[AV/T] Félix Fuego [Terminé]

Félix le grand blond :

>Mesure 1m82 pour un poids de 70kg<
>Cheveux blonds et yeux bleus<
>Imberbe et svelte<
>Porte en tout temps durant ses heures de travail un sarrau blanc de docteur et une blouse bleue d'infirmier en dessous (costume de héros ignifugés)<
>Porte des vêtements plus communs en dehors de ses heures de travail<
>Possède un moniteur cardiaque attaché à son bras droit, à la base de l'épaule<
>Fume la cigarette en grande quantité (plus d'un paquet par jour)<
>A tendance à jouer avec un stylo en le faisant tourner entre ses doigts<
>A toujours sur lui quelques petits œufs de Pâques en chocolat (il en raffole)<

• Altruiste : Toujours prêt à rendre service aux autres, sans jamais rien demander en retour. C'est votre sourire qui fait sa monnaie.
  
• Soucieux : Un grand Drama Queen qui s'inquiète pour un rien. Sitôt dit que vous vous retrouvez momifiés sous les bandages.
  
• Vaillant : Le danger, il ne connaît pas. S'il y a des blessés, il foncera à travers le champ de bataille pour aller les secourir, même s'il a conscience d'être faible et inapte à combattre.
  
• Paresseux : Jamais on ne le retrouvera autrement qu'en train de dormir sur son bureau ou couché dans le corridor. Sa paresse ne connaît aucune limite, même durant les réunions avec le proviseur. C'est qu'il a une raison d'être aussi fatigué… (voir en-dessous)
  
• Érudit : Les livres n'ont aucuns secrets pour lui. S'il n'y a plus rien à la bibliothèque, vous savez qui en est la cause. Il les dévore les uns après les autres, quitte à faire des nuits blanches.
  
• Têtu : N'essayez pas de le convaincre d'arrêter, il ne vous écoutera pas. Même s'il se blesse avec son alter, il ne s'arrêtera pas tant que vous ne serez pas remis à neuf. Il met sa vie en jeu pour vous.
  
• Gourmand : On ne dit jamais non à un donut bourré au sucre et au diabète. C'est un gouffre sans fond, donnez-lui n'importe quoi de comestible il va le manger. Même après 7 services, il en redemandera toujours. Il reste un mystère que de savoir où va toute cette nourriture. Et il ne prend même pas un kilo pour ça ! Quelle injustice !!
  
• Curieux : Quand vous l'intéressez, il ne vous lâchera pas tant qu'il n'aura pas découvert tous vos petits secrets. C'est un fan inconsidéré des alters. Si vous pouviez voir les carnets de notes remplis qui remplissent son bureau, tous parlant d'alter et de fonctionnement. Si vous voulez en savoir plus sur l'alter de quelqu'un, c'est lui qu'il faut aller voir.
  
• Gaieté : Chaque journée est différente, mais son optimisme restera toujours le même. On commence toujours du bon pied, il n'y a pas de raison d'être bougon.
  
• Second degré : Il lui en faut beaucoup pour se fâcher. Prenez la vie relax, une petite boutade ne suffira pas à lui gâcher sa journée. C'est à se demander jusqu'où va son enthousiasme contagieux ?
  
• Complexe du grand-frère : Alors là, si on s'y attendait. On comprend pourquoi il est aussi sympathique avec les jeunes étudiants. Ne vous avisez pas de les blesser devant lui, il vous jettera une malédiction en priant 100 fois pour votre malheur chaque soir avant d'aller se coucher.
  
• Sans filtre : La pureté de parole, vous connaissez ? Aucun problème ! Parlez-lui de tout, posez-lui des questions personnelles, il vous répondra sans réfléchir aux conséquences. La gêne ? Ça ne lui dit rien. Il pourrait arriver de nulle part et vous demander un truc bien banal, puis vous poser la question piège qui vous fera rougir. Les réactions de ce genre le font rire (gaiment).
  
• Homme à femmes : Félix, il est encore jeune, pis il est célibataire. Si une fille lui plait, il va tout faire pour gagner son cœur. Mais bon, ça ne marche pas tout le temps. Ne vous inquiétez pas, il prend très bien, et à la rigolade, le rejet. Si vous lui dites non, il lâchera l'affaire, mais si vous ne dites rien, il prendra cela pour une invitation à en faire plus. Pas de soucis de ce côté-là, il ne dépassera jamais la frontière, il a bien conscience des lois en vigueur dans le pays et dans l'institut. Si, toutefois, il vous apprécie bien, vous aurez peut-être la chance d'avoir droit à un baisemain de sa part. Congratulation !
  

En ordre de priorités, ce que Félix aime :

1. Fumer
   
2. Le café
   
3. Tout ce qui est mignon, doux et qui émet des miaulements
   
4. Les livres
   
5. Les alters
   
6. Les énigmes/charades/devinettes
   
7. La randonnée pédestre
   
8. L'équitation
   
9. Draguer les jeunes femmes qui passent dans les corridors
   

Encore une fois, en ordre de priorités, ce que Félix n'aime pas :

1. La violence entre étudiants
   
2. Manquer de cigarettes
   
3. Le café de torréfaction/café noir
   
4. Les chiens (il en a peur, même pour les tout petits, ils sont encore plus effrayants)
   
5. Un livre déchiré (il déteste vraiment ça, il cherchera le fautif toute la journée s'il le faut)
   
6. Une énigme auquel il ne connaît pas la réponse (ce n'est pas grand chose, mais ça peut gâcher sa journée)
   
7. Les hauteurs (peur du vide)
   
8. L'océan (peur de l'eau/profondeurs)
   
9. Qu'on empiète sur son territoire (de drague… le looser quoi)
   

Félix est né à Madrid, la capitale de l'Espagne. Sa mère était une populaire héroïne du nom de Félicia Fuego, surnommée le Phoenix ardent. Son père, quant à lui, était serrurier et était la renommée de la ville en matière de serrures incrochetables. Fils unique du jeune couple, il était aimé des deux. Sa mère n'a jamais hésité à montrer à tout le monde le beau bébé qu'elle avait, citant qu'il était le plus beau de la planète et il était vrai que le petit Félix avait de quoi faire fondre le cœur des jeunes femmes de la capitale. Si Félix était né avec une constitution faible qui le rendait vulnérable à la maladie, il n'en témoigna aucune manifestation durant ses premières années de vie. Malgré tout l'amour porté envers leur enfant, le malheur vint frapper à leur porte. Lorsque Félix découvrit son alter, à l'âge de 4 ans, celui-ci s'ensuivit d'une maladie très rare chez les enfants en âge d'avoir leur alter. Félix souffrait du syndrome du rejet d'alter. Une maladie comme dit précédemment très rare, qui pousse le corps a rejeter l'alter quand son possesseur en fait usage. Félix tomba rapidement malade, recrachant du sang chaque fois qu'il utilisait son alter. Uniquement dû à sa faible constitution qui accentuait la maladie en lui quand il se servait de son alter. L'inquiétude était visible chez ses parents, le doute s'installant en eux. Comment leur enfant pourra-t-il vivre avec une telle maladie incurable ? Ce n'est pourtant pas ce qui l'empêcha de continuer de servir de son alter et de jouer les héros. Félix se retrouva rapidement affublé d'un moniteur cardiaque pour connaître en permanence son état de santé.

Un véritable ange descendu du ciel. Félix avait grandi, le cœur plein de rêves et d'ambitions. Il voulait être un héros comme sa mère, mais, elle, se refusait à le laisser emprunter ce chemin qui allait s'annoncer périlleux. Elle voulait le préserver de cette violence et le sauver de sa maladie. Mais Félix était têtu comme une mule, quand il avait une idée en tête, il ne revenait jamais sur sa décision. Ce fût une longue bataille épuisante avec sa mère pour la convaincre de le laisser s'inscrire à une académie de formation. Ce qui fut encore plus déchirant pour elle, eu été d'accepter de le laisser partir par-delà les terres, jusqu'au Japon. Mais Yuei était une bonne école pour son fils. Ces derniers possédaient les bons outils pour l'aider à maîtriser son alter et le traiter s'il faisait un nouveau rejet. Leurs adieux furent déchirants, mais le moment passé, Félix était confiant de son choix et s'envolait déjà en direction de sa future école.

Dû à sa santé précoce, on lui permit de loger directement à l'école, pour pouvoir garder un certain contrôle sur sa situation particulière. Si des intervenants sa condition était connue, elle l'était inconnue pour ses camarades de classe. Sa première année fut légèrement difficile, de par sa difficulté à comprendre, lire et parler le japonais, mais Félix reçut l'aide généreuse de ses nouveaux compagnons de voyage. Sa deuxième année s'annonça porteuse de malheur, surtout avec le Festival Sportif. Si Félix parvint, grâce à ses amis, à se rendre jusqu'à la dernière épreuve, il fit un rejet en plein combat et fut transféré aux soins intensifs. Il put retourner en classe une semaine plus tard, mais l'inquiétude se lisait dans les yeux de ses camarades de classe. Pourtant, Félix garda le secret de son état en leur créant de toutes pièces un mensonge bien solide. L'incident étant déjà loin derrière, la condition de Félix se stabilisa pour le reste de l'année. Durant sa troisième année, il fit son stage à Seigi, sans trop de problèmes. Il évita un nouveau rejet de peu. Il s'était fait une certaine renommée à l'école. Quand quelqu'un se blessait, on venait souvent le voir et il s'occupait de ce dernier. Ce qui se passa lors de la simulation héroïque brisa complètement son rêve. Il s'agissait d'une simulation en équipe. C'est lors d'un instant de pause, occupé à soigner ses camarades, que Félix, en abusant de son alter, fit un rejet majeur. Il se mit à vomir du sang devant ses amis et finit par perdre connaissance. Il ne se réveilla que trois mois plus tard. La remise des diplômes étaient passée depuis longtemps et il avait échoué la simulation. On lui proposa bien sûr de reprendre son année ou tout du moins la simulation, mais Félix fit un nouveau rejet durant la seconde simulation. Il était évident qu'il ne pouvait pas devenir un héros sans mettre sa vie constamment en danger. Il dût se résoudre à abandonner son rêve d'enfance et retourna en Espagne auprès de sa famille.

Félix passa plusieurs mois enfermé dans sa chambre à maudire son existence le cœur lourd de regret et de tristesse. On ne connaît toujours pas la raison, mais Félix sortit un jour de sa chambre, le désir ardent de tenter autre chose pour pouvoir sauver des vies, non pas en tant que héros comme sa mère, mais à sa façon à lui. Il partit étudier dans une école de médecine en Allemagne, ces derniers réputés comme le pays possédant les meilleurs écoles de formation en médecine. Il y étudia pendant trois ans, jusqu'à obtenir son PhD en chirurgie. Il revint en Espagne prendre des nouvelles de ses parents avant finalement de retourner au Japon. Il se fit connaître en tant que prodige de la chirurgie, puis reçu une demande personnelle de Yuei l'invitant à devenir infirmier pour l'institut. Félix accepta l'offre sans hésiter et entra en service à Yuei. Il dût accepter de rejoindre l'agence Reiwa pour travailler à mi-temps entre Yuei et l'agence, dans l'équipe médicale, s'il voulait pouvoir se servir de son alter à l'école. Même si Félix ne se sent pas digne d'être considéré comme un héros actuellement, il doit se faire à l'idée, son avenir en tant qu'infirmier prime d'abord. Actuellement, Félix occupe un poste de second infirmier, un peu comme le serait un stagiaire si vous préférez. Il s'occupe des étudiants blessés sous la supervision de l'infirmière principale, Kimura Tsubaki, avec qui il s'entend parfaitement bien (quoi qu'il lui arrive souvent de la draguer).

Il y a eu tellement d'événements dans ma vie qu'il m'est difficile de choisir lequel, mais s'il le faut, je pense que je choisirai le jour où j'ai vu pour la première fois ma mère à la télévision. Elle affrontait un Villain qui causait du tort dans un village non loin de ma notre ville. Quand je l'ai vue, je me suis écrié Mama et oui, j'étais tout jeune. Je ne devais avoir que 3 ans, mais je m'en souviens très bien. C'était aussi la première fois que je voyais son alter en action. Ses flammes destructrices qui pourtant protégeaient les civils. Les coups dans la bouche qu'elle donnait, les encouragements des citoyens qui scandaient son nom, tout m'émerveillait. On aurait dit une valse dansante de flammes. C'était de toute beauté, mon père me racontait que j'avais des étoiles dans les yeux à ce moment-là. Quand ma mère a finalement vaincu le Villain et pris la pose de victoire, j'étais debout sur le divan à l'imiter fièrement. Et quand elle est rentrée à la maison, quelle surprise elle a eu de me trouver devant mon père à imiter ses attaques en faisant plein de babillages d'excitation. Le courant a toujours bien passé entre ma mère et moi. Je tiens tout d'elle… et un peu de mon père, haha. Je n'oublierai jamais ce jour où j'ai choisi inconsciemment de devenir un héros comme elle. Je dois avouer que j'ai été un peu déçu qu'au final je ne puisse pas en être un. Pourtant, elle a été la première à me consoler en m'encourageant qu'il y avait d'autres façons de sauver des vies.

Je vis sans réel objectif. Je ne vis que pour vivre et aider mon prochain. C'est bien là l'essence d'un Héros ? J'ai échoué à devenir un Héros, mais si je peux aider mon école bien-aimée à prospérer et à se développer, cela me convient parfaitement. J'aiderai les futures générations à ma façon. Peut-être qu'il sera un jour possible d'exhausser mon souhait de devenir un vrai héros. Si je suis exceptionnellement considéré comme un héros dû à l'entente faite avec le directeur de Yuei et celui de l'agence Reiwa, je ne peux me permettre de me considérer comme tel. J'ai échoué à la simulation par deux fois, si je veux devenir un jour un vrai héros, il me faudra faire mes preuves sur le terrain et à l'école !

À vrai dire, tout ça me dépasse complètement. Il est vrai que je sois attiré par leur existence, mais je suis très loin de comprendre la raison de leur arrivée, ni de leur provenance. Mon alter à moi est certes très exigeant sur ma personne et il m'arrive de rêver d'en avoir autre à la place, mais il reste une partie de ce que je suis et m'a fortement aidé à devenir ce que je suis aujourd'hui. Je n'ai pas de strict avis sur leur usage, les interdictions légales sur leur utilisation ou bien sur leur importance dans notre vie. On fait avec ce qu'on a comme un peu, si je dois dire ça comme ça.

J'ai, certes, échoué à la simulation héroïque, je n'en reste pas moins un potentiel prétendant au titre de Héros. Ayant étudié à Yuei, il m'est impossible et inconcevable d'être témoin d'un crime sans tenter quoi que ce soit pour l'en empêcher. Le "crime" existait bien avant l'arrivée des alters dans notre monde. Cela reste en soit un acte grave et impardonnable qui se doit d'être jugé et appréhendé sous toutes ses coutures. Pour ma part, je ne serais jamais capable de commettre l'acte de tuer quelqu'un, il m'est toutefois déjà arrivé de voler une pomme dans une épicerie quand j'étais petit, ça reste un crime, plus ou moins pardonnable. Je ne suis pas complètement innocent, j'ai fait des choses et dit des propos offensants par le passé. Je me suis repenti même si ça ne m'excuse pas de ce que j'ai commis. Je vis ma vie comme je pense que je dois la vivre, c'est tout.

À la base, ma mère est une grande héroïne dans notre pays natal. Il était normal pour moi de suivre ses pas, étant son fils unique. Ma condition physique était, en réalité, pas très excellente et mon désir de devenir plus fort pour pouvoir maîtriser mon alter et vaincre ma maladie est aussi en cause de mes choix. La raison pour laquelle j'ai décidé d'aller étudier à Yuei plutôt qu'à une prestigieuse école de mon pays est totalement hasardeuse, mais peut-être poussé par mon désir de découvrir le monde et les différences de culture d'autres pays. Malheureusement, malgré tout les efforts que j'ai mis pour devenir meilleur, ma maladie l'a emporté sur mon rêve d'enfance et j'ai dû dire adieu à ma carrière héroïque pour le bien de ma personne. Un choix que je regrette chaque jour en me réveillant. Pourtant, j'ai continué d'aller de l'avant. J'ai orienté mon chemin vers un nouvel objectif et je m'y suis mis à plein cœur dedans. Malgré mon regret, je prends la vie du bon côté et je suis heureux que mes pas m'aient ramené à Yuei où je pourrai faire profiter mon alter et mes connaissances approfondies en médecine aux jeunes lycéens et héros de demain. Ce fût on long parcours rempli d'épines et d'échecs, mais ma vie me convient comme elle l'est actuellement.