[AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan
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[AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan

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[AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan || Jeu 2 Mai - 14:27

ETHAN




SURNOM :  Aucun pour le moment
ORIGINE : Inconnue
AGE :  30 ans
ALIGNEMENT : Indécis
PROFESSION : Inspecteur - Division Anti Gang
NOTORIÉTÉ : Doublement discret en tant qu'agent d'Orion mais également en tant que flic infiltré.
ALTER :  Manipulation de la gravité - Fiche d'alter
AVATAR : Mikoto Suoh (K Project) - @Ethan
[AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan 1556799673-unknown

Personnage


Description Physique et Psychologique du personnage
Bien conscient que ma journée n’allait pas être aussi excitante que je l’espérais, je me gare près d’un tracteur. Perdu dans l’immensité de ces terres reculées dans une zone rurale russe, je sors de mon véhicule avant de me diriger vers la grange. Un homme et une femme occupés à nourrir les bêtes me saluent d’un léger signe de la tête. Je renvoie la politesse avant de me diriger vers une petite porte en bois que j’ouvre, laissant apparaitre un ascenseur.
Plusieurs minutes s’écoulent tandis que je m’enfonce à plusieurs dizaines de mètres dans les entrailles de la Terre. La porte de l’ascenseur s’ouvre tandis qu’une jeune femme d’une trentaine d’année m’attend, un porte-document dans les bras.

- Agent Elliot. Fit-elle en hochant la tête pour me saluer.

- Bonjour Irina. Répondis-je simplement.

- Veuillez me suivre s’il vous plait.

Suivant la scientifique à travers les couloirs lumineux de cet endroit familier, je croise certains visages que je ne connais pas tandis que d’autres me saluent au passage. Nous arrivons ensuite devant une porte vitrée tandis que la jeune femme porte son poignet – la puce qui s’y trouve – à la base du boitier noir permettant l’accès aux laboratoires.

Je me retrouve, à la demande de la scientifique, en sous-vêtements, assis sur une table métallique avec une perfusion dans l’avant-bras. J’observe attentivement la jeune femme dont le visage est l’un des plus familier que je connaisse pour avoir passé de nombreuses heures dans son laboratoire. Elle prépare une seringue qu’elle remplit ensuite d’un liquide jaunâtre avant de revenir vers moi.

- Qu’est-ce que vous faites docteur ? Vous allez m’endormir ?


- Eh bien, vous m’en voyez désolée, mais il y a eu plusieurs interruptions dans vos envois d’échantillons.

- Je vois. Parce que j’ai loupé un prélèvement…

- Vous devriez vous allonger et vous détendre.

- Ouais, surement...

Le docteur se rapproche de moi, passe la main droite derrière ma tête afin de la surélever légèrement et rapproche sa seringue à la base de mon cou.

- Vous allez compter jusque dix.

- Ok.  ОДИН, ДВА, ТРИ, ЧЕТЫРЕ, ПЯТЬ, ШЕСТЬ, …

- Très bien.

Tandis que je compte dans la langue d’origine de la scientifique, elle enfonce l’aiguille dans mon cou et m’injecte le liquide. Quelques secondes suffisent pour que j’entre dans un profond sommeil. À ce moment précis, tandis que je suis inconscient, la scientifique appelle trois infirmiers qui me portent vers une autre pièce. Plusieurs médecins attendent dans cette salle d’opération, vêtus de gants, de masques, la totale quoi.

Une grande fenêtre donne sur une autre pièce dans laquelle trois personnes mystérieuses sont assises, observant le personnel médical qui se prépare pour l’intervention. Ces observateurs peuvent voir la scène sans être vus étant donné l’effet miroir de la vitre du côté de la salle d’opération. Qui sont-ils ? Je l’ignore. Mais ils sont très certainement au sommet de la chaine alimentaire. Le docteur Irina arrive quelques minutes plus tard vêtue également du même accoutrement que le reste du personnel médical. Elle salue l’assemblée avant de se retourner en direction de la « vitre miroir ».

- Messieurs, dames bonjour. Nous allons procéder comme demandé à l’implantation de la « puce tueuse ». Agent : Owen Elliot, Statut : Actif, Âge : 30 ans, Taille : 188 cm, Poids : 80 kg. L’examen médical ne révèle aucun dysfonctionnement. L’agent est opérationnel et en parfaite santé. Nous allons donc procéder à l’intervention.


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Bien qu’Orion tente de garder la chose discrète et secrète, les agents d’Orion connaissent tous l’existence de la puce tueuse. Un moyen de nous contrôler de façon plus efficace et d’empêcher toute tentative de désertion. Cette puce implantée dans le cerveau peut être activée par liaison satellite partout dans le monde. Certains sont loyaux à Orion, d’autres y sont tout simplement soumis. L’asservissement et le contrôle sont les lignes directrices d’Orion en matière de recrutement.

Encadré par un personnel médical qualifié, je me remets de mon opération rapidement. C’est le troisième jour que je suis de retour au quartier général. Aujourd’hui, c’est le jour du Bilan. Un moment que chaque agent d’Orion redoute plus que tout. L’Inquisiteur est le premier visage que voit chaque agent lorsqu’il arrive à Orion. C’est très souvent également le dernier que voient certains agents. Son rôle consiste à dresser un suivi psychologique pour chaque agent. Il recommande les agents pour les différentes missions, procède aux interrogatoires des ennemis capturés et du débriefing des agents après mission. Il possède le degré d’habilitation le plus haut.

Assis sur un divan, je fais face à une femme de grande taille, vêtue d’une robe somptueuse, les cheveux blonds tombant jusqu’aux hanches. L’Inquisiteur… Une femme d’une intelligence sans pareille aux ressources illimitées. Elle me sert un peu de thé dans une tasse qu’elle dépose sur la table basse près de moi.

- Comment vas-tu Owen ?

- En pleine forme madame comme vous pouvez le voir. Répondis-je sur un faux ton d’humour.

- Comment se passe votre nouvelle vie ? Comment se passe la vie en dehors de l’enceinte d’Orion ?

- Je reste concentré sur mes priorités. Les missions passent avant tout.  

- Bien. Dit-elle en me fixant de son air impassible avant d’ouvrir un dossier. Rigueur, sérieux, loyauté, efficacité, ton dossier est plein d’éloges. Mais dis-moi Owen, es-tu toujours un bon agent ?

- J’exécute les ordres madame.

- Tu ne réponds pas à ma question. Dit-elle en me fixant droit dans les yeux.

- Oui madame. Je suis toujours un bon agent.

- J’en suis ravie. Maintenant prend place sur cette chaise.

Je me lève alors du divan avant de m’assoir à nouveau sur une chaise faisant face à une machine. Le détecteur de mensonges. Pas n’importe lequel. Nous sommes tous formés à baratiner les détecteurs de mensonges classiques. Non, cette machine à la pointe de la technologie scanne en temps réel l’activité cérébrale, les expressions faciales et analyse le langage corporel.

- Bien. Comment t’appelles-tu ?

- Owen Elliot.

- Où sommes-nous ?  

- Orion.

- As-tu enfreint le règlement des agents récemment ?

- Non madame.

- As-tu parlé d’Orion à une personne extérieure ?

- Non madame.

- Rapport de situation de ta dernière mission.

- La cible était un sénateur. J’ai procédé à son élimination. L’exécution a été maquillée en accident de voiture. Pas de témoins.

Pendant près d’une demi-heure, l’entretien psychologique se poursuivit. J’y étais habitué. C’est cette même femme qui a effacé une partie de mes souvenirs lorsque je suis arrivé ici et qui a fait de moi l’homme que je suis. Calme, froid et discret. Certains à l’extérieur me qualifient d’antipathique et sociopathe. Je ne comprends pas vraiment, mais je n’y prête pas attention. Les gens sont tellement compliqués…

- Nous allons te garder encore quelques jours Owen. Tu vas être réaffecté.

- Agent de terrain ? Je pensais pourtant avoir fait mes preuves lorsque je suis devenu nettoyeur.

- Pas agent de terrain non. Tu en sauras plus en temps et en heure.


Origines


Résumez nous votre Histoire.
Des souvenirs de mon passé, je n’en ai pas beaucoup. Ils n’ont laissé que l’essentiel, seulement ce qui me permet de faire ce que je fais. Le reste, ils l’ont effacé. Enfin, pas vraiment effacé, je dirais plutôt qu’ils ont compartimenté mes souvenirs en m’empêchant d’y accéder.

Il m’arrive de revoir certaines images, certains flashs. Mais c’est quelque chose qui n’arrive que très rarement. Aussi loin que je peux me souvenir, j’ai servi dans l’armée russe. Comment j’y suis entré ? Je n’en ai pas la moindre idée. Qui j’étais avant ça ? Rien. Le noir total. On m’a privé de ma vie antérieure pour m’en façonner une nouvelle d’une certaine manière. Ma vie commence donc au sein des forces armées de la fédération de Russie. J’ai servi en tant que soldat durant deux années. Deux années d’entrainements et de missions dans les pays du tiers monde.

Là où les choses sont devenues bien plus intéressantes pour moi, c’est lorsque je fus contacté par un lieutenant supérieur pour une affectation. Le jeune homme plein de fougue et de passion que j’étais autrefois trépignait à l’idée de partir en mission officielle. Ce n’était pas exactement la raison de la sollicitation. Au vu de mes caractéristiques physiques, je fus contacté dans la plus grande discrétion afin d’intégrer une branche particulière de l’armée. Celle dont beaucoup d’entre nous parlaient et qualifiaient comme une légende. Un mythe qui faisait fantasmer la plupart des jeunes de l’armée. Les forces spéciales plus communément appelées Spetsnaz.

Pourquoi moi ? À moins qu’elle n’ait été effacée de ma mémoire, je n’ai jamais eu de réponse à cette question. Je ne peux qu’extrapoler suite à ma formation et l’intégration de cette unité. Je pense que comme les autres que j’ai pu côtoyer au sein de cette unité, j’ai été sélectionné pour mes mensurations et mon alter principalement. Un atout majeur étant donné sa rareté et sa dangerosité.  

Je fus propulsé à un niveau totalement différent de celui dans lequel je me trouvais. Ma vie changea du jour au lendemain. Un paquet de documents à signer pour des conneries de confidentialité et de droits avant de me retrouver littéralement en enfer. Je crois que rien ne pourra jamais effacer de ma mémoire l’entrainement spartiate des forces spéciales russes.

Des semaines dans la jungle humide, dans les marais, en plein cagnard à franchir des barbelés, ramper dans la boue, grimper sur des obstacles glissants à la verticale après avoir lutté pendant des heures dans la boue sans possibilité d’abandon possible. Nous étions soumis à des heures de marches forcées sur des terrains verticaux tout en transportant des troncs d’arbres et en dormant quatre heures en tout et pour tout sur la semaine. Lorsqu’on signe pour les Spetsnaz, c’est sa propre vie que l’on met entre les mains du gouvernement. Tu deviens la propriété de l’état.  

Une problématique importante qu’il fallait à tout prix travailler également, c’était la capacité d’un soldat à gérer le stress. Pour y remédier, cette unité d'élite incluait dans ses entrainements des séances de tirs à balles réelles. Nous étions criblés de balles – avec un gilet pare-balles évidement – tandis que nous devions résoudre des équations mathématiques, puis riposter avec une précision monstre.

Venait ensuite l’adaptation à l’eau froide et la résistance à la noyade… Imaginez un peu que vous deviez monter et descendre dans une piscine d’eau glacée de quatre mètres de profondeur une vingtaine de fois consécutives avec les mains liées dans le dos puis nager pendant cinq minutes – les mains toujours attachées – et enfin remonter des lunettes de natation du fond de la piscine : vous seriez mort. Nous n’en étions pas loin…

Certainement pas la partie la plus facile pour certains, nous étions, parallèlement à nos entrainements physiques intenses, soumis à des cours théoriques. Des cours accélérés en langues, en mathématiques, en balistique et en expertise médico-légale. Certains excellaient dans la plupart des activités les plus herculéennes mais échouaient leurs tests théoriques tandis que d’autres avaient toutes les difficultés du monde pour certaines épreuves physiques mais arrivaient à exceller sur une chaise et une table, un stylo à la main.

Inutile de parler du maniement des armes et autres gadgets futuristes que l’on ne voit que dans les films de science-fiction ? Non, parlons-en, c’est important. L'unité Spetsnaz doit son efficacité et son incroyable force de frappe aux armes et autres équipements à la pointe de la technologie. Mais pas seulement. Nous étions également entrainés à mettre à profit nos alters et à les utiliser. D’une manière où une autre, chaque alter était mis à l’épreuve en trouvant les points faibles et en les améliorant à travers des entrainements rigoureux.

Cette machine infernale avale des soldats venant de différents corps de l’armée avant de recracher – un voir deux ans d’entrainement pour certains – de véritables armes vivantes. Des unités d’élite parfaitement polyvalentes au service du pays, de sa sécurité et de ses intérêts. Ces entrainements développent un esprit de cohésion et de patriotisme sans pareil. Chacun des agents est prêt à sacrifier sa vie pour son frère d’arme et pour son pays. Pas inutilement bien évidemment, nous sommes entrainés afin de mener à bien nos missions, sans laisser de trace. Nous n’avons pas le droit à l’échec.

Officiellement, mon statut au sein de l'armée russe était « agent logistique ». Mon travail consistait à gérer des stocks de pièces détachées ou de munitions et leur acheminement afin que l’équipement des soldats soit toujours disponible. L'unité Spetsnaz pouvait ainsi nous solliciter à n’importe quelle heure de la journée, n’importe quel jour de la semaine et ce toute l’année. C’est ainsi que j’y ai servi durant six années – je crois – de ma vie. Six années d’opérations secrètes à travers le pays et à travers le monde sous les ordres du ministre de la défense et du président.

Trou noir. Je n’ai aucun souvenir de la façon dont j’ai quitté les Spetsnaz. Je peux aujourd’hui, avec les connaissances que je possède sur Orion, émettre une hypothèse : j’ai très certainement dû subir un évènement déplorable et tragique. C’est ainsi qu’Orion, le groupe pour lequel je travaille, recrute ses agents. Des soldats hypothétiquement morts au combat, qu’ils parviennent à sauver d’une mort certaine avant d’effacer toute trace de leur existence antérieure.

Mais qu’est-ce qu’Orion n’est-ce pas ? Question légitime je te l’accorde. Toutefois, si je t’en dis plus, je vais devoir te tuer. Pourquoi ? Parce que parler d’Orion à une personne extérieure au programme revient à signer son propre arrêt de mort. Et putain, ils en connaissent un rayon sur la mort. Alors Orion est un programme secret dont le gouvernement ignore vraisemblablement l’existence. Vraisemblablement. Il y a très certainement anguille sous roche. Jusqu’à il y a quelques temps, j’ignorais que la personne ayant initiée le programme Orion n’est autre que le président russe lui-même. Je l’ignorais jusqu’à ce que je sois affecté en tant que « Gardien ». Hein ? Oui ça fait un paquet d’informations à assimiler je te le concède.

Reprenons. Je ne me souviens donc pas de la manière dont j’ai quitté les Spetsnaz. Cependant je me souviens de la première fois que j’ai ouvert les yeux chez Orion. Je me trouvais dans une chambre fortement éclairée et sommairement meublée. Un lit, une table, une chaise et une table de nuit. Tous les meubles étaient blancs et vissés au sol. Les murs étaient métalliques et les puissants néons incorporés dans le plafond et recouvert d’un grillage solide.

Ma tête me lançait, comme si une hache m’avait fendue le crâne. Je portais un t-shirt blanc et un pantalon blanc. La porte s’ouvrit alors laissant apparaitre une dame blonde d’une quarantaine d’années à l’allure élégante. C’est elle qui m’accueillit pour la première fois au sein d’Orion.

- Bonjour X (certainement mon vrai nom). Comment te sens-tu ?

- T’es qui toi ? Où est-ce qu’on est ?

- Je suis l’Inquisiteur. Vous êtes à Orion.

- Mais qu’est-ce que tu me racontes ?

- Vous êtes mort. Nous vous offrons une nouvelle chance de servir votre pays. Vous allez devoir oublier votre ancienne vie. Suivez-moi je vous prie.

Pour la première fois, je découvrais le complexe secret d’Orion. En suivant l’Inquisiteur, je pouvais apercevoir des jeunes hommes et femmes s’entrainer au combat, d’autres dans une salle pleine d’ordinateurs. Il y avait beaucoup d’allées et venues dans les couloirs. L’Inquisiteur m’emmena dans une pièce relativement sombre. Il y avait une machine, comme celles que l’on trouve chez le dentiste avec le siège, le bras mécanique pour la lumière, et plein d’autres outils. Je fus attaché à ce siège par quatre gardes qui n’eurent aucun mal à me maitriser étant donné la grande quantité de drogues et de tranquillisants que l’on m’avait injecté.

C’est à ce moment-là que ma mémoire fut effacée. Comment je le sais ? Parce que certains flashs me reviennent parfois. Des morceaux de souvenirs qui apparaissent comme par enchantement. Je sais que c’est à ce moment-là que l’Inquisiteur m’a « formaté » comme elle aime si souvent le qualifier. J’ai totalement été réécrit. Je ne sais pas quel procédé elle arrive à une telle prouesse. En me charcutant le cerveau ? En usant d’un alter ? Je n’en sais rien. Mais à priori ce que je sais, c’est qu’en arrivant à Orion, ils savaient déjà tout de moi et de mon passé. Seuls certains souvenirs m’ont été retirés ainsi que ma personnalité.

Il faut savoir qu’Orion est une organisation secrète financée par des fonds totalement inconnus. Orion envoie ses agents dans le monde entier, servant des intérêts qui s’étendent au-delà des frontières russes. Personne n’a jamais réussi à mettre la main sur cette information. Les agents n’ont aucune existence officielle, aucune famille et donc personne pour les identifier ou les chercher. Ils sont conditionnés, entrainés et formatés pour exécuter des missions. Des missions qui servent les intérêts de personnes influentes. Les principales activités d’Orion sont l’espionnage, l’assassinat, le sabotage ou encore l’infiltration.

Les recrues qui sont les nouveaux arrivants d’Orion, viennent de différents horizons. Ils reçoivent tous une formation afin de compléter leurs acquis. Entrainement intensif au combat, maniement des armes, maitrise de plusieurs techniques de piratage informatique ou encore au déminage. Nous apprenions également à nous servir de notre corps à travers des jeux de séduction, de mensonges et de manipulation. En gros ? Le parfait James Bond. Sauf qu’une fois l’entrainement des recrues terminé, venait l’heure de la mission d’essai. Une fois jugées prêtes par les instructeurs, les recrues sont envoyées pour leur première mission. En cas d’échec, elles sont soit exécutées, soit envoyées en mission suicide à leur insu. Il n’y a pas de place pour les faibles à Orion. En cas de réussite, les dirigeants décident en fonction du verdict de l’Inquisiteur suite à la mission, la fonction que la recrue va occuper au sein de l’organisation.

Il existe trois rangs distincts au sein d’Orion. Les agents de terrain, les nettoyeurs et les gardiens. En réalité, les agents et les nettoyeurs ne connaissent pas l’existence des gardiens. Une fois confirmées, les recrues ayant obtenues leur rang ne sont plus confinées dans le quartier général d’Orion et peuvent vivre sous couverture parmi les citoyens lorsqu’ils ne sont pas en mission à condition de ne pas compromettre leur couverture.

Les Agents de terrain sont ceux qui effectuent la plupart des missions d’Orion. Ils sont le bras armé de l’organisation et peuvent être envoyés sur tous types de missions. Viennent ensuite les Nettoyeurs. Leur spécialité c’est l’assassinat et la disparition des cadavres. Ils excellent également dans l’art de maquiller les meurtres en suicides ou en accidents. Les nettoyeurs sont en général d’anciens agents de terrain aux aptitudes exceptionnelles. Redoutables, ils sont craints par la plupart des agents d’Orion. Ce sont les nettoyeurs qui s’occupent des « sanctions internes ». C’est à eux que l’on confie la tâche d’éliminer un agent ayant enfreint une règle d’Orion comme la compromission d’une couverture ou encore une liaison avec un civil.

Au sein d’Orion, chaque agent est classifié en fonction de ses compétences ainsi que son niveau de dangerosité. Ce système créé une certaine hiérarchie au sein d’Orion, faisant en sorte que les plus faibles craignent et respectent les plus puissants. Les compétences et la polyvalence d’un agent sont représentés par une lettre allant de « B » à « S », respectivement du plus faible au plus fort. Ensuite le niveau de dangerosité se caractérise par un chiffre allant de 4 à 0. Un agent classé A-0 sera donc plus compétant et plus dangereux qu’un agent classifié A-4.

J’ai opéré pendant une année en tant qu’agent de terrain. Quelque chose avait changé en moi dès lors que l’on m’avait « formaté ». Je n’étais plus celui que j’étais avant. Et même si je ne sais plus grand-chose de celui que j’étais dans le passé, j’ai un sentiment désagréable. Une sensation de n’être qu’un morceau de moi-même. Les meilleurs chez Orion sont ceux qui exécutent les ordres avec efficacité sans poser de question. Sans se remettre en question. Je faisais partie de cette catégorie. Pas d’états d’âmes. Seulement une mission à accomplir.

Très rapidement, je suis passé de A-1 à S-4. Une promotion due à mon taux de réussite parfait. Cent pour cent de mes missions avaient été menées avec succès. Un tremplin qui me propulsa dans les coulisses de la mort. En devenant Nettoyeur, je suis devenu l’ange de la mort d’Orion. Et putain de merde, il y avait un paquet d’anges de la mort. Des hommes et des femmes d’une puissance considérable, capables de mener à bien n’importe qu’elle tâche. Être un soldat au sein des Spetsnaz fait déjà de toi une véritable bête. Mais lorsque tu en viens à maitriser toutes les techniques d’assassinats, à avoir une connaissance parfaite sur les différentes manières de faire disparaitre un corps et que tu fais ça bien, tu deviens une véritable machine. Un être humain ne peut pas effectuer ce genre de tâche. C’est la raison pour laquelle elles sont confiées à des « démons ».

Lorsque vint le moment, je fus contacté par l’Inquisiteur afin de rencontrer le président. La fameuse personnalité à la tête de toute cette structure. J’avais été sélectionné pour un nouveau programme. Celui des « Gardiens ». L’élite d’Orion, des agents aux profils incroyables. Cinq personnes choisies pour travailler sous les ordres directs du président. Les seuls agents d’Orion à connaitre l’identité du véritable patron d’Orion. Notre fonction consiste à garder, protéger et mettre à jour la « boite noire ». Un disque dur à la pointe de la technologie remis à chaque Gardien. Ces disques durs contiennent des informations ultra sensibles auxquelles même les Gardiens n’ont pas accès. Des informations durement acquises par les agents de terrain et les nettoyeurs. Des informations  extrêmement sensibles pouvant avoir des conséquences catastrophique pour certains pays. Chaque disque dur est techniquement inviolable. Chaque mois, à l’aide d’une clé USB sécurisée, les gardiens mettent à jour les boites noires. Ils ont pour ordre de divulguer leur contenu si jamais le président ou Orion venaient à être compromis ou à tomber.

Chaque Gardien s’est vu attribuer un pseudonyme spécifique afin de garantir les couvertures civiles de chacun d’entre eux. Le mien : Ethan. Chacun d’entre nous mène une vie civile, opérant pour Orion dans la plus grande discrétion. Nous ne nous connaissons pas. La seule chose que je sais sur les autres gardiens, c’est leur pseudonyme. Azrael, Seth, Felix et Jason. En devenant Gardien, une nouvelle variable est venue s’ajouter à l’équation. Le « Régime ».

Le régime est à la fois une bénédiction et un fléau pour les Gardiens. Deux pilules qui altèrent les chromosomes. La verte est associée au physique. Ce cachet a pour seul effet que notre mitochondrie consomme 1,5 % de protéines en plus. Mais ce pourcentage aussi petit soit-il, implique aussitôt une accélération du rythme cellulaire, une meilleure oxygénation et une force accrue. La pilule bleue quant à elle affecte l’intelligence, la régénération et la plasticité neuronale. Amélioration des fonctions sensorielles, suppression de la douleur… C’est l’une des plus grandes avancées en matière de modification génétique qui n’ait jamais été faite.  Alléchant n’est-ce pas ? Sauf que nous sommes tous dépendants de ce régime qui s’apparente plus à une drogue qu’a une médication. Chaque trimestre, je dois me réapprovisionner pour le « Régime ». Je dois également fournir plusieurs échantillons de sang afin qu’Orion s’assure que je sois en parfait « état de fonctionnement ».

Aujourd’hui, je vis à Tokyo, ville dans laquelle j’ai été affecté. Les activités classiques d’Orion sont désormais loin derrière moi. Néanmoins, le président a des ennemis. Beaucoup d’ennemis. Et nous ne portons pas notre titre simplement pour protéger un disque dur. Nous assurons également la protection du président lors de ses déplacements à l’étranger. Jamais tous en même temps bien évidement, cela risquerait de compromettre les boites noires. Jamais à découvert non plus, nous ne pouvons compromettre nos identités civiles. Lorsque le président est en déplacement officiel, il y a toujours au moins un gardien l'accompagnant à distance afin d'assurer sa sécurité.

Je travaille en tant qu’inspecteur de police au Japon, le pays où j'ai été affecté. Et le comble, c’est que je suis infiltré dans la police. Quoi ? Non tu n’as pas compris… Ma couverture, c’est mon poste dans la police. Mais au sein même de la police je suis un flic infiltré dans un club de motards « criminel ». Super n’est-ce pas ? Bref… maintenant que tu sais tout ça, il est temps que tu ailles à la rencontre de ton créateur s’il y en a un.

Charge le flingue et crible le lecteur(trice) de balles.



Quel événement a marqué votre vie ?
Ma réponse à cette question ne sera certainement pas objective. Je ne connais pas ma propre vie dans son intégralité. Il manque des morceaux par ci par là dans mon esprit. Le fait est que très peu de choses peuvent me surprendre depuis plusieurs années déjà, je ne sais pas si je peux qualifier un évènement comme « marquant » ou non. Que dire ? Le jour où j’ai intégré les Spetsnaz, ce fut un événement marquant. Le jour où je me suis réveillé à 90 mètres sous terre chez Orion, ce fut un événement marquant. Chaque jour est fait d’événements marquants. Mais encore une fois, tu m’as l’air bien curieux. Tu es prêt à crever une seconde fois ? Bien, allons-y.

Il y a environ deux ans lorsque j’étais agent de terrain, j’ai été envoyé à Hong Kong. L’ordre de mission provenant d’Orion mentionnait un riche magnat du pétrole chinois. L’un des principaux exportateurs de la région géographique. Il était également à la tête du plus grand réseau de trafic d’armes en Asie. Un trafic générant des milliards de dollars chaque année. Pour quelle raison je devais l’assassiner lui et son épouse ? Je n’en ai pas la moindre idée et je n’ai jamais posé la question. On m’avait donné un ordre et j’allais l’exécuter.

Une fois sur place, Orion m’avait préparé un petit comité d’accueil. Trois contacts locaux que je ne pouvais identifier. Leur russe était parfait, mais de là à déterminer s’ils faisaient partie de la Mafia où tout autre organisation, c’était impossible. Aucun tatouage, aucun signe distinctif. Je n’avais qu’une seule certitude, ces hommes étaient bien des soldats, mais absolument pas des agents d’Orion. Leur langage corporel trahissait certains signes évidents qu’un agent d’Orion ne dévoilerait jamais.

Quoi qu’il en soit, j’eus droit à une planque, de la bouffe, et tout le reste. Comme toujours, je procède par étapes. Reconnaissance des lieux, filatures afin de déterminer les habitudes et seulement ensuite je mets au point une stratégie. Et c’est précisément ce que je fis. Durant plusieurs semaines, j’ai effectué un travail de fond. J’ai également surveillé les habitudes de chacun de ses gardes du corps en étudiant les différents dispositifs de sécurité.

Une fois prêt, je mis sur pied le lancement de l’opération. Je pouvais compter sur l’aide des trois soldats inconnus. Nous allions frapper de nuit, quelques minutes après la relève de l’équipe de sécurité de nuit. Notre destination était un énorme château perdu en plein milieu d’un grand bois. J’avais réussi à cartographier l’ensemble de l’architecture grâce à un « drone scanner » à infrarouge. Nous savions précisément où nous devions nous rendre. Nos cibles étaient le puissant patron ainsi que son épouse.

Nous sommes donc arrivés par les bois, furtivement, armes munies de silencieux en éliminant progressivement chaque garde. Une balle dans la tête ou une neutralisation au couteau. Du travail propre. Derrière, nous pouvions compter sur l’aide d’un hacker expérimenté afin de ne pas nous faire griller par les caméras de surveillance.

Une fois les gardes éliminés, nous nous sommes munis de masques à gaz avant de mettre le feu à tout le rez de chaussée. Personne ne pourrait ainsi sortir à moins de sauter par les fenêtres se trouvant en hauteur. Progressivement, nous avancions dans la gigantesque demeure, fouillant chaque pièce jusqu’à tomber sur la chambre des cibles. L’odeur de la fumée ne les avait pas encore réveillés. Je me suis approché de la femme avant de lui trancher la gorge, sectionnant la jugulaire et la carotide. Son sang chaud inonda ma main appuyée contre sa bouche. Néanmoins, ses tremblements réveillèrent rapidement son époux qui écarquilla les yeux devant la scène. Il n’eut pas le temps de prononcer ne serait-ce qu’une onomatopée que je lui avais déjà logé une balle pile au milieu du front. Mission accomplie. Efficacité et réussite. Orion serait une fois de plus fier de moi.

Attention - Scène pouvant heurter la sensibilité:

Le feu consumant l’édifice avait entamé une bonne partie de l’étage. Je devais m’exfiltrer rapidement avant l’arrivé des secours. La jeune fille était toujours couchée sur le lit, un homme l’écrasant tandis que les deux autres étaient affalés à côté d’elle. Elle était toujours attachée. Une question surgit dans mon esprit : Pourquoi la laisser mourir brûlée vive tandis que je viens de la sauver ? Je n’éprouvais pas réellement le besoin de la sauver. Qu’elle meure ne me faisait ni chaud ni froid. Mais comme dit, j’aime le travail propre. Et là, ça ne l’était absolument pas. Je fouille dans les poches des hommes avant de trouver les clés des menottes et libérer l’adolescente. Elle ne réagit plus et ne pleure plus. J’arrache le masque à gaz d’un cadavre avant de le mettre sur la tête de la petite.

Posant la fille sur mes épaules, j’enjambe la fenêtre de sa chambre avant de sauter. Mon pouvoir me permet de me réceptionner souplement sans dégât. Je peux clairement entendre les sirènes au loin. Il est temps pour moi à ce moment-là de m’en aller. Je pose la fille sur l’herbe humide. Elle lève alors la tête et me regarde une dernière fois avant que je ne tourne les talons pour m’enfoncer à nouveau dans les bois.

Un évènement marquant ? Peut être bien. C’est la première fois depuis ma « renaissance » que je ressens quelque chose comme ça. Je suis un tueur. Je suis un espion. Mais j’ai vraisemblablement une conscience. Maintenant que tu sais tout de cette opération secrète, je ne peux pas te laisser vivre.

Charge le flingue et crible le lecteur(trice) de balles.



Quels sont vos rêves, idéaux ainsi que vos objectifs pour l’avenir ?
À vrai dire, c’est une question à laquelle je ne pense jamais. Comment veux-tu avoir des perspectives d’avenir là où ton propre passé t’es inconnu ? Je pense que sur le long terme, si jamais j’y parviens sans perdre la vie, je me concentrerai sur la réappropriation de mes souvenirs. Savoir qui je suis réellement, qui sont mes géniteurs, connaitre l’endroit où je suis né et où j’ai grandi.

Ensuite je pourrais peut-être penser à l’avenir. Mais pour l’heure, je travaille pour Orion et ma mission passe avant tout. Je dois m’assurer que ma couverture tienne tout en continuant d’exécuter les ordres du président russe, la patron. Je n’ai ni famille, ni amis. Les relations sentimentales sont prohibées par le règlement des agents d’Orion. Je vis simplement au jour le jour, profitant des plaisirs qui sont à ma disposition. Les femmes et la boisson. Faut bien que je me vide la tête et… Enfin bref.


Trame


Que pensez-vous de votre Alter, et de l'existence même de ceux-ci ?
Mon alter. « L’ultime recours » comme on le nomme chez Orion. Tout le monde sait ce qu’est un alter. Tout le monde sait aussi qu’ils se déclarent dès la petite enfance. Moi par contre, je ne suis sûr de rien encore une fois. Est-ce que je suis né avec ce don ? Me l’a-t-on implanté par un quelconque procédé chirurgical ? Je n’en sais rien. Tout ce dont je suis sûr, c’est que je ressens bel et bien ce pouvoir en moi de la même façon que mon cœur pompe mon sang ou que mes poumons se gonflent et se dégonflent en continu.  

Je peux vraisemblablement altérer la gravité terrestre. Les alters ne touchent qu’un cinquième de la population mondiale. J’en ai vu des alters dans ma vie, mais jamais un qui soit similaire au mien. Attirer, repousser, alléger, alourdir, écraser, la liste est longue. C’est l’un des facteurs principal qui a fait que j’occupe aujourd’hui la fonction de Gardien auprès d’Orion. La règlementation concernant les alters à Orion est extrêmement stricte. Interdiction formelle d’utiliser son alter en dehors des missions. Et même en mission, l’alter ne doit être utilisé qu’en dernier recours. Pourquoi ? Un alter, c’est un peu comme de l’ADN, une fois connu, il suffit de patienter et d’attendre qu’il refasse surface afin de pouvoir relier des affaires. Et Orion ne tient pas à être découvert…

C’est l’une des causes principales pour laquelle les agents d’Orion meurent. Beaucoup ne respectent pas cette règle fondamentale de l’agence et se voient éliminés par les nettoyeurs. La loi japonaise règlemente l’utilisation des alters. C’est ce qu’on entend souvent. Au même titre que les armes à feu, cette règlementation n’est en réalité qu’une interdiction pure et dure consistant à garder le contrôler sur les gens. Et si cette règle n’est pas respectée, un grand bonhomme vêtu d’une combinaison moulante, d’un slip qui pue et d’un rideau sur les épaules vient te frapper sur les doigts parce que tu as utilisé un prolongement de ton corps. Ridicule.

Pour ma part je n’ai pas vraiment le choix. Je suis bien obligé de me plier aux règles. Ce n’est pas la prison qui m’attend, c’est la mort. Mais avant de mourir, c’est dans le dernier étage d’Orion que l’on t’envoie. « Inferno » comme l’appelle l’Inquisiteur. Une zone strictement réservée au personnel scientifique qui pratique toutes sortes d’expériences. Je ne préfère pas essayer pour être franc. Et puis, Orion connait et étudie chacun de nos alters. L’agence ne laisse rien au hasard. Pour chaque alter, il y a un protocole de défense et d’annihilation. Ils ont des contre-mesures pour chacun de nos alters. Ils évitent ainsi de perdre le contrôle sur nous.


Quel est votre rapport au Crime ?
Qu’est-ce qu’un crime ? Par définition c’est une infraction à la loi. Un acte fâcheux, une erreur, une faute grave. Quelque chose de mal. Nous obéissons tous à des règles, des principes, des codes. Les miens sont différents des tiens qui sont eux aussi différents des autres. J’ai été conditionné à tuer des gens en gardant à l’esprit que c’est une bonne chose et que je le fais pour mon pays. Tout ce que nous faisons à Orion, nous le faisons au même titre qu’un soldat, qu’un policier ou que tout autre défenseur de la nation. Nos méthodes sont différentes et notre visibilité également, voilà tout.

Mon problème réside dans le fait que je suis incapable de faire la distinction entre le bien et le mal. Bizarre ? Probablement. Je suis très loin d’ignorer ce que représentent ces valeurs normatives. Tous les jours autour de moi, j’observe le monde. J’observe comment vivent les autres, comment ils se comportent entre eux et comment ils évoluent. Et j’apprends. Telle chose est bonne parce que les valeurs de la société font que… Telle chose est mauvaise parce que les valeurs de la société font que… Je conçois parfaitement ces deux idées. Là où les choses se compliquent, c’est que je suis incapable de ressentir quoi que ce soit. Que je tue un enfant ou que j’en sauve dix, l’action est la même pour moi. Comprendre ce qu’est le bien et le mal me permet de me camoufler en m’intégrant dans la société. L’Inquisiteur a fait de moi un sociopathe, incapable de ressentir certaines émotions à l’égard des autres mais également à l’égard de moi-même. Mais ce n’est pas cela qui m’empêche de faire ce que j’ai à faire et de le faire bien.

Comment et pourquoi êtes vous devenu ce que vous êtes aujourd'hui  ?
Alors là vous êtes bien entrain de vous foutre de ma gueule. Ça fait des plombes que je vous raconte ma vie de merde. Et je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule. Déjà, ça fait deux fois que je te flingue, mais t’es toujours là. Comment tu fais putain ? Bref t’as intérêt à la boucler et à rien raconter, sinon j’trouverai un moyen de t’éradiquer de la surface de la Terre. Je suis très doué pour ça.

Bref qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ? J’ai une couverture à maintenir. Je vis dans un appartement sobre dans un quartier populaire de la capitale japonaise. Bah ouais, j’ai des fonds illimités avec Orion, mais la couverture avant tout. Salaire d’inspecteur de police, donc vie d’inspecteur de police. Après le sexe, ce que j’aime le plus, c’est la bécane. Ma bécane.
J’ai infiltré plusieurs organisations criminelles et j’en ai fais tomber un paquet. Il parait que je suis un bon flic. Mes méthodes sont quelques peu controversées, mais dans l’ensemble, on trouve que je fais bien mon job. Et c’est tant mieux. Sauf que là, depuis quelques semaines, j’ai infiltré un gang de motards. Rien de bien méchant, du trafic d’armes principalement. C’est un groupe qui me plait plutôt bien. Ils ont de belles bécanes, il y a des filles bien montées qui s’occupent de nous. La belle vie. Il va bien falloir les envoyer au trou à un moment ou un autre pour préserver ma couverture (oui encore et encore ma couverture je sais). Mais pour l’instant, je profite un peu.

J’ai mes habitudes. Je suis réglé telle une montre suisse. Je ne laisse jamais rien au hasard. Le matin, c’est toujours la même chanson. Le tapis de course. Ensuite, le sac de boxe. Préserver ma force et mon endurance sont deux de mes priorités en tant que Gardien. Ensuite en fonction du jour, soit j’entame ma journée comme un citoyen modèle, soit je dois me charger de la mise à jour de la « boite noire », soit je dois aller chercher mon « régime ».

Charge le flingue et crible le lecteur(trice) de balles.


Toujours pas… Tu es vraiment très fort. Bref je suis fatigué de parler. Tu connais à peu près tout ce que je sais sur moi-même.


Derrière l'écran

Pseudo : Nasuko pour les intimes
Âge : 24 ans
Comment as-tu connu le forum ? : DC Asao
maxou’


Dernière édition par Ethan le Mar 25 Juin - 12:22, édité 5 fois
Sanggyae M. Wangchuck
Civil
Sanggyae M. Wangchuck
Surnom : Le Petit Prince
Profession : Troisième Prince du Bhoutan, Ambassadeur au Japon || Réfugié politique.
Rang : B
Points d'expérience : 740
Renommée : 155
Alignement : Juge
Re: [AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan || Ven 3 Mai - 5:31

Re-bienvenue parmi nous @Ethan

Mais c'est que tu nous reviens avec ce personnage ! Très chouette tout ça !

Si tu as le moindre souci, tu me dis ^^ Junko et moi seront ravies de t'aider !

Lorsque tu auras terminé ta fiche, n'hésite pas à en faire part à la suite de ce message. L'une de nous viendra s'en charger o/

Cordialement,

Le Petit Prince.
Invité
Invité
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Re: [AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan || Mer 22 Mai - 0:09

Salut !

Je passe pour préciser que j'ai posté un ralentissement avec mon compte principal. Donc ne vous inquiétez pas je suis toujours là, je ne déserte pas. La rédaction de ma présentation sera juste quelque peu retardée.

Peace
Invité
Invité
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Re: [AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan || Lun 1 Juil - 3:42

Salut

Petit passage pour prévenir que ma fiche est terminée.

Merci d'avance.

Peace
Shizumi Junko
Civil
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Surnom : /
Profession : Chirurgienne
Rang : C
Points d'expérience : 2824
Renommée : 87
Alignement : Rebelle
Re: [AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan || Jeu 4 Juil - 22:53


Bienvenue sur le forum


Alors, après ces modifications et discussions, à nous! Du coup, ce petit sociopathe est bien intégré au Japon, j'ai hâte de le voir développer des sentiments (surtout pour une certaine détective privée...) Je n'ai pas grand chose à redire, si ce n'est que j'aurais aimé en savoir plus sur sa couverture et son passé, vu que je suis une grosse curieuse, mais tu nous montreras ça inRP.
Tout est bon, je te valide donc rang B avec 130 de renommée, t'ajoute dans les listings. Tes accès et ta couleur ne devraient pas tarder à t'être donnés.

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, de ton alter, de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

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Re: [AV/T - SW/SJ]Présentation - Ethan ||

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