08. Vivre avec un alter au Japon
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08. Vivre avec un alter au Japon

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08. Vivre avec un alter au Japon || Lun 2 Sep - 15:15


Vivre avec un alter au Japon



Les Alters

Un Alter est une capacité spéciale et surhumaine qu'un individu peut posséder. Il se manifeste dès l'enfance, voire parfois même dès la naissance. Sur le forum, 20 % de la population possède un alter, soit 1 individu sur 5. Chacun ne peut posséder plus d'un Alter, mais leurs caractéristiques sont extrêmement diversifiées et souvent uniques, propres à leur utilisateur.

Les Alters sont généralement hérités génétiquement, et se manifestent le plus souvent chez les enfants à l'âge de quatre ans. Les enfants manifesteront la plupart du temps l'un des Alters de leurs parents ou un nouvel Alter formé par la fusion de ceux de ces derniers. Il est également possible pour un individu de manifester un Alter qui n'a aucun rapport avec sa lignée génétique. Et c'est évidemment systématique pour toutes les apparitions spontanés d'alter a partir de parents non altérés.

Les Alters sont considérés comme étant la preuve de l'évolution de la race humaine. Il est possible, via une analyse adn, de détecter la présence ou non d'un alter chez un être humain, et ce quel que soit l'alter et même s'il n'est pas encore révélé, visible ou connu. On n'obtient pas d'informations sur la nature de l'alter, uniquement sur la nature de l'humain testé, possesseur d'alter ou non.
Une fois l'alter révélé, on constate très souvent la mutation d'un organe du corps humain qu'on nomme organe porteur. Cet organe est souvent lié d'une manière ou d'une autre au pouvoir, bien que le lien soit parfois loin d’être évident. D’après certains médecins il semblerait que le retrait de l'organe porteur provoque aussi la disparition des pouvoirs de l'altéré. Néanmoins c'est loin d’être prouvé. Et l'absence de possibilités d'études sur des animaux rend presque impossible toute étude sérieuse de façon légale et éthique.


Découvrir son alter.

Au Japon, les alters sont le plus souvent détectés peu après la naissance. Un test génétique est pratiqué par les cliniques obstétriques, et le résultat communiqué aux parents et au Bureau des affaires d'alter. Ce résultat est couvert par le secret médical et les procédures policières de protections des données personnelles, et rien n'oblige un japonais altéré à informer ses proches ou ses employeurs sur ses pouvoirs.

Quand l'enfant arrive a l'age ou se manifeste son pouvoir, sa famille est contacté par le Bureau des affaires d'alter qui vient procéder à l'évaluation du pouvoir dés son éveil. Celui ci est évalué selon deux échelles de puissance et de dangerosité, et inscrit dans le registre des alters. Suivant ses scores, et dans de très rares cas, l'enfant pourra éventuellement se voir prescrire une formation destiné a l'aider a contrôler son alter, à Yuei.

Nota: Si il est rare de ne pas détecter un alter au moment de son apparition, c'est néanmoins toujours possible de passer au travers du recensement du Bureau des alters. Le test peut n’être pas menée correctement, il peut également être falsifié volontairement, pour protéger une réputation ou pour préparer une carrière criminelle. Et il existe évidemment des populations illégales non recensés en marge de la société ou refusant le test pour des raisons politiques ou religieuses.


Vivre avec un alter.

Le Japon a fait le choix d'interdire l'usage d'alter a tout ceux qui ne disposent pas d'une licence héroïque. L'alter est assimilé à une arme, et son usage constitue donc une circonstance aggravante dans le cadre de la majorité des crimes.

Il existe évidemment une tolérance au niveau de l'utilisation dans le cadre strictement privé, mais il est formellement interdit, et extrêmement mal vu d'en faire usage en public. Toute transgression de cette règle menant généralement a une arrestation, une forte amende, le plus souvent associé a une surveillance temporaire du Bureau des Affaires d'Alter.

Néanmoins, selon le juge et les circonstances de l'usage d'alter, aide a autrui ou tentative d'assurer sa propre survie, il est tout a fait possible de n'écoper que de sanctions légères, voire tout a fait symbolique dans le cadre de la légitime défense et de la simple survie.

Nota: Chez les enfants la tolérance est évidemment bien plus large au moins jusqu'a 12 ans, l'age d'entrée au collège. Age auquel l'enfant est censé maitriser son alter et être en age de comprendre l'importance du respect de la loi.  


Racisme au quotidien.

A part quelques rares exceptions, généralement parmi des personnalités médiatiques, on estime qu'il existe une certaine méfiance vis a vis des altérés non héroiques. De nombreuses études d'associations altérés pointent régulièrement les inégalités sociales et salariales qui les impactent et la plupart des altérés cachent soigneusement leur pouvoir pour ne pas éveiller crainte et méfiance dans leur entourage.

Dans le cadre de mutation visible, la situation est évidemment encore pire, il est globalement extrêmement difficile de devenir un citoyen normal quand on est un mutant. Une stigmatisation qui entraine évidemment parmi les jeunes mutants un taux de criminalité nettement plus élevé que chez d'autres populations, ce qui nourrit évidemment le cercle vicieux de la méfiance.


Le Bureau des Affaires d'Alters.

Le Bureau des Affaires d'Alters ne contrôle évidemment absolument pas la non utilisation des alters de toute les personnes figurant sur le registre.

Outre une activité de recensement et de mise a jour qui constitue l'essentiel de son travail, il ne surveille périodiquement que quelques alters particulièrement puissant ou dangereux. Ex criminel rendus a la vie civile par exemple, ou alter ayant un gros potentiel d'actions illégales comme l’invisibilité, la métamorphose ou la téléportation.

Et évidemment, il permet aux autres service de police de localiser rapidement les alters pouvant être liés a des affaires étranges ou non résolus.


La place des héros.

Le rôle des héros au sein des forces de police du japon a été définie par le codex héroïque, écrit après la terreur. Les héros en exercice, ce qui inclut les héros affiliés à une agence et détenant une licence héroïque ainsi que les apprentis disposant d'une licence temporaire, sont considérés comme des officiers de police auxiliaire pour toutes les opérations ayant trait aux alters, toute opération ou la police a spécifiquement fait appel à eux, et toute situation ou ils sont en mesure d'intervenir avant l'arrivée de la police. Ce qui signifie qu'ils ont toute autorité pour contrôler et interpeller dans le but de remettre a la police.

Ils sont soumis aux mêmes règles d'engagement que les forces de police, ce qui signifie qu'ils n'ont le droit de faire un usage létal de la force qu'en cas de nécessité et de légitime défense ou en présence d'auteurs d'infractions avérées passibles de la peine capitale. Il est également autorisé à l'encontre des personnes détenant ou susceptibles de détenir tout armement de caractère létal. Tout manquement a ces règles peut entrainer des sanctions allant jusqu'a la confiscation de la licence héroïque et de tous les droits qui lui sont attachés.

Les héros et les agences n'ont le droit de détenir et d'interroger un suspect que sur l'ordre express ou sous la direction d'un officier de police. Et si les agences disposent de personnel scientifique, elles ne disposent ni de cellules ni de salles d'interrogatoire.

Outre ces autorisations, la licence de héros autorise son possesseur a user de son alter, et a porter et utiliser tout objet héroïque qu'il estime nécessaire a son métier. (Le détail individuel étant laissé aux soin des agences de héros)

Le héros sont placés sous l'autorité des directeurs de chaque agence. Sur le terrain, les héros en exercice sont considérés comme étant de grade équivalent à un inspecteur de police, les apprentis sont considérés comme des réservistes de la police. Ce grade honoraire ne leur donne pas d'autorité directe sur les forces de police en présence mais permet aux policiers de situer la valeur de leurs suggestions.


La place des étudiants héroïques.

Les licences provisoires, attribués aux élèves de Yuei pendant leurs années de formation n'autorisent l'usage d'alter qu'avec l'autorisation d'un porteur de licence héroïque (Et généralement sa présence). Et en cas de problème, c'est la responsabilité du mentor désigné de l’élève qui est engagée. Autant dire qu'on ne les donne pas à n'importe qui et que les élèves ne partent jamais en missions tout seuls.  


La place des Justiciers, héros illégaux.

Obtenir une licence étant un processus complexe, il arrive de plus en plus fréquemment que de simples citoyens porteurs d'alter s'improvisent héros masqué. Si venir en aide a ses concitoyens n'est généralement pas illégal, le faire en utilisant un alter peut le devenir très vite. Il n'existe pas pour l'instant de mention spécifique de ses justiciers dans les textes de loi. Et suivant leurs interventions et les forces de l'ordre a qui ils ont affaire, les justiciers peuvent subir des traitements très variables. Depuis le simple rappel à l'ordre amical jusqu’à la détention pour alter illégal, mise en danger d'autrui, et autres troubles à l'ordre public.


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