[AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation
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[AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation

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[AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Sam 16 Juin - 1:50

Blackthron Macbeth




NOM & PRÉNOM : Blackthron Macbeth

ÂGE : 2 fois 75, moins 300, j'ajoute 45 000, je fais ça, je retiens 30, je découpe cette poule en deux, je mange 9 bonbons à la fraise je jette ceux au réglisse... et si je me souviens de mes cours sur la loi binomiale ça nous donne... Oui, j'ai 29 ans !

SURNOM : … Ghehehh ! Mon nom de scèèène ? Euuuuh... Ah, oui ! Je ne suis qu'un mythe parmi tant d'autres, inspirant la crainte chez les enfants et le rire chez les grands... à moins que ce soit l'inverse. On me connait également sous le joyeux surnom de Croque-Mitaine. Petits et grands, mesdames et messieurs, héros et vilains, soyez sages ou sinon... Ghehe...Hihihihihi... Nyuhuhu... Bwahahahaaaa !

RANG : Le plus haut que je puisse avoir

PROFESSION : J'occupe mes journées en tant que CPE de Yuei. Il faut bien gérer la vie des étudiants, entre les conseils de classe, les relation avec les parents, les heures de colles, les activités fun de l'école et nanani et nanana...

ALTER : Mon alter je l'ai nommé Muppet Zipper Show – Permet à l'utilisateur de créer des fermetures éclair sur ce qu'il touche

AVATAR : Undertaker - Kuroshitsuji
[AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation Mha3210

Présentation


PHYSIQUE & CARACTÈRE



Kyaaaashashahahahhh..ah..arrg..AAAAAARG ! Hum, hum. Excuse-moi, j'étais en train de m'étouffer dans mon rire. Bon Bon Boooon mon enfant... si je ne me trompe pas tu es... tu es...Invité. Si tu es là c'est pour savoir qui je suis n'est-ce pas ? Dans ce cas, pas de blabla et allons-y. Alors, je suis un charmant homme devant faire deux mètres et trois centimètres pour quatre-vingt-sept kilogrammes. Oui je suis assez grand et comme dit le proverbe tout ce qui est grand est élégant. Mais tout ce qui est petit aussi hein ! Bref, c’était pour l’idée générale. Mon enfant, passons à la suite qui risque d'être géniale et qui dévoilera un peu plus sur ma personne.

En se focalisant uniquement sur mon visage, il m’est déjà arrivé d’être confondu avec une femme ou une sorcière. Je ne sais pas si c'est dû à la forme ovale de mon visage ou à mon teint pâle. Mais je crois que ma coiffure y est pour beaucoup. J'ai une chevelure tirant vers le blanc argenté. Pour ce qui est de la coiffure, j’ai des cheveux un tout petit peu longs, ils m’arrivent aux cuisses ou un truc comme ça. Tu savais que les hommes avaient plus de cheveux que les femmes, mais qu'en général, les femmes ont les cheveux seulement plus longs ? Et bah moi j'ai des cheveux plus longs que beaucoup de femmes mwahahahaah ! En fait, j'ai tellement de cheveux que j'ai une cascade de mèches sur le devant du visage. En gros, j'ai une frange assez longue pour que les seules choses que l'on puisse distinguer sur mon visage sont mon nez et ma bouche. Mais qu'en est-il de mes yeux ? Eh bah, ils sont bien cachés comme derrière un rideau ! Si un jour tu as la chance de voir mes yeux... Nishishishi !.. Tu verras qu'ils sont d'un vert inoubliable. On dit que j'ai toujours le sourire aux lèvres... et c'est vrai car rien n'est plus beau qu'un rire. Alors, tu auras souvent l'occasion de voir la blancheur de toutes mes dents.  Je crois avoir fini avec mon visage. Ah... Pour les plus attentifs j'ai une cicatrice qui me traverse le visage. Elle part de mon crâne, passe par l'oeil gauche et fait son petit chemin jusqu'à ma joue droite.

Avançons avec mon corps, ahhh le corps humain. Une des plus belles choses qui soient. En ce qui concerne le mien, il est assez basique. En prenant un rapport taille/poids, on peut constater que je suis de bonne constitution. J'ai calculé mon IMC et il se trouve que je suis dans la moyenne, mais tout ça c'est des bêtises. Quel que soit le corps que l'on a, il se doit d'être chéri parce qu'il est beau. Mais revenons en à ma personne. J’ai une musculature simple, ce qu'il faut où il faut pour protéger les femmes et les enfants ; que ce soit au niveau de mon tronc ou de mes membres. En ce qui concerne de mes membres, ceux-ci se trouvent être assez longs, ils doivent donc être par conséquent l’origine de ma grande taille. Pour ce qui est de ma musculature, elle n'est pas imposante, mais belle est bien existante. Formée par mon temps en tant que héros et par les tonnes de sucre que je mange. Comment ça le sucre n'affecte pas les muscles ? Et le cerveau alors?... Bon d'accord ce n'est pas un muscle, mais tu sais que je sais que ce n'est pas un muscle et tu sais que j'aime le sucre.

On peu souligner que j'ai de longs ongles de doigts vernis de noirs dont je prends soin tout les jours. Ensuite, il se trouve que mon cou, mon torse, mes bras, ainsi que mes cuisses sont parsemées de cicatrices. D'où viennent ces cicatrices ? Maaahhh chaque homme à ses secrets. Et ce ne sont pas des choses à raconter à des enfants. Mais si tu veux vraiment tout savoir, quelques cicatrices sont dessinés par mes propres soins avec un peu de maquillage. Il ne reste plus qu'à trouver quelles sont les vraies et quelles sont les fausses.  

Bwahahahah dit moi ce que tu portes je te dirai qui tu … tu... Alors, commençons avec Miss Valentine. Qui est Miss Valentine ? Et bah... C'est ma partenaire, mon amie, ma confidente, ma moitié, mon amour, mon chapeau ! J’adore porter des chapeaux, car... Bah c'est cool en fait. Le mien est un haut de forme de feutre noir. Mon chapeau est assez grand pour ajouter 20 centimètres à mes 2 mètres. Oui, il est parfois compliqué de passer sous une porte, mais se baisser reste à la porté de n'importe qui. Mon chapeau est orné d'un foulard à son sommet afin d'y ajouter une touche d'élégance. En guise de vêtement, je m’habille le plus principalement avec une toge noir à manche longue qui m'arrive aux mollets, en dessous de  laquelle je porte un pantalon tout aussi noir histoire de pas avoir froid. Il se peut que, lorsque je sors et qu'il fait froid, je me vêtisse d'un trench noir de l'ère Victorienne. Afin de me déplacer, je porte des bottes noirs à talons. Elle sont faites de cuire et sont montantes jusqu’aux genoux. Oui oui oui, il faut tout coordonner. En ce qui concerne les ornements, parce que oui il y en a, commençons par mes oreilles. Je possède un industriel sur chaque oreille, vous savez c'est cette barre qui vous traverse l'oreille. Ensuite, je possède deux boucles d'oreille sur chaque lobes. Je porte des lunettes lorsque je lis ou simplement pour la classe. J'ai deux grand colliers d'améthyste , c'est une belle pierre violette, ainsi qu'une bague d'émeraude à l'index gauche.   J'ai aussi une écharpe grise posée sur l'épaule gauche dont le nœud d'attache se fait au niveau de ma hanche droite. Après on peut souligner que j'aime bien me déguiser en tout et n'importe quoi  surtout n''importe quand, mais ça c'est une autre histoire. Je pense que l'on va s'arrêter ici mon enfant.

Blablatons peu blablatons bien, si tu veux que je te parle de moi dans le détail, tu devras me raconter une blague. Si elle est drôle, on parle sinon retente ta chance. Mais imaginons que tu m'aies sorti une bonne blague, voici ce que je te dirais. Mmmhh... Je pense que je suis quelqu’un d’assez simple. Je t'aime toi, j'aime cette chose là-bas et celle-ci aussi ! Ah et il y a ce truc devant ! En fait j’aime la vie et tout ce qui la compose, car tant que l'on est en vie il nous est possible de rire. Sache que si tu me fais rire, tu pourras me demander ce que tu souhaites. Oui, j'ai fait du rire de ma monnaie d'échange. En effet, nous vivons pour rire et rien d'autre. Dis-moi qu'est-ce qui est plus beau qu'une femme souriante ou un enfant qui rigole ? N'essaye pas de réfléchir, il n'y a rien. Pour ce que je n'aime pas baaaaah.. Il faudrait que je trouve une raison à pourquoi je n'aime pas cette chose en particulier, mais sinon il n'y a rien qui me vient en tête, si ce n'est les enfants pas sages ! Alors si tu fais des bêtises je viendrai te voir pour te faire passer un sale quart d'heure. Qu'est-ce qui définit la sagesse ? Ca c'est à moi d'en décider. Voilà voilà, c'était moi et mon rapport à la vie.

Pour ce qui est de mon rapport à la société, disons que... Hum, hum...

Concernant mon rapport aux personnes...  Bah lançons-nous avec les enfants. Ils sont sources de rire et de bonheur donc ils sont surement ce qu'il y a de plus important au monde. En plus on peut leur faire des câlins, des bisous, des chatouilles tout ça, tout ça ! C'est peut-être de ma passion pour les enfants qu'on me surnomme le Croque-Mitaine en tant que héros. Eh oui, je viens voir les enfants pas sages afin de leur faire peur et ainsi les rendre plus sages. Et de mes souvenirs, on est tous l'enfant de quelqu'un. Donc, je considère tout le monde comme un enfant et par extension les vilains ne font pas exception à la règle. Par conséquent, je viens aussi rendre visite aux méchants afin de les remettre sur le bon chemin. Enfin, bon. Je dis ça, mais c'est seulement parce que je trouve qu'il est plus marrant d'être un héros qu'un vilain. Chasser les vilains et ce quelle que soit la méthode, c'est super excitant. Oui, je me permets des choses que je conseillerai pas aux autres. Surtout que le jour ou l'autre côté sera plus marrant baaaah... qui sait ce qui se passera. Naaaa je plaisante. Pour le moment, je ne pense pas me détourner du chemin des héros.

Oh dernières choses. On dit que j'ai quelques mimiques lorsque je parle, j'effectuerai de grand geste avec les bras dans tous les sens. On dit aussi que je suis assez tactile. Je ne sais pas si tout ça est vrai, mais j'essayerai de prendre un miroir la prochaine fois. Aussi, j'utilise rarement le prénom ou le nom de la personne à laquelle je m'adresse, je préfère utiliser des surnoms, c'est plus joli. Même si certains échappent à la règle, mais ça c'est une autre histoire.

HISTOIRE



Il était une fois...


Dans des contrées lointaines et reculées, une vaste terre verte entourée par les eaux. Terre où le charme et l'élégance se côtoient main dans la main, terre où le... euuuh... Bon je n'ai pas de suite, mais retiens que c'est l'Angleterre. Oui, je vais te raconter mon histoire et celle-ci commence en Angleterre, ce pays dont je suis originaire et où je suis né il y a 29 ans déjà... Ah oui, je suis née un 31 octobre.

Je dois avouer qu'il n'y a pas grand-chose d'intéressant à dire. En fait, je suis fils unique né dans une famille de nobles, plus exactement dans une famille de comtes. Dans la noblesse anglaise, il existe une hiérarchie entre les tires de noblesses et le titre de comte, lui, constitue le troisième titre le plus élevé. Par conséquent, j'étais prédestiné à acquérir certaines mœurs et valeurs. Mon éducation, n'a pas été des plus simples, car codifié par mille et une choses pour qu'un jour je devienne comte à mon tour une fois plus grand. Honnêtement ce style de vie ne m'a jamais plu. J'arrivais à me procurer quasiment ce que je voulais, mais seulement parce que j'avais ce statut particulier et non pas par mes propres moyens. C'était ennuyant, beaucoup trop ennuyant. Dès mon plus jeune âge j'avais compris ce proverbe qui disait que l'ennui est le pire ennemi de l'homme. Avoir tout et n'importe quoi parce que les choses font qu'elles nous le sont dues m'exaspérait. Et j'étais le seul de ma famille à sembler penser de la sorte. On pouvait même élargir cela à mon entourage. Toutes les personnes que je rencontrais étaient des nobles s'étant parfaitement accommodés de ce style de vie. Ils dégageaient tous cette impression de valoir mieux que quiconque et cela ne me plaisait pas, je ne souriais pas.

Ah... En fait j'avais une échappatoire, faible, compliqué, mais existant. Dans ce monde une grande part de la population naît avec un alter et c'était mon cas. Je l'ai découvert lors d'une soirée mondaine. Durant le buffet, j'avais le cou qui me démangeait et naturellement, je m'étais gratté bien que ce ne soit pas quelque chose de conventionnel dans le milieu. C'est alors que soudainement, une fermeture éclair s'était tracée autour de mon cou, cette dernière s'était intégralement ouverte et ma tête s'était détachée de mon corps pour rouler par terre. Deux secondes, c'est le temps qu'il a fallu pour créer un mouvement de panique dans la salle des convives. La première avait servi pour un silence qui avait duré une éternité. Lorsque la scène « d'horreur » eut lieu, ce fut un sacré désordre parmi les effrayés, ceux-ci avaient surement cru que j'étais mort. Cependant, j'arrivais encore à bouger la partie basse de mon corps bien que mon champ de vison fût bloqué sur un point fixe étant donné que je ne pouvais plus bouger ma tête. Après quelques efforts de coordination, j'avais réussi à imbriquer ma tête sur mon corps et comme par magie, la fermeture éclair s'était refermée. Ainsi tout était rentré dans l'ordre.

Pour en revenir à cette histoire d'échappatoire ; cette compétence, cet alter m'était unique. Il était la seule chose qui m'appartenait, la seule chose que j'avais obtenue de moi-même et non grâce à mon titre de comte. De plus, j'avais bien ri à la suite de cette découverte, mais ma famille beaucoup moins. Plus tard, dans la soirée, lorsqu'il ne restait plus que les résidents du manoir, j'eus le droit à une discussion avec mes parents. Ils m'avaient expliqué que certaines personnes développaient un alter, mais que nous, les nobles, devions pas nous en servir. Les alters servaient aux gens de la basse classe et au sein du manoir, seul le personnel pouvait en faire usage et dans l'unique but nous servir. Nous, nous devions rester purs et ne pas les utiliser. En acceptant cela, je devais renoncer à une partie de moi, pour convenir une nouvelle fois aux règles de la maison. J'avais tout de même décidé de faire usage de mon alter, mais uniquement en secret.

Quelque temps plus tard, à l'âge de 13 ans, je fis une rencontre assez spéciale, une rencontre qui impacta ma vie, une rencontre avec celle qui était censée devenir ma femme. Enfin, ma femme... C'était plus compliqué que ça. Des connaissances à mon père étaient venu nous rendre visite. Venu en famille, je dus rester avec la fille pendant que les parents parlaient de choses de grands. Ne sachant pas comment occuper cette noble, je lui avais proposé une partie d'échecs. De cette manière, on pouvait jouer et je pensais que l'on n'aurait pas eu à converser. Malgré tout, il fallait qu'on se présente, chose qui eut lieu durant la partie.

« On peut jouer longtemps, ce serait donc plus sympa si je connaissais le nom de mon adversaire. »
« Tu peux m'appeler Macbeth Blackthorn, fils de mon père et de ma mère, futur comte et blablabla. Je t'épargne les longues présentations. »
« Oh... Haha ! »
« Quelque chose de drôle ? »
« Disons que c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui parle aussi familièrement. »
« Je vais être clair, ce monde de strasses et paillettes, c'est pas pour moi, alors je te parlerai comme je le sens. Tu ne m'en voudras pas j'espère ? »
« Dans ce cas on est deux. Je savais que je m'entendrai bien avec toi Mr. Je-perds-la-tête. Je dois te remercier, ça a été le moment le plus drôle de cette soirée. »
« Ah t'étais là ? On a dû être les deux seuls à rire de la situation alors. »
« Si on est deux, on est plus réellement seul, non ? »
« J'aime bien ta façon de parler. Reste, à voir comment tu joues. Au fait, comment tu t'appelles ? »
« Tu peux m'appeler Juliette Whiteleaf, fille de mon père et de ma mère, future duchesse et blablabla. Je t'épargne les longues présentations. »


Et contre toute attente, je m'étais bien entendu avec Juliette. C'est après qu'elle soit partie que mes parents, m'avaient annoncé qu'ils prévoyaient de me marier avec elle. Etant fille de duc et future duchesse, c'était un moyen d'entretenir l'endogamie. Il est vrai que j'avais passé une bonne journée en sa compagnie. J'avais continué à fréquenter Juliette, elle aussi avait été briffé sur notre mariage arrangé. Depuis, elle s'était prêté au jeu plus ou moins ironiquement, elle m'affublait de surnoms affectueux. Je dois avouer qu'elle a été ma première amie. Charmante et intelligente elle avait ce qu'il fallait pour plaire à n'importe qui, mais il n'y avait toujours pas de volonté de ma part de me marier avec elle. J'étais bien content comme ça, notre duo était bien comme ça. Duo... c'était vite dit. Ce dernier évolua assez vite et de nouvelles rencontres allaient impacter mon destin. Ca commença lors d'une visite chez Juliette. Je m'étais rendue chez elle, mais elle n'était pas toute seule.

« Yoo Juliette ! Je vois que t'es accompa... Mais, elle pleure ? »
« Quel beau sens de l'observation, mon amour. »
« Et sinon, pourquoi elle est dans cet état ? »
« Disons que nous ne sommes pas que tous les deux à subir le courroux de nos statuts. »
« Tu parles d'un statut... Etre noble est plus une malédiction qu'autre chose. »
« C'est vrai que c'est pas facile, mais tu devrais garder le sourire. »
« Mais quel charmant mari attentionné . »
« C'est pas pour moi que je pleure, mais pour Othello. »
« Othello ? C'est... ? Et je peux savoir qui c'est cette fille Juliette ? »
« Othello Bluepetal, tu peux le voir comme un quatrième enfant du même acabit que nous, sauf que lui il est vicomte. Quant à cette fille, c'est une amie d'enfance, descendante d'une famille de chevaliers je te présente lady Cressida Redsepal. »


En fait, Cressida aimait Othello, du genre premier amour de jeunesse. En gros, elle l'aimait beaucoup. On m'a aussi expliqué qu'Othello était un enfant battu et ce pour diverses raisons dont les liens qu'il avait avec Cressida. Les deux familles se détestaient autant que Cressida et Othello s'appréciaient. Par conséquent c'était un peu compliqué comme situation. On avait tous nos problèmes régulés par notre situation familiale, chacun était motivé pour s'affranchir de tout ça et si je pouvais aider je le ferai. C'est pour ça que j'avais décidé d'organiser une escapade nocturne afin de rencontrer ce fameux Othello. M'évader de chez moi, et de tout autre endroit d'ailleurs, était quelque chose d'aisé grâce à mon alter. Bref, j'avais réussi à rejoindre Juliette et Cressida et nous avions entamé notre route pour chercher Othello. Mes camarades me mettaient en garde sur le fait de faire attention à la famille Bluepetal car chez eux, les choses se réglaient souvent par la violence.


Après avoir apposé 2-3 fermetures éclair sur les murs et en voyageant plus ou moins difficilement à travers eux ( oui j'avais du mal à gérer mon alter plus jeune ), j'avais fini par atteindre mon objectif. J'avais trouvé un garçon, recroquevillé dans un coin de sa chambre et parsemé de quelques bleus.

« Eh bah mon vieux... C'est pas la grande forme. »
« Comment t'es arrivé ici et t'es qui ?! »
« J'ai l'impression de me présenter tout le temps ces derniers temps, moi c'est Macbeth de la famille Blackthorn. Quant à toi, je présume que t'es Othello, le type pour qui Cressida verse des larmes. Sinon pour ce qui est de comment je suis arri... »
« Tu connais Cressida ? »
« Oui, un peu, si ça t'intéresse elle est en bas, tu descends ? »
« Je... ! ... Soit pas stupide. Je serai bien venu, mais je crois que tu sais pas comment ça marche ici. Si on s'aperçoit de mon absence, cela pourrait très bien vous causer du tort. »
« Mmh... T'as pas l'air de te soucier de ton cas. »
« C'est que tu sais lire entre les lignes. »
« Bon, dans ce cas, je te sors de ta cage et allons profiter de cette nuit ! »
« Haha... Tu crois pouvoir assumer les conséquences de ce qu'il pourrait arriver ? »
« On verra, je m'occuperai de tout le moment venu »
« Bien, je viens, mais c'est pas pour toi. »


On avait réussi à s'échapper du domaine Bluepetal sans encombre et rejoindre Juliette et Cressida. C'est ainsi que notre escapade avait débuté. Quatre jeunes adolescents, profitant de la nuit, sans penser à ce qui pouvait advenir, détachés de leurs soucis, libérés de tout.  On parlait de tout, rigolait pour rien, on avait appris à plus se connaître les uns les autres. Et comme les choses se passaient trop bien, il fallait qu'un élément perturbateur vienne affecter notre soirée. Un voleur avait dérobé le sac d'une jeune personne. Avec Othello, Juliette et Cressida nous nous étions précipité pour arrêter le voleur, j'avais voulu utiliser mon alter, mais je n'avais pas réussi à l'activer, surement dû au fait que je l'avais déjà utilisé avant. C'est donc Othello qui avait dû régler la situation avec son alter, il l'avait appelé Same Fear Same Love. Il était capable de partager une chose en commun avec ce qu'il avait touché et ce pour 30 secondes. Il avait décidé de toucher un oiseau pour partager son apparence et ainsi voler et se déplacer plus vite. Une fois devant le voleur, Othello avait repris son apparence et de ce fait le voleur était coincé. D'un coup, le sac s'était retrouvé dans les mains de Juliette, tout le monde avait été surpris mais nous avions récupéré le sac. L'alter de Juliette était un mystère pour tous à l'époque, elle n'avait jamais expliqué comment il fonctionnait, mais il semblait être lié à de la téléportation ; mais ce dont j'étais sûr c'est qu'il était utile et qu'il avait été nommé One Less Time.

Le voleur eut le réflexe de s'en prendre à Juliette et le mien fut de la protéger. Après avoir réussi à maitriser le voleur, la police arriva sur les lieux afin de l'arrêter. Nous avions rendu le sac au jeune homme qui nous remercia et se présenta à nous, son nom Hamlet Greystalk. Nous étions sortis comme 4 amis, nous étions devenu les héros d'un soir et étions rentré avec un cinquième ami. Un quintette était formé. Par la suite, ayant pris goût à l'aventure qui nous avait réunis, nous aidions les gens que l'on pouvait et ce dans l'anonymat, car le divulguer à nos familles respectives était impossible. Nous étions devenu avec le temps avide de liberté, afin de devenir ce qu'on pensait être des héros du quotidien. Toutefois la réalité nous rattrapa bien vite.

L'hiver de mes 15 ans, durant une tempête de neige, une prise d'otages eu lieu dans un centre commercial près de chez moi, les mètres de neige recouvraient le pays et les héros demandés mettaient du temps à intervenir à cause des conditions climatiques. La police municipale étant assez proche des lieux avait pris en charge les opérations, mais la situation restait compliquée. Evidemment, la première chose qui nous était venue à l'esprit était de croire que l'on pouvait être de vrais héros suite à nos petits exploits secrets. Notre petite bande s'était rendue sur les lieux de l'action. Afin de passer le périmètre de sécurité sans nous faire repérer, j'avais créé une fermeture éclair sur une bouche d'égout afin de l'ouvrir et de nous y faufiler. Après avoir voyagé à travers ceux-ci, j'avais placé une fermeture sur le sol du centre commercial afin que nous puissions sortir. Ce dernier était en train de se vider sauf, le magasin dans lequel les otages étaient retenus.

Avec Othello et Hamlet nous avions décidé de nous rendre dans le magasin en question afin de libérer les otages et de laisser Juliette et Cressida non loin de l'entrée du magasin afin d'intercepter le malfaiteur en cas de fuite. Pour entrer dans le magasin, nous étions passé par l'étage du dessus. J'avais créé une fermeture éclair dans le sol pour le traverser et arriver dans le magasin par le plafond. Directement l'assaut lancé Othello s'était saisi d'une pièce de monnaie qu'il tenait dans sa main afin de partager la composition de son corps avec sa pièce afin de devenir un homme de métal. Il avait chargé sur le preneur d'otages qui lui avait tiré dessus à 2 reprises en vain. Lorsque Othello s'apprêta à frapper le preneur d'otages, le sol devint subitement mou, à tel point qu'Othello s'enfonça dans celui-ci ce qui interromput sa course et entrava la moitié de son corps. Les 30 secondes où l'alter d'Othello était actif s'écoulèrent, son corps redevint normal et n'ayant que la moitié du corps qui dépassait du sol, le pistolet que le malfaiteur pointait sur sa cible allait faire feu.

« C'est réellement des enfants en face de moi ? Dommage mon garçon, mais tu le retiendras pour ta prochaine fois qu'avoir un alter ne te rend pas tout-puissant. »

Sans hésiter le preneur d'otages avait fait feu sur Othello. Toutefois, il avait décidé de lui tirer dans l'épaule. Il n'a pas voulu le tuer, car ce n'était pas son objectif de causer des pertes humaines. Le premier réflexe que l'on ait eu avec Hamlet fut de récupérer Othello, mais nous ne pouvions plus bouger. Sans nous en rendre compte, nous nous étions tous enfoncé dans le sol et cela continuait. Les personnes prises en otages étaient toutes assises, menottées dans le dos, yeux bandés et également en train de s'enfoncer dans le sol. Toutefois quelque chose me dérangeait.

« A force de se faire enfoncer dans le sol, on risque de le traverser, si nous tombons tous dans l'étage du dessous, tu n'auras plus aucune emprise sur ta prise d'otage. »
« Mon alter Pudding Floor me permet de ramollir comme je le souhaite tout ce qui se trouve en dessous de ma ceinture. En effet, je peux transformer tout sol en sable mouvant et stopper l'activation de mon pouvoir quand je le souhaite. Il suffit que je vous enfonce assez dans le sol, mais pas trop, afin de vous retenir coincer, comme ton ami qui a pris une balle par exemple. Ca ne me plaît pas de devoir tirer sur des enfants, alors restez tranquille et attendons les héros. »
« Dommage pour toi, les choses vont se compliquer. »


Après ces mots j'avais directement touché le sol afin de tracer une fermeture éclair sur celui-ci afin de créer une poche engouffrant Hamlet et moi-même afin de nous camoufler. Le preneur d'otages pris au dépourvu tira à deux reprises. Une fois dans la poche créé dans le sol, nous avions dû constater qu'Hamlet avait été éraflé par une balle au niveau de la cuisse. La totalité du corps d'Hamlet était devenue rouge, son alter était activé. Hamlet possède un alter étrange nommé Rainbow Backlash, lorsqu'il reçoit une douleur, il peut l'emmagasiner dans son corps et peut répéter cette action sept fois. A chaque fois qu'il subit une nouvelle douleur son corps change de couleur. Les sept couleurs qu'il peut prendre sont une sorte de compteur et correspondent aux couleurs de l'arc-en-ciel. Lorsqu'il le souhaite, il peut relâcher les sommes de douleur accumulés dans son corps en un point sur une cible qu'il touche. Le plan s'était tracé de lui-même dans notre esprit, avoir notre adversaire grâce à cet alter. Mais on savait que ce plan était quitte ou double, car le preneur d'otage avait un pistolet à 6 balles et il lui en restait une.

Hamlet m'avait demandé de le frapper pour renforcer son alter, mais je me sentais mal à l'idée de frapper un ami et blessé qui plus est. Du coup, Hamlet s'était infligé un coup de poing au visage et devint orange, puis un autre et devint jaune, enfin un dans l'estomac pour devenir vert. Le moment de passer à l'action était venu, j'avais ouvert une fermeture éclair sur le sol juste en dessous du preneur d'otage pour le prendre au dépourvu. Nous étions sorti de notre trou telle une taupe afin de le plaquer. J'avais réussi à l'attraper les bras et Hamlet avait réussi à le saisir à la gorge et activa son pouvoir afin de faire subir à notre opposant la somme cumulée des douleurs qu'il avait emmagasinées. En un coup, il avait reçu la douleur d'une éraflure de balle et de trois coups de poing au niveau de la gorge ce qui eut pour effet de lui faire perdre connaissance.

«  C'est fini, on a réussi. »
« Ouais, on va pouvoir libé.. Attend pourquoi on s'enfonce encore dans le sol ? »
« Je sais pas il est KO pourtant. Quant aux ota...
«  Macbeth derrière toi ! »


La seule chose dont je me souvienne après ça a été mon réveil dans un lit d'hôpital. On m'avait raconté que celui qu'on avait pris pour le preneur d'otages n'était qu'un complice. L'acteur principal, le réel détenteur de l'alter s'était camouflé parmi les victimes et avait saisi le meilleur moment pour nous avoir. Apparemment j'avais été entaillé par un couteau et Hamlet quasiment battu à mort ensuite. Othello avait aussi été laissé pour mort avec une balle dans l'épaule. Les héros seraient intervenus à temps  et avaient réussi à gérer la situation, mais le résultat pour notre petit groupe fut sans appel, un échec total. Nous n'étions pas des héros, juste des adolescents ayant été insouciant. Toutefois, la presse avait parlé de cet événement sous des titres comme « Des enfants totalement insouciants auraient pu causer de terribles dégâts et faire de nombreux morts lors d'une prise d'otage. ». En effet, nous avions eu un rappel à l'ordre sur le fait qu'utiliser un alter pour se faire justice soit-même était interdit. Nos parents nous avaient passé un savon plus que conséquents, avaient appris par là même que nous nous servions d'alter et plus que tout, nous avions chacun fait honte à notre famille en nous mêlant des affaires des gens de basses classe. Notre excès de liberté dû à notre jeunesse s'était retourné contre nous.

Mais étant à l'ère du numérique, un mouvement de soutien s'était développé sur internet à travers des forums, blogs et réseaux sociaux. Au début discret, cela pris vite de grandes proportions, la presse publique s'intéressa de nouveau à notre groupe sous un nouveau visage. C'était certes hypocrite, mais les choses fonctionnaient ainsi. Plus hypocrite, encore, nos familles respectives qui se vantaient de notre popularité soudaine. Lors d'une interview, un journaliste nous demanda si nous étions portés par le souhait d'embrasser une carrière de héros. J'avais répondu par un « pourquoi pas » assez incertain, mais cette idée me plaisait au final. Tous les cinq avions décidés par la suite de devenir héros. C'est ainsi que nous avions décidé d'intégrer le meilleur lycée de formation de héros qui soit. Un lycée japonais répondant au nom de Yuei. Evidemment, nos parents qui étaient contre le fait que l'on utilise nos alter auparavant, s'étaient subitement découvert une passion pour les héros. En fait, si être un héros pouvait apporter une once de prestige supplémentaire à la noblesse anglaise, cela ne pouvait être qu'une bonne chose. Vint le jour du départ.

« C'est un peu bizarre qu'on en soit ici aujourd'hui. »
« Bah... nos parents ont juste vu une opportunité de faire revaloriser leur nom à travers nous. »
« Se trouver un nom de groupe pourrait être drôle. »
« Utilité, Juliette ? »
« On va devenir des héros dans quelques temps, il nous faut un nom d'équipe, c'est comme ça que ça marche dans les bandes dessinés. »
« Et une idée, duchesse Whiteleaf ? »
« Pourquoi pas l'Echiquier. Toi Othello, tu seras la Tour, tu es ce genre de garçon qui fonce toujours devant. »
« Je sais pas si je dois bien le prendre ! »
« Cressida, ma meilleure amie au cœur noble, notre Cavalier, d'autant plus que ta famille est descendante de chevalier ayant été au service la reine il y a quelques siècles.  »
« Ca me va. »
« Hamlet, je te verrais bien en tant que Fou, au vu de ton alter franchement pas net. »
« Haha cool, va pour le Fou. »
« Moi je serai la Dame, simplement parce qu'elle doit rester à côté de son Roi qui sera Macbeth. »

« Je trouve que ça fait un peu cliché. »
« On pourrait le croire, mais mon cher, c'est toi qui nous a tous rassemblé, c'est grâce à toi que nous somme là aujourd'hui. »
« Si tu le dis. Mais, il manque le Pion, non ? »
« Disons que le Pion sera incarné par le reste du monde alors. »
« T'as tout prévu, dis-moi. Enfin, bref, allons-y. En avant vers Yuei ! »


C'est ainsi que l'Echiquier fut formé et s'en est allé vers le Japon afin de nous inscrire au lycée de formation de héros. Après avoir effectué les inscriptions, vient les tests d'entrés se passèrent sans encombre pour chacun. Nous avions tous intégré la filière héroïque et avions entamé nos années de lycée jusqu'à finir par être diplômé. Durant ce temps, nous avions muri, appris à mieux maitriser nos alter et découvert comment devait se comporter un vrai héro. J'ai ensuite rejoint l'agence Tsukeru et ma vie en tant que héro commença réellement.

J'étais souvent recommandé pour des missions d'infiltration et de traque. Grâce à mon alter, je pouvais me déplacer et apparaître dans les endroits les plus insolites. Toujours grâce à cet alter, je neutralisais souvent mes cibles de manière incongrue en les démembrant tout en les gardant en vie. Une légende urbaine s'était crée sur mon compte, on raconterait aux enfants pas sages que je viendrais les voir afin de poser. Mais ce qui fut ma plus grande renommé en tant que héro fut le démantèlement d'un réseau de trafic d'enfants.





Le Nuage des Songes Merveilleux, un cirque populaire voyageant dans le monde était victime de quelques rumeurs obscures à son sujet ; des enfants visitant ce cirque disparaissaient quelque temps. Certains revenaient chez eux, d'autres non. Ceux qui revenaient avaient des maques de piqures au niveau du cou ou des bras pourtant ils revenaient en bonne santé. Ils n'avaient aucun souvenir de comment ces marques de piqures étaient apparues. Pour eux, ils avaient juste passé un bon moment au cirque. Encore un élément étrange, les personnes en charge des enfants disparus, réalisaient souvent la disparition de l'enfant dans leur salle de bain. La dernière victime notable en date fut la fille d'un ambassadeur. Afin d'éviter tout conflit d'intérêts politique, une certaine importance fut accordée aux retrouvailles de la fille. On m'envoya enquêter à son sujet afin de récupérer la fille en question et ce dans les plus brefs délais. Avant cela, j'étais partie rendre visite à Juliette pour qu'elle puisse me donner son avis de médecin sur le cas des enfants retrouvés, mais elle me répondit que la chose la plus probable a été que le sang des enfants a été prélevé. Cependant, elle n'expliquait pas la perte de mémoire des enfants. Je m'étais rendue dans ce cirque le temps d'une journée afin de voir comment y étaient organisés les évènements.

Rien ne semblait anormal, entre les spectacles, jeux et activités délivrés ; un gouté était même proposé aux plus jeunes. La journée poursuivait son cours et c'est pendant que j'assistais à un spectacle de magie qu'un enfant assis à mes côté tomba de fatigue. Sa mère, assise de l'autre côtés s'excusa et naturellement je lui répondis que ce n'était rien. A la sortie du spectacle, quasiment tout les enfants semblaient fatigués. Je n'avais pas tellement été surpris avec la journée qu'ils avaient vécue. Soudain une annonce retentit, celle-ci disait que des dortoirs avaient été préparés pour les enfants fatigués. Les évènements s'enchainaient naturellement sans que je ne m'aperçoive de rien. Je marchais à travers le cirque afin de trouver des éléments, mais il n'y avait rien. C'est à ce moment que je réalisais qu'il n'y avait réellement plus rien. Le cirque n'était pas simplement devenu plus calme, il était totalement vide, vide d'enfant. Le fait que quelques enfants soient fatigués ne m'avait pas dérangé, mais que tous les enfants le soient en même temps m'avait intrigué.

Je m'étais alors dirigé vers le dortoir afin d'interroger les personnes qui s'en occupaient, mais l'accès m'avait été interdit, pour - soi-disant - ne pas déranger les enfants dans leur sommeil. J'avais alors contourné le bâtiment afin de m'y introduire à l'abri des regards grâce à une fermeture éclair. Une fois le dortoir pénétré, il y avait seulement une pièce avec une porte menant à un sous-sol. Ne sachant pas ce qu'il y avait au bout du chemin, je n'avais pas prévenu de héros en renfort. Je devais d'abord voir ce qu'il se cachait derrière. Après avoir emprunté le chemin, je découvris une grande salle dans laquelle je pus apercevoir de nombreux enfants allongés dans des lits dont la fille de l'ambassadeur. Ces enfants avaient, pour la majorité, des cathéters posés sur eux, le sang des enfants était bel et bien prélevé au sein de ce cirque. Dès lors, j'avais appelé une équipe de renfort et avais décidé de remonter pour les attendre. Malheureusement, j'avais été repéré par un homme déguisé en clown.

« Vous allez pas nous quitter sans venir faire un petit dodo dans notre dortoir, Croque-Mitaine ? »
« Qui est la merveilleuse personne qui m'invite à me reposer en ces lieux ? »
« Seulement un clown. »
« Ne m'en veut pas si je refuse. Après tout, il n'y a que les enfants pour écouter bien sagement un clown. »
« Dans ce cas, je vais devoir vous ordonner de dormir ici en tant que directeur de ce cirque. »
« Gyahahaha ! Aaaah, j'admets avoir rit, t'es un bon clown. »
« Vous m'envoyez ravi. »


La seule chose dont je me souvienne après cette conversation, c'était moi, dans ma salle de bain me regardant dans un miroir. J'étais en pleine mission et l'instant d'après j'étais chez moi. Je n'avais pas compris comment je m'étais retrouvé chez moi, mais j'y étais bien. Sans savoir pourquoi j'avais des fermetures éclair posés sur le corps. J'avais fouillé à l'intérieur d'une des poches que j'avais créée sur mon corps et y extirpa un journal. Sur celui-ci il était indiqué que le cirque du Nuage des Songes Merveilleux avait fermé il y a 2 semaines et son directeur mis en prison pour trafic de sang grâce à moi. La fille de l'ambassadeur était aussi sauve. Cependant je n'avais pas le souvenir d'avoir fini cette mission. J'ouvris les autres fermetures éclair de mon corps et fouilla dans les poches créées sur mon corps afin de retirer ce qu'il s'y trouvait. Il y avait plusieurs morceaux de papier sur lesquels était écrits des mots avec mon écriture.

« ''3'', ''Pense à ouvrir les autres fermetures éclairs sur ton corps'', ''Si tu lis ça Macbeth, fait attention au clown et fuit'', ''Si tu retiens trois choses, écrit-les, cache ces mots dans ton corps avec ton alter avant d'en mémoriser une quatrième chose'', ''Seul un miroir peut te sauver'', ''Ne te laisse pas toucher par le clown'', ''Quelqu'un a employé le clown pour créer le cirque'', ''Macbeth, l'alter du clown permet de faire en sorte que la personne qu'il touche puisse retenir uniquement trois choses, à chaque fois que t'apprendras une information supplémentaire, t'oublieras la plus vieille'', ''Arrête le clown, c'est le responsable''. »

Avec ces éléments, j'avais été en mesure de reconstituer le puzzle. Le directeur du cirque avait un alter pouvant affecter la mémoire de ceux qu'il touche coinçant la cible dans une boucle d'apprentissage composée de trois notions. Au cours de mon affrontement avec ce dernier j'ai surement dû défaire cette boucle petit à petit avec ces notes que j'avais rangées dans mon corps en créant des poches sur mon corps. Il semblerait qu'il fallait se voir dans un miroir pour ne plus être affecté, cela devait être la raison pour laquelle les parents se souvenaient souvent d'avoir perdu leur enfant une fois dans leur salle de bain. Le fait que les enfants ne se souvenaient pas du moment pendant lequel leur sang a été pris avait trouvé une explication. Pendant deux semaines, j'avais été bloqué par son alter. C'était une sensation bien étrange, mais d'après le journal j'avais réussi ma mission. C'est alors que je me rappelai d'une de mes notes disant que le clown avait été employé par quelqu'un. Je scrutai le journal, mais rien ne faisait mention de cela. Ma mission n'était pas réellement terminée, il y avait un élément encore caché dans cette affaire. Je m'étais rendu dans le parloir de la prison où était détenu le clown afin qu'il me révèle la personne qui l'avait employé pour monter ce cirque.






« Mais c'est le héros qui a causé la faillite de mon cirque. »
« Je ne suis plus sous l'influence de ton alter, mais je dois avouer qu'il est particulièrement dangereux. »
« Dangereux ? Il suffit de voir son reflet afin de ne plus être affecté, je n'ai même pas de contrôle sur cet alter. Enfin... Que puis-je faire pour vous ? »
« Qui se cache réellement derrière le cirque ? »
« Vous le savez déjà. Ce truc de créer des fermetures éclair pour faire des poches dans votre corps, c'était astucieux de vous en servir pour ranger vos notes. Lorsque vous avez découvert l'identité de cette personne, vous aviez aussi noté son nom. »
« J'ai pourtant ouvert toutes les poches que j'avais créées sur mon corps. »
« Bon... si je vous le dis, c'est parce que j'ai envie de revoir votre tête après avoir découvert l'identité de la personne derrière ça. Je ne sais pas pourquoi, mais vous étiez assez déconcerté après ça, c'était aussi drôle qu'étrange. La note qui vous manque se situe dans une poche que vous aviez créée dans votre nuque. »


Pour le coup, je n'avais pas fait attention à toucher ma nuque, c'était une partie du corps que je voyais rarement chez moi à cause de mes cheveux. J'avais donc touché l'endroit requis et en effet, j'y avais bien une fermeture éclair. Après l'avoir ouverte, je fouillai l'intérieur de ma nuque pour récupérer la dernière note que j'avais cachée. A la lecture de celle-ci, mon monde se figea. J'avais eu du mal à croire ce qu'il y était écrit. Mains tremblantes et sous les rires du clown, c'était le cœur lourd que je lus la note.

« ''Juliette Whiteleaf est derrière tout ça.'' »

Je m'étais empressé de quitter la prison pour me rendre à l'hôpital où Juliette travaillait, mais elle n'y était pas. J'avais demandé à une collègue de Juliette où je pouvais la trouver et on me répondit qu'elle avait pris des vacances il y a deux semaines de cela. Deux semaines, exactement le moment où, d'après le journal, l'annonce de la fermeture du cirque fut annoncée publiquement. J'avais peiné à croire qu'elle soit derrière cela. Je ne comprenais pas le pourquoi du comment. J'avais eu besoin de la retrouver afin d'avoir le cœur net, c'est pourquoi j'avais tenté de la joindre par téléphone. Après avoir composé le numéro de Juliette, celle-ci répondit.

« Ooohh, mais c'est mon Macbeth ! Que me vaut cet appel? »
« Je peux savoir où t'es ? »
« Chez nous, en Angleterre. »
« On pourrait se voir ? J'aimerais te parler de quelque chose. »
« D'accord ! Je t'attends chez moi. »
« Chez toi ? »
« Oui, dans le manoir des Whiteleaf, là où on jouait étant petits, chez moi quoi. J'y suis avec Othello, Hamlet et Cressida pour les vacances. »
« Je pensais que t'avais coupé les ponts avec ta famille... »
« Tu fais trop dans le détail Macby, vient on t'attend. Bisous, bisous. »


Je ne comprenais pas ce que Juliette faisait chez elle. Depuis que nous étions partis pour le Japon, elle fut celle qui désirait le moins reprendre contact avec sa famille. Un mystère en plus venait s'ajouter à la liste. Sans perdre de temps, j'avais entrepris un voyage pour rentrer en Angleterre. C'était là que tout avait commencé et c'était sur ces terres qu'un nouveau chapitre de ma vie allait voir le jour. De retour au pays, je me mis en route vers le domicile de Juliette ne sachant pas comment aborder notre rencontre. Une fois face au manoir, je fus surpris de son état ; il était entièrement calciné. L'ensemble de l'habitation avait été noirci par les flammes. J'avais intercepté un passant pour le questionner. D'après ses dires, le domaine de la famille Whiteleaf avait pris feu et que depuis la famille avait migré ailleurs sans que l'on sache où exactement.

Le soir même j'avais décidé de me rendre dans le manoir de Juliette afin de me rendre au point de rendez-vous même si celui-ci semblait impossible. C'est au moment de passer la porte qu'un événement étrange se produisit. J'avais poussé la porte, mais j'étais totalement passé au travers comme si la porte n'étais pas réelle. Une fois à l'intérieur, je dus constater avec stupeur que le manoir était en parfait état. J'étais ressorti et dehors le manoir se présentait comme un bâtiment brulé. De nouveau à l'intérieur, le manoir était normal sans trace de brulure. C'était comme si on avait mis un voile sur le manoir, un voile qui cachait la vérité ; le manoir était bel et bien intact. Bien étant en bon état, la demeure était vide. Je marchais dans les allées sans trouver une once de vie, jusqu'au moment où une silhouette traversa un couloir. Plus je m'approchais d'elle, plus elle s'éloignait. J'avais donc entamé une course-poursuite contre cette mystérieuse silhouette pour finalement discerner l'allure de Cressida.

J'avais beau l'appeler elle ne me répondait pas et continuait à fuir. Une fois, arrivée devant une porte, elle disparut d'un coup. Il semblait que j'avais été invité à ouvrir cette porte, mais dans mes souvenirs c'était la chambre des parents de Juliette. Sans trop me prendre la tête, sans penser aux pièges potentiels, je pénétrais dans la pièce. En allumant la lumière, il y avait deux personnes assises au fond du lit, yeux clos. C'était les parents de Juliette, mais ils étaient immobiles, ils ne réagissaient pas. Je m'étais approché d'eux craignant le pire et mon pressentiment fut justifié. J'avais apposé mes doigts sur le poignet du père de Juliette afin de prendre son pouls, mais rien. Il était mort. Je vérifiais le pouls de la mère de Juliette, le résultat était le même. Subitement, Cressida apparut comme par enchantement dans le milieu de la pièce pour s'enfoncer dans le sol tel un fantôme qui traversait les murs. C'était à n'y rien comprendre, rien ne semblait réel dans le manoir, mais une chose était sûre, les parents de Juliette étaient bien morts. Le manoir Whiteleaf n'avait pas brûlé, par conséquent le famille n'avait jamais migré ailleurs. Ils étaient présents au sein de leur manoir, mais morts. La seule personne au courant de cela semblait être Cressida ou ce qui semblait être un fantôme de cette dernière. Celle-ci avait traversé le sol pour arriver dans la pièce du dessous qui était la salle de réception du manoir. Avant de m'y rendre, je m'étais interrogé sur l'alter de Cressida que je pensais connaître.

Cressida possédait un alter nommé Digital Tell Truth qui lui permettait de créer, modifier ou supprimer des données informatiques. Cressida était comme un appareil humain pouvant traiter les données de tout appareil informatiques et en faire ce que bon lui semble. Par conséquent, je comprenais pas comment elle pouvait directement agir sur la réalité. Je me devais de résoudre ce point avant de descendre et lui faire face. C'est en y réfléchissant plusieurs minutes qu'une piste de réflexion me traversa l'esprit. Créer des donnés informatiques dans le monde réel n'était pas impossible grâce à la réalité augmentée. Du coup, le manoir brulé qui ne l'étais pas, était simplement dû a de la réalité augmenté. Le fait que Cressida puisse disparaître sans laisser de trace était une image crée grâce à du virtuel superposé au réel. En effet, tout ceci était de la ''fausse réalité'' créée par l'alter de Cressida.

Je pensais avoir décelé l'étendue des pouvoirs de Cressida, je n'avais plus qu'à descendre et régler cela. J'avais ouvert le sol avec une fermeture éclair afin de le traverser et de me rendre à l'étage du dessous. Pendant que j'exécutais mon atterrissage, je pus apercevoir quatre visages familiers assis à une table : Juliette, Othello, Hamlet et Cressida. La seconde d'après, j'étais déjà retombé au sol et Juliette était à quelques centimètres de moi pour me planter avec un couteau. Je n'avais pas compris ce qu'il venait de se passer. J'étais à plus de 2 mètres du sol et Juliette à plus de 20 mètres de moi. J'avais cru dans un premier temps que Juliette avait utilisé son alter lié à la téléportation pour se rapprocher de moi, mais cela n'expliquait pas comment j'avais fait pour directement être pieds au sol. Je ne me souvenais pas de la fin de mon atterrissage et de mon arrivée au sol. De plus, il était impossible de chuter de plus de deux mètres en moins d'une seconde, du moins en début de chute. C'était comme si un instant avait disparu.

Couteau dans l'abdomen, j'étais atteint. Sans hésitation elle le retira, ce qui créa une fuite de sang, que je pu refermer en posant une fermeture éclair sur ma blessure. Mais cela n'empêchait pas qu'à l'intérieur j'étais touché. J'avais fait un saut arrière pour maintenir une distance de sécurité, mais la seconde d'après Juliette disparu de mon champ de vision. Elle était dans mon dos et m'entailla cette partie du corps. J'avais fini par tituber et elle enchaina en m'entaillant la moitié du visage. Je tombais ensuite au sol, incapable de bouger ni de me relever. Pourtant les blessures que j'avais n'étaient pas mortels. Mon souffle se faisait court, jusqu'à l'instant où je perdis connaissance. A mon réveil, j'étais assis à la même table que tout le monde. J'étais ligoté et sous assistance respiratoire. A l'autre bout de la table Juliette qui me faisait face, prit la parole.






« Bonsoir Macbeth. »
« Qu'est-ce que tu m'as fait ? »
« Le couteau était induit de curare, une substance assez pratique qui provoque un relâchement des muscles squelettiques. Pour ce qui est de l'assistance respiratoire, elle est souvent nécessaire, je ne veux pas que tu meures après tout. Heureusement que tu vas bien. »
« Je vois que tout le monde est là ; et à mon avis vous êtes bien réels. Tout comme ce bordel que j'ai vu tout à l'heure. »
« Des sujets d'expérience. »
« Ce sont surtout tes parents. »
« Tu as de la considération pour eux maintenant ? »
« Je veux juste comprendre, que tu m'expliques certaines choses. »
« Tu parles du cirque ? Je vais pas aller par quatre chemins... On est bien derrière ça. Mais bon, officiellement, nous n'avons rien à voir dedans et le coupable a été arrêté par tes soins. Il faut dire que son alter était l'alter parfait pour camoufler notre rôle dans cette affaire. »
« Pourquoi avoir fait ça ? »
« Je te l'ai toujours caché, mais je suis malade. Je ne pouvais pas t'imposer une femme mourante alors j'ai cherché à me soigner. »
« Quel genre de maladie a pu te pousser à enlever des enfants et t'amuser avec leur corps ? »
« J'ai une drépanocytose, de ce fait, j'ai besoin de renouveler mon sang. Toutefois, je suis née avec une autre particularité, celle d'avoir un groupe sanguin différent de ceux connus jusqu'à ce jour. »
« Comment c'est possible ? »
« Personne n'a de réponse. Peut-être qu'avec l'apparition des alters, les mutations ont pu être plus importantes que ce que l'on a pu croire. Il y a eu des personnes partageant le même groupe sanguin que le mien, mais ils sont trop peu pour me réapprovisionner. Du coup, les médecins ont conclu que je finirai par mourir un jour ou l'autre prématurément. Je suis devenue médecin, j'ai cherché une solution, mais rien. La seule façon que j'avais alors de survivre était de trouver des personnes pour me permettre de créer des sources d'approvisionnement. »
« Créer des sources d'approvisionnement ? »
« Crée la vie artificiellement n'est quasiment plus un mythe Macbeth. Mais pour arriver au résultat adéquat, des sacrifices sont nécessaires. Ainsi, marche la science. »
« Tu t'entends parler ? Combien de personnes ont dû mourir ? »
« As-tu une solution pour que je puisse vivre ? Non ?... C'est ce qu'il me semblait. Il fallait bien que ce moment arrive Macbeth. »
« ... »
« Ne fait pas cette tête mon amour. »
« Tu te moques de moi, j'espère ? C'est bien des larmes que je vois couler de tes yeux ? »
« En effet. J'estime avoir le droit d'être triste de notre situation ; car notre relation va prendre une nouvelle tournure. »
« Etant donné que t'es devenue une criminelle, cela va de soi. »
« Me traiter ainsi... Dis-moi. Sais-tu pourquoi les Hommes commettent des crimes ? Chaque être vit  en communauté selon des valeurs et des mœurs. Des fois elles sont communes, des fois étrangères à cette communauté. Cela crée des groupes de ressemblances et par conséquent de différences, comme homme et femme, gouvernement et peuple, riche et pauvre ou encore héros et vilain. Certains arrivent à commettre un crime pour le compte d'un groupe au détriment d'un autre. Mais quel que soit le groupe d'appartenance, chacun agit selon un principe commun à tous, la liberté. Et c'est parce que cette notion de liberté diffère selon chacun que les conflits existent. Toi et moi Macbeth, avons toujours tout eut durant notre enfance et pourtant nous n'étions libres de rien. Que ce soit pour Othello, Cressida et Hamlet, en nous affranchissant de nos principes, tu as ouvert en nous les portes de la liberté. Depuis, tout ce que je veux, c'est être libre Macbeth. Ne plus être attaché à rien et être libérée de tous principes, toutes lois, tout concepts notamment celui de la maladie et plus particulièrement celui de la vie. J'ai peur de la mort Macbeth, car la mort reste la seule chose qui puisse entraver la liberté, notamment pour moi qui souhaite tout vivre. J'aurais aimé que cela puisse être possible pour tous, mais malheureusement ce ne sera pas le cas. Je me suis déjà affranchi de beaucoup de choses et bien que l'ont vive uniquement pour soi et pour personne d'autre, il me semble plus facile d'obtenir l'immortalité que de me détacher de mon amour pour toi. Je veux survivre pour rester avec toi. Tout ceci ressemble à une scène clichée de théâtre et pourtant. »
« Dans le premier acte d'une tragédie, les personnages se rencontrent. Durant le deuxième l'élément perturbateur apparaît. Je pense que l'on est d'accord pour dire que pour toi ça a été ta maladie. Troisième acte, les personnages cherchent une solution au problème, chose qui t'a semblé impossible. Là je dirai que nous sommes dans le quatrième acte, le moment où les personnages ne peuvent plus échapper à leur destin. »
« L'élément perturbateur de ma vie, ma maladie ? Ce ne serait pas plutôt toi ? Sans toi, je ne me serais peut-être pas autant attaché à ma vie, je me serai peut-être résilié à mon sort. Dis-moi Macbeth, toi qui es capable de tout ouvrir et de tout fermer. Si tu devais m'ouvrir en deux, plongerais-tu tes mains à l'intérieur de moi afin de récupérer mon cœur et de le chérir jusqu'à la fin des temps ? Avec ce cœur arriverais-tu à refermer toutes les blessures qu'il contient et de me sauver du lendemain ? »
« Mmmh... Dans l'état actuel des choses chère Juliette, la seule raison pour laquelle je t'ouvrirai en deux ce sera pour te dépecer. Quant à la seule chose que je compte refermer chez toi sera le couvercle de ton cercueil. »
« Derrière ce sourire se cache un homme bien cruel. »
« Et derrière cette beauté une femme pernicieuse. »
« Pernicieuse ? Il me semble que dès notre première rencontre, toi et moi avions cherché à avoir la tête de l'autre. Je pense ne rien t'apprendre en te disant que le dernier acte d'une tragédie se conclue par la mort. Considère que la partie d'échecs que nous avions entamé ce jour-là n'était que le début d'une partie qui se terminera uniquement à la mort de l'un de nous deux. Tu nous as réuni et fait de nous les vilains que nous sommes. Toi, héros, il te revient naturellement le rôle de faire de nous des êtres qui ne seront plus. Prend soin de toi, jusqu'à notre prochaine rencontre, toi notre Roi, toi notre Macbeth, toi mon unique amour. »


Sur ces mots, Juliette s'en alla en déposant derrière elle deux pièces d'échec plus grosse que la moyenne, c'était une reine blanche et un roi noir. Je ne sais pas si c'était une référence à nos noms respectifs, au fait que nous ne soyons plus du même côté ou bien les deux. Dans l'incapacité de bouger, j'avais laissé partir la personne qui a surement été la plus proche de moi et avec elle tous ceux avec qui j'avais passé mon enfance. Confus par la situation et par mes blessures, je me sentais partir jusqu'au moment où les deux pièces affichèrent un minuteur. Le compte à rebours s'enclencha et une fois à zéro, les deux pièces explosèrent.

Je me serai réveillé un mois plus tard dans un hôpital, couvert de cicatrices. J'avais réussi à survivre à une explosion si proche de moi. Aussi, on m'avait annoncé que mon coma avait été causé par les débris qui me sont tombés dessus. De plus, je n'avais aucune brûlure. Comme si l'explosion ne m'avait jamais touchée. C'est à ce moment que je compris l'essence de l'alter de Juliette. Tout le monde pensait qu'elle avait une capacité liée à la téléportation, mais il n'en était rien. Son One Less Time, permettait de supprimer une partie du présent surement dans une zone déterminée. Lorsque je la voyais en un point, elle supprimait simplement le temps où elle se déplaçait. N'importe qui est capable de se mouvoir durant cet intervalle de temps, mais personne en a conscience vu que théoriquement pour les autres cette période n'existe pas. Cet intervalle de temps n'est pleinement existant que pour Juliette. C'est en supprimant l'intervalle de temps qu'elle a réussi à m'avoir avec son couteau et c'est aussi en supprimant l'intervalle de temps durant lequel j'aurai dû être atteint par l'explosion qu'elle m'a sauvée. Ironiquement, Juliette pour qui le temps était comptée avait le pouvoir de supprimer une partie du temps.

Celle qui avait pour habitude de penser mes blessures n'était plus là. Hamlet Greystalk, Othello Bluepetal, Cressida Redsepal et Juliette Whiteleaf étaient officieusement morts durant mon mois de convalescence durant un pseudo crash d'avion. J'étais certain qu'ils étaient encore en vie et j'avais décidé de ne donner aucune information sur leur compte. S'ils me considèrent comme la source de ce qu'ils sont devenus, je m'étais réserver le droit de considérer leur sort. Ironiquement, j'avais donné naissance à des vilains, uniquement parce que je n'avais pas su déceler le mal qui les rongeait. Chacun est susceptible de céder à ses démons et peut-être qu'en voulant arrêter mes proches tout seuls j'avais cédé aux miens. Tous ceux qui ressentent le besoin d'être aidés, doivent l'être. C'est dès l'enfance que les choses commencent, c'est peut-être pour cela que j'avais décidé de m'occuper d'enfants. C'est pour ça que quelque temps plus tard, j'avais décidé d'intégrer le corps enseignant du lycée Yuei, afin d'aider les enfants qui aideront le monde de demain.


Derrière l'écran


PRÉNOM : A toi de voir
ÂGE : 22
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Top Site
MOT DE LA FIN : Sarani mukou e ! Plus...... Macbeth !
 maxou’


Dernière édition par Blackthorn Macbeth le Ven 10 Aoû - 1:35, édité 13 fois
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Dim 17 Juin - 2:41

Coucou ici Smile

Si je regarde à la va-vite, ta fiche me semble finie, mais ton titre me met en confusion :/

Peux-tu me dire si tu es toujours en train de rédiger le tout ? :3
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Dim 17 Juin - 19:18

Yo !

Oui en effet, ma présentation n'est pas encore finie. J'ai arrangé le titre histoire de

Du coup je préviendrai une fois que j'aurai fini ^^
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Dim 24 Juin - 4:47

Coucou :3

Ça avance bien ici ? :3

Ceci est une première relance :3

Si tu as un soucis ou des questions, n'hésite surtout pas Very Happy

Bisous !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Lun 2 Juil - 5:38

Coucou :3

Comment ça avance tout ça ?

Voilà maintenant deux semaines que nous n'avons pas eu de nouvelles sur cette fiche.

J'ai vu que tu revenais d'un imprévu, tout va bien ?

Si tu as des questions, n'hésite pas !



Bisous :3
Invité
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Mar 3 Juil - 23:13

Yo !

Alors oui ça avance ( lentement mais surement ^^ )

En effet, j'ai eu un petit contre-temps qui m'a fait disparaitre de la circulation, mais je suis bien là, tout va bien merci.

J'ai ajouté quelques lignes à l'histoire histoire de pas la laisser comme ça, mais j'essaye de la terminer au plus vite, promis !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Mar 10 Juil - 16:06

Salutations à toi !

Laisse moi te dire que je suis absolument fan du personnage que tu as pris pour ton avatar ! Very Happy

Nous n'avons pas eu de nouvelle toi pendant ces 7 derniers jours. Je vois que ta fiche est quand même plutôt bien avancée. Est-elle finit ?

Voila ! Merci de nous tenir au courant d’éventuelles nouvelles à ton sujet !

Si tu as des questions, n’hésite pas à me les poser en MP !

Cordialement,
The Weasel
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Jeu 12 Juil - 3:40

Yo !

Alors je vais commencer par dire, merci. Je suis content que le perso de mon avatar plaise ^^

Ma fiche est avancée... et elle a encore avancé aujourd'hui avec d'autres morceaux de l'histoire qui ont été ajouté ( histoire de montrer que ça avance tout de même ).
Je suis réellement désolé d'être aussi long ( c'est vrai que c'est pas très sérieux ), mais normalement on va bientôt voir le bout de tout ça, pour de vrai !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Mer 25 Juil - 14:57

Hoooy !

Comment ça avance ici ? :3

Ceci est la dernière relance possible pour cette fiche. La prochaine, nous devrons archiver :'(

Si tu as des questions, n'hésite pas Smile

Bisous !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Ven 3 Aoû - 21:02

Yo !

Le jour de gloire est arrivé ! ♪

Plus immortel que le phénix, plus lent que la chose la plus lente que vous trouverez en ce monde, plus en retard que le héros de shonen pour le combat final... J'annonce la fin de ma présentation !

Je vous laisse avec cette dernière, amusez-vous ♥️
Hibiki Ayane
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Jeu 9 Aoû - 3:44

Coucou Macbeth :3

Waaah ! ça a valu la peine d'attendre *0* Quelle belle fin !

J'aime beaucoup ce que tu as écrit et ton style.

Avant de procéder à ta validation, j'ai juste une petite question: Officies-tu encore pour Tsukeru ou tu as quitté l'agence et te concentre maintenant sur Yuei ? :3

Dès que tu réponds à ça, je te file ta validosh <3

Plein d'amour !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Ven 10 Aoû - 1:14

Yooo !

Bien content que cela ait plu !

J'ai bien quitté l'agence pour me concentrer pleinement sur Yuei et ses enfants

Voilà voilà !
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Re: [AV/T] Blackthorn Macbeth Presentation || Ven 10 Aoû - 1:43


Bienvenue sur le forum


Heeey :3

Parfait ! Alors bienvenue au Rang A comme membre du personnel de Yuei :3

Si tu as des questions, n'hésite surtout pas <3

Infos/Rappels :
─ Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
─ Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
─ Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
─ Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bon RP parmi nous :3

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