Nakamura Keita || Fiche terminée
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Nakamura Keita || Fiche terminée

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Nakamura Keita || Fiche terminée || Jeu 7 Juin - 16:39

Nakamura Keita




NOM & PRÉNOM : Nakamura Jin Keita.
ÂGE : 33 piges.
SURNOM : Vulcain.
RANG : S.
PROFESSION : Mercenaire ; Lieutenant du syndicat.
AFFILIATION : Le syndicat.
NOTORIÉTÉ : Très grande. Si bien qu'on le prend pour un terroriste vu ses nombreux forfaits toujours spectaculaires et explosifs : Qu'il s'agisse de meurtres ou de dégats matériels, l'homme ne fait jamais dans la dentelle. Ni dans la discrétion d'ailleurs.
ALTER : Volcano - Cet alter permet à Keita de produire et de contrôler du magma.
AVATAR : Lo'lo' - Magi : The Labyrinth of magic.
Nakamura Keita || Fiche terminée 180607044301248339

Présentation


PHYSIQUE
Physiquement ? Comment j’suis ?

Ben… Grand. C’le premier mot qui m’vient à l’esprit en tout cas. J’dois faire deux mètres et des poussières, un truc du genre, mais j’suis plus trop sûr. J’ai pas l’temps d’me mesurer en même temps. T’as des mirettes et c’est pas seulement pour faire joli, p’tit. Faut dire du coup que j’fais vite d’impressionner l’commun des nippons. Z’êtes bien obligé d’lever vos gueules pour bien m’zyteuter sous toutes mes coutures. Pis, un vilain d’mon genre s’doit d’être impressionnant. Parfois, ça intimide l’adversaire et ça donne déjà un avantage psychologique assez conséquent avant la baston ! Comme quoi la taille, c’le bien ! Quoique finalement, j’dois avouer que ça a aussi ses inconvénients, faut pas croire.

Avec l’âge, on s’chope vite fait des courbatures.

J’ai pas non plus qu’une grande taille et loin d’être un grand dadais. J’suis monstrueusement baraqué aussi. J’pense bien avoir exagéré avec la muscu fut un temps, mais après, c’bien mieux que d’être un gringalet et j’suis sûr que t’adhères ! Vise moi ces muscles ! J’ai beau avoir une gueule pourrie que certaines meufs refuseraient pas d’tâter tous ces biscotos. D’ailleurs, toi-même tu l’vois bien que j’en impose avec un physique pareil. Y’en a pas deux des comme moi et heureusement d’ailleurs ! Par contre, une armoire à glace comme moi, ça passe jamais inaperçu. Tu l’as compris : Les boulots qui nécessitent d’la discrétion et tout c’qui va avec, c’pas pour moi quoi. Mais vraiment pas.

J’sais, j’sais. J’ai une sale gueule. On m’la parfois dit. Pour les plus couillus en tout cas. Mais quand tu te frottes à la colère d’une certaine Yu Belladone, t’en ressors jamais indemne. Pour l’gros trou à ma joue gauche, t’as ton explication. Ouais ouais, fais pas genre gamin. J’suis sûr que tu t'questionnais d’ssus d’puis belle lurette. T’es pas l’premier, tu s’ras pas l’dernier, mais comme j’suis d’bonne humeur, ça m’gêne pas trop d’en parler. Pour mes traits d’ma gueule, ils sont bruts : L’nez mutin, la mâchoire carrée et forte, le menton rectangulaire… Ouais. J’suis moche. Mais rien à foutre. Ça m’empêche pas d’foutre des tchoins dans mon lit, gamin. Plutôt prétentieux pour un moche ? Et alors ?

Ma chevelure, c’est toujours un casse-un champ de bataille. Ébouriffée et dressée en pics. Mais vu qu’elle est longue, que j’ai pas envie d’la raccourcir ni d’m’en occuper comme une gonzesse, m’arrive souvent d’en faire une longue tresse. C’est simple, pratique et bien moins chiant que d’autres coiffures. Une véritable crinière rousse, p’tit. Ma barbe ? Bah, tu la vois non ? Hirsute, foisonnante, tout ça… Ma peau est légèrement bronzée. Par contre, p’tit, j’ai du vécu. Des castagnes, j’en ai connu pas mal. Du coup, ma peau est recouverte d'grosses cicatrices à quelques endroits d’mon corps. C’est ça que d’être un vilain, gamin. Ça pardonne pas, surtout quand on est solo. ‘Fin, j’suis loin d’être une fiotte non plus.

Côté vêtements, j’suis pas très compliqué. Mais il m’arrive bien souvent d’me planquer sous une capuche.

Y’a des  jours où on a pas trop envie d’attirer l’attention et j’suis pas con au point d’croire que j’peux m’balader partout en toute impunité.

CARACTÈRE

« Tape d’abord et si c’est pas mort, cause ensuite. »

Comment j’suis ? J’t’en pose des questions moi ? Mais j’suis d’bonne humeur. J’vais te répondre gamin ! Ouvre bien tes esgourdes et note, ça s’reproduira pas deux fois !

Déjà, soyons clairs : J’ai la gueule d’un profond connard et j’le suis réellement. Comptez pas vraiment sur moi pour que j’sois un modèle du yakuza bien sous toutes ses coutures juste parce que j’suis censé représenter un minimum l’syndicat. D’ailleurs, si ce n’est que ça, j’pense remplir mon rôle à merveille, puisque j’sers cette faction d’merde à merveille avec la dévotion qu’il faut et une ardeur inégalée au taf.  Faut dire c’qui est hein, p’tit con : C’est pas trop ma faute si j’ai envie d’violer, torturer et tuer mes adversaires d’façon ignoble voire même inhumaine. Mais voyons l’bon côté des choses hein : C’est pour la gloire du syndicat tout ça ! Plus les héros sont humiliés et piétinés et plus y a d’chance qu’ils la craignent encore un peu plus. A la guerre, comme à la guerre, bwahahaha !

Sinon que j’suis généralement un putain d’salaud à t’faire des coups d’pute quand tu t’y attends l’moins. C’est rigolo d’ailleurs, les coups tordus pour l’fun. Sur ma sale gueule et j’sais que tu l’penses que j’ai une sale gueule, tu verras toujours d’gros sourires malsains/railleurs. J’suis également désinvolte. Paresseux aussi, surtout quand on parle d’paperasse –ce pourquoi j’ai pas hésité à être lieutenant plutôt que gratte-papier mes couilles. Mes manières sont carrément celles d’un gros rustre, surtout quand j’suis en colère ou quand ça parle d’cul. Du reste, j‘suis plutôt direct/franc dans tout c’que j’entreprends. Et avec le sourire. Toujours. Tant pis si ça énerve. C’est pas comme si j’en avais grand-chose à foutre. Pis, j’te l’ai dit gamin : C’est toujours marrant d’pousser les gens à bout. Y’a quoi d’plus marrant, hein ?

J’avoue moi-même être une sorte d’intrus ou d’ovni dans l’syndicat. Comment tu veux qu’une machine à tuer devienne un putain de dandy du jour au lendemain ? Ouais parce que t’as qu’à voir tous les employés d’Homura Kin pour l’comprendre. Y’a des jours où j’me demande vraiment si c’ramassis d’bouffons sont vraiment des vilains. Non parce que même avec la volonté d’brouiller les pistes et d’avoir une couverture solide, ça m’parait chelou. Perso, j’reste un vieux renard. Un putain d’bâtard qui kiffe tout c’qui est en rapport avec la baston, la boustifaille, l’alcool et le cul. Paradoxalement, j’ai aucun mal avec les ordres, tant qu’il s’agit d’tuer. Non vraiment, ça m’fait pas chier. Après, ça dépend vraiment d’qui m’les donne ou qui m’propose un contrat, mais là d’ssus, j’suis assez light. Très souvent.

Sexiste et pervers. Un tout qui fait de moi un véritable salaud aux yeux des femmes et c’pas Yu Belladone qui dira l’contraire ! Je vais pas jusqu’à bomber le torse devant une meuf bien roulée, mais j’aime bien les taquiner et pl’oter leurs formes affriolantes. M’arrive parfois même d’céder à mes pulsions sauvages et d’abuser de quelques tapins dans un coin que j’visite d’ailleurs… Mais c’est pas ma faute ! Jamais ! C’est la vie qui est ainsi faite ! En même temps, c’est pas comme si vous z’étiez pas prévenues ! Quand une femme m’plait, vilaine ou héroïne -m’en bas les steaks d’la provenance- j’lui fais du rentre-dedans et quand il n’y a aucune conclusion qui m’est favorable, j’hésite pas à la viol… Euh à la soumettre j’veux dire. Quoi ? Comment ça y’a pas de différence, putain ?! Tu veux mon poing dans ta tronche, p’tit con ?!

Et puis bon… Si ma victime peut plus s’asseoir pendant deux semaines après ça, l’aura qu’à s’en prendre à elle-même hein…

Bon ouais, j’ai pas que des défauts, p’tit. J’suis plutôt un bon vivant. Un bon vivant j’te dis. Hormis cramer la gueule des gens, j’aime faire la fête, boire et draguer, m’amuser en gros, mais que dans les coins d’mon milieu, faut pas déconner non plus. J’ai beau tuer, truander que j’suis pas pourri jusqu’à la moelle épinière et j’te jure sur la tête d’ma putain de daronne que j’mytho pas. Bon d’accord ! J’suis sadique, parfois très violent et assez imprévisible mais on a vu pire hein ! La preuve est que j’ai même recueilli une gamine auprès d’moi. Bon, elle a d’gros nichons, mais voilà quoi ! En fait, j’suis beaucoup plus agréable qu’on l’pense, surtout quand une personne en vaut la peine. J’peux même aller jusqu’à aider. Mais faudrait pas abuser des rares moments où j’suis de bonne foi. Parce qu’une fois que j’sais que vous vous foutez d’ma gueule…

Non… En fait, j’te dirai plus rien.

Tu m’découvriras par toi-même p’tit, huhuhu.

HISTOIRE
D’aussi loin que j’me souvienne, j’ai jamais vraiment kiffé le concept des héros. Non, vraiment. Alors que les mioches d’mon âge s’époumonaient et s’émerveillaient devant leurs différents exploits quotidiens, moi j’en avais rien à foutre. Tout ce à quoi j’aspirais, c’était bouffer, jouer, m’pieuter et passer du temps avec mes darons. J’voulais être normal. Etre un gosse d’tout c’qui a de plus simple. C’était pas courant chez les mioches d’mon genre, mais j’me sentais pas l’âme de faire des vagues ou être devant le grand écran. Ça m’intéressait pas ces conneries. D’ailleurs, c’est carrément à 4 piges que mon alter a fait surface. Alors qu’on n’y croyait plus, j’avais combiné le pouvoir d’mes darons. Ma mère manipulait la roche sous toutes ses formes, tandis que mon vieux faisait du feu. L’tout a formé logiquement du magma. Magma que j’maitrisais d’ailleurs pas. J’avais cramé tellement d’personnes et d’choses sans faire exprès qu’on m’avait interdit d’en faire usage. Difficile pour un chiard qui maitrise pas son pouvoir. Malgré toutes les précautions prises, il m’arrivait parfois d’faire quelques gaffes -générer d’la lave quoi- suite à une trop forte émotion, ce qui m’avait valu d’être plus ou moins exclu d’ma bande d’potes et d’être suivi précautionneusement à l’école comme par mes parents. J’étais p’être pas une bête d’foire, mais on pouvait dire sans trop d’mal qu’on m’avait foutu dans une cage dorée inconfortable. La solitude m’pesait parfois et mes premiers inimités envers la race humaine se dessinèrent doucement dans les tréfonds d’mon âme d’futur tordu.

Eh ouais. Rien qu’ça.

Mon père a clamsé lorsque j’avais neuf ans. Une intervention contre des vilains qui a mal tourné. Dans un premier temps, j’en ai voulu aux vilains. Logique qu’on m’dira. Mais c’est quelques jours après la mort du vieux que j’ai appris les circonstances d’son décès par pur hasard : Alors que j’descendais chercher à boire, j’entendis ma mère qui sanglotait au téléphone. Cette dernière expliquait à j’ne sais qui que son mari avait été lâchement abandonné par ses coéquipiers face aux vilains qui étaient non seulement puissants, mais aussi en surnombre. Malheureusement, mon daron fidèle à ses convictions et héros jusqu’au bout des ongles était resté sur place pour tenir tête à ces gens qui retenaient des civils en otage dans une banque, mais il fit pas l’poids et succomba à ses blessures avant même que l’ambulance qui l’évacuait n’arrive à l’hôpital où il devait s’faire traiter. Des versions corroborés par la police et les quelques survivants qu’il avait voulu aider. Savoir toute la vérité m’fit un choc. Une première grosse fissure émotionnelle qui avait drastiquement changé ma perception des choses. Et plutôt que de toujours en vouloir aux vilains, c’est contre les héros que j’me mis à nourrir une aversion plus que profonde. Ces lâches qui faisaient les fanfarons à tout bout d’champ avaient abandonné mon daron dans une situation indélicate. Ils avaient préféré fuir devant la puissance monstrueuse d’un membre du syndicat… Putain d’connerie ! A croire qu’il n’y avait aucun camp pour rattraper l’autre ! L’un semait le chaos et l’autre n’était pas fichu d’bien faire son boulot.

Tu parles d’une société d’merde…

Ma daronne eut du mal à s’en r’mettre. Des mois, carrément. Faire son deuil, c’était jamais une sinécure et c’pas moi qui dirait l’contraire. Du coup, j’ai été chez mes grands-parents pendant quelques mois, l’temps qu’elle remonte la pente, aidée par un suivi psychologique, une connerie du genre. Lorsque c’fut l’cas et qu’elle revint m’chercher, y’avait quelque chose qu’avait changé en elle. Quelque chose qui s’était brisé dans sa psyché et qui l’avait rendu froide. J’l’avais ressenti au premier coup d’œil. Fallait pas un doctorat pour s’en rendre compte. Les aïeux voulurent m’garder encore un peu parce qu’ils avaient bien senti que quelque chose clochait dans l’comportement d’leur belle-fille, mais celle-ci n’céda pas. Elle voulait rien entendre. C’est comme ça que j’suis retourné chez moi. J’vais pas verser dans l’cliché d’la mère d’venue brutale ou qui s’noyait dans l’alcool, non. Par contre, sa gueule avenante était devenue tellement froide qu’un seul regard pouvait vous glacer l’sang. Elle mâchait plus ses mots également. Disons qu’elle versait dans une violence plus nuancée. Plus psychologique. Plus oppressive quoi. Et c’était ça l’pire. Qui plus est, elle avait alors nourrie une obsession : Celle que j’devienne à mon tour un héros. Pour honorer la mémoire du vioque. Et pour accessoirement refaire la gueule aux gens qui lui avaient ôté la vie. D’ce fait, j’avais commencé à potasser dans ce sens même si j’le voulais pas vraiment. D’un parce que j’avais pas l’choix et deux parce que j’l’aimais et que malgré son putain d’changement, elle m’le rendait plutôt bien.

C’est à contrecœur du coup que j’évoluai dans ce sens. Si j’étais déjà un élève brillant et plutôt éveillé, j’le devins encore plus en grandissant : Sérieux, méthodique, appliqué. Y’avait pas à dire. Un gosse bien sous toutes ses coutures. C’est d’ailleurs c’qui m’forma physiquement et j’vous explique viteuf le topo : Un gosse qui cause à personne et toujours premier d’classe, ça attire les rancœurs d’sa promo. Du coup, on m’passait très souvent à tabac dans les cours d’récré. Mais plutôt que d’être une pov’ victime, j’me défendais tout l’temps même si j’finissais l’plus souvent sonné et KO. Y’avait bien quelques-uns qui s’mangeaient des brulures dues à mon alter, mais ça changeait pas grand-chose à la donne. Et l’secret avec les patates, c’est que plus t’en reçois, plus tu t’y habitues. Parallèlement, ma vieille qui s’inquiétait pour moi m’avait inscrit dans des cours d’arts-martiaux (has-been, mais efficace) et j’devins un as en un rien d’temps, capable d’me défendre sans avoir à compter sur mon alter que j’parvenais petit à petit à réguler. Mes notes et mon comportement plus ou moins exemplaire -dans les bastons, j’étais toujours la victime qui s’défendait, donc ça passait crème- m’propulsèrent fissa à Yuei. La fameuse Yuei. Là-bas, mon quotidien changea du tout au tout. J’étais entouré par des ados aussi talentueux que moi et avec lesquels j’avais un meilleur feeling ; c’qui m’permit de m’ouvrir et d’commencer à abandonner les ressentiments que j’avais nourri pendant longtemps à l’égard d’la notion même de héros. Et puis, avec la crème de la crème des héros comme profs…

Un tel dénouement s’imposait d’lui-même.

Bien vite, j’devins l’une des meilleurs lycéens d’ma promotion pour l’plus grand bonheur de ma madre. J’étais épanoui, rayonnant, efficace et j’faisais partie d’la graine des futurs héros promis à un brillant avenir. Mon bonheur fut à son comble lorsque j’la rencontrai elle : Yu. Comme une heureuse providence. Quelque chose comme ça. Aucune meuf ne m’avait obnubilé comme elle. Si elle me lâchait jamais, j’prenais tout autant soin d’elle en la protégeant comme j’le pouvais et il n’y avait pas un seul jour sans qu’on aperçoive Yu sans moi dans les parages, vice-versa. Et puis, le feu et la lave, ça s’complétait presque bien. Dire qu’elle était ma nouvelle raison d’vivre n’serait clairement pas déconnant. Sauf que voilà, les bonnes choses n’étaient pas faites pour durer. Comme si une malédiction nous poursuivait. L’affaire à l’origine d’ma déchéance était la suivante : Ayant l’habitude d’surprotéger Yu et d’la raccompagner chez elle, j’avais vite fait d’capter qu’un type la stalkait. Pour quelle raison ? Je l’ignorai, mais j’laissais couler en espérant qu’il arrêterait. Sauf qu’il continua d’la suivre. D’prendre des photos d’elle. D’être sa deuxième ombre puisque -j’étais la première- pendant des mois. Résultat des courses pour lui ? Cramé à vie. J’avais prétexté un jour à ma belle que j’avais à faire pour la suivre d’loin lorsqu’elle rentrait chez elle et pour prendre à revers le pervers qui faisait une fixette sur elle. Avec ma lave, ça n’avait pas du tout trainé et l’frisson d’mon premier forfait fut loin d’être désagréable. Si j’étais bon pour mon âge, j’me sentis tout d’un coup surpuissant !

Apte à être un vrai héros ! Encore une fois, j’recommençais à virer du mauvais côté…

Bien entendu, la police s’était saisie de l’affaire et on m’avait foutu en cellule avec des interrogatoires à la clé et toute la procédure qui va avec. Et même si l’enquête et des perquisitions chez le stalkeur montrèrent très clairement que je n’étais pas en tort puisque ce malade avait tout un tas de photos et d’objets à l’effigie de Yu -Preuve qu’on avait droit à un gros porc-, policiers et profs de Yuei s’évertuèrent à me faire comprendre que j’venais limite d’commettre un crime. Si le type n’était pas mort, il n’en était pas loin, puisqu’en phase critique et dans un coma profond en plus d’être salement amoché et défiguré à vie. On veilla tout d’même à m’relâcher puisque je n’avais pas commis d’meurtre à proprement parler. Néanmoins, à mon retour à Yuei, j’tombai des nues : Après une réunion du conseil administratif, une exclusion avait été décidée à l’unanimité, carrément. Si le fond était compréhensible, la forme n’avait pas été acceptable : J’avais non seulement prémédité mon acte, mais j’avais failli tuer une personne qui n’était même pas fiché dans la liste des vilains. Qui plus est, faire usage d’son alter d’la sorte était prohibé c’qui alourdissait mon dossier « d’étudiant » là où j’aurai dû avertir un prof de Yuei ou même un héros professionnel. D’ce fait, j’avais bafoué les valeurs d’mon école et celles des héros en général. La sentence était donc irrévocable et elle s’imposait d’elle-même. Un cauchemar qui n’se nommait pas puisque même mon professeur principal n’me soutenait pas dans cette épreuve plus qu’accablante. J’pouvais même m’estimer heureux d’ne pas avoir fini en prison…

Y'avait pas à dire : A Yuei, on savait annoncer les nouvelles.

Bien entendu, la nouvelle qui m’fut annoncée comme ça, sans ambages m’fit alors sortir d’mes gonds si bien que j’sortis fissa du bureau du principal dans un seul objectif : Foutre la merde au sein d’l’école. Sauf que j’n’eus pas l’temps et on m’vira salement du bahut. Des pros à l’œuvre, qu’est-ce que tu veux. Fou d’rage mais impuissant, j’m’étais assez éloigné d’l’école avant d’foutre l’bordel dans un quartier. Sauf que manque de pot, ma belle y était et m’vit en pleine œuvre. J’avais alors arrêté mes conneries avant d’vouloir m’approcher d’elle, mais la vision qu’elle eut d’moi en train d’cramer d’pauvres passants et l’histoire sordide qui nous liait à son stalker eurent raison d’sa psyché déjà fragile. Un violent combat s’en suivit ou plutôt un combat à sens unique. Uniquement cantonné à la défense, j’essayais d’lui faire entendre raison, lui expliquer les motivations d’mes actes aussi ignobles soient-ils, mais rien à faire. J’avais réveillé un monstre sans nom. Yu finit par m’bruler une partie d’ma joue gauche, carrément avant que j’ne prenne la fuite vers ma piaule, blessé, meurtri au plus profond d’moi-même et incompris d’tous. La cerise sur l’gâteau fut la réaction d’ma mère qui limite m’renia carrément et s’transforma en une espèce d’golem dans l’seul but d’me défoncer vu que j’venais d’piétiner la mémoire d’son mari. Sa première attaque fit mouche. Mais elle fut la seule, la dernière ; puisque quelques instants plus tard, son corps rôtissait sous une couche d’magma pendant que j’remontais lentement vers ma chambre prendre mes affaires…

Deuxième fissure émotionnelle. Ma propre conscience fut pratiquement brisée par ces désillusions…

Ce monde n’avait qu’à pourrir… Lui et son système de héros d’merde…

A la suite d’cela, j’avais commencé à errer çà et là tout en essayant d’faire profil bas. D’fil en aiguille, j’devins un vilain plutôt connu. J’avais même pris la peine d’aller terminer ma besogne avec le stalker d’ma belle Yu. Il m’arrivait bien évidemment d’suivre son évolution en tant qu’héroïne, mais j’salissais la plupart d’son travail en allant tuer tous ceux qu’elle réussissait à sauver tant bien que mal. J’étais devenu un animal sauvage : Après avoir gouté au sang, j’en voulais plus. Toujours plus. Sans jamais m’arrêter. Tout en menant ce système à sa déchéance via la destruction pure et dure. Mêler l’utile à l’agréable, quelque part. Ma réputation finit par grandir et l’gouvernement vint à m’craindre. Parallèlement, les hautes strates du fameux syndicat s’penchèrent sur mon profil qu’ils jugèrent fort intéressant. Dans un premier temps, j’rembarrai fissa leurs recruteurs allant même jusqu’à buter les plus faibles d’entre eux. Mais leur insistance finit par payer après quelques temps si bien que j’consentis à intégrer leurs rangs. L’adaptation fut chiante. Parce qu’on m’avait r’filé une sorte d’chien d’garde : Un certain Seigi Arata. Sa tronche d’constipé m’revenait pas et c’était l’genre d’enculé à qui j’aimais r’faire l’portrait, sauf que voilà : C’gros con était puissant. Sacrément puissant au point d’pas s’faire cramer par ma lave quand il s’donnait les moyens. D’quoi lui attirer mon respect. Dans un certain sens seulement. Parce que c’gros fils d’pute, j’l’aimais pas quand même. Y’avait définitivement rien à faire. Néanmoins, pour c’qui était l’boulot en lui-même, notre duo était juste parfait.

Pour l’meilleur et pour l’pire…

J’finis par devenir un lieutenant d’sorte à garder une marge d’indépendance et d’faire c’qui m’plait. Malgré mon caractère d’chieur, j’aurai pu finir parmi les pontes du syndicat, genre administrateur, mais j’me voyais pas confiné dans un bureau et toujours tiré à quatre épingles. J’avais donné par l’passé en étant un brillant élève et ça avait pas payé. Pis, rien n’valait l’terrain et ses  incertitudes. C’était vachement plus marrant. C’est d’ailleurs dans l’une d’mes balades que j’tombai sur elle : Une élève d’Yuei. J’savais pas trop c’qui s’était passé, mais elle avait soudainement pété une durite avant d’foutre l’bordel autour d’elle. Y’a même eu des morts dans cette connerie. Mais alors que héros et flics s’rameutaient, j’me ressassai mon passé et j’me revis carrément à sa place. Complètement même. J’eus alors un sourire et j’m’approchai d’elle. Elle voulut « mordre » mais une baffe enflammée fit vite d’la calmer avant que j’la chope avec moi et que j’me barre d’l’endroit qu’elle avait saccagé dans sa furie bestiale. Bien entendu, il m’fit un moment pour « dompter » Haya -C’était son prénom-, mais à force d’tartes dans la gueule et de discours crus, j’y arrivai. Pour lui faire comprendre qu’elle était dans la merde profonde et qu’y’avait plus d’retour en arrière, j’lui avais même raconté mon vécu et j’lui avais dessiné son futur tout tracé dans cette société merdique qui n’hésiterait clairement pas à la rejeter sans chercher à la comprendre. La bête finit par devenir docile au fil du temps, si bien que j’en fis ma p’tite protégée au sein du syndicat. L’premier qui la touchait perdait ses couilles.

Si j’avais échoué avec Yu, y’avait pas moyen qu’on m’dérobe cette gamine. C’était comme ça et autrement.

Aujourd’hui ? J’suis toujours l’même. Avec les mêmes ambitions modestes on s’entend :

Buter des héros.

Détruire cette saloperie d’société.

Et faire vivre mon désespoir à Yu pour qu’elle comprenne enfin la véritable essence d’ce monde en perdition.


Derrière l'écran


PRÉNOM : Yannick.
ÂGE : Bientôt 25.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? : Malianu Caissy. Même si j'avais vu sur un TS et qu'un autre pote pas très recommandable m'a fait signe.
MOT DE LA FIN : Joker ?
 maxou’
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Invité
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Re: Nakamura Keita || Fiche terminée || Ven 8 Juin - 4:01

P'tit up pour signaler que j''ai terminé par ici ! o/
Hibiki Ayane
Civil
Hibiki Ayane
Surnom : Sound Wave
Profession : Actrice
Rang : S
Points d'expérience : 1724
Renommée : 290
Alignement : Juge
Re: Nakamura Keita || Fiche terminée || Ven 8 Juin - 6:02

Hoooy Sakazuki :3

J'vais te pardonner de jouer un Alter similaire au pouvoir de cet abrutit parce que franchement... ta présentation est vachement bien écrite.

Rien ne m'accroche et je te file tout de suite ton rang S au Syndicat sans problème. En me disant que tout ton background est déjà causé avec Haya et Yu qui sont, on se l'avouera, pas mal impliquées :3

Du coup... sérieux, une super belle plume, très agréable et fluide à lire ta fiche.

Allez ! J'te verrouille ta présentation et j'laisse les admins te filer ta couleur et tes accès.

En attendant: Jayjay !

Infos/Rappels :
- Ta FT sera créée sous peu dans la zone HRP de ton groupe. N'hésite pas à consulter l'annexe expliquant le fonctionnement de ta FT et les modalités de passage ici
- Tu peux créer ton propre carnet de bord ici
- Pense à inclure le lien de ta présentation, celui de ta FT et éventuellement celui de ton carnet de bord dans ton profil !
- Si tu es à la recherche d'un RP n'hésite pas à faire un tour ici ou à rejoindre directement le Discord du forum

Bon RP parmi nous :3

PS: @Malianu Caissy empoche 50 yens pour t'avoir ramené Smile
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Re: Nakamura Keita || Fiche terminée ||

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