Hibiki Ayane - Show must go on [TERMINÉ]
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Hibiki Ayane - Show must go on [TERMINÉ]

Hibiki Ayane
Civil
Hibiki Ayane
Surnom : Sound Wave
Profession : Actrice
Rang : S
Points d'expérience : 1724
Renommée : 290
Alignement : Juge
Hibiki Ayane - Show must go on [TERMINÉ] || Dim 3 Juin - 19:41

Hibiki Ayane




NOM & PRÉNOM : Quoi ? Tu ne connais pas encore mon nom ? Pourtant, tout le monde le connait normalement. Ça va, pour cette fois, je vais laisser passer, mais pour la peine, je vais te signer un autographe. Tu ne pourras plus oublier la personne magnifique et généreuse qu’est Hibiki Ayane.
ÂGE : Non ! Mais ça ne va pas ! On ne demande pas son âge à une femme ! Quels ingrats vous faites. Oh ! C’est pour un casting… Oh bah ! Y’a pas de problème alors ! J’ai 32 ans monsieur. Où est-ce que je signe ?
SURNOM :  Pour toutes ces belles et moins belles connotations, on me connait sous le nom « Sound Wave », la justicière qui surfe sur les vagues du son.
RANG : X S, évidemment. Je suis une légende sur pattes, voyons.
PROFESSION : Comme être héroïne n’est pas un métier à temps plein, je n’ai pas eu le choix de faire les meilleurs choix pour moi. Je me suis lancée dans une carrière de mannequinat et d’actrice qui me fait vivre et qui prend beaucoup de mon temps. Célèbre, puissante et féroce de soir. Célèbre, belle et inaccessible de jour.
AGENCE : Celle qui me met le plus en avant-plan évidemment. Tant du côté des méchants que des gentils. Risquer sa vie pour extirper des informations et traquer les bandits représente le meilleur « spotlight » et moi, j’suis pile devant ce spot comme cheffe de l'agence Tsukeru.
ALTER : Aurores Boréales - Rappelant l'aurore boréale, l'utilisateur peut insuffler de l'énergie aux sons qu'il entend. Ceux-ci prennent alors une forme tangible de rubans lumineux volatiles, colorés et thermiques qu'il peut contrôler. Voir ici[/i]
AVATAR : Yang Xiao Long - RWBY
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Présentation


PHYSIQUE
« La pluie, ce ne sont pas les larmes de Dieu qui se désolent du monde qu’il a créé comme certains pensent. Non Ayane, ce sont les larmes de Dieu qui s’émerveille devant ta beauté, la plus belle au monde. » C’est ce que ma mère disait quand elle parlait de mon apparence. Enfin, elle ne le disait pas exactement comme ça… elle disait « la beauté du monde », mais ça va hein ! J’interprète comme je veux. Puis bon, les mots qu’on utilise ne sont pas si importants que ça, c’est ce qu’on veut dire qui compte, le reste on s’en fiche, mais à un niveau ! Bref, assez parlé de ma mère, parlons du sujet qui en vaut réellement la peine. Moi ! Si fascinante et si belle ! Ah si ! Je vous jure, d’une beauté incroyable, mon agent n’a de cesse de me le rappeler avec son ton un peu pervers, mais bon, il est fidèle. Il n’a d’yeux que pour moi. Je l’aime bien au fond. Je le comprends de m’admirer autant.

Bon allez ! D’accord, j’veux bien vous faire baver un peu, vous, petits admirateurs curieux qui lisez mon blog, même si tu m’as probablement déjà vue dans l’un de tes écrans. Tu sais la belle blonde d’un mètre soixante-quatre que tu y vois souvent. C’est elle que tu lis en ce moment. Tu vois son beau visage te regarder dans tes rêves, j’en suis certaine. Un si beau visage ! Tiens oui ! Parlons-en de ce beau minois. Surplombé par des cheveux d’un blond vif, presque doré, ils sont d’une perfection. Toujours dénoués, hydratés, sains, doux et d’un volume admirable.  Soyeux, ils retombent jusqu’à mes fesses dans un dégradé inspiré où les frisottis sont plutôt rares. Le secret d’une aussi belle chevelure ? Eh bien voyons, ce ne serait plus un secret si j’osais vous le dire, mais dites-vous qu’il y a énormément d’amour et de soin dans cette tignasse de soie qui fait ma fierté. D’ailleurs, juste un conseil comme ça, ne pensez pas trop à les toucher ou à en avoir une mèche en guise de souvenir. J’aurais tôt fait de vous mépriser et de vous étrangler. Oh ! Et n’oublions surtout pas cette merveilleuse frange qui siège sur mon front et qui cache mes sourcils. Ne vous en faites pas, ce n’est pas qu’il y a un défaut physique qui s’y cache. Non ! Je suis parfaite sur ce plan ! Simplement, je trouve que cela me donne un charme et que le blond éclaircit mon iris gris-bleu assez sombre, la rendant faussement plus claire. Qu’on se le tienne pour dit, il y a aussi beaucoup de magie du maquillage qui a un impact à ce niveau. En soi, j’attache assez rarement ma tignasse, mais j’oublie assez régulièrement mes lunettes de soleil sur le dessus de ma tête. Cela fait un ornement, je trouve, juste assez classe pour ne pas que j’insupporte cette omission.

Mais bon, je vous vois venir, vous les filles jalouses qui dominent les commentaires de ce blog. Vous en voulez à mon visage, à cette pureté qui me sert d’outil de travail. Je vous comprends, même des légendes comme Marilyn Monroe seraient envieuses de cette face qui a tout de la perfection. Le secret ? Celui-là, je peux vous le confier, j’ai un peu pitié de vous après tout. Des pores qui respirent ! C’est le secret de ma jeunesse ! Une peau si bien conservée, sans cicatrice ou marques d’une acné pubère aujourd’hui vaincue, ne vient pas sans effort. Il faut laisser sa peau se détendre. S’ouvrir les pores à la vapeur. Il faut le nettoyer notre épiderme les filles, c’est notre enveloppe qui permettra de faire parler de nous après tout. La perfection, oui il y a de l’inné là-dedans, mais aussi beaucoup de travail. Certes, toutefois, ce n’est pas tout. Faut savoir mettre son visage à son avantage. Prenez moi pour exemple, je sais que mes yeux sont considérés pour certains comme des perles rares. D’une couleur assez uniques et aux motifs en diamants fascinants. Du coup, je mets le eyeliner et l’ombre à paupière qu’il faut pour bien les mettre en valeur. Le secret derrière le secret, au fond, c’est ça : savoir se mettre en valeur. Le nez fin, le visage qui se termine en une pointe des plus fines qui viennent perfectionner ces traits déjà magnifiques que portent mon visage et ces deux petites pommettes rouges, à peine visibles, qui rehausse mon teint. Avec ça, j’ai du naturel, de l’élégance et de la beauté brutes qui ne font que faciliter le travail du maquillage. Toutefois, le plus beau dans tout cela, c’est ce sourire radieux et blanc que j’affiche pratiquement tout le temps. Oui bon, il y a des limites à sourire quand on dort, non ?

Cette magnifique tête est soutenue par un cou fin et long que je cache par une écharpe orange. Rien à voir avec une imperfection, hein ! C’est un cadeau que j’ai reçu de mon père, elle me va bien et met en valeur mon teint assez pâle, en plus de protéger ma voix. Quand ta voix peut devenir une arme, tu lui fais gaffe et tu la soignes bien. Ce foulard sert aussi à cacher un objet qui m’est très précieux. Un héritage de ma grand-mère que je traîne partout. C’est un peu comme un porte-bonheur, l’objet le plus précieux qui soit pour moi : Un petit collier au pendentif en cristal qui a le plaisir de trôner sur le dessus de ma poitrine. Oui j’ai parlé de ma poitrine les mecs ! J’imagine les filets de bave engloutirent vos claviers, de mon côté de l’écran. Je parle bien de ce doux bonnet que tant souhaiterait palper. Triste qu’il ne vous soit pas autorisé d’y toucher. Rassurez-vous, il n’y a que du vrai ! Je ne m’abaisserai jamais à bourrer un corps qui me plaît déjà énormément et qui n’a aucun défaut avec du synthétique alors que j’ai tout pour plaire au naturel.

De toute façon, l’élancement et la taille de mannequin de mon corps suffisent à bien mettre en valeur ces appendices féminins. En effet, j’ai la taille très fine, voire athlétique. Ça m’aide pas mal dans toutes ces campagnes de publicités et ces rôles à la télévision et au cinéma. J’entre plus facilement dans le casting nécessaire et recherché. Il faut dire là-dessus que mon métabolisme m’aide pas mal. J’aurais beau me goinfrer en truie, je ne prendrai jamais un gramme. Si je n’avais pas ça, je crois que je pleurerais pas mal quand vient le temps de me peser le jeudi matin. En fait, ma silhouette, quand on y pense, est strictement féminine. De belles anches rondes et fermes accompagnées de délicieuses courbes qui ont tôt fait de faire de moi cet archétype de la beauté que vous connaissez. Et malgré mon âge, je n’ai pas cette silhouette brisée par une quelconque grossesse, en fait, je ne veux pas vraiment d’enfants.

Enfin, ces membres longs et minces, ces jambes et ces bras, sans musculature apparente, et à la manucure parfaite me permettent de dire que je suis très fière de ce que je dégage. Si vous saviez comment votre amour me permet d’entretenir tout ça, mes chers admirateurs… et admiratrices, on ne discriminent pas, hein. Et mon uniforme de combat, je vous le dois, c’est vous qui l’avez pensé. Ces mini-shorts ajustés noirs, cette jupe unilatérale en crinoline blanche, cette veste à manche courte en cuir brun qui laisse voir mon nombril, cette camisole jaune, ces bottes montantes faites de cuir brun, ce ruban bleu sur mon genou droit et ces gants noirs. Ce sont vos suggestions et je vous les dois bien. Vous êtes parfaits mes fans ! Merci de m’aimer tant en tant que Sound Wave qu’avec ces tenues avantageuses du quotidien.

Allez ! De gros bisous !


CARACTÈRE
Ce blog devrait servir à donner des confidences et pourtant je ne fais que vous donner encore plus de raisons de m’aduler. Sur ce billet, apprenez à découvrir réellement qui je suis. Il n’y a pas de meilleurs moyens de me connaître que de vous faire part, par moi-même, de ce qui me qualifie en terme de personnalité. Qu’en avons-nous à faire de ce que les journalistes ont à dire de moi, aussi bien me livrer avec toute l’honnêteté que je peux montrer. Car, tenez le pour dit, je n’ai aucun filtre. Pourquoi se censurer ? Cela crée des rides inutiles desquelles nul n’a besoin. Il y a bien des formes que pourraient prendre cette description, mais je crois que le texte rédigé par ma main est la manière la plus authentique de procéder. Ça donne une meilleure compréhension et une meilleure impression de qui on est. Contrairement à ces questionnaires interminables qui vous demande jusqu’à la couleur de vos sous-vêtements. Quelle perte de temps c’est que de remplir ces trucs-là alors que parler de soi, de moi, est si simple.

Je crois que si je devais m’arrêter et penser à ma plus belle qualité, en dehors de ma beauté, certes, ce serait mon assurance. On m’a dit, plus jeune, que le fait de se faire confiance devenait un charme et une source de charisme incommensurable. Je ne m’en cache pas : je m’aime beaucoup. Ce n’est un secret pour personne et cela se voit dans mes réactions face à ces photographes amateurs ou ces journalistes qui revendent mes photos. Je préfère me prêter au jeu que de broncher et grogner chez moi parce qu’une nouvelle photographie a fait surface sur la toile. C’est pour ça que, même dans mon sommeil, je reste prête à toute intrusion de paparazzis. Certains ne croiront pas que je puisse être imparfaite par moment, mais oui, j’ai, moi aussi, ces problèmes humains horripilants et récurrents comme les mèches rebelles ou la chute de cils. Berk ! Ces abominations qui ont vite fait de retirer mes allures d’Aphrodite. Comme vous le comprendrez, je ne connais pas la modestie, c’est une invention de la société pour les gens moches qui croulent à mes pieds. Il faut dire que je ne connais, dans ce monde, aucun individu – femme, homme ou autre – qui puisse me surclasser sur ce domaine. Je suis Belle avec un « b » majuscule, de la même manière que le dieu chrétien est Dieu avec un « d » majuscule : parce qu’il est au sommet de la hiérarchie divine. Toutefois, bien malgré moi, je suis humaine après tout, ne m’en voulez pas, je suis d’une jalousie non-mesurable quand quelqu’un vient jouer dans mes plates-bandes. Toutes les personnes surprises à vouloir me voler la vedette ou à tenter d’usurper mon podium de la beauté physique tomberont vite dans ma liste d’ennemis. Ces salauds n’ont qu’à aller voir ailleurs s’ils veulent être connus, genre en Angleterre, il paraîtrait qu'il est facile de devenir célèbre là-bas. Bref, je n’ai d’yeux que pour la célébrité… et l’argent… Dieu que j’aime l’argent. Je suis de ces femmes cupides qui se jettent sur le moindre centime et qui refuse de dépenser ne serait-ce qu’un tout petit sou. Quand l’avarice nous tient, on ne peut y résister. D’ailleurs, quelqu’un est disponible pour payer l’hébergement de mon blog ce mois-ci ? Je récompense avec un catalogue de mes photos les plus belles autographié.

Autrement, je suis quelqu’un d’assez verbomoteur. J’aime beaucoup parler… de moi, principalement, mais des choses qui m’intéressent aussi comme la mode, le maquillage, la vie, mon chat, ma vie de palace aux frais de mes parents, ma carrière, les beaux hommes et la crème glacée. Ah oui ! Je suis une passionnée de crème glacée. Un jour, je ferai le tour du monde avec le simple objectif de goûter chaque parfum qui existe. On parle ici de mon péché mignon le plu fort. C’est simplement addictif. Quand je vois un marchand de glaces, je cours lui en acheter une, peu importe la température qu’il fait, enfin sauf quand il pleut. Les larmes de réjouissance de Dieu face à ma beauté ont tendance à faire fondre ce doux dessert glacé en le contaminant de son acidité et de sa température tiède. Damnée pluie !  Je me fiche de la neige, de la grêle, du froid ou de la chaleur, mais je ne peux pas tolérer la pluie… et le vent. L’un pour la raison précédemment citée, l’autre car il a cette vilaine tendance à me décoiffer et s’il y a une chose plus sacrée que ces moments où je savoure un cornet, c’est ma coiffure. Je vous avertis, si un jour vous me rencontrez, n’essayez même pas d’y toucher. Cela a tendance à me mettre dans l’un de ces états… je deviens tellement furieuse qu’on pourrait presque dire que je deviens bestiale. Je suis pratiquement toujours d’un calme, d’un sérieux, d’une sagesse et d’une joie quasi inébranlables, même si tu n’essaies que de me rendre service… tu n’auras pas vu cette gifle venir quand tu sous-entendras que je suis moche ou que tu toucheras mes cheveux..

D’ailleurs là-dessus, je suis plutôt impulsive. D’un naturel assez diva, j’ai tendance à ne pas trop aimer quand je n’obtiens pas ce que je veux, cela frôlant même l’hystérie. Ça m’a d’ailleurs déjà valu deux fois la réplique « T’es dans tes SPMs ou quoi ? ». Ça leur a valu deux fois une marque rouge au visage qui perdura plus d'une heure. On ne joue pas avec moi, on ne m’insulte pas et surtout, si un jour je te dis « Oh ! Je veux ce caniche royal. » Achète-le moi. Conseil d’amie. J’aime bien être traitée en princesse et, de toute manière, cela t’arrangera peut-être le coup pour un rendez-vous futur. Enfin, j’ouvre la porte, mais une porte ça se referme vite, du fait que j’aime bien me faire désirer et me sentir exclusive. Considérons cela comme mon petit côté aguicheuse qui fait souvent craquer les producteurs. Je me souviens de l’un d’eux qui ne m’avait pas choisie pour un rôle. Sa campagne de salissage fut si agréable. Enfin, plus pour moi que pour lui. Car oui, j’alloue plus de valeur à mes biens et mon chat qu’aux hommes en général. Le piédestal de l’inaccessibilité est si confortable, nul ne peut m’en déloger, c’est ce qui me pousse à être si bien dans mon célibat. Néanmoins, si l’homme est pour moi un objet qui a l’obligation de me désirer, j’accorde énormément d’importance à ces filles que je rencontre. Je ne veux pas vivre seule non plus. Ainsi, mon entourage compte Lord Tubbington, mon agent, mes parents et toutes ces amies superbes avec qui j’aime parler de ma vie. C’est important toutefois que nos conversations tournent autour de mon univers. Pour certaines c’est une attitude déplaisante, nihiliste, narcissique, condescendante et espiègle, mais celles qui l’endurent le mieux ont le droit de m’emprunter des tenues parfois ! Je les récompense avec une carte fidélité pour la peine. Oui oui, vous avez bien lu, je gère mes amis et mes proches avec des cartes fidélités et des niveaux. Si tu parais bien, que tu m’écoutes bien, alors je veux bien sacrifier un peu plus de mon temps pour toi. C’est ce qu’on appelle un échange équitable !

La célébrité est un point majeur, voire capital, de ma vie. Toutes mes actions sont dirigées par cette envie de reconnaissance et d’être connue dans plus d’un pays. C’est d’ailleurs pour ça qu’après avoir fini l’école à Yuei, j’ai choisi de m’engager à l’agence Tsukeru, même si bosser dans l'ombre n'est pas nécessairement ma tasse te thé. Pour moi, traquer les criminels et les coffrer était la façon la plus efficace de devenir célèbre et d’atteindre un statut plutôt louable de porte-parole pour certains produits, surtout cosmétiques. C’est d’ailleurs ce qui m’a amenée à développer ma marque de commerce. Quand je termine un combat, je la déclame presque machinalement : « Je te laisse ma carte d'affaires, au cas. » en levant le pouce, l’index, le majeur et le bras vers une quelconque caméra… ou le vide, lors de combats un peu moins médiatisés. Les choses que je ferais pour plaire physiquement à quelqu’un sont plutôt larges. J’ai des limites, mais disons qu’elles peuvent s’adapter en fonction de la présence, ou non, d’éloges ou de sensibilité à l’endroit de mon apparence. Vous l'aurez deviné, je ne suis pas très discrète, mais en mission, je prends les précautions nécessaires pour honorer mon statut et mes obligations envers mon agence.

Je suis quelqu’un d’assez fière et brave. Je ne mâche pas le travail, je ne suis toutefois pas de ces héros généreux qui font ce boulot pour changer le monde. Non, je le fais pour être célèbre, ce n’est un secret pour personne. Je cherche la gloire et l’or. J’ai, de ce fait, un esprit de coopération assez étroit. Je collabore rarement avec d’autres héros de peur de me faire voler la vedette. Je me sais jalouse, je ne ferai pas exprès de tendre une perche pour que les gens s’attirent mon courroux. Je suis une personne vindicative. Je ne le cacherai pas, mais j’ai de quoi compenser non ? Je respecte l’environnement, énormément même. J’évite la pollution autant que je peux, je fais ma part pour notre planète, sans me prétendre écologique. Je ne mange ni viande ni poisson. Je ne fume pas. Je ne jette pas mes déchets par terre et mon agent fait même du compost avec mes déchets. Certaines pensent que je suis de ces filles superficielles sans cervelle qui ne savent même pas alignéer deux mots et qui ont peur de se casser un ongle, mais non c’est faux. Enfin, sauf pour la dernière partie. J’ai une tête sur les épaules et je philosophe plutôt régulièrement avec mon chat. J’aime prendre du temps pour moi, évidemment, mais aussi pour ma famille, pour mon chez-moi. Je fais preuve d’un grand dévouement envers ma famille et même certains de mes amis suffisamment chéris et à la carte de fidélité suffisamment remplie. Il y a une valeur de confort et de contrôle que j’aime bien garder sur mon quotidien. Elle me permet de garder le cap rivé sur cet objectif purement égoïste de succès, d’excellence et de célébrité. Je crois, en fait, que dans ce genre de position il devient plus facile de passer ces messages qui nous tiennent à cœur ; je rêve d’un monde parfait. Oui, c’est utopique. Mais un monde sans défaut serait tellement rafraîchissant… et relaxant. Pour tous ceux qui essaient d’élever leur famille, mais qui se rongent les ongles. Je crois qu’au fond, cette image que je me donne, je cherche à la projeter sur eux. Ce doit être là l’un des seuls symboles de générosité que je puisse identifier chez moi. Je porte ce cœur ardent sur ma tenue de super héros justement pour me rappeler que j’ai le cœur au bon endroit, car parfois, même les plus impassibles des statues laissent couler des larmes.

Je ne suis pas une personne si sensible ou emphatique que ça. À vrai dire, je n’ai jamais vraiment développé cette notion d’empathie et je cache beaucoup mes émotions, il est plus important pour moi d’être bien pour projeter un idéal à atteindre pour les autres. Leur donner ce que j’ai n’étant pas une solution : « Donne un poisson à un homme, il aura de quoi manger pour un jour. Apprends à pêcher à un homme, il pourra toujours se nourrir. » Cette phrase ne peut être plus intelligente qu’elle l’est. Mais bon ! Les violons, ça suffit ! J’insupporte pas mal ces baisses de moral et le son de ces instruments mélancoliques qui n’adressent que trop peu souvent du positif.

Je suis quelqu’un qui aime rire ! J’ai un bon cœur. Je ne suis pas nécessairement drôle, mais j’aime bien réagir à ce que les autres peuvent dire. Ne serait-ce que quand il se surestime ou quand il balbutie quelques stupidités incongrues qui ne font de sens que pour eux, mais je suis franche et je leur dirai. Oui, en effet, comme je l'ai dit, je ne mâche pas mes mots. Je suis rarement crue, à moins que tu ne me fasses pitié, mais je ne suis pas non plus, nécessairement, sympathique dans un contexte ou je ne soutiens pas l’image de l’un de mes nombreux sponsors. D’ailleurs, ces sponsors sont en tel nombre que je me permet assez régulièrement de faire de la publicité pour eux dans mon quotidien, histoire de bien les mettre en valeur et d’encourager les gens vers un idéal de beauté global.

Si j’aime bien me croire inébranlable, malheureusement, c’est faux. J’ai des peurs. En primeur, pourquoi ne pas les livrer à mon blog, histoire que mes admirateurs m’en protègent. J’ai une phobie immense des amphibiens et des reptiles. Ces bêtes me répugnent presque autant que l’acné purulente dans le visage d’un adolescent. J’ai aussi une étrange phobie des orages. Je n’aime pas ce bruit sourd qui donne l’impression de détruire tout ce qui se trouve sur son passage, bien que ce ne soit pas si faux. Cela a la vilaine tendance de me rappeler que la Nature, celle de l’homme comme la nature sauvage, est bien plus puissante que ce nous ne serons jamais, en tant qu’Homme et comme vous l’aurez deviné : j’ai horreur de ce sentiment d’infériorité. Il me rebute presque autant que les champignons et les poivrons.  Mais une chose me fait peur par-dessus tout. Cette fatalité inévitable qui nous rappelle qu’il y a une limite temporelle à notre passage en ce monde. Le cycle naturel. Ça… ça fait peur. La mort… je n’aime définitivement pas ce mot, je le crains en fait. « Craindre un mot ne fait que renforcer le sentiment de peur que l’on a envers son existence. »

J’aime d’ailleurs énormément ces citations à l’eau de rose qui ponctuent ma vie. J’aime les lire, les analyser, les utiliser. Sans honte ! Ça me donne une forme de sagesse que les gens adulent et que, je ne le cacherai pas, j’adore. Ça me change des starlettes catins sans cervelles manipulées par des agents un peu idiots qui les lancent dans des contrats souvent peu avantageux. J’ai assez peu d’admiration pour ces femmes, déjà qu’il est difficile de gagner mon estime. Toutefois si vous la voulez, mes amours de lecteurs, vous savez quoi faire : éviter les champignons ou les poivrons. Vous aurez peut-être droit à une carte fidélité si vous me payer un capuccino à la vanille.

Allez ! Beaucoup d’amour des hautes instances de la beauté.

HISTOIRE
Je ne sais pas vraiment comment les choses se passent avant. Avant que l’on arrive. Je veux dire : oui, il y a la grossesse et la fertilisation, mais je ne comprends pas ce qui pousse vers cela si ce ne sont les hormones. Plus jeune, on m’a parlée d’amour, d’une étincelle qui court-circuite notre corps et qui nous fait perdre nos moyens à un point où on ne fonctionne plus comme il se doit. Je ne connais pas ce moment. Pas que je n’aie jamais été aimée. Non, je ne crois pas que mon enfance soit si sombre. Je n’ai pas été abandonnée, mes parents ne sont pas morts. J’ai un passé bien moins tragique que nombre de gens qui foulent les rues de Tokyo à mes côtés. S’il y a un domaine où je veux bien reconnaître que je ne suis pas au sommet du palmarès, c’est bien dans le domaine des pires enfances vécues. Je m’estime plutôt chanceuse en fait.


« La naissance n’est rien là où la vertue n’est pas. »


Je ne dirais pas que mes parents ne m’aimaient pas. Loin de là ! Je suis née dans l’une de ces magnifiques résidences d’Osaka. Je me souviens : quand je m’assoyais à la baie vitrée, je pouvais admirer la baie d’Osaka et toute sa beauté. C’est à cette baie vitrée que j’ai connu mes plus tendres moments avec ma mère. Cette femme si douce, généreuse, chaleureuse et belle qui ne désire que le bien pour le monde entier. Je me souviens quand elle pointait l’eau là où le soleil tapait. Le rire de la mer. C’est comme ça qu’elle appelait ce phénomène. Dans la littérature mésopotamienne, on parlait du rire de la mer comme du reflet que créait l’éclat du soleil sur l’eau couplé au mouvement des vagues. On avait alors l’impression que la mer nous montrait ses dents et souriait. Chaque fois qu’elle en parlait, c’était si beau. C’était un moment si tendre que même mon père aurait pu flancher, s’il avait pris la peine de l’écouter. Non, il préférait regarder sa télévision et écouter les idioties que balbutiaient les animateurs de lutte.

C’est là, je crois que mon enfance est triste. Je n’ai jamais vu l’amour opérer. Qu’un père et une mère qui semblaient forcés de vivre ensemble pour quelques casualités innocentes qui les avaient menés à se lier ensemble via la mise à bas d’un enfant. Je me sentais davantage comme une contention qui les liait l’un à l’autre et qui les empêchait de s’émanciper. Je dois avouer que je ne compte pas vraiment ces années parmi les plus réjouissantes de ma vie. Oui j’étais bien, ça je ne peux le nier. Mais quand un enfant qui découvre le monde se sent superflu, alors c’est qu’il y a, à quelque part, un problème.  Pourtant, nous avions tout ce qu’il fallait : une gouvernante, une grande maison près de la baie d’Osaka, de l’argent, tous les deux avaient de bons emplois. Mais il manquait une chose qui ferait de nous une famille : des discussions sur nos vies, des émotions, de la proximité, de la chaleur. Je crois que c’est en voyant mes parents agir ensemble que je me suis mis à vouloir animer les discussions autour de moi. Ils étaient si froids l’un pour l’autre. Loin de ce qu’un couple devrait être, dans ma conception actuelle de la chose.

Chaque soir, chaque dîner que nous avions, je racontais mes inévitables aventures de la journée pour dynamiser cette table. Je me souviens de cette fois où j’avais raconté une histoire bien précise. L’émerveillement dans le visage de ma mère m’avait fait comprendre tant de choses. Ce jour-là, j’avais couru dans la maison, j’avais descendu l’escalier tellement vite que j’aurais cru voler. J’avais environ trois ans et demi. Je m’exprimais de manière assez piètre, mais suffisamment bien pour me faire comprendre de mes parents et ma gardienne. À l’habitude, je jouais toujours au sous-sol, sur les petits tapis que mes parents avaient fait installés pour que je ne me blesse pas et que je puisse promener mes poupées dans leur landeau sans trop de difficulté. Toutefois, cette journée-là, ma mère avait un entretien spécial au téléphone et j’avais donc obtenu la permission de jouer dans la garde-robe de son bureau. Là où elle rangeait ses mallettes et ses talons haut.  Comme n’importe quelle fillette à cet âge, devinez ce que je fis. J’enfilai ces escarpins beaucoup trop grands pour moi. Je m’accrochais dans mes propres pieds, dans toute ma maladresse, et tombait à chaque cinq pas. Pourtant je riais. Être maman, mon modèle, mon inspiration, être dans ses souliers, littéralement, ça me plaisait tellement.

Je passai une bonne partie de la journée comme ça. À courir d’un côté puis de l’autre du bureau avec une paire de souliers différente à chaque. Des rouges à paillettes, puis des noirs cirés, puis des bruns mats… je dus en chausser au moins une quinzaine. Chaque paire me faisait sourire de plus belle. C’est quand je tombai sur ces souliers jaunes lustrés que je compris c’était quoi d’aimer un objet. C’était certes superficiel, mais je compris. Hâtée, je me souviens les avoir montrés à ma mère avec tellement de joie. Elle m’avait fait signe de patienter. Je m’étais rendue près de la porte. Impatiente de montrer ma découverte à mon père. J’avais tendu la main vers la poignée. Évidemment, j’étais trop petite. J’essayais pourtant. Je m’étirais. Je sautais. J’étais trop petite. Persévérante, je me mis sur la pointe des pieds pour atteindre la poignée plus facilement. Les talons claquant au sol devant mon manque d’équilibre.

Puis il se passa ce qui advint. Ce qui allait, incontestablement changer ma vie, pour toujours. Clac ! Un claquement retentit plus fort que les autres et un ruban lumineux jaune flotta jusqu’à la poignée de porte. Comme s’il s’agissait de ma main, il descendit la poignée vers moi et la porte ouvrit. Je tombai assise. Ébahie et ébaubie à la fois devant ce que je venais de voir. Énervée, j’avais pris les souliers dans mes mains et j’avais crié énormément fort qu’ils étaient magiques. Je m’en souviens. Le client de ma mère aussi. - Aujourd’hui, ça me fait rire. – Ce ruban n’était pas un ruban de tissu, je le savais bien. À cet âge, on croit dur comme fer aux contes de fée et à la magie. Je ne faisais pas exception à ces enfants qui croient aveuglément tout ce qu’ils entendent. Tout ça c’était la faute des souliers merveilleux de Maman.

Ma mère, bouche bée, avait signalé à son client qu’elle le rappellerait plus tard. Ce qui se passait là était important. Sa fille découvrait son Alter. Sa fille devenait ce qu’elle n’avait pas été. C’est l’une des seules fois où je me souviens avoir vu ma mère pleurer. Elle ne pleurait pas de tristesse, évidemment. Elle était heureuse. Avoir un Alter, c’était, oui, d’une manière se résigner à la persécution, mais aussi être en mesure de s’offrir une vie radieuse emplie d’aventures, de défis et de dépassement. C’était la perception qu’elle avait de ce phénomène en tout cas. Je crois que si elle avait pu m’inscrire à Yuei dans l’immédiat, elle l’aurait fait. Elle était fière. Ça la rendait heureuse de me savoir membre de cette classe humaine plus évoluée génétiquement.

Papa, je ne l’avais pas trouvé ce jour-là. J’avais attendu le repas du soir avec tellement d’impatience pour lui dire ce que j’avais trouvé. Ces souliers jaunes magiques. Il n’avait pas réagi comme ma mère, mais je voyais dans ses yeux la fierté qu’il avait. Il n’était pas très démonstratif en fait. À ce jour, cette histoire est encore l’un des souvenirs que je chérie le plus. Ce petit filament coloré qui s’était déplacé vers la poignée de porte pour l’ouvrir. C’est assez naïf en fait, même très quand j’y pense. La mémoire et la nostalgie ont le don de retourner les situations vécues, souvent, en de si belles perles qu’elles s’intègrent à notre esprit comme s’il s’agissait d’un rêve venu du plus pur des personnages du plus beau des livres. Le lendemain, ma gouvernante m’avait dit que mon père avait réservé ma place dans une école privée pour que je puisse jouir d’une meilleure éducation et d’une meilleure sécurité. Je ne comprenais pas l’ampleur de ce qu’elle me disait à l’époque. Je ne comprenais pas encore que c’était moi qui étais « magique » et non pas ces talons haut. Je ne comprenais pas à quel point pour l’humain moyen la possession d’un tel « don » était une aberration. Je n’eus pas non plus de frère ou de sœur sans alter pour me le montrer. Je n’eus pas de frère ou de sœur point.


« L'éducation est une assurance pour la vie, et un passeport pour l'éternité. »


Tout passe par une bonne éducation. C’est ce qu’on mon père répétait sans cesse quand venait le temps où je me plaignais un peu de l’école qui m’ennuyait. Je n’avais plus autant de temps pour vivre toutes ces belles aventures et revoir ces fameux rubans colorés qui étaient réapparus quelques fois avant le début de ma scolarité. Je ne peux pas dire que j’étais horrible à l’école ni même que j’étais calme. En fait, je crois que les enseignants se plaignaient souvent de mon attitude d’enfant-roi. Il faut dire qu’être seule chez moi me poussait à plusieurs caprices à l’école. Je ne pleurais pas. Jamais. Je ressentais déjà, à l’époque, le besoin de ne montrer que du positif à travers mes rictus. J’étais souriante, enjouée. Juste trop enjouée. Disons que si une idée traversait ma tête, elle ne traversait rien d’autre. J’étais très obstinée et têtue.

C’est là, je crois, que je commençai à comprendre le pouvoir que j’avais. Je ne parle pas de mon alter ici. La plupart des enfants négligent un peu leur apparence, ont les dents croches, souffrent de strabisme ou portent des tenues plus ou moins avantageuses. Ce n’était pas mon cas. Non, sans dire que j’étais parfaite, car tout enfant a quelques petits défauts desquels il rit quand il grandit, j’étais déjà à mon avantage. Comment je le savais ? Toutes ces notes que je retrouvais dans mon pupitre, toujours écrites de mains différentes. Toutes ces notes qui me demandaient de cocher si je désirais, ou non, fréquenter tel ou tel garçon. Chaque fois c’était non. Je n’avais pour eux que de dégoût, pourtant, j’avais sur eux un si grand pouvoir. Demandez et vous recevrez. Cette phrase que j’avais entendue dans quelques histoires prenait tout son sens quand je voyais ces garçonnets me tendre leur gâteau simplement parce que j’avais de beaux yeux. J’étais pourtant une enfant adorable. Je ne taxais personne, pas plus que je ne quémandais. Ça leur faisait simplement plaisir. Candide, je ne me doutais pas à l’époque de tous les sous-entendus de ces offrandes. Je ne faisais qu’apprécier.

J’appréciais. C’est le bon terme. J’appréciais être le centre d’attention de la plupart des garçons de la classe, voire de l’école. J’appréciais que les filles soient jalouses de l’attention que je recevais. Ces sentiments éteints entre mes deux parents qui m’avaient privée de ces moments heureux avec l’entité que représentait une famille. Ici, à l’école, je devenais soudainement puissante. Puissante de tous ces regards et de tous ces gens qui voulaient partager leur temps si précieux avec moi. J’avais l’habitude des discussions à deux. En groupe, c’était plus complexe. Entendre ce que chacun avait à dire était tellement difficile. La cacophonie régnait chaque fois que l’on essayait. J’avais donc pris comme responsabilité d’animer les discussions par moi-même. Les aventures que je vivais était le sujet idéal. À la fois captivante et dynamique, je ne connais pas un enfant encore à ce jour qui ne pourrait écouter avec attention ce que je racontais. Chaque fois, c’était unique. Chaque fois c’était trépidant. Je ne vivais pas des aventures de mousquetaire perdu dans une forêt dense sur le territoire de la Papouasie qui devait combattre les tributs et les indigènes pour espérer regagner son nid austère en ville, là où il était à l’abris de tous ces dangers qu’il allait oublier plus tard. Non, je ne vivais que de courtes anecdotes vraisemblables dans le sous-sol de mon domicile ou sur le bord de la baie vitrée où je m’improvisais ornithologue.

Je n’excellais pas à l’école, mais je n’étais pas mauvaise. J’avais plus que la moyenne et, d’une manière, cela me satisfaisait pleinement. Je ne me souviens que d’une personne de cette époque. Une seule personne suffisamment marquante et importante pour marquer ma mémoire. Emihara Hana. Je me souviens d’elle avec tellement de précision. Elle n’était pas particulièrement belle, mais elle était intelligente, oh ça... Première de classe pour être exacte. Une rencontre qui fut des plus importantes dans ma vie.

Le jour où je lui adressai la parole fut une journée bien étrange d’ailleurs. Il faisait soleil dehors. L’astre était particulièrement scintillant. Cette journée-là, on travaillait une forme de mathématiques qui me semblaient fort abstraites. Pour être honnête, je ne les comprenais pas. Les filles, à l’école, n’étaient pas très enclin à m’aider en général, la plupart m’en voulant d’agir de manière à toujours capter l’attention de tous, mais Hana, elle, ça lui importait peu. Elle avait tellement le cœur pur. J’avais effacé cinq fois en tout. Je ne sais pas si le bruit de ma gomme l’énervait, si elle avait pitié de moi ou si elle n’avait que de bonnes intentions, mais elle s’était levée de sa chaise pour me filer un coup de main. J’avais relevé la tête avec lenteur. Comme si j’avais le cerveau engourdi par la difficulté du problème. Deux minutes, c’est ce qu’il lui fallut pour m’expliquer ce qu’il fallait faire. Elle souriait en expliquant, comme si ce sujet la passionnait énormément. En deux minutes, elle m’avait fait comprendre ce que je ne comprenais pas, ce qui me semblait incompréhensible. Je ne lui avais dit que merci. Elle avait acquiescé. Rien de plus. À la pause, elle était revenue vers moi. Les garçons semblaient tous perdus de la voir me parler et semblaient la mépriser – était-ce pour cela ou pour autre chose ? -.  Ses lunettes sur le bout du nez, il est vrai qu’elle n’était pas très belle. Je ne dirais pas moche, mais elle avait du mal à se mettre en valeur.

Cette journée marqua la naissance de ma véritable première amitié. Hana et moi nous entraidions beaucoup. Là où j’étais moins douée, elle était excellente. Là où elle était nulle, j’étais merveilleuse. Nous étions complémentaires. J’étais toujours le centre d’attention des garçons, mais je me souviens que j’essayais de l’aider à attirer celui qui lui plaisait. Je crois qu’il s’appelait Toma, je ne suis plus sûre. Je ne nous dirais pas inséparables, mais nous avons été un moment, l’une pour l’autre ce qui rapprochait le plus de meilleures amies. Toujours ensemble. Ce qui me plaisait le plus chez elle, c’est que contrairement aux autres enfants de sexe féminin de l’école. Elle prenait le temps de m’écouter. Tranquillement, elle me permettait de devenir la Ayane que je suis devenue avec le temps.

Il semblerait que sans amis nous n’arrivions pas aux mêmes chemins. Je me suis imaginée souvent la vie sans la rencontre de Hana. Chaque fois, je me suis vue bien plus misérable que ce que je ne suis aujourd’hui. Elle a emporté chez moi des notions d’amitié et d’interaction sociale que je n’avais pas développées plus jeune et qui, encore aujourd’hui, me servent tellement. Je crois qu’au fond, elle le sait. Car j’ai appris, avec elle, ce que c’était que d’avoir une confidente et si notre histoire est ennuyeuse. Pour moi, elle est précieuse, voire capitale. J’avais toutefois mes réserves. Je ne disais pas tout. Je ne me souviens pas lui avoir dit, à cet âge, que je m’étais découvert un alter. Mes parents m’avaient dit de ne pas trop en parler. Hana a été, pendant ma scolarité élémentaire, un phare et un appui sur lequel il était facile de s’appuyer pour remonter. Hana était ce trampoline qui me faisait bondir vers le sentiment d’être plus belle et qui me confiait de son intelligence et de ses problèmes et secrets pour que je me sente plus importante. D’une certaine manière, je me servais d’elle, je crois, mais je crois, dur comme fer, que notre amitié était vraie, sentie et puissante. Suffisamment, pour que je développe un besoin d’être toujours accompagnée de ces amies qui me mettaient en valeur et à qui je rendais la pareille en leur donnant quelques conseils beauté.


« La défaite d'un adolescent vient de ce qu'il se laisse persuader de sa misère. »


Quand ma mère me parlait de l’adolescence, elle m’expliquait à quel point cette partie de notre vie était chaotique et difficile. Elle me répétait sans cesse que c’était là qu’un individu forgeait le plus sa personnalité. Mon père, lui, me disait froidement à quel point je me mettrais à les détester lui et ma mère. À quel point je les trouverais cruels de m’infliger des souffrances par lesquelles je considérerais incohérent de passer. Pourtant, je continuais de les aimer autant. Sauf une fois. Cette fois où ils ont brisé mon cœur. Une soirée qui avait changé du tout au tout ma vie. Je commençais à peine à avoir des hormones et cette soirée-là, elles étaient particulièrement stimulées. Je finissais mon éducation primaire. J’avais pour seul indice sur mon avenir que je commencerais le collège bientôt. Enfin, ça c’était au début de la soirée.

Ce jour-là, j’avais quitté l’école avec énormément d’enthousiasme. J’avais serré Hana dans mes bras et par automatisme, je lui avais dit : à demain. J’avais déposé un baiser sur la joue de chaque garçon qui m’avait entourée pour me saluer. Si je me souviens bien, un était même tombé dans les pommes tant il espérait ce moment – ou alors le sang ne s’acheminait plus jusqu’au cerveau pour d’obscures raisons strictement masculines. – Je me souviens avoir ri de lui plutôt que de l’avoir aider. Ce genre de spectacle n’était pas si fréquent, mais avait un don pour m’amuser. J’avais été la première, à l’époque, à avoir de la poitrine. Cela me rendait excessivement fière, déjà que j’avais l’égo particulièrement enflé.

Ce soir-là, pour une rare fois, c’est mon père qui venait me récupérer à l’école. Dans la voiture, je lui avais casser les oreilles avec mon établissement d’études secondaires. Je n’aurais peut-être pas dû. Ce soir-là, il était de mauvais poil. Enfin, je suppose. Il aurait tout fait pour me scier en deux, pas littéralement, évidemment. Arrivés à la maison, il avait passé un coup de fil. Un simple petit appel. J’étais maintenant inscrite dans un collège privé en banlieue. Loin de Hana. J’avais ressenti une si grande rage. Il venait de me retirer la seule amie que j’avais. Je ne comprenais pas pourquoi. Je lui avais hurlé dessus. Il avait hurlé sur Maman. Elle avait hurlé sur ma gouvernante. Toutefois, cette dernière s’était tue. C’était son boulot après tout. J’avais couru dans ma chambre et ma gouvernante était venue me rejoindre pour m’expliquer pourquoi il m’éloignait ainsi des gens que je connaissais. La raison était simple : je jouais à un jeu dangereux en aguichant les garçons comme je l’avais fait à la sortie des classes. Dans sa tête, il ne me punissait pas. Il aidait mon avenir.

Les vacances passèrent sans que je puisse avoir de nouvelles de ces prétendants qui venaient à l’occasion cogner à la porte ou de ma jeune amie. Rien. Chaque fois, mon père leur fermait la porte au nez. Il avait pris l’été complet en congé maladie, simulant un épuisement professionnel, simplement pour dire à ces gens qui me tenaient compagnie à l’école d’aller voir ailleurs et se trouver une autre « pute. » C’était le mot qu’il utilisait. Ce n’était pas contre moi, il n’était pas si méchant. Il avait peur de ces garçons. Il avait peur qu’il fasse du mal à sa fille. À sa seule enfant. Ils avaient pourtant mon âge, mais pour lui, ils étaient une menace : trop pâmés devant la beauté et l’assurance que je dégageais. Je n’avais que douze ans il faut dire. L’âge où, selon ma grand-mère, l’homme accordait plus d’importance à ses parties qu’à sa pensée. J’imagine que cette réflexion avait traumatisée mon père.

L’été passa lentement. Trop lentement. Je n’avais pas particulièrement hâte à la rentrée et confinée à l’intérieur, j’avais vite fait le tour de mes jouets, de ma bibliothèque et regarder la baie d’Osaka ne m’amusait pas. Cette baie vitrée où je m’assoyais était devenue une sorte de prison où j’étais en paix, mais où j’étais retenue par la paranoïa d’un daron qui avait récupéré certains des pires traits de sa mère. Le jour fatidique vint : la rentrée. Cette fameuse journée où j’allais devoir repartir à zéro, loin de ceux avec qui j’avais fait la petite école. Arrivée sur les lieux, je crois que j’eus la pire surprise de ma vie. Un détail que mon père s’était bien retenu de me dévoiler : ce collège était réservé aux filles. Victime de mon attitude, je pouvais compter sur les doigts d’une seule main les amies féminines que j’avais eues. En fait, je n’avais besoin que d’un pouce pour les compter et voilà que, maintenant, on me jetait dans la cage aux tigres, ou devrais-je dire « tigresses. »

C’est pendant ces trois années que je me transformai le plus. D’un point physique, certes, mais aussi intellectuel. Je devenais tranquillement une adulte et cela se transposait dans ce que je dégageais. J’avais convenu, en mon fort intérieur, que cette école n’en serait pas une où je me laisserais marcher sur les pieds. Soudainement, j’étais devenue très condescendante. Autant à la maison qu’à l’école. Pourtant, cela fonctionnait : j’avais réussi à me tailler une place parmi les filles populaires. Celles qui étaient à la fois belles et désirables. Celles qui savaient comment se vêtir et qui, par-dessus tout, dégageaient une aura de supériorité. Ces filles que certaines auraient qualifiées de « pestes » étaient devenues ces filles que je qualifiais de « merveilleuses amies fidèles. »

Les amis que l’on se fait au collège sont rarement des gens qui restent dans nos vies. Je m’en rends bien compte aujourd’hui, mais à l’époque nous étions d’inséparables vipères perfides qui propageaient des rumeurs tantôt abjectes tantôt romantiques sur les différents « habitants » de notre école. Nous étions cinq. Un si beau chiffre. Un quintet d’adolescentes à la superficialité prononcée. Dans certains cas, nous sommes demeurées superficielles, dans d’autres cruelles. Évidemment, j’ai gardé de cette superficialité et c’est avec ces filles que nous avons développé le meilleur outil que nous puissions imaginer.

Avec l’aide d’une des mères du groupe, graphiste professionnelle, nous avions créer les cartes de fidélité de l’amitié. Au départ, ce n’était que pour déterminer qui était notre meilleure amie parmi les quatre autres membres de notre escouade privée où l’élégance était une priorité. Plus tard, nous avons commencé à distribuer ces cartes dans l’école. Par pur méchanceté, pour faire sentir comme des rejets celles qui l’étaient et pour valoriser celles qui avaient un minimum de critères rencontrés dans notre liste de standards de beauté. Ces cartes nous mettaient à l’avant-plan des discussions, c’était notre but. Déjà à ce moment, nous cherchions comment nous allions devenir célèbres plus tard. L’une se voyait chanteuse, l’autre actrice, l’autre politicienne, la dernière écrivaine à succès et moi… je ne savais pas. Quand la question était venue, j’avais répondu promptement super héroïne.

C’était la première fois que j’avouais que je possédais un alter. Ébahie, les filles m’avaient demandée ce que je pouvais faire. Je les avais donc invitées chez moi pour leur montrer. Cette soirée pyjama fut si marquante. Ma clique me regardait insuffler de la couleur aux sons de ma chaîne stéréo et les recouvrir de chaleur avec tellement d’intérêt. Elles étaient captivées. Nous étions alors en terminal. Ce sont elles qui me convainquirent de postuler pour Yuei, l’école des héros. Chose que je fis. Influencée par leurs dires. Le plus dur fut de convaincre ma mère de venir vivre avec moi cette aventure dans les alentours de Tokyo et du même coup, de quitter la maison pour trois ans, mais elle accepta finalement, le jour du bal de promotion quand elle me vit dans ma robe, comme si elle était tombée sous mes charmes.


« Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique. »


Yuei. Cette école d’héroïsme. J’y étais. J’avais réussi les tests, il était maintenant l’heure d’apprendre. Aujourd’hui, on parle de ma promotion comme celle ayant peuplé la plus belle époque de l’école. Pourquoi ce titre ? Demandez l’âge de la directrice de l’école ou de la cheffe de l’agence Seigi. Trente-et-un et trente-deux ans. Les années où j’ai, moi aussi, fréquenté Yuei. Trois chefs notoires des établissements héroïques sont tous de la même cuvée de héros. Ayako était brillante. Yu était juste. J’étais charmante. À l’époque, je ne savais pas vraiment la direction que je voulais prendre comme héroïne et si les agences avaient des spécialités, je les savais versatiles. Je n’avais donc pas vraiment accordé d’importance à mon choix de milieu de stages. J’avais coché l’agence au nom qui sonnait le mieux à mon oreille. Tsukeru. Je ne me sentais pas vraiment l’âme d’une espionne, moi qui avais une affection particulière pour les projecteurs. Moi qui tentais d’attirer l’attention avec tellement de plaisir. Mais le son était beau et comme on dit : « c’est en forgeant que l’on devient forgeron. »

Je ne crois pas que les enseignants m’appréciaient tant que ça. Je ne crois pas qu’ils percevaient en moi la flamme pour le métier et la justice. Pourtant elle était là, cachée sous mes airs de filles rebelles et narcissique qui draguait tout homme qu’elle voyait pour que celui-ci tombe sous son charme. J’étais devenue très joueuse. Je n’allais toutefois jamais suffisamment dans l’excès pour me faire punir. D’une manière, je crois que j’avais peur que ma mère me tire hors de cette école et me ramène à Osaka. Au fond, je me plaisais bien dans cet établissement.

Entre les stages et les cours, je devenais tranquillement une héroïne accomplie. C’est d’ailleurs dans mes stages que je constatai l’utilité de mes talents d’actrice et de mon charme. Il était facile d’infiltrer et d’espionner une personne qui te trouvait attirante et qui, sous tes airs innocents, t’accordaient suffisamment de confiance pour te montrer sa demeure ou son repaire. Tous ne se laissaient pas duper, mais suffisamment pour l’agence m’apprécie et me réfère çà et là dans des agences de castings. Il s’agissait, bien entendu, au départ, d’un subterfuge. Une stratégie pour me donner une image de jeune femme faible et sans défense. Ce jeu me plaisait bien. Tranquillement, c’est devenu un rôle que j’aimais. Qui plus est, cela m’attirait quelques courtisans qui tranquillement devinrent des admirateurs.

Je décris mes années à Yuei comme les années qui me permirent de m’émanciper et de rencontrer le succès que je connais aujourd’hui. La génèse officielle de la version d’Ayane aujourd’hui connue du grand public. Ces trois années furent plutôt rapides. J’avais tant à apprendre, autant de mes collègues de classe que des enseignants. Moi qui utilisais mon alter dans l’unique but d’épater mes amies. Il y avait des propriétés de ce pouvoir que je ne pouvais apprendre qu’ici. Sur les terrains d’entraînement de cette école, auprès de ses professionnels, dans les situations que me faisaient vivre Tsukeru.

Cette époque marque aussi le moment où je commençai à tenter de préserver ma jeunesse. J’étais belle. Je le savais. Il ne me restait qu’à faire en sorte que cela reste ainsi. La plupart des yens que je parvenais à posséder finissaient dans l’achat de divers produits de beauté. Le reste de mon argent, je le cachais chez moi, l’oubliant volontairement. La seule dépense utile, à mon sens, était celle qui me permettait de demeurer aussi bien conservée. Je plaisais beaucoup aux hommes sous cette forme, autant faire en sorte que cela se poursuive. Cette attirance de la gente masculine transparaissait, d’ailleurs, grandement dans ma vie d’héroïne comme de mannequin et d’actrice qui commençait tout juste alors. Si j’avais développé une certaine renommée au niveau du peuple, ce n’était pas en tant que justicière. Non, c’était pour cette vie parallèle d’artiste que je menais. Le maître-mot chez Tsukeru, c’était l’anonymat, la capacité de suivre une cible sans se faire remarquer. Quoi de mieux pour ce faire que de devenir l’icône espiègle de l’innocence qui ne semble avoir aucun vice caché et qui avoue le moindre de ses mensonges. Une héroïne honnête à laquelle je trouvai un nom. « Sound wave » car on l’entendait, mais jamais on ne comprenait réellement ce qu’elle est. Si ce n’est une vibration qui permettait de satisfaire un sens. Ça me concordait plutôt bien.


« On peut s'enivrer de son âme. Cette ivrognerie-là s'appelle l'héroïsme. »


On reconnait un héros, entre autres, via ses accomplissements. Par ces crimes qu’il enraie. Par ces vauriens qu’il jette en prison. À Tsukeru, là où j’ai obtenu mon contrat d’héroïsme suite à ma promotion de Yuei, on le reconnait par ses interventions et ses infiltrations. Par les informations qu’il rapporte. J’avais dix-sept ans quand j’ai rejoint officiellement cette agence, je n’étais pas grand-chose de plus, en ces temps, qu’une espionne peu subtile qui se mettait en danger pour infiltrer le cœur d’organisations criminelles. J’ai un style unique, je le reconnais. À un point où je n’invite personne à utiliser le même genre. Sound Wave est une experte en infiltration et en traque. Le réseau de contacts de ses fans l’aide beaucoup en fait, on ne se doute même pas à quel point. À Tokyo, bien que la ville soit grande, l’un en connait un autre qui en connait un autre qui en connait un autre… et ainsi de suite.

Hélas, il y a de ces choses que l’on ne contrôle pas. J’avais vingt-six ans quand on m’a dit que je ne pourrais plus infiltrer de criminels, que c’était devenu trop dangereux pour ma vie. C’était il y a six ans donc. Le mot avait commencé à se passer : « Une actrice démonte la criminalité. » Mes cibles commençaient à me connaître et j’avais risqué gros dans une embuscade tendue par Tenga. Un mafieux assurant la contrebande d’armes illégales au Japon. Il avait entendu parler de moi. Il faut dire qu’en neuf ans, en plus des trois années de mon stage, j’en avais rencontré des criminels et je commençais à avoir un visage connu pour eux. Pas seulement celui d’une actrice populaire. Non, j’étais devenue une cellule cancéreuse recherchée par ces organisations criminelles, qui me préférait morte plutôt que vive. Ma réputation me précédait, j’avais étouffé trop d’affaires et j’étais maintenant vue comme une ennemie au visage familier. Il semblerait que les informations se partagent vite dans le monde du crime organisé et clandestin. Je devins alors une agente de terrain chargée seulement de traquer et d’évincer la menace de cibles bien précises souvent puissantes et réputées. J’étais devenue davantage une exécutante qu’une informatrice espionne ou une agente double. Cela a d’ailleurs eut pour impact que je n’eus plus peur que les médias s’infiltrent dans mes affaires pour dévoiler mes talents et mes actes d’héroïsme.

Il passa six ans sous cette condition. Six ans où je me montrai fidèle à mon agence et où je remplis ces missions périlleuses, quoique plus ennuyantes que celles de mes premières années à l’agence. Six ans avant que Shigeru, notre chef, ne me convoque dans son bureau. On raconte que l’héroïsme est un emploi duquel on se retire tôt. Shigeru avait décidé d’accorder davantage de son temps à sa famille. Ce jour-là, il m’avait fait venir dans son bureau pour m’annoncer sa retraite. Cet homme qui nous avait dirigé d’un point de vue administratif d’une main de maître avait décidé qu’il était temps pour lui de quitter le monde des héros et, ainsi, de devenir un simple civil. C’était il y a peu, je me souviens encore de ce qu’il a dit.

« Ayane, ma belle, - tout pour me plaire – j’ai décidé que j’avais assez vécu ici et que j’avais donné ce que j’avais à donner. En revanche, je dois trouver qui me succédera et qui aura la chance de remplir cette paperasse à ma place. Ton talent m’a toujours grandement étonné. Ta force comme ta conviction ont beaucoup grandi parmi nous au point où je te compte parmi nos meilleurs éléments. J’en connais peu qui auraient fait ce que tu as fait pour Tsukeru. De ce fait, j’aimerais te proposer, à titre d’élite parmi nos agents, de devenir l’une des têtes dirigeantes du domaine de la justice et de la paix. J’ai déjà réglé la plupart des dossiers à venir, tu auras le temps d’apprendre. J’aimerais, simplement, que tu sois la nouvelle cheffe de notre agence. Au fil des ans, tu m’as suffisamment montré qu’elle te tenait à cœur et tu as les atouts nécessaires à séduire tes agents, tes partenaires et les autres chefs des instances de l’héroïsme. »

Ma seule réponse fut de m’asseoir sur le bureau. D’un ton très sérieux, je lui dis « Tant que j’ai droit à ma maquilleuse et mon miroir dans ce coin-là. » Il rit avec moi. Je venais d’accepter de prendre en charge une organisation plus grande que ce que je n’aurais cru. Une entité phare de la justice. Le rêve de tellement d’enfants. Je dirigeais le corps principal des services secrets de l’héroïsme.

Ça, c’est arrivé le mois dernier. Je suis donc encore toute nouvelle à ce poste, mais familière avec la plupart des leaders du monde des héros, voire tous, si je peux me permettre.



Derrière l'écran


PRÉNOM : Éli, ça me va Surprised C’bien, nan ? Smile
ÂGE : J’ai 23 ans Smile
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : C’est la faute de Suzaku *-* Il m’en avait déjà parlé il y a un mois environ et puis… là c’est ouvert et ses « SOON » m’ont fait craquer.
MOT DE LA FIN : Euuuuh… bah… merci ? Et je m’excuse Val’ Sad
 maxou’


Dernière édition par Hibiki Ayane le Ven 29 Juin - 18:02, édité 1 fois
Kojima Akio
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Re: Hibiki Ayane - Show must go on [TERMINÉ] || Jeu 7 Juin - 15:19

Bon on va pas se mentir c'était long Arrow

Mais génial Arrow. Et tout de suite, le top 5 de mes phrases préférées :
- "J’imagine les filets de bave engloutirent vos claviers, de mon côté de l’écran." (en parlant de ta poitrine)
- "je ne connais pas la modestie, c’est une invention de la société pour les gens moches qui croulent à mes pieds"
- "On ne joue pas avec moi, on ne m’insulte pas et surtout, si un jour je te dis « Oh ! Je veux ce caniche royal. » Achète-le moi. Conseil d’amie."
- "Là où elle était nulle, j’étais merveilleuse. Nous étions complémentaires." (best amie ever xD)
- "Sound Wave est une experte en infiltration et en traque. Le réseau de contacts de ses fans l’aide beaucoup en fait, on ne se doute même pas à quel point."

Et notamment pour cette dernière phrase, chapeau. J'avoue avoir hésité toute la prez à ton rôle dans Tsukeru. Genre "mais comment elle fait pour être à Tsukeru en fait ? On doit pas avoir la même vision" et en fait damn tout fait rudement sens à la fin de l'histoire.

Bref tout ça pour dire que je te valide rang S et chef de l'agence Tsukeru !

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
- Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
- Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bon RP sur Dawn of Heroes

btw @Tsubasa Suzaku gagne 50 yens
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