Magyar Kreazz | Terminée

Caractère :
Kreazz est un homme très direct qui n'est pas doué avec les mots. Parfois, on a l'impression qu'il aime juste irriter et taquiner les gens. De temps en temps, on peut penser qu'il est tout à fait présomptueux. Il a presque toujours un caractère calme et recueilli, montrant rarement des signes de détresses. Pendant une bataille, il devient incroyablement féroce et agressif. Parfois, sa férocité est telle, qu'il perd le contrôle de lui-même et est même incapable de se rappeler ce qu'il avait fait. Cependant, Kreazz est au fond quelqu'un de bon et gentil, il ne sait juste pas exprimer ses émotions. D’où le fait que tout le monde pense qu’il est toujours en colère. Mais Kreazz fera tout et n'importe quoi pour accomplir ce qui est important pour lui, sans aucune hésitation.

Physique :
D'une taille plutôt grande, Kreazz mesure 1m85, ne vous fiez pas à son air maigrichon! Portant quasiment tout le temps une veste noir à capuche fourrure, avec une chemise et un jeans sombre, bleu ou noir en général et ses chaussures à forme de Timberland. On ne voit donc pas sa musculature, pourtant bien dessinés ! Kreazz n'aime pas quand il fait trop chaud, car il a toujours chaud comme s'il avait une fournaise en lui.. Il ne va donc pas passer ses heures au soleil à se bronzer la pilule, d'où son teint pâle. Bien que comme tout être humain normal, Kreazz sort. Forcément sa peau n'est pas toute blanche toute l'année. Seul sa main gauche a une marque de naissance et est toujours bronzée. Maintenant, un détail assez important. Que d'ailleurs il n'aime pas trop chez lui. Ses yeux. Avant que son pouvoir ne se développe, Kreazz avait des yeux normaux, bleu/gris ou bleu/vert en fonction de la lumière s'y reflétant (Attention ils ne sont pas vairons). Mais après l'apparition de son pouvoir, lors de sa première utilisation. Ses yeux ont changés de couleurs, ils sont devenus bleu azur. Un Azur qui pourrait vous consumer tellement il est envoûtant. Consumer c'est bien le mot quand on y pense, ils ont prit cette couleur car les flammes qu'il peut souffler sont de cette couleur. Malgré que son alter est une transformation, c'est le seul changement permanent que sont corps a subit malgré que le pouvoir ne soit pas actif. Mais il avoue préférer sa nouvelle couleur d'iris. Kreazz possède aussi une cicatrice à l'épaule droite, tout le monde se doute que c'est une griffure, mais personne n'a réussi à trouver la race de la bête qui pu faire une telle marque.

Costume :

Spoiler:

Enfance
Déjà enfant, j'ai toujours été assez grand pour mon âge. Avec mon sourire et mes pommettes rondes, tout le monde me trouvait mignon. Une perle chez les enfants. Que ça soit en sport ou à l'école, j'étais toujours très bon. Je vivais dans un petit village en montagne, entouré par une grande forêt. La délinquance étant très faible, les héros se comptaient sur les doigts d'une main. Mais la télévision existe, n'abusez pas ! Alors naturellement avec tous les enfants ont parlaient de alters que l'on pourrait avoir. On jouait aux héros et vilains, on se marrait bien, mais tout ça changea quand les enfants développèrent leurs véritables alters. Et oui je n'avais pas développé la mienne. Les années passaient, mais toujours rien. Tout le monde avait changé en fonction de l'alter développé, physiquement, mentalement, des fois les deux. Moi qui étais autre fois l'enfant que tous parents rêvaient d'avoir, n'étais plus que l'enfant presque invisible à leurs yeux. Tout n'est pas noir pour autant ! Mes parents restaient fiers de leur fils. Malgré que ma petite sœur, avec qui j’ai 7 ans d'écart, a eu ses premiers signes d'alter à 3 ans. On entendait que parler de la futur prodigue des Magyar que serait ma soeur. La jalousie montait, ma soeur ne le méritait pourtant pas. Elle a toujours été très gentille avec moi, jamais arrogante et encore moins moqueuse. Mais des fois la gentillesse fait tout aussi mal.

Le jour de mes 12 ans, j'ai décidé de fuguer. Vous vous en doutez, mais un enfant de 12 ans seul dans une forêt même s'il a joué toute sa vie dans cette dernière, il y aura toujours des endroits qu'il n'avait jamais explorés ! Alors au début, c'était excitant ! Une vraie aventure ! Mais quand on s'amuse le temps passe vite, rapidement le soleil se couche. Le ventre gargouille. Les arbres se ressemblent. Et voilà, perdu, seul, affamé. Je me suis vite senti idiot d'avoir fait ça. J'avais envie de pleurer. J'avais envie que mes parents viennent me chercher, qu'ils me grondent, mais qu'après on mange un bon repas en famille. J'entends un bruit..

"Maman ?.. Papa?"

.. Rien. C'est bon je pleure. De nouveau ce bruit.. Je cours vers ce bruit et cris :

"MAMAN. PAPA. Je suis là!"

Ma déception quand une fois passé quelques arbres et buissons, je tombe nez à nez avec un ours des montagnes. De toute évidence je l'avais dérangé en plein repas. Un beau cerf, du moins jusqu'à ce que je vois ce que ce cerf était réellement devenu. Ma faim était partie, j'avais même très envie de vomir, ah j'ai vomi en fait. L'ours se leva, il faisait 2m au moins et je devais être un dessert pour lui vu son regard. Je me mis à courir, en criant mais je courais ! Je ne suis pas allé bien loin malheureusement, j'ai trébuché sur une racine, quel cliché. Je me maudissais d'avoir trébuché mais encore plus d'avoir eu l'idée de fuguer. L'ours était là, en face de moi. Son souffle chaud, sentait le sang. Je croyais que j'allais de nouveau vomir. Mais non pas cette fois la peur m'avait paralysé, je ne pouvais même plus respirer.

SCHLAK

Hein ?

Je sens quelque chose de chaud. J'ouvre les yeux. L'ours est un peu plus loin. Comment ? Je vois une traînée rouge. Ma vision se trouble. Bizarrement je comprenais très bien ce qu'il se passait, l'ours se rapprochait, mais je n'avais plus peur. J'avais chaud. Très chaud. Mon souffle brûlait, mes yeux aussi. Je sentais ma peau se changer, se transformer. Elle était beaucoup plus dur, plus écailleuse. Le haut et bas de mon dos me démangeaient, comme si j'avais quelques choses. Je n'y ai pas prêté attention, j'ai regardé l'ours pour voir ce qu'il allait faire. Je n'ai pas compris avant un moment ce que j'avais vu. La peur. Une peur bleu est le bon terme. Puis plus rien.

A mon réveil, j'étais dans ma chambre. J'ai essayé de me lever, avec du mal, mais j'ai réussi. J'avais vraiment mal à l'épaule, alors je me suis dirigé vers le miroir sur mon armoire pour voir mon épaule. J'y ai vu une cicatrice bien trop grande comparé à mon corps, mais elle paraissait vieille. Je n'arrivais plus à me souvenir de ce que j'avais fait hier. La porte s'ouvre. Je n'ai pas eu le temps de me retourner que j'étais à terre. Ma soeur sur moi avec de chaudes larmes sur son visage.

"Leazz ! Qu'est-ce qu'il y a ?!"

J'étais effrayé, en colère, de voir ma soeur dans cet état. Même sans alter, je botterais les fesses de toutes personnes faisant pleurer ma soeur !

"J'ai cru que tu étais mort !"

Heu ? "Mort ? Mais pourquoi ?"

Aux bruits, mes parents ont couru voir ce qu'il se passait dans ma chamnre. Et quand ils ont vu cette scène eux aussi  se sont mis à pleurer. Après un certain temps que tout le monde se calme. Mes parents m'ont raconté toute l'histoire, pendant que je mangeais un bon petit déjeuner ! C'est que j'avais faim ! Plus ils me racontaient et plus les souvenirs me revenaient. Ça faisait 10 jours que j'étais inconscient ! Juste la partie après la griffure, aucun moyen de m'en rappeler. Ils ont alors comblé mon manque de souvenir.

Il s'avère que mon Alter s'était enfin développé, ou du moins qu'il devait l'être depuis toujours mais qu'il était bloqué. Etant la première fois que je l'utilisais et avec la perte de sang une transformation complète était voué à être hors de contrôle. Ce qui restait de l'ours n'était pas suffisant pour savoir que c'en était un après notre combat, mais ils ont pu le savoir grâce aux restes du cerf. Qu'il repose en paix. Les adultes ont du s'unir même ceux qui ne possédaient pas d'alter pour pouvoir me stopper. Le fait d'être inconscient était donc l'un des contrecoups de mon alter. Après cette discussion, j'étais monté dans ma chambre m'habiller pour ensuite aller m'excuser chez tout le monde pour les soucis que j'ai causé. En enfilant mon t-shirt, c'est à ce moment que je le remarque. Un bleu comme je n'en avais jamais vu, j'ai cru à des pierres précieuses au départ. Jusqu'à ce que je percute. Ceux sont mes yeux. Un dernier souvenir me revint. Un souffle aussi bleu que l'azur et aussi chaud qu'un soleil. Le corps d'un reptile ailé. Un mot est sorti de ma bouche.


"Enryū."


Arrivée à la capitale
Depuis l’incident dans la forêt je me suis entrainé durement pour contrôler mon pouvoir, mais il ne suffit pas d’avoir un bon contrôle de son pouvoir pour devenir un héro. Il faut posséder une licence pour avoir le droit d’utiliser son pouvoir. Après avoir fini le niveau collège dans une école normal dans mon village, je suis partie directement après ça pour me rendre à la capitale. A ce moment j’avais 14 ans. J’ai donc rejoint une école pendant 3 ans pour pouvoir obtenir ma licence. Les deux premières années ont été banales. Beaucoup de théorie et un peu d’entrainement. L’entrainement était pour que l’on ait tous un niveau potable du contrôle de notre alter. A ce niveau je n’avais aucun souci ! L’entrainement dans les montagnes à la façon des mangas, ça vous forge un homme ! Mais passons tous les éléments gênants comme les maladresses, blessures, rhumes et autres qui me tournerais en ridicule.. BREF ! A la fin de la deuxième année il fallait que l’on fasse un stage dans une des trois agences pour pouvoir la valider. Mon choix était bien sur déjà tout fait. L’agence Seigi ! Au vu de mes résultats et du contrôle que j’avais de mon alter, je n’ai pas eu trop de mal à me faire prendre. J’étais déjà tout excité de faire connaitre à tous le nom du futur héro "Enryū !" Mais quelle déception ça a été quand tout ce que je faisais durant mon stage c’était d’aider les personnes âgées à traverser la route. Au moins le nom "Enryū" était connu des personnes du troisième âge. 3 jours avant la fin de mon stage je faisais ma ronde habituelle. J’aidais les personnes à traverser, je sauvais des chats de temps en temps.. J’ai même sauvé une personne âgée avec l’alter d’un félin ! Mais qu’est-ce que j’ai avec les personnes âgées ? Il ne pourrait pas y avoir une jolie fille à sauver pour une fois ? Oui, je reste un garçon. Mais des fois il vaut mieux réfléchir avant de parler trop vite..

Hiiiiiiiii ! Oui, je sais c’est un stéréotype, mais au moins tout le monde sait que c’est une fille !

AH ! Enfin de l’action ! Ayant entendu le cri, je me mis à courir aussi vite que je le pouvais. J’ai pris mon téléphone et j’ai contacté mon tuteur pour le prévenir de ce qu’il se passait et que je me rendais sur les lieux. Il essaya de me dire quelque chose, mais je n’ai pas écouté, j’avais raccroché car je venais d’arriver.

Bonjour ! Je suis un stagiaire de l’agence Seigi. Est-ce que tou..

SLURP !

Je m’arrêtais, dégouté. Un monstre, difforme, immonde avec des ravisseuses en guise de bras. Il y avait en face de lui des chaussures remontées. Certainement celles de la femme qui avait poussé le cri. Instantanément, une multitude de scénario s'étaient déroulés dans ma tête, mais dans chacun cette femme, que j’imaginais très belle, avait connu une fin tragique. La colère monta d’un coup. Mes bras se sont recouverts d’écailles. Mes doigts, des griffes acérées. Je bondis sur cette monstruosité pour l’arrêter et au passage lui faire sentir une partie de ce que cette femme a dû ressentir. Quel étonnement quand j'ai vu que ce monstre était aussi agile qu’une ballerine. Il évada mon attaque et s’enfuit. Je le poursuivi sans hésitation. Il entra dans une ruelle, une impasse. Il était piégé ! Même pas une seconde après qu’il soit entré dans cette ruelle, j’y suis arrivé.. Rien. Comment est-ce possible ? Il n’y a aucune issue !

Ai.. Aidez.. Moi !

Une femme sort d’un coin assez sombre. Trop petit pour que le monstre s’y cache. Elle a l’air blessée et très mal en point.

Hein ? Pourquoi une femme se trouve ici ? Je suis sûr qu’il n’y avait personne dans cette ruelle.
Madame, tout va bien maintenant. Je suis stagiaire à l’agence Seigi. Ne vous inquiétez pas je vais vous aider.

En même temps que je parlais, elle s’avançait vers moi. Elle s’aligna contre moi et mit sa main sur mon épaule. Je rougis instantanément, mais je suis vite devenu vert. Sa poigne était incroyablement puissante pour une femme de son gabarit. Elle leva la tête et me fixa droit dans les yeux. Ce que je vis dans ces yeux me ramena un souvenir, l’ours, son regard et son souffle chaud.

Oh mais j’espère bien mon mignon.


On ne voyait que la mort dans ces yeux, pas la moindre trace de lumière. C’est là que je compris. Des chaussures en face d’un monstre. . Une femme pieds nus, avec un tel regard.. Il y a peu de temps, on entendait que parler de la disparition mystérieuse de plusieurs hommes. Tout devenait clair. Cette femme piégeait les hommes en criant pour les attirer et par la suite les dévorer. De nos jours beaucoup de gens ne prêtent plus attention à ce genre de chose dans les ruelles. Ils préfèrent laisser les héros s’en charger, mais il y aura toujours quelqu’un qui malgré qu’il n’ait pas d’alter accourra s'il entend une personne en détresse. Malheureusement, ça ne se passe pas toujours bien. La pensée de ces pauvres gens voulant seulement sauver leurs prochains pour au final se faire dévorer me dégoûta. Je me sentais bouillir de colère.

Hum je n’ai encore jamais goûté un homme avec un alter. J’espère que tu vas me satisfaire.

RAAGH

Je l’ai envoyé valser contre le mur du fond. Il a tremblé comme si un tremblement de terre s’était produit. Du à la colère, j’avais ma forme semi-complète. Je voyais rouge, je sentais mon esprit glisser, loin, trop loin. En tant que héro, nous avons le droit d’utiliser nos pouvoirs. Même les stagiaires, vu que le stage a pour but de nous apprendre le métier, mais ça ne veut pas dire pour autant que l'on peut faire ce qu’on veut avec son alter sinon on ne serait pas mieux que les vilains. Il fallait que je récupère mes esprits avant que je fasse quelque chose que je ne pourrais pas réparer. J’ai couru tout droit. La criminelle avait repris ses esprits et comme attendu, elle m’évita avec bien trop d’aisance pour quelqu’un avec un tel physique. Pour une fois j’étais content que mon adversaire ait de tel réflexe. Je me pris le mur de plein fouet. Comment fait-il pour être encore debout avec ces chocs de titans que nous lui avons infligés ? Est-ce qu’un mur peut avoir un alter de résistance ? Oh j’ai dû taper trop fort ce mur pour penser à ce genre de chose.. Un mur avec un alter quoi.. C’est pas possible hein ?
OK. Mon esprit de nouveau clair, j’avais le contrôle. Maintenant, comment restreindre une personne qui a la force et la carrure de Hulk mais l’agilité et la vitesse de Black Widow ? Attendez.. C’est quand même pas leur fille hein ? Trêve de plaisanteries..

Et bien mon chou, il te faut des lunettes ?

Il y avait une chose que je n’avais pas encore essayée. Souffle de feu . De toute évidence elle ne s’y attendait pas et a été prise de court. Je l’ai touché. Sincèrement, je ne m’attendais pas à toucher du premier coup. Par contre, ça ne lui a pas plus. Si avant je la trouvais affreuse, monstrueuse. Comment vous décrire ce que je voyais ? Pour faire simple c’était pire et pourtant je ne pensais pas ça possible.

FILS DE … RAAH ! Tu va le payer de ta vie ! En général je mange rapidement mais toi.. Je vais te savourer et te faire sentir la vrai douleur !

Rends toi ou sinon tout ce que tu savoureras sera la poussière que je te ferais manger !

Elle a fait une chose à laquelle je ne m’attendais pas, mais qui m’a beaucoup aidé. Elle se précipita sur moi avec toute sa furie. Or il est bien plus simple de retourner la force d’une personne contre elle dans ces moments, surtout quand celle-ci est dirigée par de la folie pure. Je l’ai donc attrapé et renversé avec une béquille. Je l’ai immobilisé avec ma queue et mes ailes le temps que j’attrape mes menottes qui limitent les pouvoirs de son porteur et les ai fermé assez fortement pour être sûr qu’aucun problème n'allait subvenir.

Je t’avais dit que je te ferais manger la poussière. Maintenant n’aggrave pas ton cas en essayant de faire quelque chose ou tu vas le regretter.

Et moi je t'avais dit que je te ferais sentir la vrai douleur !

Une minute n’était pas passé que mes collègues avaient retrouvé ma trace et aux visages qu’ils avaient, être étonné était bien trop faible. Ils ont ensuite prit le contrôle de la situation et se sont occupés de la « Mante religieuse ». Plus tard nous nous sommes fait interviewer et j’ai été honoré d’avoir arrêté un tel vilain. Le nom "Enryū" était enfin connu, un sentiment de fierté m’envahi. Woah alors c’est ‘ça ‘ que ressentent les héros, ce sentiment pendant le combat qui est indescriptible et se sentiment quand tu as réussi interpellé le vilain qui est tout aussi fort. Le sourire des personnes, le moment où ils placent leur espoir en une personne. C’est une lourde pression, mais tel est le travail d’un héro ! Cet instant de joie fut de courte durée. Je commençais à me sentir mal. Ma vision se troublait. Quelque chose de chaud m'étais remontée en bouche. J'ai juste eu le temps de m'isoler que j'ai vomis, mais ce n'était pas de la simple bile. C'était du sang. Je me sentais brûler de l’intérieur. Des larmes rouges coulaient. Mon tuteur et collègue était venu me voir, inquiet de mon départ soudain alors que c'était un moment important pour ma carrière de héro. Quand il vu le sang, il comprit aussitôt la situation et appela les urgences. Je me souviens juste qu'il continuait de s'excuser, qu'il aurait du vérifier. Une semaine plus tard je me suis réveillé à l’hôpital. Mon tuteur et ma famille était là. Ils eurent tous un grand sourire en me voyant les yeux ouverts. Mon collègue m'explique que la « Mante » m'avait laissé une petite coupure, mais que ses ravisseuses avaient une fine couche de poisson très concentré. J'avais de la chance d'avoir un système assez fort pour résister à ce poison le temps de me faire opérer. Bien que si je n'étais arrivé qu'une heure plus tard, les médecins n'auraient rien pus faire. J'ai pus sortir de l’hôpital 1 mois plus tard en pleine forme !

Après mon stage, pour ma troisième année, je suis retourné faire mon apprentissage dans l’agence Seigi. J’y ai aussi arrêté quelques vilains. Cependant aucuns n’avaient été au niveau de la « Mante », mais bon on ne va pas avoir ce genre de vilain tous les jours et heureusement.

De nos jours
Aujourd'hui j'ai presque 25 ans ! Le 26 juin étant mon anniversaire, ça fera 13 ans depuis ce jour où mon alter a fait son apparition! Malgré que mon alter soit apparue et que je m'entends mieux avec les autres, du moins ça s'est amélioré . J'ai toujours le même caractère, avec du mal à m'exprimer. Ça fait 11ans que j'ai rejoint la capitale, Tokyo et 8 ans que je suis sorti de l’école avec ma licence en poche. J’ai rejoint l’agence Seigi et j’ai développé une certaine notoriété. Depuis la « Mante religieuse » j’ai dû faire face à d’autres vilains comme la « Veuve noire », c’était vraiment dur avec son alter d’araignée qui peut vous paralyser avec son poison. « The bloody hoods », un groupe de religieux fanatique qui se prenaient pour des élus et qui voyaient les gens sans alters comme des insectes. Pour ceux-là j’ai dû travailler en équipe avec d’autres héros car il m’était impossible de les appréhender tout seul. Etre un héro apporte son lot de joie mais aussi de tristesse, car tout ne se passe pas toujours comme prévu. Des collègues qui perdent la vie à cause d’une petite erreur. C’est vrai, dans ce métier la moindre erreur peut mener à la mort de quelqu’un, innocent, vilain, héro.. Mais il faut continuer d’avancer, pour eux, pour ceux qui ont confiance en nous, qui ont besoin de protection. Il y aura toujours quelqu’un, au moment où je vous parle, qui a besoin d’aide, qui se tourne du mauvais côté de la pièce ou du bon côté. Je vais vous citer une phrase que j’ai entendu une fois, elle est censé apporté espoir à ceux qui en ont besoin et stupeur à ceux qui se trouve contre la personne qui a dit ses mots.

C'est bon maintenant. Pourquoi? Parce que je suis là!