parents, j’étais passé au supermarché après les cours pour faire quelques courses, raison pour laquelle j’étais seul dehors alors que le soleil avait terminé sa course dans le ciel depuis peu.

Il n’y avait pas un chat dans les rues qui menaient jusqu’à chez moi. Mes deux sacs de courses accrochés à chaque bras et les mains dans les poches, c’était avec la force de l’habitude que je laissais mes pas me mener. Ce chemin, je l’avais emprunté tant de fois que je n’avais même plus besoin de réfléchir pour me repérer. Tel un somnambule, je déambulais dans les ruelles qui s’enchaînaient au rythme de ma musique, sans même accorder un regard aux alentours. Jusqu’à ce qu’un cri résonna dans la nuit. Ce n’était pas un cri de peur, ou les babillages d’une mère reprenant son enfant. De toute manière il n’y avait aucun maison à proximité. Non, c’était un cri de douleur, juste assez fort pour passer outre la mélodie qui jouait dans mes oreilles. Et il exprimait une telle souffrance que c’en était à glacer le sang. Je m’arrêtai net et retirai mon casque dans le même mouvement, mon coeur faisant un bond dans ma poitrine avant d’entamer une course effrénée. Le bruit était venu de la ruelle d’après, celle juste adjacente à celle que je traversais. Croyant d’abord que quelqu’un s’était fait mal, je suivis le rythme de mon coeur et me précipitai en direction du cri. S’il était blessé, il allait falloir que je prenne état de la situation et que j’appelle les secours. J’avais déjà sorti mon téléphone de l’une des poches dans lesquelles se trouvaient l’appareil électronique et m’apprêtais à composé le numéro lorsque j’arrivai au bout de la ruelle.

Lorsque je me tournai vers le second couloir de pierre et de béton, je réalisai mon erreur et je me figeai immédiatement, les yeux écarquillés. L’homme que j’avais entendu hurlé plutôt ne s’était pas blessé tout seul, quelqu’un l’avait consciencieusement aidé. Et ce quelqu’un m’avait entendu arrivé et s’était retourné vers moi immédiatement.

C’était un second homme, qui devait faire un peu plus d’un mètre quatre-vingt dix, dans la fleur de l’âge. Il avait les cheveux en batailles et noir, classique du citoyen japonais moyen. Par ailleurs il était très mince, avec des membres élancés et l’ombre d’une barbe naissante. Mais c’était loin d’être les choses les plus remarquables chez lui. De son dos, cinq chaînes longues de plusieurs mètres dépassaient comme des appendices qu’un scientifique fou se serait implantés dans une tentative désespérée de récupérer des membres fonctionnels. Et les yeux de l’homme injectés de sang luisaient dans l’obscurité d’une lueur malveillante, ses pupilles instables comme si ces dernières avaient leur propre volonté. Des yeux fous qui se dardèrent sur ma personne, me paralysant d’un seul regard. Les sacs de courses qui pendaient à mes bras glissèrent lentement jusqu’à se retrouver au sol. Mais je n’entendis même pas le bruit qu’ils firent lors de leur chute. Mes doigts se crispèrent sur mon téléphone, et pendant une longue seconde, nous nous regardèrent.

Lentement, très lentement, mon regard se tourna vers l’homme qui se trouvait au sol. C’était un homme en costard d’une trentaine d’année, il sortait certainement du travail. Cependant la sueur qui luisait sur son front n’avait rien à voir avec le chemin qu’il avait parcouru jusqu’ici, et tout à voir avec la douleur qui crispait son visage en une grimace perpétuelle. Des larmes coulaient sur ses joues, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Son costume déchiré ne parvenait pas à cacher l’angle bizarre dans lequel son bras gauche et sa jambe droite était maintenant incliné. Constatant l’état de santé plus que grave de l’homme qui était au sol, mon sang ne fit qu’un tour et l’énergie fouetta en moi, levant la paralysie qui m’avait étreinte. Je tournai ma tête vers mon téléphone, et m’activai pour composer le numéro de la police. C’était le premier numéro qui m’était venu, car si quelqu’un pouvait arrêter l’individu qui se trouvait devant moi et par la même occasion appelé des soins pour la victime, c’était bien eux -ou l’agence de héros, mais je n’avais pas leur numéro de téléphone. Mais avant que je n’ai pu terminer de composer leur numéro, une chaîne vint fouetter ma main et envoya mon téléphone balader.

-Eh merde ! M’exclamai-je.

Je me tournai vers mon téléphone, tentant de courir pour aller le récupérer, mais du coin de l’oeil, je vis une seconde chaîne foncer vers moi. Grâce à de bons réflexes et un entraînement aux arts martiaux dont je gardais certains restes, je parvins à esquiver le morceau de ferraille in extremis en plongeant sur le côté. Cependant, je n’étais pas au bout de mes peines. Jamais le vilain ne me laisserait récupérer mon téléphone. Je me relevai pour faire face à l’homme aux chaînes. Allait-il falloir que je l’affronte ?

-Un héros en herbe ? Kyaaahaaa ! Tu ferais mieux de passer ton chemin petit, tu ne fais pas le poids. Tourne la tête, bouche toi les oreilles et continue à marcher.

Héros en herbe ? Si seulement…Si seulement je l’avais été, peut-être aurais-je pu faire quelque chose. Mais il avait entièrement raison sur toute la ligne. Je ne faisais pas le poids. Je serrai les poings, non pas en signe de résistance mais parce que mes mains tremblaient comme des feuilles au vent. Mes jambes étaient flageolantes, et si je parvenais à cacher le tremblement de celles-ci, c’était uniquement grâce à mon jean noir qui se fondaient dans l’obscurité, représentant le salut de mon honneur inexistant. Lentement, mon expression déterminée se mua en une forme de désespoir qui n’était que le pâle reflet du regard de l’homme au sol. Je fis un pas en arrière, et je faillis trébucher alors que mes pieds ne parvenaient pas à soutenir mon poids.

-Ai…dez-…moi.

La voix faible et tremblante de l’homme me suppliait de l’aider, moi. Mais je n’avais rien d’un héro. J’avais abandonné cette idée depuis les années collèges, pour la seule et unique raison que c’était « difficile ». Qu’il fallait faire de réels efforts. Toutefois, il devait savoir que les héros ne seraient pas là avant un certain temps, si jamais ils venaient tout court. Je voyais dans ses yeux fiévreux la lueur d’espoir que je représentais pour lui. J’eus envie de secouer la tête. « Non, monsieur…ne me regardez pas comme ça », avais-je envie de dire. « Je ne peux rien pour vous », mon cerveau criait-il. Mais mon coeur s’enflamma. Je ne pouvais pas laisser quelqu’un ainsi sans rien faire. Je stoppai mon pas en arrière, et en profitai pour positionner mes jambes, encrant celles-ci dans le sol. Lentement, mes bras tremblotants se levèrent pour faire office de garde. Mes yeux retrouvèrent leur détermination petit à petit. Et le vilain secoua la tête en signe de désapprobation.

-Tututu, es-tu sûr ?

Le rire qui s’en suivit était aussi fou et malveillant que la lueur que j’avais aperçu dans ses yeux. Un rire qui faisait grincer les os dans mon corps, faisant descendre un frisson absolument désagréable le long de mon échine. Je ne répondis rien. Il ne dit pas un mot de plus. Et le combat commença. Une première chaîne se dirigea vers moi, et je l’évitai sans aucun soucis. Une seconde chaîne tenta de fouetter mon visage, et je me baissai pour effectuer une nouvelle esquive. Je me mis alors à courir, croyant apercevoir une ouverture sur son flanc droit, les deux chaînes tardant à revenir. Mais c’était un piège. Bien trop évident pour un combattant expérimenté, mais efficace aux yeux aveugles de ma médiocrité. L’une des deux premières chaînes revint vers moi, à toute allure. Et ce n’est que par rapport à son mouvement étrange et l’air satisfait de mon adversaire que je m’en aperçus. En me retournant, j’envoyai une main vers la chaîne, et dans un geste que je pensais maîtriser, j’envoyai une onde d’air pour repousser son projectile. Toutefois, dans la précipitation et dans le feu de l’action, j’avais mis un poil trop de puissance. La projection d’air sous la forme d’une onde me déstabilisa et me fit perdre l’équilibre.

Il ne fallut qu’une fraction de seconde à mon adversaire pour prendre avantage de la situation. Ses chaînes s’enroulèrent autour de moi, et me projetèrent contre un des murs de la ruelle. La douleur irradia le long de mon bras alors que ma vision se troublait. Toutefois, j’entendis clairement le rire toujours aussi désagréable du vilain retentir à nouveau. Je crus que la chaîne me relâcherait, ou au contraire me broierait, mettant fin à ma courte vie. Mais il n’en fit rien.

-Tu vas rester là tranquillement, et tu vas regarder.

Et c’est là que commença la véritable torture. Dans les deux sens possibles. Je vous épargnerai les détails de sa mâchoire craquant sous l’impact des coups, le bruit de son sang s’accumulant dans ses poumons alors qu’il tentait de crachoter. Pendant de longues minutes, je crus entendre les cris de l’homme au sol suppliant le vilain de s’arrêter, mes larmes coulant comme des flots déchaînés sur mes joues. Mais une fois que l’homme tomba dans l’ombrageuse bénédiction de l’inconscience, je compris que ce n’était pas lui qui hurlait depuis tout ce temps…

Les héros arrivèrent peu de temps après. Mais le reste des évènements étaient flous. Incertains. L’homme-victime était toujours en vie. Le vilain avait été arrêté. C’était à peu près les seuls choses dont je pouvais me targuer d’avoir compris. D’avoir suivi. Le reste n’était qu’un immense brouillard. Je ne sus à quel moment mes parents avaient été appelés et que j’étais rentré chez moi. La seule chose que je me souvins de dire à mon père étaient ces quelques mots.

-Je ne veux plus jamais me sentir aussi impuissant…Je ne veux plus jamais être aussi faible…

Je ne me souvins plus de sa réponse. Elle importait peu, car il avait saisi mes sentiments. Et à partir de ce jour, je m’entraînai sans relâches. Chaque fois que j’en avais l’occasion, je travaillais avec mon père mon physique, mon corps, mes réflexes et mes aptitudes martiales. Puis lors des vacances ou de chaque jour que nous pouvions gratter, systématiquement nous nous éloignions de la civilisation pour que je puisse travailler sur mon alter. Ce furent des années difficiles, et plus d’une fois j’eus l’impression que j’allais y laisser ma peau. Aussi gentil qu’il fut, mon père n’avait pas pour habitude de faire de cadeaux à quiconque lorsqu’il prenait quelque chose en main. Et je pouvais l’en remercier. Il savait à quel point cela était important pour moi, et il se donna les moyens de me délivrer tous les outils dont j’avais besoin pour me débrouiller et continuer à progresser par moi-même.

Je n’avais pas suivi de filière héroïque, et de ce fait je n’avais pas de licence pour être un héros officiellement. Toutefois, à chaque fois que je le pouvais, j’aidais mon prochain. Avec une capuche ample et sombre qui me permettait à la fois de dissimuler mon visage et ma couleur de peau, je venais en aide à ceux que je pouvais. Mon alter et le fait que je disparaissais rapidement dans les airs après avoir accompli mes bonnes actions m’avaient valu le nom de « Sylphe », génie de l’air. Un surnom que j’avais volontiers adopté.

Lorsque j'eus l'âge de travailler, il me fallut trouver quelque chose pour subvenir à mes propres besoins. Comme je l'avais souvent dit, la liberté était un oiseau que je tenais à garder hors de sa cage bien plus que l'effort de le soigner s'il se blessait ne me rebutait. Dans le cas contraire, j'aurais certainement poussé sur la générosité de mes parents en restant chez eux le reste de ma vie. Au lieu de cela, j'avais décidé de laisser libre court à une passion qui ne me demandait que peu d'effort. Grand lecteur devant l'éternel, quel plus beau métier que de se retrouver au milieu des livres ? Tout du moins, pour une couverture légale...

Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
Qu'est ce qui vous motive ? Quels sont vos rêves ? Comment voyez-vous le monde et les valeurs du Pays/Société dans lequel vous évoluez ? Quels sont les buts que vous vous-êtes fixés ?

Je n’ai pas énormément de rêve ou d’objectifs, toutefois si je devais m’astreindre à répondre à cette question, il y avait bien une chose à laquelle je pouvais penser ; tout faire pour ne plus jamais me sentir impuissant. Cela semblait simplet comme objectif de prime à bord, mais ce dernier était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. Cela voulait dire dépasser ma flemme légendaire et mon mépris des concessions pour pouvoir me faire souffrir consciemment. Travailler sur des aspects de ma personnalité qui étaient profondément ancrés en moi. Tout comme j’avais abandonné ma philosophie de ne pas me mêler de ce qui ne me regardait pas. Je voulais défendre la veuve et l’orphelin, et toutes les causes que je croyais juste. Peu importait le monde étrange et complètement hallucinant dans lequel nous avions atterri, rempli d’être surnaturelle. J’allais m’astreindre à être une meilleure version de moi. Tout du moins pour le bien des autres.

Pour ma part ? Cela restait à voir. Ici, au japon, c’était l’un des seuls pays du monde où les lois régissant l’usage des alter n’avaient rien d’abusives et de privatives vis-à-vis des libertés personnelles. Même si les lois interdisaient en soit d’utiliser son don en public, toutefois la démarche restait logique…et un poil flexible. Ce n’était peut-être pas un système parfait, et bien des gens en profitaient, cependant ce n’était pas le pire de tous.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Que pensez-vous de votre propre Alter, de l’existence des Alters plus généralement ? Que pensez-vous des lois mises en place, concernant les Alters ?

J’avais d’abord pensé, jeune pousse que j’étais à l’époque, que les Alter étaient quelque chose de fabuleux. Des super-pouvoirs, qui ne rêvaient pas d’en avoir ? Qui ne rêvait pas de devenir un héros ? J’avais appris après de dures années que cela n’était qu’une utopie de penser qu’ils serviraient qu’à faire le bien. Un rêve que beaucoup ne partageaient pas. Mais j’avais réellement cru que nos nouvelles aptitudes n’étaient qu’une arme parmi tant d’autres que l’on pouvait ajouter à son panel. Mais cela était sensiblement différent, cependant. Le pouvoir et les armes étaient réparties à peu près de manière égale entre les deux factions du crime et des forces de l’ordre. Les alters, quant à eux, suivaient une toute autre logique. Une logique imprévue, donnant aux gens les plus insignifiants -et moi le premier- des pouvoirs dont il pourrait se servir pour n’importe quoi. Et contre n’importe qui, la majorité ne pouvant leur résister. Avec un peu de malchance, il se pourrait que les plus puissants alter se retrouvent dans les mains des plus vils personnes, et l’équilibre en serait rapidement rompu.

Si les lois visant à légiférer l’utilisation des alters venaient d’une bonne intention, cela restait toutefois une plus grosse entrave pour ceux qui voulaient le bien. Les criminels, alter ou pas, restaient des criminels. Les bienfaiteurs, eux, pour peu qu’ils ne possédaient pas la carte magique de passe-droit, se voyaient affubler de crimes qui omettaient souvent le bon côté de leurs interventions pour se concentrer sur l’importance des dégâts occasionnés et le non-respect des règles, finissant parfois derrière les barreaux. Cela n’avait jamais été mon cas -je ne m’étais jamais fait arrêté-, mais il fallait dire que je pouvais comprendre ce point de vue. Une bonne intention avec de mauvaises actions faisaient parfois bien plus de mal que de bien. Incapable de me décider entre les deux idéologies, j’avais du mal à savoir laquelle des deux prévalait sur l’autre. Se voir dénier le droit d’aider pour un crime se passant sous nos yeux, tout cela parce qu’on ne possédait pas une licence héroïque me paraissait à la fois raisonnable et profondément injuste. L’inaction pouvait parfois être tout aussi traumatisante que l’agression.

Quant à mon alter, pendant longtemps je fus un poil déçu de découvrir que je ne pouvais contrôler le vent et le plier à ma volonté. Toutefois j’avais appris à l’apprécier, et bientôt la déception fut remplacée par une nouvelle joie et excitation. J’avais appris à composer avec mon don, le maîtriser, même si celui-ci n’était pas celui que j’avais cru. Il offrait moins de maniabilité pour bien des situations, et malgré la puissance que je pouvais déployer, il restait idéal pour les confrontations mais beaucoup moins pour les situations de catastrophe, ou d’accident sur lesquels je serais susceptible de tomber. Pour cause, c’était un alter principalement offensif, et contrairement à ceux de mes parents, très peu orienté support ou défensif. Toutefois, je n’allais pas me laisser brider par ces limites. Etendre mes horizons, encore et encore. Cela était mon devoir.


Quel est votre rapport au Crime ?
Quelle est votre définition de « Crime » et quelle serait votre réaction face à un crime ? Seriez-vous celui qui commet, celui qui défend, ou bien spectateur ? Avez-vous une expérience liée au crime? En avez-vous commis ? En avez-vous arrêté ?

J’avais depuis toujours éprouvé une colère et un mépris certain vis-à-vis de la méchanceté gratuite. De toute forme de violence physique, morale, ou économique entraînant des préjudices durables infligée à des innocents. A la différence près que mon terme « innocent » était assez fluctuant en fonction des personnes que j’avais en face de moi. Je ne considérais pas qu’un baron de la drogue se faisant attaquer par des voyous était pour autant innocenter de ses crimes par sa victimisation. Bien que cela restait un crime, il n’avait pour moi pas la même valeur, et ma motivation à agir risquait d’être bien moins importante, voir inexistante. Contrairement aux forces de l’ordre et aux agences héroïques, je n’avais pas vocation à défendre équitablement tout citoyen se faisant agresser.

J’avais autrefois pensé que face au crime, je pouvais fermer les yeux et détourner la tête pour laisser les autorités compétentes régler le problème. Que je devais éviter de m’attirer des problèmes qui ne me concernaient pas. Toutefois, après avoir été le spectateur impuissant  d’un passage à tabac particulièrement violent, mon mode de pensée avait irrévocablement changé. J’avais arrêté de faire la sourde oreille. J’avais constaté que, malgré le travail titanesque des héros et des forces de l’ordre, ils ne seraient pas toujours là à temps. Et si je pouvais aider à mon niveau, je me devais de le faire. Et je m’y étais astreint aussi discrètement et aussi efficacement que possible sous ma capuche sombre et mon déguisement sommaire, me chargeant des vilains que je croisais avant d’appeler la police une fois que je les avais maîtrisé. Mon seul « crime » résidait dans le fait que je ne possédais pas de licence pour agir de la sorte. Mais, quoi qu’en dise les autorités, je ne considèrerais pas cela comme étant un crime. Et cela n’allait pas m’arrêter.


Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Justiciers : Comment/ Pour quelles raisons êtes-vous passé du côté "hors la loi" ? En tant que Justicier, comment pensez-vous pouvoir changer les choses ?

Comme dit plus tôt, ce qui me fit basculer et me poussa à défendre les autres fut mon impuissance à aider quelqu’un qui tendait la main vers moi pour demander de l’aide.
Alors pourquoi ne pas être devenu un héros ? Un bienfaiteur reconnu par la loi ? Tout simplement parce que ces derniers étaient soumis à certaines règles qui ne me convenaient pas. La première étant leur devoir d’assister à toute personne en danger, que ceux-ci soient eux-même des criminels ou pas. Je n’avais pas la prétention de dire ou de penser que certaines personnes ne méritaient pas d’être sauvées, toutefois je ne vous cachais pas que j’aurais bien trop la flemme de me lever chaque jour pour devoir sauver éventuellement des gens qui participaient au méfaits de la société.
La seconde raison était ce système carcéral auquel je n’adhérais pas. Un système carcéral qui laissait des criminels potentiellement dangereux sortir de prison après avoir purger leur peine. Leur laissant ainsi la possibilité de nuire à nouveau, et de n’être arrêté qu’après avoir à nouveau fauté.

Toutefois, la solution, je ne l’avais pas réellement. Certaines personnes méritaient-elles de mourir, et non pas de finir en prison là où ils pourraient s’échapper ? Etait-ce mon devoir de jouer au juge, au juré et au boucher ? Je n’en étais pas certain. Et pour ces raisons, je ne pouvais me résoudre à rejoindre une agence héroïque. Bien que la pensée m’avait traversé plusieurs fois, je rechignais à me laisser entraver par des règles que je n’approuvais pas entièrement. Mais était-ce pour le plus grand bien ? Pouvais-je faire la différence en tant que justicier plutôt qu’en tant que héros ? Serais-je capable de mettre fin à une vie si jamais cela représentait le « moindre mal » ? Je n’en étais pas encore sûr, et en attendant de l’être, je préférais rester libre…


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Dernière édition par Konran Syl le Sam 28 Déc - 19:18, édité 2 fois
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Re: [AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir || Sam 28 Déc - 18:27

Nyoup !

Rebienvenue sur le forum !
Première chose : je me suis permise de te rajouter un avatar découpé au bon format du forum et l'inclure dans ta présentation. Tu peux tout à fait le récupéré pour le mettre en avatar dans ton profil ! ça sera plus jolie ^^

Ensuite, je viens de finir la lecture et déjà, je trouve que tu as une jolie plume. Je n'ai pas vraiment vu de faute, et la lecture fut plutôt plaisante.

Ensuite, au niveau du fond, je n'ai pas grand chose à en dire. Tu t'inclues bien dans le contexte du forum, ce qui est chouette. J'aurai juste deux petites remarques :

- "PROFESSION :  Libraire et Justicier" -> A aucun moment dans ta présentation tu ne parles du fait que tu es libraire. C'est un oubli ou c'est juste la pour dire que tu fais quelque chose de ta vie comme tu pourrais très bien livré des pizzas ou être serveur ?

- "Là où ses cheveux en bataille, épurés comme la neige fraîchement venue du ciel et qui retombaient sur la partie gauche de son visage, cachant ainsi son oeil à la pupille aussi sombre que sa peau, lui provenaient de son père.

Il était donc facile de comprendre que son père était japonais, tandis que sa mère venait d'un archipel d'îles lointain où la culture n'avait rien à voir avec le pays dans lequel Syl évoluait à présent."
-> là, c'est bizarre. A priori, naturellement les japonais ont tous les cheveux noirs et lisses, donc ça parait pas si évident que ton père est japonais parce que tu as les cheveux blancs.

Bref, je te laisse répondre/corriger ces deux petites choses et je te validerai !

Peluuuche
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Re: [AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir || Sam 28 Déc - 19:14

Hello !

Déjà merci d'être passé sur ma présentation et merci du compliment Very Happy

-Ensuite en ce qui concerne mon métier, en effet, il aurait pu faire livreur de pizza, ou autre, mais libraire était le travail qui lui demandait le moins d'effort entre autres. J'ai rajouté quelques petites lignes à la fin de l'évènement marquant pour en parler un peu.

-Pour ce qui est des cheveux, le côté japonais faisait plutôt référence au fait que ce soit des cheveux en batailles (avec peut-être un poil de métissage ?) qui lui tombent devant les yeux. Ce qui est impossible pour un homme d'origine antillaise d'avoir sans métissage xD) plus que la couleur.

Merci encore et merci d'avance pour le retour.
Lunalyn
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Re: [AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir || Dim 29 Déc - 16:43


Bienvenue sur le forum


Tout est bon, je te valide donc rang B avec 105 de renommée, t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum, tu peux aussi contacter des justiciers comme @Ushi, @Nicholas Collier ou encore @Matsui Seiko que tu aurais pu croisé lors de tes actes héroïques masqués !

Bon RP sur Dawn of Heroes
Peluuuuche

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Re: [AV/T - L] Konran Syl, le Sylphe pour vous servir ||

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